77152 - Dammarie-les-Lys

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Dammarie-les-Lys
Informations
Pays    France
Département    Seine-et-Marne
Métropole
Canton   77-19   Saint-Fargeau-Ponthierry

  77-32   Perthes(Ancien canton)

Code INSEE 77152
Code postal 77190
Population 22 318 habitants (2020)
Nom des habitants Dammarien-nes
Superficie 1 023 hectares
Densité 2181.62 hab./km²
Altitude Mini:48 m
Point culminant 93 m
Coordonnées
géographiques
48.514228° / 2.634963° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Héraldique

Le blason de Dammarie-lès-Lys trouve son origine dans l'Abbaye du Lys, fondée par Blanche de Castille, reine de France. Le couronnement supérieur des armes symbolise sa construction qui fut à l'origine du développement de la cité, à partir du 18ème siècle. Dans la partie gauche de l'écu, on retrouve les armes anciennes de la Maison de France (d'azur, fleur de lys d'or) et, dans la partie droite, les armes de la Maison de Castille.[1]

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Seine-et-Marne
  • Arrondissement - 1801-2024 : Melun
  • Canton - 1801-1975 : Melun-Sud --> 1975-2015 : Perthes --> 2015-2024 : Saint-Fargeau-Ponthierry
  • Commune - 1801-2024 : Dammarie-les-Lys (Dammarie)

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine bâti

Église Notre-Dame de la Visitation

L'église romane du XIIe siècle fut restaurée en 1535. Mais l'édifice fut de nouveau reconstruite en 1859, dans le style ogival du XIIIe siècle, J.-M. Deschamps étant curé et le baron Barlatier de Mas maire. La voûte en berceau, avec entraits et poinçons est refaite en 1888 et des collatéraux sont adjoints à la nef.

Le maître-autel, oeuvre en pierre et marbre d'Haussaire de Reims, est sculpté de scènes du Testament. Les stalles en chêne sont également sculptées. A noter, avec la grille en fer forgé, dans la chapelle de Saint-Louis, un vitrail qui reproduit la scène de la translation de la cassette de Saint-Louis à l'abbaye sous Philippe-le-Bel. La cérémonie de la translation d'une fraction du cilice a eu lieu le 8 octobre 1891.

On relève quelques beaux tableaux, notamment : deux Saintes Familles (XVe siècle); une Adoration des Bergers, par Van Schuppen (XVIIe siècle); Saint-Louis lavant les pieds à des enfants pauvres (1863). Autour du chœur, on voit des peintures d'un artiste ayant résidé au XX° siècle dans la localité, M. Alby qui a signé : le roi Saint-Louis et Blanche de Castille fondant l'abbaye du Lys (1244); le roi Philippe-le-Bel donnant la cassette et le cilice de Saint-Louis à l'abbaye (1298); la translation du cilice par Mgr Briey, évêque de Meaux (1891) et quelques autres .

L’orgue a été construit par Cavaillé-Coll en 1885, transformé par Formentelli en [[1963].

Ancienne abbaye du Lys

Il y a plus de 750 ans, en juin 1244, un certain Guérin Lysenet vendait à la reine Blanche de Castille, pour 50 livres, une vigne située en bordure du ru de Dammarie. Sur cette terre, la mère du roi de France Louis IX, saint Louis, projetait de construire l'abbaye du Lys. Quatre ans plus tard, en 1248, c'était chose faite : les premières religieuses de l'ordre de Cîteaux, créé par saint Bernard, s'installaient dans leurs murs.
Si l'idée de la création doit bien être attribuée à Blanche de Castille (elle créa d'ailleurs d'autres abbayes, dont celle de Maubuisson, près de Pontoise), on doit aussi y associer son fils, le roi saint Louis, qui signa l'acte de fondation, en juin 1248, et qui fournit les ressources nécessaires à la vie du couvent.

Proche de Melun, résidence préférée de Blanche de Castille et grand port fluvial sur la seine, au débouché des terres à blé de la Brie, bordé par la forêt de Bière, arrosé par un ruisseau, le site choisi était idéal pour abriter des religieuses cisterciennes, désirant vivre en se consacrant à la prière.

Il fallut quatre ans pour constituer le domaine de l'abbaye (prés, jardins, vignes, bois) et construire les premiers bâtiments (dortoir, réfectoire, cellier, premiers murs de l'église). Le nouveau couvent s'appellera Sainte-Marie et sera placé sous la protection du roi et de ses successeurs. En 1248 donc, l'abbaye du Lys est une réalité. En 1253, le cœur de la fondatrice Blanche de Castille y est déposé en grande pompe. L'abbaye vivra parfois brillamment, parfois dans la difficulté, jusqu'à ce que les dernières religieuses quittent les lieux lors de la révolution, au début de 1792. Vendue comme bien national sous la Révolution, elle est démolie pierre à pierre en 1797.

Le parc de l'abbaye en entoure aujourd'hui les vestiges : le chœur, le transept et les chapelles au nord et au sud du choeur subsistent ; de la nef et des bas-côtés, il ne reste plus rien. Cet ensemble a été classé Monument Historique en 1934.

Château de Soubiran

Le Château de Soubiran, proche de la Forêt de Fontainebleau, date du XIXe siècle et est entouré d’un parc d’environ 7 hectares. Après l’assassinat du Président de la République (IIIe République) Sadi CARNOT, sa fille, traumatisée, est restée au château de Souiran, quelques mois, chez les Soubiran. Le parc du château de Soubiran est doté d’une source qui alimente un plan d’eau.

Château des Bouillants

Le château des Bouillants est une ancienne maison de maître, comme on en construisait beaucoup à Dammarie-lès-Lys au XIXe siècle, pour ces familles fortunées qui venaient s’y détendre non loin de Paris. Le général Julien Loizillon y a vécu et y est décédé.
Le château fut acheté par la ville en 1986. Restauré, il est devenu, depuis 1993, un espace municipal d’expositions.

Château des Vives-Eaux

Le château des Vives-Eaux a été construit entre les années 1760 et 1780 par l'architecte du roi Louis XV Jacques Gondouin pour son usage personnel.

Le parc qui entoure le château, d'une superficie de 18 hectares, est aménagé en 1884. Il comprend une terrasse de plain-pied et un jardin. Des arbres anciens le ponctuent. Parcouru de souterrains où sont installés des conduits de lumière, il donne sur la Seine.
Plusieurs dépendances sont disséminées dans le parc, notamment quatre anciennes orangeries et une serre (modèle « Eiffel »). Il y a une dizaine de bâtiments au total, portant la surface habitable à environ 3 800 m2.

Ce château est célèbre pour avoir accueilli les participants de l'émission de télévision française de télé-réalité Star Academy du 20 octobre 2001 au 15 février 2008. Il accueille à nouveau l'émission à l'occasion de sa 10e saison à partir du 15 octobre 2022.

Repères géographiques


Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 601 677 613 719 802 880 894 882 905 936
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 999 1 097 1 209 1 219 1 284 1 447 1 552 1 683 1 734 1 947
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 2 191 2 755 3 441 5 074 4 893 5 861 7 057 10 246 12 057 19 741
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 19 794 21 148 20 659 21 081 20 855 21 891 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.


En photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- - -  
M. de MAS 1823-1831 -  
Jean-Jacques CHRISTMANN 1831-1846 -  
Casimir MEUNIER 1846-1848 -  
Paul BARLATIER de MAS 1848-1874 -  
François SERTIER 1874-1878 -  
Jean-Louis BOUCHER 1878-1879 -  
Pierre HARLAY 1879-1888 -  
François SERTIER 1888-1891 -  
Mammes SERTIER 1891-1892 -  
Pierre HARLEY 1892-1904 -  
François COUILLON 1904-1912 -  
Jules BALOCHARD 1912-1919 -  
Auguste CAILLEAUX 1919-1921 -  
Jules BALOCHARD 1921-1925 -  
Léon JACQUIN 1925-1935 -  
René CONRAD 1935 de mai à novembre  
Henri MOREL 1935-1939 -  
Auguste MARCEAU 1939- -  
- - -  
Jean SAURET 1953 - 1959 -  
Marcel POUVREAU 1959 - 1964 -  
Maryvonne POUVREAU 1964 - 1977 -  
Robert LAPORTE 1977 - 1983 -  
Jean-Claude MIGNON 1983 - 2014 -  
Gilles BATAIL 2014 - (2026) -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

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Prénom(s) NOM Période Observations
B. BOBELAINE 1525  
G. de MARILLAC 1560  
- -  
P. GROSSIER 1630-1634  
P. PATU 1634-1640  
E. CHAMBOUR 1640-1663  
G. FLAU 1663-1695  
P. le CHEVALIER 1695-1704  
GOUELLE 1704-1715  
N. LEJEUNE 1715-1725  
QUONIAM la DESRIE 1725-1735  
L. VIVENOT 1735-1745  
LEMAY 1745-1752  
de VAUDRAGON 1752-1753  
de GOVILLE 1753-1758  
Th. HEBERT 1758-1759  
BEC 1759-1760  
DELALONDE 1760-1764  
P. CURABET de SAUVADET 1764-1780  
M. CHABANACY 1780-1781  
J. TERRIER 1781-1788  
C.L. BANIER DESSAIGUES 1788-1792  
P.L. ROUSSELET 1792-  
- -  
A. LELORRAIN 1803-1816  
BOREL 1817-1822  
F.N. MUNIER 1822-1827  
E.L. PLATRIER 1827-1832  
L.A. NAUDIN 1832-1837  
M.J. RIALLAND 1837-1852  
J.M. DESCHAMPS 1852-1878  
J.D. MOERIS 1878-1940  
H. ROZE 1894-1940  
J. ROBIN 1940  
Fernand BRIDOUX 1940-1948  
P. LEQUESNE 1948-1962  
Robert CAMBON 1962-1972  
Bernard PAJOT 1972-1983  
Henri LEBRAS 1983-1992  
Jean-Marie COLLIERE 1992-1996  
André DUMORTIER 1996-2008  
- 2008 paroisse rattachée au Pôle missionnaire de Melun  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -

Mairie
Adresse : - 77190 DAMMARIE-LES-LYS

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

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Associations d'histoire locale

Bibliographie

Notes et références

  1. Site officiel de la commune http://www.mairie-dammarie-les-lys.fr