Le nom de Ternand proviendrait des noms celtes TER signifiant Trois et NAN signifiant ruisseau.
Bref historique de Ternand
Première mention de Ternand au Xe siècle.
Au XIIe siècle, Ternand devient propriété des archevêques de Lyon qui en font une place forte.
Pendant les guerres de religion, les troupes huguenotes du baron des Adrets prennent le village et détruisent le château. Les archevêques s'installent alors de l'autre côté de l'Azergues, au château de Ronzière.
Héraldique
De gueules au chevron d'argent accompagné en chef de deux croisettes et en pointe d'une tour, le tout du même, la tour maçonnée de sable[1].
Blason sur les murs de l'ancien château
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Villefranche(-sur-Saône)
Canton - 1801-2020 : Le Bois-d'Oingt --> 2020-2025 : Val d'Oingt
Commune - 1801-2025 : Ternand
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton du Bois-d'Oingt, Arrt. de Villefranche(-sur-Saône), Dép. du Rhône
Église des XIe siècle (le chœur et la crypte) ; XVe siècle (Abside au dessus de la crypte) ; XVIIe siècle (Nef principale datée de 1682) et XIXe siècle (Horloge avec son élévation sur le clocher, poutre de gloire, sacristie sur le chevet) .
Sur la droite de l'église, vous remarquerez la "Galonnière" (Porche donnant accès à l'église et autrefois réservé aux funérailles des pauvres).
Galonnière typique des églises Beaujolaises avec sa couverture de tuiles. On trouve des galonnières similaires à Chessy, Saint Laurent-d'Oingt, Nuelles.
L'église possède trois vitraux du XIXe siècle non signés.
Partie romane avec fresques Xe siècle dans la crypte.
Sur le linteau du portail de l'entrée principale, on peut lire "Seigneur, j'ai aimé la décoration de votre maison" et "Que si quelqu'un profane le temple de Dieu, Dieu le fera périr".
L'église est partiellement classée aux Monuments Historiques depuis 1951 et le reste de l'église inscrite depuis 2019.[2]
Crypte Saint-Benoît
la crypte Saint-Benoît classée pour ses peintures médiévales, sépulture gallo-romaine à l'origine, décorée sur toute sa surface de peintures à la détrempe d'époque carolingienne, fut découverte en 1948. Par mesure de protection, elles ne sont visibles que lors des journées du patrimoine.
Les murs et la voûte de la crypte étaient entièrement peints, mais le décor a perdu beaucoup d'éléments compte tenu de l'humidité des lieux.
e décor de la voûte représente sur toute sa surface le Christ en Majesté dans une mandorle, vêtu d'une tunique blanche et beige. Cette scène est complétée sur le côté sud par des anges musiciens (à gauche, jouant de la trompette, et à droite, d'une harpe), entre ces deux anges, un séraphin. Aux quatre angles de la voûte, dans des médaillons, les quatre évangélistes.
Bâti au XIXe Siècle, le Château de Ronzière fut un rendez-vous de chasse dépendant du Domaine de Ronzière. Par la suite, le château hébergea une colonie de vacances pendant un demi-siècle. Puis se sont développés des accueils de groupe pour des jeunes, des familles ou des entreprises. Aujourd’hui, il est adapté en chambres d’hôtes et gîtes dans une partie rénovée du Château.
Au XIXe siècle, le ténor François Elleviou habite le domaine.
Vestige du donjon et du château médiéval
Donjon
Donjon bâti en 1210 par Renaud du Forez, archevêque de Lyon.
A l'origine il mesurait 31 mètres, actuellement la partie restante mesure 17 mètres.
Un pont levis était situé entre le vieux château et le donjon.
Vestige du donjon
Vieux château
En 1562, les troupes huguenotes menées par le baron des Adrets détruisent le château. Dès lors, le siège de la seigneurie est transféré au château de Ronzières, de l'autre côté de l'Azergues.
De la construction d'origine, il reste une partie du chemin de ronde, qui offre une belle perspective sur les monts de Tarare.
Un lieu de culte se dressait dans la basse-cour [4].
Le site du château est aujourd'hui un jardin public.
Ternand s'étale de part et d'autre de la vallée de l'Azergues, englobant à l'Ouest les pentes boisées du Mont Chatard (alt 696m) et à l'Est quelques collines viticoles du Beaujolais.
Le vieux bourg est perché sur un mamelon rocheux, tandis que la partie "moderne" les "Grandes Planches" se trouve dans la vallée .
Le Vervuis , le Robeslet ainsi que le Ternanson arrosent la commune.
Liste des hameaux
Alouet (L')
Bagny
Berthier (Le)
Bigotière (La)
Bontemps
Brou
Bruyères (Les)
Chavasson
Chermettes (Les)
Coillard (Le)
Combe Bagnolaise
Combes (Les)
Fabrique (La)
Ferrat (Le)
Galle (La)
Gare (La)
Giraud
Grandes Planches
Grange Marigny
Laricot
Milhomme
Morillon
Palletères (Les)
Plaine (La)
Planche Lachal
Platre Le)
Plats (Les)
Potte (La)
Réjaunière (La)
Remparts (Les)
Ronzières
Saint-Victor
Terres (Les)
Travers (Le)
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
522
553
598
583
712
697
677
727
728
686
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
639
612
592
642
618
600
576
614
600
609
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
624
469
484
447
438
409
366
329
349
411
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
443
588
625
729
727
670
724
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Élisabeth de FORNAS et Pierre ELLEVIOU De RONZIÉRES : Élisabeth de FORNAS fille d'un riche notaire du Bois-d'Oingt elle voit le jour en 1774. Á 18 ans elle épouse Gabriel Marie JARS, dont elle divorce pendant la révolution pour épouser Pierre ELLEVIOU chanteur d'opéra. Après une vie romanesque le couple se retire au château de Ronzières alors que pierre à 44 ans. Pierre sera maire de Ternand. Élisabeth survivant à son mari sera une généreuse donatrice pour sa commune natale et sa commune d'adoption.