31-12-1967 Genay est rattaché au département du Rhône alors que jusque la la commune dépendait du département de l'Ain (Loi 29.12.1967, JO 30.12.1967, effet 31.12.1967).
Héraldique
Vers la fin du XIe siècle une famille chevaleresque du nom de Genay apparaît dans l'histoire communal. Les armoiries de cette famille étaient: "de gueules à deux chevrons d'or et trois annelets de même, deux en chef et un en pointe". Il s'agit désormais du blason officiel de la commune.
Blason sur une salle municipale
Histoire administrative
Département - 1801-1967 : Ain ---> 1967-2025 : Rhône
La première mention d'une église date de 984 dans le cartulaire lyonnais sous le vocable de "Ecclesia de Jaeniaco".
En 1382, l'église est détruite par le feu. Le chapitre de Lyon alloue la somme de 60 livres pour aider la reconstruction.
Les rapports de 1732 à 1790 signale un édifice en mauvais état. Le 11 germinal an II, par suite de l'arrêté d'ALBITE, la démolition du clocher fut ordonnée.
La remise en état de l'église en 1839 entraîna la destruction des trois chapelles coté nord. En 1839, il fut procédé à l'allongement de la nef centrale et à la réalisation des deux nefs latérales. Le clocher est reconstruit avant février 1842.
L'église a été restaurée en 1976 sous la direction des M.H.
Le chœur et l'abside sont de style gothique.
Le vitrail de la chapelle sud, détruit le 14 février 1917 lors de l'explosion de "La Poudrerie Nationale de Neuville", fut remplacé en 1930 par le vitrail d'Augustin BURLET représentant "Sainte-Madeleine aux pieds de Jésus, chez Simon le Pharisien".
Le clocher accueille trois cloches :
Elle a été acheté par la municipalité présidée par Benoît Etienne MAURIAT le 21 novembre 1908 auprès des époux MONROË .
L’inauguration eu lieu le 18 mai 1913.
En 1987 des travaux de transformation furent réalisés.
Repères géographiques
Genay est située à environ 20 km au nord de Lyon dans le Val de Saône, sur la rive gauche de la Saône qui détermine sa bordure ouest. Bordée au nord et à l'est par le département de l'Ain, Genay aborde les grandes plaines des Dombes, et présente un relief pentu dans sa partie historique. Son territoire s'étend sur 849 hectares, le point le plus bas se trouvant à 167 mètres dans la plaine alluviale de la Saône, le plus haut à 301 mètres sur les contreforts des Dombes.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 100
1 095
1 168
1 210
1 271
1 260
1 244
1 297
1 286
1 225
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 264
1 226
1 140
1 121
1 135
1 137
1 143
1 141
1 125
1 114
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 066
1 025
1 030
1 114
1 113
1 210
1 355
1 458
1 825
2 359
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
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-
Population
3 544
4 029
4 657
4 726
5 115
5 446
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Augustin BURLET Maître-verrier (1892-1953). Né le 12 avril 1892 à Chalon-sur-Saône d'un père négociant dans cette ville et d'une mère institutrice, Thérèse MONNIER. Après le décès de son père il part avec sa mère et sa sœur s'installer à la Croix-Rousse. Augustin BURLET acquière une maison de vacances (la Maison Bleue) à Genay en 1933. Il a résidé dans la commune de 1925 à 1944. Il est décédé le 25 octobre 1953 à Lyon. Un de ses vitraux est visible en l'église de Genay. Le musée de la Basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon lui a consacré une grande exposition en 1985[2] . Augustin BURLET a réalisé en autre les vitraux de l'église de Saint-Fons.