71417 - Saint-Gengoux-le-National
Saint-Gengoux-le-National | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 71417 |
Code postal | 71460 |
Population | 1049 habitants (1999) |
Nom des habitants | Jouvenceaux, Jouvencelles |
Superficie | 936 hectares |
Densité | 112.07 hab./km² |
Altitude | Mini: 193 m |
Point culminant | 390 m |
Coordonnées géographiques |
46.614722° / 4.663611° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
1245 et 1246 : Louis IX (Saint-Louis) fait deux séjours à Saint-Gengoux et lui confirme la charte royale.
La ville devient Saint-Gengoux-le-Royal jusqu'au 4 mars 1793.
Le 4 mars 1793, Saint-Gengoux deviendra Jouvence (d'où le nom des habitants, à cause de la Fontaine de Jouvence)
A la restauration on reprend le nom de Saint-Gengoux-le-Royal jusqu'en 1882; puis {{Démographie - EHESS - Cassini|17944 Saint-Gengoux-le-National]
Le site occupé par Saint-Gengoux-le-National et ses environs immédiats a été fréquenté depuis des temps immémoriaux : époques préhistorique, paléolithique, néolithique (grotte de Culles-les-Roches, station de Messeau, etc...)
A l'époque romaine et gallo-romaine, Saint-Gengoux et ses environs deviennent un carrefour important de voies : Tournus à Autun, avec embranchements en direction du nord vers Buxy, Givry et Marloux; du sud vers Savigny, Malay, Mâcon ou Belleville; à l'ouest vers Saint-Clément-sur-Guye, Joncy, etc...; au nord-ouest par la rue Césarée, en direction d'Autun par Bissy, Cersot...
Au Mont Goubot, dominant la ville au nord-est, existait une fortification élevée sur les vestiges d'un poste romain.
Plusieurs importantes villas gallo-romaines ont été repérées à proximité, entre autres à Sercy et Savigny-sur-Grosne.
Le village s'est probablement constitué après les grandes invasions (3ème et 4ème siècle); aucune découverte antérieure à l'époque mérovingienne n'a été signalée sur son emplacement.
De l'époque burgonde, mérovingienne, et jusqu'à l'an mille, un bourg se développa en bordure de la route romaine. Une église est édifiée à l'époque carolingienne dont le cœur subsiste au centre du cimetière actuel.
- 925 : Les Bénédictins de Cluny donnent à ce bourg le nom de Saint-Gengoux (on ignore quel était le nom ancien du lieu).
- 950 : Don de l'Eglise aux moines de Cluny pour le repos de l'âme d'Aremburge, donatrice, et de sa famille.
- 1120 : Construction de la nouvelle église (subsiste de cette époque le clocher roman inspiré du clocher "de l'eau bénite" de Cluny. L'ancienne église conserve les sépultures. Le bourg se développe.
- 1166 : L'abbé de Cluny (Etienne de Boulogne) cède au Roi de France Louis VII Saint-Gengoux et ses alentours. En contre-partie de la protection Royale, il crée une châtellerie dont dépendent 20 villages. Sous Philippe Auguste on érige remparts et fortifications.
- 1200 : Le Roi accorde une charte royale à la ville
- 1245 et 1246 : Louis IX (Saint-Louis) fait deux séjours à Saint-Gengoux et lui confirme la charte royale. La ville devient Saint-Gengoux-le-Royal jusqu'au 4 mars 1793.
- 1360 : La ville est assaillie par les grandes compagnies.
- 1430 : Les armagnacs et les Écorcheurs font des ravages.
- 16ème siècle : les guerres de religion : la ville est pillée à plusieurs reprises. Les protestants dévastent l'église, brûlent les prêtres. Henri IV, après avoir rétabli l'ordre, ordonne la destruction des fortifications et du château. A l'emplacement du donjon s'élève le presbytère construit à la fin du 17ème siècle, sur ses ruines.
- 17ème siècle : Guerre de trente ans, la peste et les disettes font ravages.
- 18ème siècle : Les disettes entraînent des difficultés économiques, mais pas d'incidents majeurs. En 1789 la ville compte 1450 habitants dont 229 indigents...
- Le 4 mars 1793, Saint-Gengoux deviendra Jouvence (d'où le nom des habitants : les Jouvenceaux et Jouvencelles). A la Restauration, il reprend le nom de Saint-Gengoux-le-Royal jusqu'en 1882, puis Saint-Gengoux-le-National.
- 1836 : 1672 habitants pour 472 ménages
- Vers 1880, une ligne de chemin de fer est créée (Chalon-Mâcon par Cluny, avec embranchement sur Montchanin par Culles-Les-Roches; et le Charolais depuis Cluny).
- 1939/1945 : de 1942 à 1944, Saint-Gengoux et sa région fut un haut lieu de résistance.
- Les années 1945-1960 furent particulièrement difficiles à Saint-Gengoux.
Le déclin économique et démographique, le vieillissement de la population ont alors contraint les municipalités à "parer" au plus pressé. On vit naître quelques constructions, surtout "fonctionnelles" (hangars, entrepôts) réalisées vite et au moindre coût, sans souci du cadre ni de l'esthétique, à un moment où la notion de "patrimoine" était négligée et où les moyens financiers faisaient cruellement défaut.
Ce fut l'époque qui vit, par commodité, les pavés séculaires disparaître sous le bitume, où le ciel urbain se surchargea de fils électriques et téléphoniques, où dans des façades mal restaurées on vit des briques voisiner avec les pierres, où les "préfabriqués" abritèrent les écoliers et où, entre autres, les pompiers furent autorisés à édifier une tour métallique d'entrainement et de séchage des tuyaux, au droit de l'église romane, dévalorisant le très beau clocher dont les trois étages sont des modèles d'architecture clunisienne du XIIème siècle dite "romane" et même le beffroi qui, lui, date du XVIème siècle (après les guerres de religion).
La cité médiévale du bas Moyen-Age ne retrouvera jamais plus sa grandeur passée mais son exceptionnel patrimoine a fait que le 30 octobre 1968, le bourg et ses abords ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Les "Trente Glorieuses" du XXème siècle oublièrent pratiquement Saint-Gengoux. Cependant, à partir de 1971, ce chef lieu de canton émergea de sa léthargie grâce à de nouvelles impulsions :
- celle des résidents secondaires, surtout enfants du pays, anciens de l'exode rural, qui, surmenés ou déçus par la grande ville où ils travaillaient, commencèrent à revenir en week-end et pendant les congés. Ils restaurèrent leurs maisons, redonnèrent vie à des ruines. Ils firent doubler la population en saison. Ils dynamisèrent le commerce local.
- celle des élus municipaux qui sollicitèrent la Commission des sites, le Directeur Départemental des Bâtiments de France, etc...
- celle de nombreux érudits jouvenceaux
- et celle, corollaire indispensable, des subventions d'encouragement sollicitées et obtenues dans le cadre de la politique nouvelle poursuivie obstinément en faveur de l'environnement.
Légende
Gengoux était, sous le règne de Pépin le Bref, un des puissants seigneurs de Bourgogne. Il découvrit un jour que sa femme Ganéa le trompait. Comme celle-ci ne voulait pas l'admettre, il lui demanda d'aller chercher quelques cailloux au fond d'une fontaine (la fontaine de Jouvence?) en la prévenant que Dieu la punirait si elle avait menti. N'y croyant pas, elle plongea sa main dans l'eau. Immédiatement, sa peau se retrouva brûlée comme si elle avait été trempée dans l'huile bouillante.
Elle demanda alors à son amant de tuer son mari, ce qu'il fit, mais il mourut aussitôt après dans d'atroces souffrances. Ganéa vécut encore longtemps avec son infirmité.
Gengoux est devenu depuis le saint patron des cocus.
- Source: le site de Saint-Gengoux
Héraldique
De gueules à la bande d'or chargée de trois alérions de sable et accompagnée de deux cors de chasse d'or.
Histoire administrative
- Département - 1801-2023 : ....
- Arrondissement - 1801-.... : ....
- Canton - 1801-.... : ....
- Commune - 1801-.... : ....
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 1 450 | 1 469 | 1 627 | 1 486 | 1 492 | 1 672 | 1 760 | 1 777 | 1 799 | 1 722 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 766 | 1 830 | 1 855 | 1 857 | 1 955 | 1 900 | 1 647 | 1 780 | 1 726 | 1 687 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 523 | 1 207 | 1 243 | 1 160 | 1 091 | 1 098 | 1 053 | 1 058 | 1 070 | 1 058 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 067 | 1 013 | 1 049 | 1 053 | 1 045 | 1 044 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.
Repères géographiques
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Marcel CHAILLOT | ...1695 - 1726 | Conseiller du roi, juge royal, procureur à la prévôté et châtellenie royale de Saint-Gengoux |
Philibert CHAILLOT | 1726 - 1750 | Conseiller du roi, juge civil et criminel royal (fils de Marcel CHAILLOT) |
François MARTIN | 1752 - 1752 | Avocat en parlement, conseiller du roi, lieutenant particulier de la prévôté et châtellenie royale de Saint-Gengoux |
Louis COCHARDET | 1753-1758... | Avocat en parlement |
Louis BAUDOT | 1764 - 1782 | Avocat en parlement, procureur |
Claude Christophe MARCHAND | 1779 - 1784 | Procureur en la châtellenie royale de Saint-Gengoux, procureur du roi et syndic de la ville |
Joseph FEBVRE | 1784 - an IV | Jusqu'en 1792, procureur de la châtellenie royale, procureur du roi et syndic de la ville |
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Claude Henri RAVIER | an VII - an VIII | Président de l'administration communale |
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Joseph PIQUET | 1807 - 1832 | |
Jean Baptiste DUCHARNE | 1832 - 1843 | |
Adrien Claude BAUDOT | 1843 - 1849 | |
François DUBOIS | 1849 - 1850 | |
Jean Christophe DUNOYER | 1850 - 1850 | |
François DUCHARNE | 1851 - 1855 | |
Fabius van RISAMBURGH | 1855 - 1864 | |
Eugène DUCROT | 1864 - 1870 | |
docteur BOQUIN | 1870 - 1870 | Président du comité de défense nationale |
Charles FURJOT | 1870 - 1871 | |
Eugène DUCROT | 1871 - 1877 | |
Nicolas CHAROLE | 1877 - 1878 | |
Jean LAURENT | 1878 - 1879 | |
Nicolas CHAROLE | 1879 - 1885 | |
Henri Barthélémy Marie DELORME | 1885 - 1899 | |
Pierre LEBEAU | 1899 - | |
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Jacques-Albert RUSTE | 1977 - 2001 | Vétérinaire |
Jean-Pierre CHAPELON | 2001 - 2008 | Professeur de collège |
Joël PIERRE | 2008 - 2014 | Viticulteur |
René DELORME | 2014 - | Agent commercial |
- | - |
Sources: les registres d'état-civil pour le XIXème siècle; les registres paroissiaux pour l'ancien régime.
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Mariages (1793-1902)
- Archives notariales (1720-1721)
Documents numérisés
- Recensements (1906-1906)
- Recensements (1866-1866)
- Recensements (1876-1876)
- Recensements (1841-1841)
- Table des successions et absences. (1812-1820)
- Table des successions et absences. (1942-1955)
- Archives notariales (1832-1837)
- Archives notariales (1852-1859)
- Archives notariales (1892-1899)
- Archives notariales (1768-1811)
- Table des successions et absences. Rattaché à Mâcon en 1968. (1956-1967)
- Table des contrats de mariage. (1819-1832)
- Archives notariales (1818-1832)
- Table des successions et absences. (1852-1861)
- Table des successions et absences. (1871-1883)
- Archives notariales (1849-1851)
- Recensements (1861-1861)
- Table des successions et absences. (1922-1942)
- Table des testaments. (1852-1865)
- Table des successions et absences. (1799-1808)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | de 08h30 à 12h00 | de 08h30 à 12h00 | de 08h30 à 12h00 | de 08h30 à 12h00 | de 08h30 à 12h00 | de 10h30 à 12h00 | - |
Après-midi | - | de 14h00 à 16h00 | de 14h00 à 16h00 | - | de 14h00 à 18h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : Place de l'hôtel de ville - 71460 SANT-GENGOUX-LE-NATIONAL
Tél : 03 85 92 61 67 - Fax : 03 85 92 60 63 Courriel : Contact Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie (05/2014) |
Dépouillements des registres
- Dépouillements publiés sur internet par La Géniale Généalogie du 71: voir détails sur le site
Analyse des registres
Les tableaux dans cette page indiquent, pour les registres concernés mis en ligne par les Archives Départementales de Saône-et-Loire, les numéros de pages (ou vues) de chaque année, dans le but d'en faciliter la consultation.
D'autres communes du département, pour lesquelles des registres sont ainsi analysés, sont listées dans la page consacrée aux Archives départementales de Saône-et-Loire.
Archives notariales
Remarques
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
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