D'azur au tau de gueules bordé d'or, au sarment de vigne alésé posé en bande, avec une vrille en chef et une grappe de raisin en pointe à dextre, une feuille en chef et une vrille en pointe à senestre, le tout d'argent.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Villefranche(-sur-Saône)
Canton - 1801-2020 : Le Bois-d'Oingt --> 2020-2025 : Val d'Oingt
Commune - 1801-2025 : Theizé
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton du Bois-d'Oingt, Arrt. de Villefranche(-sur-Saône), Dép. du Rhône
Château construit au XVIIe siècle.
Dés 1660, François de Rochebonne, puis Charles François, avait entrepris au sommet du bourg la construction d'un château. Édifice néo-classique entre deux tours rondes en saillies. On accède au château par un double escalier monumental.
L'intérieur est desservi par un escalier à balustres.
Le château a souffert de la tourmente révolutionnaire et d'un certain abandon.
Manoir féodal du XVe siècle qui conserve sa porte en arc brisé, ses échauguettes, ses machicoulis en encorbellement et ses tours rasées.
Dans la cour intérieure, un blason daté de 1576 sculpté aux armes d’Hippolyte de Varennes, seigneur de Rapetour et de Courbeville, et de Claudine de Sainte Colombe, son épouse.
En 1898, le curé BACON est nommé à la paroisse. La chapelle du château qui tient lieu d'église est dite " misérable, lézardée, tombant presque en ruine" .
La commune accepte la construction d'une nouvelle église, mais sans engagement sur son financement. Il sera entièrement financé par les habitants.
Le curé confit l'étude de l'église à l'architecte lyonnais Antoine Louis BENOÎT.
Église en pierre dorée construite entre 1903 et 1905. L'église de style néo-gothique comprend une nef et deux bas côtés, un chevet polygonal et un clocher porche en façade, accosté d'une tourelle de chaque côté.
Église bénite le 1er juin 1905 par Mgr VINDRY, vicaire général[1] .
L'église conserve de belles boiseries et un crucifix daté de 1710.
Le clocher abrite deux cloches anciennes, l'une date de 1404 et l'autre plus grosse de 1588.
Les vitraux mis en place entre 1905 et 1943 ont été réalisés par divers maîtres verriers :
Nicod et Jubin de Lyon
Lucien Bégule
Lamy et Payet de Lyon
Augustin Burlet (1892-1953) dont l'atelier est à Lyon.
Le tympan au dessus de la porte a reçu en 1944 une plaque en calcaire blanc qui sera sculptée d'une iconographie de la Résurrection par le dominicain Luc Francis DUMAS.
Ancienne chapelle castrale de Rochebonne.
L'édifice devient l'église paroissiale jusqu'en 1905, date de la bénédiction de la nouvelle église.
Les parties les plus anciennes, la nef et le clocher Barlong, sont d’époque romane.
En 1536, l’église est agrandie et remaniée. Le côté sud de la nef s’orne de quatre chapelles latérales. Une de ces chapelles se nommait chapelle Paclet, aussi nommée chapelle Saint Antoine. Y étaient inhumés les membres de la famille Meyssonnier qui y avaient leur tombeau (registre paroissial 3 août 1704 et du 20 janvier 1763). Les membres de la famille Brossette se faisaient inhumés dans la cave de leur chapelle (registre paroissial du 2 juillet 1715). Le chœur de style gothique flamboyant est ajouté au début du XVIe siècle (1536) grâce aux libéralités de Claude Fougères. Les curés y avaient leur tombeau (registre paroissial 20 septembre 1705)
La nef latérale est de la même époque.
Le narthex date de 1608.
Le sol couvert de dalles funéraires servit pour la sépulture des seigneurs jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Une litre funéraire rappelle cette destination funèbre.
L'édifice qui servait de local agricole a été restauré de 1982 à 1985, Il sert actuellement de lieu pour des manifestations culturelles.
La vieille église est inscrite aux M.H depuis 1926[2]
La légende veut que le sanctuaire ait été érigé sous le patronage de Saint Hippolyte pour commémorer une victoire sur les sarrasins qui, en 725, déferlèrent de Lyon à Mâcon dévastant tout sur leur passage.
La chapelle actuelle date de 1662 (Date figurant sur le linteau) par Claude MEYSSONIER, curé de Theizé.
Des restaurations furent faites au XIXème siècle et plus récemment en 1974 et 2003.
Les verrières sont de Luc BARBIER, l'autel de Claude BOURGEADE. Les statues de procession ont été remises en état : Saint Hippolyte, Saint Vincent, Saint Claude.
La tour "Chappe" de Theizé est sur la ligne "Paris-Lyon". Elle a été mise en service à partir de 1839. Le poste est établi au Bansillon, à 600 m au Nord-Ouest du village et à environ 570 m d'altitude. La station est en "correspondance" avec la station de Marcy et de Montmelas-Saint-Sorlin. La tour de Theizé est la 58e tour de la ligne Paris-Toulon sur les 116 qu'elle comporte. La tour ronde a été restaurée en 1978.
Lavoir situé au lieu-dit le Beauvallon (Le long de la route qui va du bourg à La Chassagne). Il est sur le ruisseau le Merloup. Endommagé au fil des années, ce lavoir a été restauré par la commune de Theizé avec l'aide la fondation Patrimoine, à l'initiative du SMRB [3] .
Il a été inauguré ce vendredi 25 mai 2018 par le Maire de Theizé.
Sur le fut on peut découvrir les emblèmes des tailleurs de pierre : le marteau taillant, le compas, les ciseaux ainsi que l'inscription : MOT FAICT FAIRE LES ENFANTS DE THEYZE LE per 1567. <br<
Dans les niches ont été placés en 1996 :
La vierge
Saint-Antoine ermite et son cochon
Saint-Roch et son chien.
Saint-Claude évêque, patron des tailleurs de pierre.
Chapelle Notre-Dame Saint-Roch et Saint Sébastien Chapelle du cimetière détruite. Chapelle édifiée en 1670 restaurée en 1847 par le curé Henri PERRET qui fait mettre une cloche dans clocher-mur. Elle a été démolie au début des années 1920 pour permettre l'élargissement de la route Saint-Laurent-d'Oingt à Pouilly-le-Monial. Des éléments ont été récupérés pour la local d'entretien du cimetière.
Autre patrimoine
Château de la Platière. Il date probablement du XVIe siècle et restauré au XVIIIe siècle. Madame ROLAND et son mari Jean-Marie ROLAND de La PLATIÈRE, figures de la Révolution française ont résidé entre 1780 et 1789 dans cette résidence. Il est inscrit aux Monuments historiques depuis 1974 pour les façades et toitures du manoir, l'escalier intérieur et la cheminée avec son trumeau du boudoir au premier étage[5] .
Croix de chemin
Liste des Croix
Croix des enfants de Theizé
Croix Dost (Façade de maison sur la place)
Croix de vieille église
Cadole à la Croix
Croix Marquison
Crois Desflaches
Croix des Rameaux
Croix des Pestiférés
Croix de la Roche
Croix Deroche
Croix Vérand
Croix Marion
Croix Saint-Hippolyte
Croix des Rompets
Croix de Ruissel
CroiX Deslette
Croix de Mission
Repères géographiques
Vue générale
Le village est implanté sur un coteau vers 450 mètres d'altitude. La commune, essentiellement tournée vers la viticulture, est située au sud-ouest de Villefranche-sur-Saône à environ 10 km.
Le ruisseau le Merloux prend sa source au lieu-dit le Marquison, en limite nord-ouest, descend vers le sud-est jusqu'au Beauvallon, continue vers l'est puis change à nouveau de direction vers le nord-est en longeant les coteaux boisés des Bois Bourland et Bois Brûlé[6].
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 049
1 000
947
1 116
1 038
1 105
1 030
1 103
1 060
1 045
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 136
1 173
1 214
1 202
1 205
1 243
1 103
1 138
1 143
1 163
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 079
815
752
748
690
643
648
672
643
781
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
874
915
999
1 038
1 078
1 205
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
(1862 - 1944) - Chevalier de la Légion d'Honneur[8]
Louis LAVERRIERE
1939-1944
né le 23 mai 1895 à Theizé de Jean Marie et Jeanne Loyat, décèdé en juillet 1954 à Theizé, marié le 5 août 1924 à Theizé avec Marie Vapillon-Chevalier de la Légion d'Honneur le 25 décembre 1935.
Claude RAMET
1944 - 1971
(1899 - 1977) - Conseiller général - Chevalier de la Légion d'Honneur[9]