Bois de Boulogne, le grand lac et ses barques en 1950
Musée de l'Homme
Le Musée d'ethnographie, installé dans le Palais du Trocadéro construit pour l'Exposition Universelle de 1878, est inauguré en 1882. En 1911 est créé l'Institut de Paléontologie Humaine, premier centre de recherche consacré à la Préhistoire. En 1925, Paul Rivet, directeur du musée fait souffler un vent de réorganisation en instaurant avec le jeune muséographe Georges-Henri Rivière une nouvelle muséologie plus scientifique, prélude à la création du Musée de l'Homme.
Dès son origine, le Musée est conçu comme un musée-laboratoire, associant laboratoire-recherche, bibliothèque, et centre d'enseignement universitaire. Le nouveau musée regroupe en un même lieu les collections consacrées à l'Homme, celles de la galerie d'anthropologie et de préhistoire du Muséum national d'Histoire naturelle et les collections d'ethnologie de l'ancien Musée d'ethnographie.
Le Musée de l'Homme est inauguré le 20 juin 1937 par Albert Lebrun Président de la République, et Jean Zay, ministre de l'Éducation Nationale.
Le Musée sera alors pendant plusieurs décennies un haut lieu de la recherche animé par de grandes figures de l'anthropologie, de la préhistoire et de l'ethnologie : Claude Lévi-Strauss, Paul-Émile Victor, Jacques Soustelle ...
En 1962 une chaire de la Préhistoire est créée, qui sera éclatée en trois chaires différentes : Préhistoire, Anthropologie physique et Ethnologie qui conduiront à une répartition, dans le musée, en trois galeries séparées.
Transport sénégalais
En 2015, dans un site complètement rénové, avec 150 chercheurs de disciplines diverses (ethnologie, ethnobiologie, anthropobiologie, ethnomusicologie, primatologie, préhistoire), la recherche au Musée de l'Homme appréhende l'Homme dans sa complexité en tant qu'être à la fois biologique, culturel et social, en explorant son passé et interrogeant son avenir.
Musée de la Marine
Musée de la Marine dans l'aile à côté du Musée de l'Homme
En 1748, Louis XV fait installer dans une des galeries du Louvre, la collection de navires et de machines d'arsenaux qui lui a été offerte par l'Inspecteur général de la Marine Henri-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782). Le 12 août 1793, la Convention décide la fermeture de la salle de marine au Louvre. En 1814, Le ministère de la marine souhaite constituer un musée naval au Louvre.
Charles X signe l'ordonnance le 27 décembre 1887 pour la création du Musée Dauphin, en l'honneur du duc d'Angoulême, grand amiral de France, l'appellation disparaissant en 1830 au profit de Musée de la Marine. Les œuvres rassemblées regroupent les collections du ministère de la Marine, des arsenaux, de la galerie du Trianon et de l'ancienne salle de marine au Louvre.
Le musée occupe sept salles de l'aile du Louvre côté rue de Rivoli. Pierre Zédé (1791-1863) ingénieur de la marine, en sera le premier conservateur. Le musée est placé sous l'administration conjointe des Beaux-Arts et de la Marine, et possède un atelier de modélisme.
Le fonds ethnographique va se développer tout au long du XIXe siècle après le versement de la collection ethnographique de Vivant Denon. En 1836, Apollinaire Lebas (1793-1823), ingénieur de la marine, est nommé conservateur du musée. En 1848, comme tous les musées nationaux, le Musée de la marine est rattaché au ministère de l'Intérieur, placé sous l'administration exclusive des Beaux-Arts.
Entre 1871 et 1893, le Vice-amiral Edmond Pâris est le conservateur du Musée de la marine, et considéré comme l'un des fondateurs de l'ethnographie navale. Il fait réaliser plus de 400 modèles d'embarcations en voie de disparition du fait du développement de la vapeur, ce qui constitue un fonds exceptionnel en conservant la mémoire de la navigation traditionnelle au début du XIXe siècle. Le musée de la marine occupe alors 19 salles et 2 galeries ; six salles étant consacrées aux collections ethnographiques.
En 1905 les collections ethnographiques sont réparties au Musée des antiquités nationales à Saint Germain en Laye, au Musée d'ethnographie du Trocadéro ainsi qu'au Musée chinois de Fontainebleau.
En 1935, La Direction des Beaux-Arts propose d'affecter l'aile de Passy du Palais de Chaillot au Musée de la Marine. L'ouverture officielle du Musée de la Marine se fera le 5 août 1943. Le capitaine de corvette Jacques Vichot (1906-1990) est nommé conservateur. En 1947, le musée est rattaché directement au ministre de la Marine. Le directeur du musée est chargé de l'organisation des musées navals des arsenaux et les collections sont peu à peu intégrées à l'inventaire général du musée.
Depuis 1971, le musée, devenu établissement public national, est chargé d'assurer la conservation, l'enrichissement des collections dans tous les domaines de la marine, il a une autonomie de gestion sous tutelle du ministère de la défense.
Depuis 2017 le Musée est fermé pour une complète restauration du bâtiment ainsi que de toutes les collections, et ne devrait rouvrir qu'en 2022.
Cité de l'Architecture et du Patrimoine
Dès 1879, l'architecte Viollet le Duc porte le projet d'un musée des Monuments français dans le cadre du Palais du Trocadéro, qui sera transféré dans le Palais de Chaillot construit en 1937. Le musée des Monuments français sera intégré à la nouvelle Cité de l'Architecture et du Patrimoine créée en 2007.
Placée sous la tutelle du Ministère de la Culture, la Cité réunit en son sein plusieurs entités :
- le musée des Monuments français avec de riches collections de maquettes et de moulages:
- un centre d'architecture (l'IFA, l'institut français d'architecture chargé de la promotion de l'architecture contemporaine française):
- l'École de Chaillot qui forme les futurs architectes urbanistes de l'État:
- une bibliothèque spécialisée et un centre d'archives.
Parvis des Droits de L'Homme
Parvis des droits de l'homme
Le parvis a été nommé Parvis des Droits de l'Homme en 1985 à la demande de François Mitterrand. Il entendait rappeler que c'est au Palais de Chaillot, sous le parvis, que fut signée le 10 décembre 1948 la Déclaration universelle des droits de l'homme, dont l'un des rédacteurs était Robert Cassin. Une dalle scellée dans le parvis en 1985 mentionne que "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ", (article 1 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789).
Une autre dalle a été apposée le 17 octobre 1987 par le père Josepf Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde, où sont gravés ces mots : " Le 17 octobre 1987, les défenseurs des droits de l'homme et du citoyen se sont rassemblés sur ce parvis. Ils ont rendu hommage aux victimes de la faim, de l'ignorance et de la violence. Ils ont affirmé leur conviction que la misère n'est pas fatale. Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le monde pour la détruire. Là où les hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. "
Très régulièrement, des manifestations pour des causes diverses se tiennent sur le parvis.
Huit statues en bronze dorés réparties de part et d'autre du parvis, sept femmes et un homme, sont l'œuvre d'artistes divers.
Le Jardin par Robert Couturier
La Campagne par Paul Cornet
La Jeunesse par Alexandre Descatoire
Le Matin par Pryas
Flore par Marcel Girmont
Les Fruits par Félix Desruelles
Les oiseaux par Lucien Brasseur
La Fontaine de Varsovie
Jets d'eau en 1967
La fontaine du Trocadéro (1937) est composée de bassins en cascade dominant un grand bassin avec 20 canons à eau obliques d'une portée de 50 mètres, 56 gerbes d'une portée de 7 mètres et 12 colonnes d'eau d'une portée de 7 mètres propulsent environ 5 700 litres d'eau par seconde en hauteur qui finissent leur course dans huit escaliers d'eau, sur 100 mètres de longueur.
Des statues encadrent cette fontaine : dominant la fontaine l'Homme par Pierre Traverse, La Femme par Daniel Bacqué ; deux statues en bronze doré représentant des chevaux et un chien par Georges Guyot, et un taureau et un daim par Paul Jouve. Au niveau inférieur des bassins, deux statues en ronde-bosse La Joie de vivre par Léon-Ernest Drivier et la Jeunesse par Pierre Poisson.
Les canons à eau
Chevaux et chiens par Georges Guyot
L' Homme par Pierre Traverse
La Femme par Daniel Bacqué
La Jeunesse par Pierre Poisson 1937
La Jeunesse par Pierre Poisson
La Joie de vivre par Léon Ernest Drivier 1937
La Joie de vivre par Léon Drivier
Jardins du Trocadéro
Les jardins ont été créés par l'ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand, pour l'Exposition Universelle de 1878. Avec l'aide du Baron Haussmann, Napoléon III créa les jardins de proximité, car il avait compris que la passion des Français pour les jardins pouvait être considérée comme un instrument de réforme sociale, en compensant les tensions de la vie urbaine en ces temps révolutionnaires.
En 1937, c'est l'architecte Roger-Henri Expert qui redessine l'ensemble des bassins et fontaines. À la clôture de l'Exposition universelle, Roger Lardat, architecte de la Ville, est chargé du réaménagement des jardins, après la disparition des pavillons, et un terrain au dénivelé important. Il reprend les grandes lignes du projet de Jean-Charles Alphand : le jardin perd ses grands alignements, à travers les arbres il trace de longues allées sinueuses soumises aux exigences du relief. Il créé des chambres de verdure ombragées.
Entrée aquarium
Un aquarium est aménagé en 1867 en sous-sol des jardins, (qui étaient d'anciennes carrières), par l'architecte Jean Combaz. Il est construit en partie à ciel ouvert, et en partie en sous-sol imitant une grotte en style rocaille de ciment. Il compte alors dix huit bassins de poissons d'eau douce, ce qui en fait le plus grand aquarium du monde. Pour l'Exposition universelle de 1937, l'aquarium est modernisé. Il sera fermé en 1985 pour cause de vétusté par la Ville de Paris, et reconstruit en 2006. Ses 24 bassins accueillent, outre les poissons, des requins et des bassins pour 45 espèces de méduses depuis 2019.
Du côté de l'aile de Passy, on peut apercevoir deux vestiges de monuments détruits par les incendies de la Commune en 1871 : une lucarne de l'ancien Palais des Tuileries, et l'arcade d'une porte de l'ancien Hôtel de Ville.
Dans la perspective des jeux olympiques de 2024 à Paris, la Mairie de Paris a dévoilé un projet pour reconfigurer le Trocadéro et le Champs de Mars : ouvrir une perspective mettant en scène la colline de Chaillot, les bords de Seine, la Tour Eiffel, le Champs de Mars jusqu'à l'École Militaire en réalisant un ensemble piétonnier paysagé de 50 ha, avec plantation d'arbres sur le pont d'Iéna.
Paul Adam 1862-1920, écrivain, par Paul Landowski 1931
Monument aux combattants polonais pour la libération de la France 1939-1945 par André Greck
Vestige Hôtel de Ville XVI e par Philibert de l'Orme, incendié en 1871, Jardin du Trocadéro
Lucarne de l'ancien Palais des Tuileries incendié en 1871
Autour du Trocadéro
Maréchal Foch par Robert Wlerick et Raymond Martin 1951
Amiral Paul de Grasse (1722-1788) par Paul Landowski 1931, avenue Delessert
Benjamin Franklin 1709-1790, avec citation de Mirabeau
19 octobre 1931, Plaque apposée par les filles de la Révolution américaine en mémoire des hommes qui firent en 1781 pendant la campagne de Yorktown le suprême sacrifice
Plaque du bicentenaire des traités de Paris et de Versailles qui consacrèrent le 3 septembre 1783 l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique
Woodrow Wilson Président des Etats-Unis d'Amérique pendant la Première guerre mondiale, Ami de la France, défenseur des Libertés
Dans la peinture
La rue Saint-Dominique et la tour Eiffel - Maurice Utrillo - Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin, Paris
Autres Musées
Palais Galliera - Musée de la Mode de la Ville de Paris
10 avenue Pierre 1er de Serbie
Palais Galliera côté jardin Photo : C.AngsthelmEntrée avenue Pierre 1er de Serbie
Histoire
Chiffre de Marie Brignole Galliera
Ce palais de style Renaissance italienne a été construit par Paul-René-Léon Ginain entre 1878 et 1894 à la demande de Marie Brignole-Sale de Ferrari, duchesse de Galliera (1811-1888), pour abriter ses collections d'art et les léguer à l'État, mais suite à un imbroglio juridique c'est la Ville de Paris qui hérita du bâtiment. La duchesse refusa cette destination et offrit sa collection d'art au Palazzo Rosso à Gênes.
Le palais appartenant à la Ville de Paris, vide de toute affectation, fut d'abord un Musée d'Art industriel, puis un lieu d'exposition des Peintres témoins de leur temps, et ensuite un lieu de vente aux enchères, pour être finalement destiné en 1977 au Musée de la Mode et du Costume.
Le musée possède plus de 30 000 costumes ainsi que 40 000 accessoires de mode qui reflètent les codes de l'habillement et des habitudes vestimentaires de la France du XVIIIe à nos jours.
Le musée Galliera ne présente que deux ou trois expositions temporaires par an : en juillet 2021 s'est achevée la première rétrospective d'une couturière hors normes, Gabrielle Chanel (1883-1971).
Patrimoine bâti
Le Palais Galliera est un parfait exemple des constructions du XIXe siècle, alliant traditions architecturales et innovations techniques, puisque sous les pierres de taille se cache une structure métallique réalisée par l'entreprise de Gustave Eiffel. La ferronnerie de la grille du square, les rampes d'escalier ainsi que les baies vitrées proviennent des mêmes ateliers que la Tour Eiffel.
L'entrée du Palais se fait par l'avenue Pierre 1er de Serbie, la façade s'ouvre sur une cour pavée, bordée d'un péristyle en hémicycle d'ordre ionique. Le Palais est librement inspiré du palladianisme, l'inspiration Renaissance prédomine dans le traitement des larges baies vitrées donnant sur le jardin, les trois baies en plein cintre alternent avec des colonnes adossées et baguées.
De chaque côté du pavillon central, un péristyle forme deux ailes qui prolongent l'édifice comme deux portiques déployés. Sous chaque péristyle deux statues dont l'une au centre face à l'escalier menant à la terrasse et au square, et l'autre dans le fond. Sous le portique occidental : Protection et Avenir (1893) par Honoré Icard (1843-1917), Au soir de la Vie (1906) par Gustave Michel (1851-1924) ; sous le portique oriental, l'Effort (1890) par Alfred Boucher (1850-1934), et le Jeune berger (1894à par Alexandre Pézieux (1850-1898).
Devant chaque baie, une sculpture représentant les arts majeurs : la Peinture par Henri Chapu (1833-1891), l'Architecture par Gabriel-Jules Thomas (1824-1905), la Sculpture par Pierre-Jules Cavelier (1814-1894).
Le palais Galliera a été pensé comme un musée dès sa conception. Le pavillon central est occupé par le salon d'honneur, bordé de trois côtés par des galeries ouvertes : la grande galerie aux baies en plein cintre donnant sur le square, puis deux petites galeries ; un petit salon clôt les espaces dédiés aux expositions.
Le square Brignole-Galliera entoure le palais Galleria. (voir dans section Espaces verts)
Jardin des Poètes (voir page du Jardin des Serres d'Auteuil)
Jardin du Ranelagh
Jardin de l'Avenue Foch
Jardin Claude Debussy
Jardin de l'église Sainte Jeanne de Chantal
Jardin Solejnitsyne
Jardin du Rond-Point de la Porte de Saint Cloud
Jardin de la Fondation d'Auteuil
Jardin Christiane Desroches Noblecourt
Square Brignole-Galliera
Square Brignole-Galliera, vue sur Palais de Tokyo et Tour Eiffel
Ce square date de 1873. Situé sur une ancienne carrière de calcaire à ciel ouvert, le sol de la parcelle sur laquelle le Palais Galliera fut bâti en 1888, a été consolidé.
Le jardin a fait l'objet d'une profonde rénovation en 2003 et de replantations en 2005 : labellisé pour sa gestion écologique, il est planté de tilleuls, sophoras, marronniers, et sa plate-bande centrale a été plusieurs fois primée lors du concours des décorations florales estivales.
La fontaine de l'Avril (1916) est ornée d'une statue en bronze de Pierre Roche ; les sculptures Dieu Pan et un tigre (1897) de Justin Becquet, et Enfance de Bacchus (1857) de Jean Perraud , agrémentent ce jardin.
Grille du square par les atelier de Gustave Eiffel
Fontaine de l'Avril avec la plate-bande
Statue en bronze de Pierre Roche au milieu fontaine
Dieu Pan et un tigre par Justin Becquet, 1897, à la mémoire de Rude, fondu par Gruet
Square Alexandre 1er de Yougoslavie
Square du Général Anselin
Square Henri Bataille
Square Alfred Capus
Square Henri Collet
Square Jan Doornik
Square des Ecrivains combattants morts pour la France
À la gloire de l'armée française de 1914-1918 par Paul Landowski, place du Trocadéro
Monument aux volontaires américains de la Première Guerre mondiale, Place des Etats Unis, 1923
En photos
Photos
Musée Galliera
Lafayette et Washington, par Auguste Bartholdi 1895 offert par les Etats Unis, Place des Etats Unis
Ancien Hôtel Majestic (1908), QG de l'armée d'occupation allemande, avenue Kleber
Buste de Luis de Camoens (1525-1580) poète portugais, avenue Delessert
Victor Hugo et ses muses par Rodin, fondeur Rudier 1964
Flamme de la liberté réplique de la flamme de la statue de la Liberté, 1989, Place Diana
Monument à Michiewicz par Antoine Bourdelle 1909, Cours Albert 1 er
Maréchal de Rochambeau par Hamar 1933, avenue Pierre I er de Serbie
Le Père Komitas par David Erevantzi 2003, prêtre et musicologue rescapé du génocide arménien 1915, avenue de New York
La Fontaine par sculpteur Correïa 1984, La Muette, Ranelagh
A la France, la Belgique reconnaissante par Rudier 1923, Place de la Reine Astrid
Maison de Radio France, avenue du Président Kennedy
Villas Beauséjour
la Villa Beauséjour est une impasse créée lors de la construction de la ligne de chemin de fer d'Auteuil et du boulevard Beauséjour. En 1866, Adolphe Alphand, Ingénieur des Jardins de Paris y fait construire une maison de style néo-classique.
Julien Clerc et Miou Miou habiteront un certain temps l'hôtel particulier du chanteur Laroche Valmont, qui sera ensuite occupé par Michel Berger et France Gall.
Quatre isbas' construites pour l'Exposition universelle de 1867 ont été implantées dans la voie ; elles sont inscrites à l'inventaire des Monuments historiques de 1992 : [1] .