Existence à l'époque romaine. Propriété des sires de Chandieu, la terre passa successivement aux comtes de Savoir (début XIVe siècle) puis au Dauphiné. Charte de franchises accordée en 1316.
31-12-1967 Saint-Bonnet-de-Mure est rattaché au département du Rhône alors que jusque la la commune dépendait du département de l'Isère (Loi 29.12.1967, JO 30.12.1967, effet 31.12.1967).
Saint-Bonnet-de-Mure fait partie des communes détachées du canton d'Heyrieux.
Ces deux cantons sont détachés en même temps en 1967 du département de l'Isère.
01/01/2015 : Saint-Bonnet-de-Mure passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).
01/02/2017 : Saint-Bonnet-de-Mure passe de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692) à l'arrondissement de Lyon (691).
Héraldique
D'azur à la tour crénelée de cinq pièces d'argent, maçonnée de sable, au chef cousu de gueules chargé de trois casques aussi d'argent tarés de profil[1].
L'église Saint-Bonnet est de style néogothique, inaugurée en 1865.
Les familles JAIME et BIÉTRIX ont, chacune, donné un terrain pour l'édification et favoriser l'accès au bâtiment.
Les plans sont dus à l'architecte Hugues QUENIN (1808(?)-1878) qui a réalisé de nombreuses églises sur le nord Isère.
Édifice à nef unique de 30 mètres de longueur, pour une hauteur de 11,3 mètres et 7,6 mètres (15 m au niveau des chapelles).
À l'initiative de M. BIÉTRIX, maire, et de l'architecte, de nombreux fragments architecturaux de l'ancienne église ont été sauvés et installés dans ce nouvel édifice : chapiteaux, auge baptismale, lavacrum (piscine liturgique), dalle funéraire …
Des restaurations sont intervenues en 1983 et 2018.
Une statue saint Bonnet du XVe siècle, en bois de poirier, doré, peint, inscrite au titre objet aux MH[2] en 1978.
Une plaque funéraire de Jehan de BOURRELON de la fin du XVIe siècle, en marbre gravé et cuivre, située dans le croisillon sud, classée au titre objet aux MH[3] en 1982.
Des fragments du tombeau des seigneurs de Mure : dalle funéraire, plaque funéraire, supports anthropomorphes (atlantes, cariatides) de 1597, en marbre et pierre, provenant de l'ancienne église, situés dans le chœur, façade extérieure et transept sud de l'église, classés au titre objet aux MH[4] en 1982.
Source[5]
Actuel hôtel de ville. À l'origine, c'était l'hospice des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (ordre de Malte) jusqu'au XIIIe siècle. Il devient la demeure des seigneurs de MURES du XIVe siècle jusqu'à la Révolution. À la veille de la Révolution, le château est vendu en 1787 au vicomte François-Emmanuel de GUIGNARD de SAINT-PRIEST.
En 1829 il devient la résidence de la famille BIÉTRIX de la GARONNIÈRE.
la propriété en décembre 1911 est acquise par mademoiselle Nantard au nom de l'ordre des religieuses Ursulines .
Durant la guerre de 1914-1918 devant l'affluence des blessés la commune installe dans le château un hôpital auxiliaire (HB n° 46 bis - 70 lits - Fonctionne a partir du 7 septembre 1914).
En 1920 les visitandines de Romans achètent le château et son domaine.
En 1986, il est acheté par la commune aux sœurs de "la Visitation Sainte-Marie" de Romans.
Mémorial national dédié à la mémoire des femmes et hommes qui ont servi la France comme civils ou militaires au Sahara Algérien (1960-1966) et en Polynésie Française (1966-1996)