Des fouilles réalisées à l'occasion de la construction du Boulevard Urbain Sud ont ainsi permis de mettre à jour les preuves d'une occupation de son site à l'époque Gallo-Romaine.
31/12/1967 Corbas est rattaché au département du Rhône alors que jusque là la commune dépendait du département de l'Isère (Loi 29/12/1967, JO 30/12/1967, effet 31/12/1967).
Le nom de Corbas
En 937 le sir Rofroi Rotson fait dont à l'église Saint-Maurice de Vienne de bien situés à la villa Corbatis du diocèse de Lyon (pagus Lugdunensis).
On trouve ensuite :
Corbai en 1225
Corbaise en 1686
Corbas à partir de 1693.
Naissance de la commune
Le 3 juin 1851, une pétition est présentée pour que le hameau de Corbas deviennent commune. Il faut dire que la démographie a évolué entre le relevé fait au cadastre de 1832 et cette époque. En 1832, on compte une quarantaine de bâtisses. (Au cadastre de 1860 on en compte 31 de plus). Les signataires font valoir qu'il y a sept kilomètres à parcourir pour se rendre à Marenne. Les autorités religieuses permettait un exercice du culte dans la chapelle de Corbas, preuve que les difficultés de circulation étaient réelles en hiver.
Le 9 juin 1851, un arrêté préfectoral autorise les habitants du hameau à nommer une « commission syndicale » de cinq membre pour donner un avis sur le projet.
Le 22 juin 49, des 64 électeurs proclament membre de la commission Jean MOLY ; Nicholas PITIOT ; Christophe CHARREYRE ; Louis et Benoît BARIOZ.
Les habitants de Marenne accepte le principe de scission mais discute les limites et souhaite la main sur les communaux.
La commission demande que la part de Corbas sur les biens communaux soit proportionnel à la population soit 380 habitants par rapport au 1414.
En août 1851, les divers autorités (Conseil d'arrondissement ; conseil général et préfet de l'Isère) un avis favorable à cette séparation. Mais sans accord sur les communaux il faudra encore attendre.
Le 12 avril 1854, le ministre de l'intérieur stop les discutions sur le partage.
Le 27 septembre 1854, Corbas fait assigner en justice la commune de Marenne pour être déclarée copropriétaire des droits de pâturage sur le pré Magdelin. Le jugement est rendu en sa faveur mais Marenne conteste devant la cour d'appel de Grenoble. Le 10 juin 1857 Marenne est déboutée.
Le 27 mars 1860, Le Baron MASSY, préfet de l'Isère signe l'arrêter érigeant le hameau de Corbas en commune autonome. Le 28 Juin la loi confirme cet arrêté.
Le 17 août Nicholas PITIOT est nommé maire par le préfet. Le premier conseil municipal se réuni le 23 octobre, il est constitué de 10 élus dont PITIOT.
Héraldique
Le blason :
Créer par la municipalité de Charles JOCTEUR entre 1968 et 1970.
Couleur Bleu et rouge couleur de Lyon.
Le dauphin rappel le passé dauphinois.
La forme stylisée du planeur rappel l'activité de loisir pratiquée sur la commune.
De gueules à trois cellules d'abeilles hexagonales accolées de sable, bordées d’argent, remplies d'or, au chef cousu d'azur chargé d'un dauphin d'argent versé, la tête tournée vers dextre, soutenu d'un vol fait d'un filet en chevron renversé courbé du même.
En 1225, dans un régistre des redevances du diocèse de Lyon, il est fait état d'une ecclesia de Corbai.
Une chapelle en pisé existait au XVe siècle à l'emplacement du cimetière actuel. Elle est réhabilitée au XVIIe siècle par le marquis de VILLEROY seigneur de Mions. Un rapport de 1772 décrit la chapelle en mauvais état, il pleut dans dans la nef. Des réparations sont effectuées en 1845.
En 1693, le hameau de Corbas est rattaché à Marenne, mais le curé de Vénissieux continue d'officier au hameau de Corbas à la charge des habitants du hameau.
L’érection de Corbas en paroisse date de 1865 seulement, soit 5 ans après l'indépendance de l'église.
Le projet de l'église actuelle date de 1867.
L'église a été bénite le 13 novembre 1870 par l'abbé PUPAT, délégué par l'évêque de Grenoble.
Église à nef unique.
Des trois vitraux d'origines actuellement visibles, deux sont dans le chœur: à gauche l'archange saint-Michel terrassant le démon, à droite le diacre Sanctus, martyr de Vienne.
Le clocher a reçu ses cloches en 1894, la plus grosse a été moulée chez GUILLET à Lyon. La plus petite hors d'usage et qui a été entreposée au sol a été volée en 2006 . L'hologe construite par M. PAULIN, fabricant à Grenoble a été installée en 1896, laquelle a été électrifiée en 1953.
L'église a été modernisée dans les années 1970 après Vatican II.
Les murs ont été repeints dans des tons à l'italienne, les vitraux latéraux remplacés en 1982 par des créations graphiques sont du maître-verrier THOMAS de Valence. La table de communion a été démontée. L'autel allégé de son tabernacle a été déplacé afin de permettre à l'officiant d'être face aux fidèles.
les morts de la paroisse durant la guerre de 1914/18
Vitrail central du chœur illustrant la Sainte-Trinité - Maître verrier FANJAT de Lyon
L'archange saint-Michel terrassant le démon
Le Fort de Corbas
Construit entre 1878 et 1880, il avait pour mission de boucher le trou entre les forts de Bron et de Feyzin.
En 1883, le fort est équipé d'une tourelle tournante qui recevait deux canons de 155.
Pendant la guerre de 1939 - 1945, le fort accueille l'armée allemande qui stocke des munitions.
Depuis juin 2004, il est déclassé du domaine militaire. Il est cédé au service du déminage de la Protection civile (Ministère de l'intérieur).