1927 - Construction de la nouvelle mairie agence postale.
5 juillet 1931 - Inauguration du champ de courses (Hippodrome) par le député François PEISSEL (1879-1944) [1] et le sous-secrétaire d'état à l'agriculture Armand Achille-FOULD[2].
1969 - Arrêt de fabrication de l'usine de poterie.
1982, l'hippodrome devint propriété de la Commune qui le réhabilita. Il a été transformé en zone de loisirs et de promenade.
1984, Les municipalité de Charbonnières et La Tour-de-Salvagny se sont regroupées en syndicat intercommunal pour la représentation des intérêts de la "station thermale" [3], mettant fin au différend entre les deux communes.
Usine de poteriePublicité pour la fabrique de poterie
La société fut fondée en 1822 par Jean-Claude PROST, tuilier.
La société se développa fortement avec son fils qui, en 1845, mit au point une presse hydraulique permettant la fabrication mécanique de tuyaux en poterie à manchons. Cette mise au point a permis aux communes et aux particuliers l’adduction de l'eau potable et l'évacuation des eaux usées et ceci en raison de la modicité des prix de vente du produit.
Toujours en 1845, l'usine débute la fabrication des appareils sanitaires.
En 1855, J.C. PROST aide son père dans la recherche d'une machine permettant la fabrication des boisseaux dits tuyaux Poncet. Après avoir trouvé la machine, il achète le brevet.
A partir de 1859, Jean-Claude PROST dirigea l'usine en association avec son frère. En 1885, ils expérimentent les produits en grès pour faire face à la concurrence étrangère.
En 1926, l'usine est rachetée par René de VEYLE. Elle a fonctionné jusqu'en 1968, les bâtiments dominés par quatre grandes usines ont été démolis en 1978.
Nom dérivé du bas-latin silvaniacus désignant un lieu défriché sur la foret.
On trouve : Silvaniacus (984 Cartulaire lyonnais I, 18); Salvaniacus en 990 (Petit cartulaire d'Ainay charte 77); Silvaniacus en 993 ; Salvaneu en 1215, Salvagneu en 1249; Salvagniacus en 1300; Turris Salvagniaci en 1330; Turris Salvaigniaci en 1369; apud Servagnieu en 1382; Salvanyacus en 1458; La Tour de Salvagni en 1544; La Tour de Sarvaigny en 1573 (Nicolay, p 223); et enfin le nom actuel en 1625 (A.D.R fichier topographique).
En 1793, la convention décida de revenir à Salvagny en supprimant la première partie.
Héraldique
plaque de rue
D'or à la tour d'azur issant d'une forêt de sinople sur un tertre du même; au chef de gueules chargé d'un griffon passant d'or et d'un lion d'argent couronné d'or affrontés.
Blason homologué par le Conseil Départemental d'héraldique le 26 juin 1989. Création Jean TRICOU.
La forêt est une référence au nom de Salvagny, la tour évoque la Tour-église aujourd'hui disparue et le chef fait allusion aux chanoines-comtes de Lyon qui furent seigneurs missionnaires du lieu.
Variante de définition :
D'or à la tour d'azur mouvant d'un buisson de sinople sur un tertre du même; au chef de gueules chargé d'un griffon contourné passant d'or affronté à un lion léopardé couronné d'argent[5].
L'ancien blason, figurant sur le monument aux morts de [1922]] avait été dessiné par Ferdinand BOULOT.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Lyon
Canton - 1801-2015 : L'Arbresle --> 2015-2025 : Métropole de Lyon
Commune - 1801-2025 : La Tour-Salvagny ; La Tour-de-Salvagny
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton de L'Arbresle, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
Le 13 novembre 1862, le CM prend la décision de construire une nouvelle église car la tour-église ne peut plus accueillir les 627 paroissiens. L'édifice étant vétuste, il est difficile de l'agrandir.
Une souscription est lancée le 6 juin 1863 sous l'égide du CM. Cette souscription permet de recueillir 32965 francs.
Les ressources du conseil de fabrique sont de 6000 francs.
Le plan retenu est celui d'une église à trois nefs d'une surface de 318 m2 et le prix ne doit pas dépasser 50000 francs.
Le 25 juillet 1863, a lieu l'adjudication des travaux. C'est Jean RINGUET, entrepreneur à Civrieux d'Azergues qui sera retenu.
Intérieur de l'église
Église de style néo-roman orientée sud-est, nord-est d'environ 32 m par 14 m de largeur, construite de 1864 à 1866 sur des plans de l'architecte Henri FEUGA. L'ancienne tour-église fut démolie en 1870.
Église bénite le 31 mai 1866 par Mgr Léopold PAGNON, vicaire général du cardinal De BONALD.
Le 18 mai 1867, le conseil municipal présidé par le nouveau maire Pierre GOUTARD, maître de poste, décide de l'achèvement des travaux par la construction de la flèche surmontée d'une croix en fer forgé, la sculpture des chapiteaux, ainsi que divers aménagements intérieurs.
Tous les vitraux à l’exception de celui de Notre Dame de Lourdes, sont l'oeuvre du maître verrier Lucien BÉGULE [6]. En 1944, est installé au niveau de la tribune un vitrail signé BRENTINI.
Le clocher éclairé en 1994 a reçu quatre cloches dont trois, refondues en 1852, proviennent de l'ancienne tour-église. La quatrième cloche, comme les précédentes, proviennent du fondeur Lyonnais, Gédéon MOREL.
Les cloches sonnent à la volée. Trois sont équipées pour le coup par coup (Sonnerie des heures et du glas). L'électrification date de 1954.
Un orgue Cavaillé-Coll donné par l'association hospitalière Saint-Luc provenant de l'ancien hôpital Saint Luc de Lyon démoli à la fin des années 90 est installé sur une tribune dessinée par Patrice REGNARD et réalisée par les ateliers de Jean Yves GINEL. Cet orgue de série est à l'origine un orgue de salon. Il avait déjà été donné en 1929 à l'hôpital par le Baron de RAOUSSET-SOUMABRE. La restauration de l'instrument ft confié au facteur d'orgue Th. KUHN de Männedorf (Suisse).
L'église est restaurée en 1997 sous les directives de Didier REPELLIN, architecte en chef des monuments historiques.
Château du XIXe siècle de 900 m2 et ses annexes de 1000 m2.
Édifice construit peu après 1850 par Jean-Pierre FRANSA. La fille de Jean-Pierre FRANZA héritat de la moitié du domaine en 1877 et racheta avec son mari, le docteur Ernest PONCET, la partie détenue par son frère. C'est à cette époque que le peintre CASTEX-DESGRANGES aurait rendu de nombreuses visites au château.
En 1927, l'unique héritière est Mme veuve SZYMANSKA, fille de Mme PONCET et du premier mari de celle-ci. Melle Wanda SZYMANSKA de SLEPOVRON a hérité de sa mère et a conservé le domaine de 1938 à 1957.
Parc de plus de 5 hectares partiellement boisé.
Sur le côté du château, on aperçoit la chapelle.ou l'Oratoire ??
Le château est une propriété privée.
Maison bourgeoise construite par la famille FONTVIEILLE
Vue d'ensemble
Construite en 1896, elle est transformée en restaurant en 1988.
Elle est entourée d'un parc.
150 avenue du Casino.
La création d’un hippodrome est une initiative de Georges BASSINET, nouveau propriétaire avec son frère André de la Société des Eaux minérales de Charbonnières-les-Bains. Il espérait avec cette opération accroître la renommée du Casino. Une opportunité était à saisir car il était fortement question à cette époque d’une fermeture du champ de courses du Grand-Camp à Villeurbanne. La municipalité de Charbonnières proposa d’installer cet hippodrome sur sa propre commune au Bois de l’Etoile. Mais le maire de La-Tour-de-Salvagny, propriétaire d’un élevage de chevaux, offrit des terrains plats et de vastes dimensions (Piste elliptique de 1815 mètres !) étaient disponibles et très proches de la station thermale et du Casino. Les travaux débutèrent en 1929. Le bail d’exploitation fut concédé à la Société des courses de Lyon-Charbonnières.
L'hippodrome fut inauguré le 5 juillet 1931 en présence du sous-secrétaire d’État à l’agriculture, Achille FOULD, du préfet et du député PESSEL. La première course s'étant déroulée le 4 juillet 1931. Jusqu’en 1940, sept manifestations par an étaient organisées.
Progressivement supplanté par le champ de courses du Grand-Camp à Villeurbanne , puis par celui de Parilly, il ferma définitivement le 17 septembre 1965.
À partir de 1982, l'ensemble devint propriété de la Commune qui le transforma en un espace naturel de 20 hectares, où sportifs, marcheurs et familles peuvent s’adonner à leur loisir préféré.
Quelques bâtiments témoignent de cette époque : la tribune de 1500 places classée "Patrimoine du XXe siècle en 2003[8] , la Salle du Pesage et deux buvettes ont fait l'objet d'un important chantier de réhabilitation. Le Club du Parc (salles de réunion, d'activités sportives et culturelles), le club house du tennis et quelques vestiges des anciens box rappellent également les heures glorieuses de l'architecture Art Déco.
Autres patrimoines
Le casino Le Lyon Vert.
Le golf de La Tour-de-Salvagny.
Château des Sapins (47 rue de Lyon)
Maison bourgeoise des Roches propriété de l'imprimeur Mougin-Rusand (1838-1897)[4] (8 rue des Roches)
Maisons Bourgeoises avenue du Casino (n° 130 )
La Creuzette a connu un locataire célèbre comme résidence d'été: le maître verrier Lucien BÉGULE[4] (32 av de la Gare)
Repères géographiques
Vue aérienne
Au nord Le Malignieu sépare Dommartin et La Tour-de-Salvagny.
Le ruisseau de Pré-Michaud sépare Marcy-l'Étoile et La Tour-de-Salvagny au Sud-Ouest.
Hameaux
Les ALLEVÉES
La BUTTE
La CARTELÉE
Le CASINO
Les CHOMES
La CLUISON
Le COMTAL
CROISETTES
DANGEREUSE
Les ÈCOTAIS
La GARDE
Quartier de la GARE
GRAND-CHAMP
GRANDES-ROCHES-DE-SUTIN
Les GRANGES
Les GREFFIÈRES
HIPPODROME
Le JACQUEMET
Le LAC
LAPUSTIÈRE
PLACE-PATY
Le PONT
POTERIE
Les PRACHES
PRÉ-MUTIN
PRÉ-VIEUX
Les SAPINS
Le SUTIN
VÉRINES
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
448
389
510
600
571
615
614
651
660
630
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
627
589
581
564
584
582
548
610
588
611
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
573
551
603
699
625
662
843
1 094
1 367
1 904
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
2 827
3 226
3 402
3 467
3 779
4 061
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Le groupe scolaire porte son nom - Maire en 1963 pour le venue du Général De GAULLE[14] .
Georges CHAINE
1983 - 1995
Source[15] - Temps fort de son mandat: accord avec la commune de Charbonnières-les-Bains permettant le partage des redevances du casino de jeux et la création de la station hydro-minérale.