Au 17e siècle, la ville de Bolbec, malgré une importante communauté de la Religion réformée n'avait pas de temple et les fidèles se réunissaient soit au Prêche du Mont-Criquet, soit à celui de Lintot.
En 1595 l'église de Bolbec comptait en effet 3000 communiants. La Révolution et la liberté religieuse permet la réalisation en 1790 du projet de construire une "maison de prière".
Jean Guillard, réfugié bolbécais mort à Londres en 1782, avait légué 6000 livres pour batir une église pour les protestants de Bolbec. Le terrain retenu est celui d' un hôtel ayant appartenu en 1770 à Jacques Lemarcis, rue d' Orteuil.
Les travaux commencés en 1792, sur un devis de l' architecte Fouache sont achevés en 1793 pour l' essentiel.
Le temple est inauguré en 1797.
Au 16e siècle, la ville relevait de trois hautes justices
seigneuriales, celle de Lillebonne qui tenait audience à l' étage de la halle, celle de la baronnie de Halbosc, et celle du Valasse dont l' audience était rue d' Orteuil.
En 1733, la fonction militaire de la ville est confirmée par la création d' un office de gouverneur, mais il est seulement pourvu en 1767, et la ville abrite une garnison jusqu' à la Révolution.
La ville a subi une série d' incendies, un premier en 1583 détruit 800 maisons, un second en 1676 n' est que partiel, un troisième en 1696 détruit presque toutes les maisons du bourg, et le dernier en 1765 ne laisse que 10 maisons.
Une souscription et une exemption d' imposition permettent une reconstruction assez rapide de la ville, sans changement notable de son implantation, avec un simple élargissement des rues principales.
L' industrie textile de la serge est attestée à Bolbec avant 1669, et les incendies successifs n' ont pas stoppé l' essor.
Après celui de 1696, des manufactures de froc et d' étoffes sont implantées dans la vallée.
En 1778, 13000 ouvriers travaillaient pour les manufactures. Le traité de Vergennes en 1786 imposant la concurrence anglaise, puis la Révolution avec le blocus, entravent l' essor industriel qui ne reprend qu' à partir de 1792, et surtout le premier quart du 19e siècle qui voit l' implantation de nouveaux établissements.
Héraldique
De gueules aux trois navettes d’argent, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.[1]
Histoire administrative
Département - 1801-1955 : Seine-Inférieure -->1955-2025 : Seine-Maritime
Arrondissement - 1801-2025 : Le Havre
Canton - 1801-2025 : Bolbec
Commune - 1801-2025 : Bolbec
Résumé chronologique :
1801-.... :
Repères géographiques
Patrimoine bâti
En photos
Ville de naissance ou de décès de
Dominique NOGUEZ, écrivain né le 12 septembre 1942
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
4 302
4 920
4 824
6 949
9 630
9 802
9 251
9 692
9 574
9 834
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
9 577
9 603
10 143
11 105
11 575
12 007
12 028
12 239
11 820
11 588
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
11 080
10 439
10 175
10 187
10 209
10 779
11 716
12 212
12 716
12 555
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
12 461
12 372
12 588
12 100
11 732
11 449
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Prénom(s) NOM
Naissance
Décès
Observations
DRANGUET Charles Jean-Baptiste dit Branguet
en 1795 Bolbec
après 1857
Réside à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Soldat au 15e régiment de Voltigeurs de la Jeune Garde, 1er bataillon, 4e compagnie.
Période : 16/02 au 03/06/1814. Campagne de France 1814.
Source perso:jflebret ( si vous descendez de ce soldat vous pouvez demander copie de la pièce justificative en précisant votre filiation et les informations contenues sur le site à cette adresse: [email protected]/ Ref D/IMGP3826
BECCASSE Adrienne Adèle Marie, née le 05/10/1872 à Bolbec, décédée après 1907 en Nouvelle-Calédonie, fille de Louis Désiré (+ av. 03/1900) et de Adèle Augustine BERGUIER (+ av. 03/1900).
Elle épouse à Nouméa, le 31/03/1900, Georges MECKES, né le 28/06/1872 à Bône (Philippeville, Algérie), décédé après 1907, tapissier, ébéniste, domicilié (03/1900) à Nouméa, fils de Georges (o ca. 1839, + av. 03/1900), bourrelier (1872) rue Césarine à Alger, et de Célestine JAUBIN (o ca. 1844, + ap. 03/1900, date à laquelle elle réside à Constantine en Algérie).
Mariage dissous par jugement de divorce prononcé le 28/08/1907 par le tribunal civil de Nouméa.
Pas de renseignements sur une postérité éventuelle.
Pourquoi, comment et avec qui est-elle partie en Nouvelle-Calédonie ? Est-elle partie avec ses parents ? Qu'est-elle devenue ? Pas d'autres renseignements.
Fils de François Auguste, maçon, et de Marie Victorine DIDELOT - Domestique - Marié à Bolbec le 05/02/1916 avec Clara Adrienne Blanche BAILLEUL Fiche - Matricule au recrutement : 1099 Neufchâteau - Soldat au 355e R.I. - Inhumé à la nécropole nationale de Marissel à Beauvais (60), Tombe 790 Inscrit sur le Livre d’Or de Bolbec Son nom figure également sur les Livre d’Or, Stèle commémorative 1914-1918 et Monument aux Morts de Bourmont (52)