74096 - Cruseilles
Cruseilles | |
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Blason de Cruseilles | |
Informations | |
Pays | France |
Département | Haute-Savoie |
Métropole | |
Canton | 74-11 La Roche-sur-Foron
74-11 Cruseilles (Ancien canton) |
Code INSEE | 74096 |
Code postal | 74350 |
Population | 4 665 habitants (2020) |
Nom des habitants | Cruseilliens, Cruseilliennes |
Superficie | 2 541 hectares |
Densité | 183.59 hab./km² |
Altitude | Mini: 447 m |
Point culminant | 1 310 m |
Coordonnées géographiques |
46.035° / 6.108333° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Sur ce territoire composé de plusieurs hameaux, la découverte de traces variées témoigne d'une présence humaine à plusieurs périodes, aussi bien à la Préhistoire, au temps des Romains que lors des diverses invasions dont celle des Burgondes à deux reprises.
- Vers le Xe siècle, les comtes de Genève construisent une forteresse féodale sur un promontoire rocheux surplombant la commune actuelle, pour contrôler les mouvements à ce croisement de routes importantes. Au XIe siècle des petites habitations se regroupent près du château jusqu'à former un village. Le château est complété d'une maison forte sur la colline du Corbet qui vient renforcer le système défensif ; elle devient seigneurie de Pontverre et reste jusqu'à la Révolution l'un des plus importants mandements seigneuriaux de la région.
- En 1113 est cité le seigneur Guillaume de Cruseilles. En 1282, Guy de Genève[1], autre seigneur de Cruseilles et évêque de Langres, concède à la cité une charte de franchises. Au XIIIe siècle la bourgade s'entoure d'une enceinte constituée de murs très épais (2 m) percés de deux portes, celle du Pontet et celle du Corbet, ainsi que d'une poterne. Des marchés et foires sont autorisés.
- Au milieu du XVIe siècle, Cruseilles compte 87 feux, soit l'équivalent de 500 habitants. Mais en 1590, Les Genevois devenus protestants essayent de briser le blocus économique savoyard et des troupes menées par le baron de Conforgien envahissent la cité, saccageant aussi bien la forteresse que les habitations. Le château est ruiné. L'agglomération se reconstruit peu à peu, les activités artisanales et commerçantes venant compléter l'occupation agricole jusque là dominante. L'artère principale du bourg est alors la rue Charrière[2], non loin du nant[3] équipé de trois moulins.
- En 1801, Cruseilles est rattaché au canton de Saint-Julien. Par le traité de Turin, en 1860, la Savoie revient au royaume de France, et le canton de Cruseilles est créé.
Héraldique
De gueules à la coquille d'or surmontée de cinq étoiles du même ordonnées en arc de cercle.
Remarque :
La coquille pourrait correspondre à l'emblème des pèlerins cheminant jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle, bien que le tracé du chemin ne passe pas par le village. Ou alors il s'agirait d'un autre pèlerinage.
Les cinq étoiles symbolisent les cinq directions des cinq routes partant de Cruseilles : vers la France, vers la Suisse, vers la Savoie, le Chablais et le Faucigny.
La devise :
"Semper Prospera" signifiant "toujours prospère".
Toponymie
Plusieurs hypothèses sont formulées quant à l'origine du toponyme :
- il pourrait venir de la racine "cru" signifiant un creux : soit une dépression de terrain, soit aussi le creux d'une lampe à huile, appelé "cruju" en patois,
- l'origine pourrait être le latin "Crusillius", correspondant au nom des premières familles de la noblesse médiévale du lieu,
- ou alors il s'agirait de "crusillia", désignant une croix ou un croisement. Ici, ce serait la croisée des cinq chemins symbolisés sur le blason.
Jusqu'à la Révolution, Cruseilles s'est appelée "Crusillie".
En patois, le lieu prend la dénomination de "Corzlie".
Histoire administrative
- Département - 1801-1816 : Léman (Haute-Savoie) --> 1816-2024 : Haute-Savoie (États Sardes)
- Arrondissement - 1801-1816 : Genève --> 1816-1837 : prov. Carouge --> 1837-1860 : prov. Genevois --> 1860-1926 : Saint-Julien [1893, Saint-Julien-en-Genevois] --> 1926-1933 : Annecy --> 1933-2024 : Saint-Julien-en-Genevois
- Canton - 1801-1860 : Saint-Julien [1816, mandement Saint-Julien] --> 1860-2015 : Cruseilles --> 2015-2024 : La Roche-sur-Foron
- Commune - 1801-2024 : Cruseilles
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Maison forte de Pontverre
Les comtes de Genève bâtissent cette maison sur la colline du Corbet au XIIe ou XIIIe siècle, afin de compléter le système défensif du château comtal. Peu à peu, la maison forte devient le siège d'une seigneurie importante.
Elle est d'abord tenue par les nobles de Monthouz puis la famille de Pontverre. En 1430, elle est récupérée par les Viry puis les nobles de Menthon.
En 1560, c'est un bourgeois d'Annecy, Guichard Roget, qui achète la seigneurie et toutes ses dépendances. Mais elle est ruinée par le raid genevois de 1590.
Au début du XVIIe siècle, un mariage fait revenir la maison aux Quimier de Pontverre. La bâtisse est fortement remaniée.
En 1780, elle passe à la famille de Roget de Fesson.
Au XXe siècle, elle est acquise par le juge de paix François BOUILLE, qui lui ajoute deux corps de logis. Puis elle est abandonnée.
Enfin, elle est achetée par la famille MARTIN-GIMEL qui commence une restauration pour y héberger la collection du peintre émailleur Georges GIMEL (1898-1962).
Maison de Fésigny
- Cette maison date du XVe ou XVIe siècle. Elle est d'abord la propriété des nobles Ducrest, comme en témoigne le blason au-dessus de la porte, puis passe à la famille Cohendier (du Faucigny). Au XVIIe siècle, ce sont les nobles Chastel de Cruseilles qui l'occupent. Au siècle suivant, elle est transformée en grange. La maison passe ensuite de mains en mains et revient à la famille de Fésigny au moment de la Restauration. Puis elle changera encore de propriétaires au XXe siècle.
- Cet édifice est un des marqueurs de l'ancien tracé médiéval du bourg, et a su garder sa double fonction d'habitation et de grange. La maison se caractérise par sa façade sur rue en pierres de taille, un calcaire blanc provenant du Salève. Les murs sont soutenus par trois contreforts. Les fenêtres géminées présentent accolades et meneaux.
- Autrefois, l'escalier intérieur à vis menant au deuxième niveau était muni d'une main courante taillée dans la paroi des murs.
- Une ancienne tour, accolée à la maison, a été démolie en 1949 pour empierrer la nouvelle cour de l'école des garçons.
- La maison est inscrite aux monuments historiques depuis 2014[4]
Église Saint-Maurice
- L'église est dédiée à saint Maurice d'Agaune, légionnaire romain, martyrisé dans le Valais en l'an 303, du temps de l'empereur Dioclétien.
- L'édifice primitif datait du Moyen Âge et a été maintes fois agrandi et reconstruit.
- En 1478, le curé Philippe de Compey unit l'église à celle de Chambéry. En 1765, les paroissiens sont priés par le curé de financer la réparation du clocher, ce qui s'achèvera en 1819.
- Mais l'édifice est trop petit. Le cimetière contigüe est déménagé aux Ébeaux, afin de pouvoir agrandir le sanctuaire, travaux qui s'étalent jusqu'en 1845.
- En 1860, un violent coup de foudre anéantit le clocher mais fragilise aussi toute l'église. La voûte est abattue, les murs abaissés, les fenêtres modifiées, tout cela selon les plans de l'architecte MONNET qui en profite pour donner à l'édifice un style néogothique. Les travaux sont confiés à l'entreprise d'Annecy LIONNET-GIANNOLI et sont terminés en 1866. Le clocher est refait et coiffé d'un bulbe, conservant cependant le beffroi en bois de 1819 avec ses trois cloches. En 1950, ce beffroi est consolidé, les trois cloches sont remplacées par quatre nouvelles, bénies en 1963.
- La nef est composée de trois vaisseaux voûtés en ogive, et d'une abside de grande largeur avec chevet plat. Les autels sont de style baroque, les vitraux de facture contemporaine;
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Fonts baptisamaux -
Chapelle Sainte-Agathe
Comme bien souvent, l'érection de cette chapelle fait suite à un vœu.
En effet, le père Bouchet qui revenait de Louisiane par la mer est pris dans une violente tempête. Sa vie étant menacée, il prie et fait la promesse de bâtir une chapelle s'il s'en sort vivant. Et c'est effectivement le cas.
Il fait donc construire cet oratoire sur les hauteurs de la place du Corbet, en 1896.
Il le dédie à sainte Agathe, comme c'était le cas de la chapelle castrale qui renfermait des reliques de la sainte, chapelle disparue en même temps que le château.
Rue de la Charrière et place du Corbet
Ce sont là deux éléments majeurs du bourg médiéval.
- La rue de la Charrière était le premier axe que l'on trouvait pour entrer dans la cité après être passé par la porte du Pontet. C'était le lieu de passage incontournable des charrois des marchands et colporteurs. C'est d'ailleurs de là que découle son nom. On y trouve encore des maisons aux larges porches cintrés surmontés de dates gravées. Les échoppes y étaient nombreuses, accompagnées de trois cafés/auberges et d'un notariat. La rue, qui du reste conduisait à l'église, est restée très animée jusqu'au XIXe siècle, moment auquel a été ouverte la Grande rue actuelle. C'est dans cette rue également qu'est né l'académicien Louis ARMAND.
- La place du Corbet et la rue éponyme doivent leurs noms à la courbe du tracé. Située au pied du château comtal, et presqu'au même niveau que la maison forte de Pontverre, la place était également un lieu animé, d'autant plus qu'elle était dotée d'une fontaine. C'était le lieu d'habitation de notables bourgeois, négociants, notaires ou encore meuniers.
- Certaines maisons ont pu conserver leurs larges portes charretières, mais il s'agit maintenant d'un quartier résidentiel.
Pont de la Caille
Le pont Charles-Albert, couramment appelé pont de la Caille, est un pont suspendu à suspension classique en câble d'acier situé à cheval sur les communes d'Allonzier-la-Caille et de Cruseilles.
Il enjambe la rivière les Husses sur une longueur de 192 mètres, la surplombant de 147 m, et est inscrit aux Monuments historiques depuis 1966[5].
- Le lieu est connu depuis l'époque romaine. Il existe en effet une source en contrebas, et des bains romains appelés "Bains de la Caille" y avaient été installés. De même, il existait auparavant un pont romain en pierre, appelé le "vieux pont", et dont il subsiste quelques vestiges.
- Le pont de la Caille doit son nom officiel à son commanditaire, le roi de Sardaigne Charles Albert de Savoie (1798-1849)[6]. L'ouvrage est confié à deux architectes : le polytechnicien Émile Fulrand BELIN (1800-1887) et Paul Léon LEHAÎTRE. Ils conçoivent un tablier en madriers de bois, et les deux groupes de douze câbles sont amarrés aux quatre tours à créneaux. Le pont est inauguré le 11 juillet 1839.
- Depuis les années 1925, cet ouvrage réputé est doublé par un autre pont en béton, le Pont Caquot construit par l'ingénieur Albert CAQUOT et destiné à la circulation automobile. À cette époque le Pont Caquot présente la plus longue voûte du monde. Il est parfois surnommé "pont neuf".
- Le pont de la Caille est depuis cette date réservé aux cyclistes et piétons.
Patrimoine détruit
Château comtal
Ce château érigé par les comtes de Genève au Xe ou XIe siècle se dressait sur un éperon rocheux surplombant une falaise. Il était pourvu d'un très solide mur d'enceinte formant un angle ouvert côté bourg. Il disposait en 1292 d'un plain-château (appelé cuard en patois).
On accédait à l'édifice par deux portes. Une grande tour carrée flanquait une des deux entrées. Dans l'enceinte se trouvait une chapelle dédiée à sainte Agathe. Au XVIe siècle, le château était couvert de tuiles et d'ancelles[7].
Une description de 1865 nous apprend que l'on pénétrait dans le donjon par un perron, que la croix et les armes de la Savoie étaient sculptées au-dessus de la porte, qu'il y avait une immense salle voûtée au rez-de-chaussée et que les fenêtres étaient ébrasées jusqu'à ne former plus qu'une mince meurtrière. Par ailleurs, des carreaux de pavements en terre cuite décorée ont été récupérés et sont conservés au musée d'Annecy.
Le château est ruiné en 1590 et non reconstruit. Il en subsiste encore quelques affleurements de muraille à l'est et au sud.
Repères géographiques
Cruseilles se situe dans le Genevois, à 24 km au sud de Genève et à 17 km au nord d'Annecy.
Le ban communal est composé de plusieurs hameaux et se caractérise par son dénivelé entre la rivière des Usses et le mont Salève, culminant à 1 352 m.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 1 119 | 1 326 | 1 355 | 1 409 | abs. | 1 792 | abs. | 1 881 | abs. | 1 777 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 961 | 1 953 | 1 819 | 1 912 | 1 944 | 1 948 | 1 889 | 1 812 | 1 707 | 1 679 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 721 | 1 520 | 1 572 | 1 553 | 1 556 | 1 571 | 1 517 | 1 539 | 1 610 | 1 837 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 2 300 | 2 716 | 3 186 | 3 572 | 3 978 | 4 365 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.
En photos
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Pont de la Caille -
Fontaine et croix place de l'église -
Maison ancienne à côté de la maison de Fésigny
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Claude GAZEL | 1812 - | Né en 1763 |
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François Georges BOUCHET | 1860 - 1867 | Né en 1826 - Médecin - Conseiller général de ce canton (1871-1883) - Décédé en 1885 |
Louis BOUCHET | 1867 - | Né en 1838, décédé en 1903. Médecin |
- | - | |
Joseph PINGET | 1920 - 1944 | Né en 1888 - Notaire - Croix de guerre 14-198 et citation - Conseiller général de ce canton (1937-1940) |
Joseph PINGET | 1945 - 1952 | Le même - Conseiller général (1945-1952) - Chevalier de la Légion d'honneur en 1952 - Décède en 1952 |
Joseph Édouard REVILLARD | 1953 - 1965 | Né en 1914, décédé en 1988 |
Bernard PELLARIN | 1965 - 1995 | Né en 1928 - Cadre - Sénateur (1977-1995) - Conseiller général (1970-2001) et président du Conseil général (1979-1998) - Conseiller régional Rhône-Alpes - Décédé en 2007 |
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Maurice FRAUDEAU | 2001 - 2008 | |
Christian BUNZ | 2008 - 2014 | |
Daniel BOUCHET | 2014 - 2020 | |
Sylvie MERMILLOD | 2020 - (2026) | |
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Cf. : MairesGenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Amblard DULCIS | - | Né en 1640 |
Jean-François BALLEYDIER | - | Né en 1652, décédé en 1709 |
Claude MARGUERY | - | Né en 1679, décédé en 1709 |
Joseph CHALLUT | - | Né vers 1708, décédé après 1759 |
Jean PINGET | - | Né en 1849. secrétaire de mairie |
Joseph PINGET | 1937 - 1952 | Né en 1888 - Maire de Cruseilles et conseiller général - Décède en 1952 |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Jacques GURCEL | - | né avant 1681, décédé en 1726. Sera ensuite curé de Serrières |
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Claude JACQUET | - | Né en 1731, décédé en 1760 |
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André BALLY | - | Né en 1757, décédé en 1831. Également curé archiprêtre de Bonneville |
Claude FAVRE | - | Né en 1767, décédé en 1841 |
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Jean-Pierre LAPERROUSAZ | - | Né en 1858, décédé en 1906. Archiprêtre |
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Pierre MÉTRAL | - | Né en 1912. Archiprêtre. sera curé de Sion Val de Fier en 1969 |
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Liste des titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Henri DESHUSSES | 7 septembre 1895 | 9 août 1965 | Soldat d'infanterie Chevalier en 1960 : son dossier | |
Claude François Philippe DUSONCHET | 24 mars 1802 | 9 juillet 1884 | Ancien maire Chevalier en 1870 : son dossier | |
Théodore Hippolyte LACHAT | 24 août 1829 | 4 janvier 1901 | Ingénieur des Mines Chevalier en 1875 : son dossier | |
Joseph PINGET | 5 avril 1883 | 9 décembre 1952 | maire et président de la Commission départementale Chevalier en 1952 : son dossier | |
Georges Francis FOURNIER | 21 février 1890 | 27 juin 1972 | Médecin de la Marine Officier en 1937 : son dossier | |
Sophie BOCHATON | 27 avril 1859 | - | Cultivatrice Chevalier en 1936 : son dossier | |
Louis Marie Joseph LACHAT | 5 septembre 1861 | - | Inspecteur principal des Eaux et Forêts Chevalier en 1927 : son dossier | |
Louis Constant PACHOUD | 28 avril 1895 | 9 décembre 1965 | Soldat au 20e BCP Officier en 1958 : son dossier | |
Victor DESHUSSES | 26 avril 1863 | - | Chef de division de la préfecture d'Oran Chevalier en 1929 : son dossier | |
André FOURNIER | 24 février 1894 | 26 mars 1975 | Ancien soldat d'Infanterie Chevalier en 1968 : son dossier | |
Louis François ARMAND | 17 janvier 1905 | 30 août 1971 | Président du CA de la SNCF Grand officier en 1956 : son dossier |
Ville de naissance ou de décès de
- Louis François ARMAND. né le 17 janvier 1905, décédé le 30 août 1971 à Villers-sur-Mer.
- Après des études aux lycées d'Annecy et de Lyon, il entre à Polytechnique et devient ingénieur de l'école des Mines. Il occupe parallèlement le poste de directeur adjoint de la Cie des Chemins de fer PLM.
- Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'active dans la Résistance et sera distingué compagnon de la Libération.
- En 1949, il devient Directeur général de la SNCF. Et il contribue largement à des ouvrages spécialisés. Il est distingué Grand officier de la Légion d'honneur en 1956.
- Le 13 juin 1963, il entre à l'Académie française où il occupe le fauteuil n° 38[8].
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Naissances. AD74 4 E 3795 (1901-1919)
- Mariages. AD74 4 E 761 (1838-1841)
- Naissances. AD74 4 E 248 (1780-1780)
- Décès. AD74 E DEPOT 96/1 E 1 (1793-1794)
- Naissances. AD74 4 E 760 (1815-1837)
- Naissances. AD74 4 E 763 (1846-1849)
- Mariages. AD74 E DEPOT 96/GG 6 (1785-1803)
- Décès. AD74 E DEPOT 96/GG 1 (1640-1640)
- Décès. AD74 4 E 763 (1846-1849)
- Décès. AD74 4 E 248 (1780-1780)
- Naissances. AD74 E DEPOT 96/GG 6 (1785-1803)
- Mariages. AD74 4 E 764 (1850-1854)
- Décès. AD74 4 E 759 (1800-1808)
- Naissances. AD74 4 E 761 (1838-1841)
- Naissances. AD74 4 E 764 (1850-1854)
- Mariages. AD74 4 E 759 (1800-1808)
- Décès. AD74 E DEPOT 96/GG 2 (1645-1669)
- Décès. AD74 4 E 764 (1850-1854)
- Mariages. AD74 E DEPOT 96/GG 1 (1643-1668)
- Mariages. AD74 4 E 762 (1842-1845)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h30 - 12h | 8h30 - 12h | 8h30 - 12h | 8h30 - 12h | - | - | |
Après-midi | 14h - 17h | - | 14h - 17h | 14h - 18h30 | 14h - 15h30 | - | - |
Mairie |
Adresse : 35 Place de la Mairie - 74350 CRUSEILLES
Tél : 04 50 32 10 33 - Fax : 04 50 44 07 36 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : site officiel (juin 2024) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Alpes du Nord, Guide vert, Michelin Travel Partner, 2021, ISBN 978-2-06-725-088-8
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Issu de la maison de Genève, ce prélat est évêque de Langres de 1266 jusqu'à sa mort en 1291. Par ailleurs il est conseiller des rois Philippe III le Hardi et Philippe le Bel.
- ↑ La rue tire justement son nom des charrois des marchands qui arrivaient par la porte du Pontet.
- ↑ Appellation savoyarde d'un ruisseau.
- ↑ Base Mérimée, maison de Fésigny
- ↑ Base Mérimée, pont de la Caille
- ↑ Le roi de Sardaigne, lié à la maison de Savoie et à la monarchie savoyarde, cumule les titres honorifiques. Il est en effet roi titulaire de Chypre et de Jérusalem, prince de Piémont et de Carigne, duc de Savoie et de Gênes, et comte de Barge.
- ↑ Bardeaux en bois, plus longs que les tavaillons.
- ↑ Académie française