77308 - Montgé-en-Goële

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche

Retour

Montgé-en-Goële
Informations
Pays    France
Département    Seine-et-Marne
Métropole
Canton   77-12   Mitry-Mory

  77-09   Dammartin-en-Goële (Ancien canton)

Code INSEE 77308
Code postal 77230
Population 739 habitants (2015)
Nom des habitants les Montgéens
Superficie 1156 hectares
Densité 63.93 hab./km²
Altitude Mini: 80 m
Point culminant 200m
Coordonnées
géographiques
49.02830° / 2.748127° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Généralités

Mentionné au XIème, "De Monte Gaio" et aussi "Mon Jovis". Etymologie probable : Mons Jovis, mont Jupiter. Seigneurie relevant de Dammartin, possession des comtes Chabannes, puis des Condé. Eglise à la collation de l'évêque de Meaux. Prieuré du Saint-Sépulcre d'Allemagne, à la collation de l'abbé de Tiron (diocèse de Chartres). Combats en 1914 (Voir ici).

Vestiges préhistoriques et antiques Silex taillés. Tumulus (?). Camp romain (?).

Architecture civile Village à flanc de coteau : maisons briardes 16ème, 17ème et 18ème. Château de Saint-Thibault (aujourd'hui disparu), construit vers 1840 à l'emplacement d'un ancien prieuré des moines du Saint-Sépulcre d'Allemagne. Tour de télégraphe optique, en forêt, repère géodésique de l'Armée.

Architecture sacrée Eglise Saint-Etienne 12ème/17ème : pierre tombale 17ème, statuettes 18ème, litre funéraire d'un prince de Condé. Voir ci-dessous. Chapelle du Saint Sépulcre (ou de Saint Thibault).

Patrimoine bâti

L'Église

L'origine de l'église est ancienne et étroitement liée à L'Eveché de Meaux. Lorsque les diocèses furent formés et pour marquer leurs frontières, le nom du Saint-Patron donné aux paroisses était le même que celui de la cathédrale dont elles dépendaient. C'est pourquoi, les églises de Montgé et de Juilly furent dédiées, et d'autres aussi, Saint-Etienne, comme la cathédrale Meldoise.

Cependant, une charte, datant de 1496, entre les habitants et le Comté de Dammartin laisse supposer l'existence d'une "vieille église de Saint-Pierre située au bout de la ville de Montgé"; voilà qui pourrait expliquer l'origine du nom de la rue et de la ruelle Saint-Pierre.

La construction de l'église Saint-Etienne remonte, pour la partie la plus ancienne, au XIIème siècle environ. A cette époque, on peut penser que l'édifice n'était constitué que d'une chapelle correspondant à la moitié nord-est de la nef actuelle. Des extensions successives du XIIIème au XVIIIème siècle lui donnèrent la forme que nous lui connaissons. Le clocher d'origine était une tour carrée surmontée d'une couverture de tuiles à deux pans. Un grand vitrail se trouvait dans le mur au-dessus de l'autel; il a été bouché vers le XVIIIème siècle.

Avant la révolution, les terres de la cure de Montgé étaient affermées par le curé; ainsi, en 1683, elles rapportèrent 600 livres tournois.

L'administration des Biens de la paroisse était confiée à un corps spécial appelé "fabrique" constitué d'un conseil des fidèles. En 1712, les terres de la fabrique de Montgé étaient louées moyennant la somme de 80 livres.

On peut observer, à l'intérieur de l'église, des sortes de blasons peints directement sur les murs. Il s'agit de "litre" correspondant au "droit de litré" du pouvoir féodal: lors du décès d'un seigneur, ces marques étaient peintes en signe de deuil: la plus travaillée - trois fleurs de lys sur fond d'azur - représente les armes de Louis-Henri, Duc de Bourgogne, Prince de Condé (1692-1740); le comté de Dammartin était alors propriété des Condé.

En ce temps là, tandis que les gens du peuple étaient inhumés au cimetière (actuelle propriété près de l’église, au-dessus de la place de la Mairie), les notables du pays recevaient une sépulture dans l'église. Pour illustration, deux pierres tombales, dont l'une date de 1629, se trouvaient dans l'allée centrale (l'une d'elle est actuellement située contre le mur sous le clocher). Des fouilles permirent de découvrir des restes jusqu'à 1.50 m de profondeur avec parfois quatre sépultures superposées. Dans les couches inférieures, on découvrit quatre vases funéraires, vestiges des rites de l'antiquité o— l'on accompagnait le défunt d'instruments de travail et de nourriture.

Deux de ces vases contenaient du charbon de bois, purificateur et symbole de feu témoignant d'une tradition du XIIIème siècle; Les deux autres, vides, ont du contenir de l'eau, autre symbole purificateur et souvenir du bapteme correspondant à un rite ayant eu cours entre le XIVème et le XVIIèmè siècle.

Les registres paroissiaux citent les emplacements des sépultures : "proche le bénitier", "sous les cloches", "pied l'autel",... et nous apprennent que le dernier enterrement dans l'église date de 1761: "9 Septembre : Maurice Pichault, fils de Maurice Pichault, Avocat au parlement - 22 ans".

Dans ces registres apparait le bapteme d'une cloche : "L'an 1763, le vingt sept Mai, avec la permission de Monseigneur L'Eveque de Meaux, a été bénie pretre soussigné Curé de cette paroisse la grosse cloche de cette église sous l'invocation de la Sainte-Vierge et celle de Ste Louise nommée ainsi par Philippe Décolasse, marguiller (membre d'une fabrique en charge de la gestion de la paroisse) en charge de cette fabrique et de Demoiselle Marie Anne Mouton, fille de Maitre Simon Mouton procureur fiscal de ce lieu et de défunte Dame Marie Anne Puissieux. Signé : Philippe Décolasse, Maire Anne Mouton, Bohaire curé".

Brisée par "vaillantise", une nouvelle cloche est venue la remplacer en Janvier 1825 ; c'est cette dernière qui rythme la vie quotidienne de ce village ; voici ce qu'on peut lire dessus: "J'ai été bénite par Jn Carriel Boillau, curé de Montgez et nommée Jeanne Colte par Jeanne Colte Levert épouse de C.J. Pichault de la Martinière Chevalier l'Intend. militaire - Chevalier des ordres de St Louis et de la Légion d'Honneur. Parrain Mr Ecuyer père du sus-nommé propriétaire en la commune de Montgez Mr Boisseau, Maire de Montgez".

En 1896, un ravalement de l'église fut effectué, d'après des plans approuvés à Melun par le préfet de Seine et Marne le 14 Aout 1895. Un enduit fut appliqué sur les murs extérieurs.

Vers 1970, cédant à la mode de l'époque, l'intérieur de l'église fut "allégé". Des travaux de modernisation entrainèrent la disparition d'un chemin de croix en bois, des lustres, d'un tableau du XVIIIème représentant une scène religieuse, de la plupart des bancs (sur lesquels figuraient des plaques de cuivre portant le nom des fidèles) et surtout d'une chaire néogothique réalisée par un artisan du village M. Moritz.

Le vieux sol de terre cuite et de pierre fut remplacé par un opus d'ardoise et l'on édifia un nouvel autel (sur une marche de béton !) face aux fidèles selon le rite édicté par Jean XXIII.

C'est au cours de ces travaux que l'abbé Houillon, passionné d'archéologie et d'histoire effectua les fouilles évoquées précédemment.

La restauration de 1986 visa à redonner aux murs extérieurs leur aspect original, à mettre le clocher hors d'eau et, espérons-le, valoriser le cœur de notre village. Il convient désormais d'envisager une remise en état intérieur de l'église; heureusement, elle parait devoir être simple et peu dispendieuse.

Repères géographiques

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 554 567 682 623 506 645 700 693 672 580
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 614 607 606 626 603 616 556 531 484 469
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 427 411 410 386 364 360 346 347 348 459
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 539 584 633 692 693 756 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013

En photos

Notables

Familles les plus répandues : Cotelle, Chevance, Godefroy, Decolasse, Hemet, Daguet, Daverdin, Desprez, Hebuterne, Laillier, Lalier, Rainsant, Mouton, Solin, Soilin..

Voir Généalogie Décolasse

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Frédéric ROCHE 1803 - 1819  
Antoine BOISSEAU 1819 - 1831  
Louis DUFLOCQ 1831 - 1837  
Antoine BOISSEAU 1837 - 1840  
Alexandre ROCHE 1840 - 1848  
Martin MOUTON 1848 - 1850  
Antoine BOISEAU 1850 - 1871  
Charles MOUTON 1871 - 1880  
Adrien MOUTON 1880 - 1902  
Jules ROUSSEAU 1902 - 1903  
Léon CHEVANCE 1903 - 1912  
Alexandre COTELLE 1912 - 1919  
André d'EICHTAL 1919 - 1929  
Henri DAVERDIN 1929 - 1947  
André MERCIER 1947 - 1965  
Norbert HEYRIS 1965 - 1971  
Marcel PARDE 1971 - 1977  
André MARCHAL 1977 - 1982  
Bernard PLOMMET 1982 - 1989  
Michel AUBRY 1989 - 2001  
Pascal HIRAUX 2001 - (2020)  
- -  

Cf. : MairesGenweb

Les notaires

A priori, il n'y a jamais eu de notaires dans la commune (voir Dammartin en Goële et Saint Soupplets)

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -

Mairie
Adresse : - 77230 MONTGÉ-EN-GOËLE

Tél : 01.64.36.20.02 - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Associations d'histoire locale

Dépouillements des registres paroissiaux

Tous les régistres paroissiaux et état civil sont disponibles sur place. Le premier remonte à 1654.

Les tables décenales du XIXième siècle sont photographiées et disponibles ici (attention fichier Zip de 24 Mo)

Archives notariales

A priori, il n'y a jamais eu de notaires dans la commune (voir Dammartin en Goële et Saint Soupplets)

Remarques

Bibliographie

    Voir aussi (sur Geneawiki)

    Liens utiles (externes)

    Notes et références