77082 - Champeaux

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Champeaux
Informations
Pays    France
Département    Seine-et-Marne
Métropole
Canton   77-14   Nangis

  77-22   Mormant (Ancien canton)

Code INSEE 77082
Code postal 77720
Population 812 habitants (2020)
Nom des habitants Campéliens, Campéliennes
Superficie 1 305 hectares
Densité 62.22 hab./km²
Altitude Mini: 71 m
Point culminant 104 m
Coordonnées
géographiques
48.585833° / 2.877778° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Héraldique

De gueules à l'épée basse d'argent, posée en bande, la lame recouverte d'un manteau d'or, accompagnée de trois losanges du même et surmontée d'un lambel d'or[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Seine-et-Marne
  • Arrondissement - 1801-2024 : Melun
  • Canton - 1801-2015 : Mormant --> 2015-2024 : Nangis
  • Commune - 1801-2024 : Champeaux

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :


Patrimoine bâti

La collégiale Saint-Martin

La collégiale Saint-Martin de Champeaux, située à Champeaux (Seine-et-Marne), compte parmi les plus grandes églises gothiques des XIIe siècle et XIIIe siècle siècles sises en Île-de-France. Ses stalles Renaissance et ses remarquables vitraux figurent parmi les réalisations artistiques notables des XVe siècle et XVIe siècle en région parisienne.
Champeaux fut aux XIe et XIIe siècles un centre de théologie réputé ainsi que le siège d'une école de chantres dans la mouvance de celle de Notre-Dame. Elle s'enorgueillit d'avoir donné le jour à Guillaume de Champeaux, philosophe et théologien, maître d'Abélard.
La collégiale atteste de ce rayonnement culturel campélien qui devait s'émousser avec les siècles, les derniers chanoines quittant définitivement les lieux en 1793. Paradoxalement, la survie du bâtiment, qui fut uniquement collégiale sous l'ancien régime, a été assurée par la destruction en 1792 de l'église voisine, Notre-Dame, et le transfert consécutif du culte paroissial.

Au sortir de la période révolutionnaire, la collégiale présentait un état de décrépitude sérieux qui nécessitait des travaux disproportionnés au regard des ressources de la commune rurale de Champeaux. Son classement au titre des monuments historiques, par liste, en 1840[2], permit d'engager quelques premiers travaux de 1844 à 1849. Cependant, la première véritable campagne de restauration du bâtiment s'échelonna de 1891 à 1905. Pour autant, Saint-Martin de Champeaux requiert un entretien permanent. Fondée en 1946, l'Association des Amis de la Collégiale Saint-Martin de Champeaux s'emploie depuis plus de cinquante ans à la restauration de la collégiale. Parallèlement, depuis 1983, l'Association Guillaume de Champeaux concourt à son animation culturelle et musicale. Outre le Festival de Champeaux, au mois de juin, la collégiale est le siège d'auditions au cours de l'Avent musical et des Pâques musicales. Un centre d'art sacré jouxte par ailleurs la collégiale.

A voir :
Les chapiteaux, ornés de feuilles plates, dentées ou lobées, de crochets, ils s'apparentent à ceux du chœur de Notre-Dame de Paris.
Les vitraux : des cinquante-deux fenêtres de la collégiale, moins d'une vingtaine présentent aujourd'hui des fragments des vitraux originaux qui dataient des XVe et XVIe siècles. Nonobstant cet état de conservation lacunaire, certains comptent parmi les chefs-d'œuvre du gothique flamboyant finissant ou de la Renaissance. Le chartrier de la collégiale mentionne les noms de deux maîtres-vitriers de Melun ayant œuvré à Champeaux : Nicolas maçon et Allain Guijon.

Les stalles : La collégiale présente un ensemble exceptionnel de 54 stalles réparties de part et d'autre du transept. On compte ainsi 26 stalles basses et 28 stalles hautes, œuvres sculptées dans le chêne par le menuisier parisien Richard Falaise.
Ces stalles, datant de 1522, ont fait l'objet d'une mesure de classement le 11 avril 1902. Si par leurs thèmes burlesques ou satyriques les miséricordes participent encore du répertoire du Moyen Âge finissant, les jouées qui portent les dais des stalles, de même que le couronnement de ces derniers, trahissent l'influence de l'art de la Renaissance italienne.
Les miséricordes présentent entre autres un cycle intéressant, tiré de l'Ancien Testament, qui narre l'histoire de Job. Par ailleurs, la figuration de proverbes et de jeux de mots, de scènes de la vie quotidienne, témoigne de la verve de l'artiste qui frise parfois la truculence sinon la trivialité.

• Autres œuvres d'art : Maître-autel et grand retable de bois datant du XVIIe siècle, situé autrefois au fond du chœur et relégué depuis 1954-1955 dans le transept sud. Classé le 09/05/1967, il est orné d'une Sainte-Marie-Madeleine au pied du Christ en Croix.
• Statues de Saint-Martin et Sainte-Fare, du XVIIIe siècle, placées de part et d'autre du maître-autel inscrites[3][4]. • Lutrin en forme d'aigle, de l'époque baroque[5]. • Statue de Saint-Denis céphalophore (XIIIe siècle), classée le 10/11/1928[6]. • Cycle de peintures très dégradées, du XVIe siècle, ayant pour thème la Passion (Mur de clôture des stalles), qui a été classé le 28/02/1948. • Dalles funéraires des XIIIe et XIVe siècles, classées le 17/03/1955[7][8][9][10]

Repères géographiques

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 450 428 466 484 446 471 433 402 404 471
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 476 552 562 530 487 543 558 544 510 545
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 526 464 506 546 485 554 541 557 652 639
Année 1982 1990 1999 2008 2011 2016 2021 - - -
Population 704 790 804 767 810 824 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.


En photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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- -  
- -  
- -  
- -  
Jean Claude Léon POISSON 1965 - 1995  
René Émile COQUIN 1995 - 2000  
Caroline BICH 2000 - 2001  
Yves LAGÜES-BAGUET 2001 - (2026) Réélu en 2008  
- -  

Cf. : MairesGenweb


Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  
Etienne Iréné Mareille 1828-1835 °27 Juin 1803 Arbois, ordonné prêtre le 20 Décembre 1828 - † Mars 1885 Melun  
- -  
Abbé GEIST -1964  
- -  
- 2008 paroisse rattachée au Pôle missionnaire de Mormant  

Ville de naissance ou de décès de

  • Annie DUCAUX, actrice, °10 septembre 1908 à Besançon (Doubs), † 31 décembre 1996 à Champeaux

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - 9h-12h - - 8h30-12h -
Après-midi 13h30-18h 13h30-18h - 13h30-18h 13h30-18h - -

Mairie
Adresse : Place du Cloître - 77720 CHAMPEAUX

Tél : 01 60 66 91 88 - Fax : 01 60 66 94 39

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr (02/2011)

Associations d'histoire locale

Bibliographie

  • La Semaine religieuse du diocèse de Meaux : liturgie, archéologie, histoire - Eglise Catholique - Diocèse de Meaux - Union des Catholiques de Seine-et-Marne - 1868 à 19??

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. L'armorial des villes et des villages de France
  2. Fiche Mérimée - Collégiale Saint-Martin de Champeaux
  3. Base Palissy - Statue de Saint-Martin
  4. Base Palissy - Statue de Saite-Fare
  5. Base Palissy - Lutrin
  6. Base Palissy - Statue de Saint-Denis céphalophore
  7. Base Palissy - Dalle funéraire de Dreux, diacre, mort en 1299
  8. Base Palissy - Dalle funéraire de Philippe de Villaines, chapelain, mort le 29 novembre 1301
  9. Base Palissy - Dalle funéraire d'Arnaud Donadieu, prêtre du diocèse de Cahors, prévot du chapitre de Champeaux, mort en 1324
  10. Base Palissy - Dalle funéraire de Rigaud d'Aurillac, chanoine de Champeaux, mort en 1347