31/12/1967 : Saint-Symphorien-d'Ozon passe du département de l'Isère à celui du Rhône.
Héraldique
Parti : au premier d'or à la croix d'azur, au second coupé au I de gueules à la croix d'argent et au II d'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules.
Les armoiries de Saint-Symphorien-d’Ozon ont été officialisées par délibération du conseil municipal le 11 février 1986. Voir la symbolique de celui ci.
Histoire administrative
Département - 1801-1967 : Isère ---> 1967-2025 : Rhône
1801-1967 : Cton de Saint-Symphorien-d'Ozon, Arrt. de Vienne, Dép. de l'Isère
1967-2015 : Cton de Saint-Symphorien-d'Ozon, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
01/02/2017 : Saint-Symphorien-d'Ozon passe de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692) à l'arrondissement de Lyon (691).
01/01/2015 : Saint-Symphorien-d'Ozon passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).
L'église fut mentionnée pour la première fois en 1153 comme possession de l'abbaye d'Ainay. L'église a été construite à différentes périodes. On en distingue particulièrement trois : la fin du Moyen Âge pour le chœur, le XVIIIe siècle pour la nef et le XIXe siècle pour la façade ouest d'inspiration néo-gothique. La façade est dûe à l'architecte départemental Antonin LOUVIER. Cette façade date de 1865.
Église à nef unique rectangulaire, munie de piliers latéraux. Elle se prolonge par une large travée de chœur et une abside semi-circulaire éclairée par deux baies latérales.
La décoration romane se réduit aux sculptures des quatre évangélistes utilisées comme cul-de-lampe à la base des deux ogives du chœur.
Parmi les éléments figurant aux monuments historiques, le plus remarquable est le retable baroque de Thomas BLANCHET (1841-1903), peintre Lyonnais du XVIIe siècle[1]
Un Christ en majesté surmonte le portail d’entrée. Le linteau porte l’inscription latine traduisible par Venez à moi, vous tous qui souffrez et êtes accablés, je vous soulagerai.
Une restauration importante a été faire de novembre 2004 à décembre 2006, une partie de cette restauration a été financée par la DRAC. L'inauguration après travaux a été faite le 19 avril 2007
Ces travaux ont été complétés de 2010 à 2014 par la réfection de six toiles des XVIIe et XIXe siècles.
L'église est inscrite aux Monuments historiques depuis 2001[2]
Simple oratoire pour hospice de lépreux au XIIIe siècle, elle est la possession de l'abbaye d'Ainay. Le bâtiment s'est agrandi d'une nef au XVIIe siècle. Le clocheton et la sacristie datent des années 1830. Aux murs de la nef, il y a des ex-votos datant de 1830 à 1967.
L'association des Amis de Notre-Dame des Mariniers, a été créée en 1984 pour sauver la chapelle des détériorations opérées par le temps. En 1985, le terrain entourant la chapelle est acquis par l'association. A la fin du mois de juillet, la réfection du toit est terminée mettant ainsi la chapelle hors d'eau.
L’affaissement de la voûte en briques du chœur de la chapelle Notre-Dame-des-Mariniers a provoqué sa dépose en 2002. Le médaillon central a été préservé et installé sommairement sur un chevet. L’enlèvement du briquetage positionné fin XVIIIe-début XIXe, en cohérence avec le décor du chœur, a permis de retrouver la voûte primitive supérieure en pierre, avec des représentations peintes très différentes.
Les vitraux modernes sont signés Adrien JACQUI (Maître verrier - Francheville-le-Haut) et Georges MANILLIER (peintre - 1906-1981) et datent de 1952.
Les mariniers du Rhône ont offert une croix de la passion muni d'un Christ surmonté des lettre INRI et des instruments de la Passion: coq, marteau, clou, tenaille, lanterne...
Source partielle[4]
Ancien hôtel particulier construit par Louis de MELAT, selon le modèle urbain dominant, entre cour et jardin. L’édifice fut édifié au cours du quatrième quart du XVIIIe siècle par Joseph DESARNOT.
Jean-Louis LOUBET est né le 11 septembre 1841 à St-Symphorien-d'Ozon et est décédé à LYON en 1903. Élève des Beaux-Arts de Lyon (1857) et, à Paris, de Gleyre (1861), directeur d’une école municipale de dessin, professeur de la classe de brosse aux Beaux-Arts de Lyon (1896-1903), il expose à Lyon depuis 1863, ainsi qu’à Paris, souvent des figures et des portraits.La chapelle intérieure de l'église paroissiale située entre le chœur et la sacristie, a été décorée par Jean-Louis LOUBET en 1841 .
Claude La Colombière né à Saint-Symphorien-d'Ozon, 2 février 1641 et décédé à Paray-le-Monial, 15 février 1682. Prêtre jésuite français, prédicateur, directeur de conscience, conseiller personnel et écrivain spirituel[14] .