L'église date de la seconde moitié du XIe siècle, sauf le clocher qui date du XIIe. L'église fait l'objet de travaux importants en 1765[1] grâce au marquis de Saint-Point (chapelle nord). En 1840 l'église est agrandie d'une travée grâce un financement partiel de Lamartine.
L'église possède un chevet roman austère constitué d'une abside et de deux absidioles semi-circulaires recouvertes de lauzes.
La travée de chœur est surmontée du clocher carré de deux étages de style "Brionnais". Le premier étage est orné de baies géminées murées. Le second étage, séparé du précédent par un cordon de pierre, possède sur chacune de ses faces des baies géminées à colonnettes inscrites dans un décor de bandes lombardes disposées entre des colonnes engagées.
Soutenant la corniche du toit, des petits corbeaux sculptés.
Le portail de style néo-gothique a été financé par Lamartine en 1840.
L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 septembre 1948[2], de même que le tombeau d'Alphonse de LAMARTINE qui s'y trouve.
La fresque restaurée représentant "Le Christ en Majesté" date du XIVe siècle. Le christ est entouré des quatre symboles évangélistes.
1802 : Esprit-Boniface-Henri de Castellane, vicomte de Castellane, héritier de Saint-Point, endetté, cède le bien à Pierre de Lamartine, ancien capitaine de cavalerie au régiment du Dauphin et chevalier de l'ordre de Saint-Louis.
1820 : Alphonse de Lamartine reçoit le domaine de son père lors de son mariage avec Marianne Birch.
De 1852 à 1855 : séduit par le style gothique anglais, Lamartine complète la construction par un donjon, une galerie, des créneaux. Le tout est ceinturé par un grand jardin à l'anglaise.
1869 : à la mort du poète, la propriété passe à sa nièce, Valentine de Cessiat.
1894 : à la mort de Valentine de Lamartine, le 16 mai 1894 le château revient à ses trois nièces : Mlle de Belleroche, Mme Violot et Mlle de Senevier, il leur est racheté, le 19 novembre 1894 par Pierre-Jean-Charles de Montherot.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis septembre 1972 (cabinet de travail et salon)[4]. Cette protection est complétée le 26 janvier 1989 (par un classement des façades et toitures, salle à manger, grand salon) et par une inscription (des bâtiments annexes) à cette même date.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 160
998
936
1 086
1 158
1 080
1 170
1 198
1 289
1 159
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 084
982
919
866
829
789
750
664
648
634
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
585
534
483
447
444
395
384
336
282
259
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
273
285
316
323
338
319
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Cette chapelle funéraire conserve, le corps du poète, ceux sa mère, de sa belle-mère Mme Birch, de sa femme, de sa fille Julia, de son fils Alphonse, et de sa nièce Valentine de Cessiat. Le caveau fut érigé par les soins de Lamartine lui-même et de son vivant. Sur un autel de pierre, est placé le buste du poète, et devant lui, le gisant de Madame de Lamartine, sculpté par Adam Salomon en 1864.
↑Inventaire départemental des monuments et richesses d'art - Canton de Tramayes - page 68-75 - Edité par : Service départemental de l'inventaire - 1974
France
Saône-et-Loire
71-08 La Chapelle-de-Guinchay
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Notes et références