les terres de Mions, rattachées à la seigneurie de Saint-Symphorien, appartenaient au Moyen-Age à une famille de Méons dont le nom s’est éteint en 1420 lors du mariage de Gabrielle de Méons (Mions) avec Falques de Laigue, de Chandieu (cf. Rivoire de la Batie, Armorial du Dauphiné, réédition 1970).
En 1193, Narchimant de Méons est cité dans l’Obituaire de l’Eglise de Lyon ; en 1310, Alix de La Vernouze qui avait épousé noble Guillaume de Méons rédige son testament en faveur de celui-ci ; en 1331, Guicharde femme d'Henri de Méons avec son fils Anthelme sont désignés comme héritier de leur oncle et grand-oncle, Messire Arrici, chevalier de Saint-Germain en Jarrez et en 1401 Mathieu de Mons figure dans le Cartulaire des fiefs de l’Eglise de Lyon.
A la suite d’un échange de territoires entre le Dauphiné, acquis par la France en 1349, et le Comte de Savoie, Mions devient dauphinois en 1355.
31-12-1967 Mions est rattaché au département du Rhône alors que jusque la la commune dependait du département de l'Isère (Loi 29.12.1967, JO 30.12.1967, effet 31.12.1967).
Une première citation d'une église à Mions date de 963 ou 964 dans un acte rédigé à Vienne. La donation de cette église placée alors sous le vocable de Saint-Michel , au monastère de Cluny est enregistrée le 1e décembre 971. En 1467, Antoinette de LAMBERT, fille du seigneur du lieu, émet le souhait d'être enterrée dans l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mions, le nom a donc évolué .
Après la révolution l'église est fermée en 1793 et rouverte après le concordat comme succursale de celle de Toussieu jusqu'au 26 janvier 1820 ou elle retrouve son statut de paroisse.
En 1878, le conseil municipal autorise le maire à faire établir plans et devis pour la construction d'un nouveau lieu de culte.
En janvier 1880, l'église romane est démolie. Elle était exiguë et menaçait ruine. Une souscription des habitants est lancée; un emprunt communal et une subvention du ministère des cultes permettront son édification. En 1881 les travaux démarrent et en 1882 les maçonnerie et toiture sont terminées ; en 1884, la flèche est élevée, en 1890 l'horloge est posée.
Église de style Néo-roman bénite le 26 octobre 1884 par Mgr FAVA, évêque de Grenoble.
Édifice à trois nefs, cinq travées délimitées par des colonnes à chapiteaux sculptés ; abside circulaire flanquée de deux absidioles.
La façade, le clocher et les contreforts sont en pierre blanche de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Architecte E GANDY de Lyon.
Les peintures intérieures ont été refaites dans les années 1980. Une nouvelle rénovation a été faite en 2022 et l'inauguration a eu lieu le 3 avril 2022.
Chapelle Saint-Joseph - Autel en marbre blanc avec ses deux colonnes en marbre vert
XIIe station de chemin de croix - Bénit en 1983 - Terre cuite
Le chœur
Cul de four de l'abside - Reprend les symboles des évangélistes Chrisme, Alpha et Omega
Fonts baptismaux
Maître autel - Il présente au centre le Christ entouré de Saint-Etienne, Saint-Pierre, Saint-Jean Baptiste et Saint-Joseph
Sainte-Julie et Saint-Germain - Vitrail de 1982 remplaçant celui détruit en 1918
Vitrail 00 - Le bon pasteur
Les stalles
Vierge à l'enfant, classé Monument Historique[2] - photo Guy Vegnant
Ambon , ex cuve de la chaire à prêcher - les quatre évangélistes sont représentés avec leurs symboles sur les faces
Grand Christ en bois polychrome de la fin du XVIIIe ou début XIXe, provenant de l'ancienne église romane
L’ensemble est formé de 3 corps de logis en U asymétrique, fermant une cour intérieure. Le château proprement dit se trouvait au fond de la cour à l’Ouest (il n’en reste aucune trace). Deux tourelles d’angle flanquent le corps Est au centre duquel le porche s’ouvre sur la cour par une façade en demi-cercle.
Les bâtiments sont construits sur une terrasse également flanquée de deux tourelles (dont l’une à disparu).
Les murs sont en pierre et brique ; la façade Est est presque entièrement en pisé. Le porche est encadre d’un arc en anse de panier à bossages.
Située à 15 km au sud-est de Lyon, la commune est limitrophe de Saint-Priest au nord et Chaponnay au sud ainsi que de Corbas à l'est et Toussieu à l'ouest.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
520
602
611
724
776
821
836
877
891
911
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
926
935
905
879
900
850
810
805
772
741
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
748
752
796
856
849
828
1 040
1 867
2 848
5 081
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
6 044
9 145
10 283
11 280
11 943
13 244
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Jacques IMBERT-COLOMES ( 1729 - 1808 ), Premier Echevin et commandant de la ville de Lyon en 1789, propriétaire d’une magnanerie à Mions, décédé en Angleterre
Abbé Jean-Baptiste POIDEBARD (1761 - 1824), Stéphanois d’origine, un temps curé de Mions, devenu Ingénieur-inventeur de l’empire de toutes les Russies
les PUPIL dont Barthelemi Léonard PUPIL (1730-1809), dernier seigneur au château de Mions, émigré à Venise pendant la Révolution
les PERRET : 3 générations de maires. Barthélémy Perret est maire de 1830 à la révolution de 1848. Il est remplacé par Joseph Fontrobert, premier maire élu au suffrage universel. Confronté à l'opposition d'une partie de la population, son successeur, Joseph Geoffray, démissionne en 1862, laissant la place à Trivier Perret. Ce rentier occupe une place importante dans la vie locale en totalisant 42 années de mandat. Nommé sous le Second Empire, il est destitué en septembre 1870 lors de la proclamation de la 3ème République. Réélu dès septembre 1871, il reste maire jusqu'à sa mort en 1903, hormis une brève interruption de 1878 à 1881. Sa popularité explique qu'il ait été réélu 10 fois par le conseil municipal. Jean-François Perret, son fils, médecin, lui succède de 1903 à 1908, avant de laisser la place à Emile Merle, rentier.
A NOTER : dans les registres, a été relevé le baptême d'un frère au poète Alphonse de LAMARTINE, Jean Marie Félix de Lamartine en date du 10 mai 1792 ; dans de nombreuses biographies familiales, cet enfant est totalement oublié ...
biennale de généalogie : 2004-2006-2008-2010
organisée par le Cercle de Généalogie de Mions
(exposition + conférences ou ateliers)
Bibliographie
Église de l'Est Lyonnais - Fédération du patrimoine de l'est Lyonnais - ISBN 979-10-699-2302-7
"De metono à la ville actuelle, onze siècles d’histoire" (2007)
(de la première villa gallo-romaine au développement de la sériciculture, en passant par la tradition des nourrices ...
au détours des pages, vous croiserez la Marguerite, savoureuse figure locale ; vous goûterez aux expressions du patois mioland ...) résultats des travaux de recherche effectués par l’association d’histoire locale : Mémoire Miolande - vendu en mairie
France
Rhône
69 M Métropole de Lyon
69-38 Saint-Symphorien-d'Ozon (Ancien canton)
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
![Vierge à l'enfant, classé Monument Historique[2] - photo Guy Vegnant](/images/thumb/a/ac/69283_-_Mions-%C3%A9glise_Vierge_%C3%A0_l%27enfant_photo_g_vegnant.jpg/152px-69283_-_Mions-%C3%A9glise_Vierge_%C3%A0_l%27enfant_photo_g_vegnant.jpg)
![Vierge à l'enfant, classé Monument Historique[2] - photo Guy Vegnant](/wiki/Fichier:69283_-_Mions-%C3%A9glise_Vierge_%C3%A0_l%27enfant_photo_g_vegnant.jpg)
Site en ligne : Pour en savoir plus....
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
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Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur les Monuments aux Morts ... 
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références