L'origine probable de Saint Laurent se situe en l'an 800 sous le nom de << Ivinellis >>. Vers 1030 environ une église aurait été dédiée à Saint Martin, puis en 1497, des marchés et des foires ont été créés.
Possession des sires de Beaujeu au 12ème, propriétaires du château qui passa par la suite entre les mains de nombreux seigneurs. Les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem établirent un hospice à Saint-Bonnet. S'appela Chalier-la-Montagne sous la Révolution.
Héraldique
Plaque de rue
D'azur aux lettres S, L et C capitales d'argent, liées par une corde d'or, au chef du même chargé d'un lion issant de gueules. [1]
Le clocher et l'abside datent du XVe siècle, c'est les parties les plus anciennes de l'édifice.
La nef centrale a été démolie en 1720 et reconstruite en plus grande. Les collatéraux datent de 1821; 1822.
La tribune et le perron datent de 1869.
A l’intérieur, se trouve un confessionnal Louis XV, sculpté en 1764, inscrit aux monuments historiques[2] .
Les vitraux éclairant la nef sont signés Jean COQUET pour le dessin et la peinture et LAMY PAILLET pour la réalisation. Ils datent des années 1939 à 1941 et ont été financés par des familles de la paroisse. Ils ont été installés lors d'une rénovation de l'intérieur. Les vitraux de la nef sud ont été restaurés fin 2018 et remis en place fin janvier 2019.
Chapelle située au hameau de saint-Bonnet dans une propriété privée.
Chapelle construite sur un ancien lieu de culte païen après le passage de la dépouille mortelle du saint que l’on transportait de l’Île Barbe à Clermont-Ferrand, sa ville natale. Au XIIe siècle, en ce lieu situé près de la voie d’Aquitaine, se trouvait un hospice dépendant de la commanderie des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem située à Chazelles-sur-Lyon[4] . On y a rendu la justice jusqu’en 1793. Lieu de pèlerinage les lundis de Pâques et de Pentecôte jusqu'en 1960 (on lui attribuait le pouvoir de faire marcher les enfants infirmes).
L’édifice date de 1843 et a été surélevé et surmonté d'un beffroi en 1902.
Dans l’entrée de la Mairie, se trouve un drapeau de la Garde Nationale Révolutionnaire qui date de 1790. Cet objet est classé Monument Historique depuis 1995[6].
Château de Chamousset
Vue d'ensemble - J-P GALICHONVue d'ensemble - J-P GALICHONArmoiries de la famille de Saint-Symphorien inclinées car un menbre de la famille a participé aux croisades - J-P GALICHON
L'ancien château est démoli au moins partiellement en 1283 par arrêté du Parlement.
Sa reconstruction est l'œuvre de la famille Saint-Symphorien qui le gardera pendant trois siècles et dont les armoiries figurent sur la porte en haut du grand escalier. En 1525, Chamousset entre par mariage dans la famille de Crémeaux d'Entraigues. Entre 1860 et 1880, Charles de Saint-Victor, alors propriétaire des lieux, commande d'importants travaux de restauration à l'architecte Edmond DUTHOIT disciple de Viollet-le-Duc. La partie nord du château est entièrement reconstruite. Puis, vers 1885, le corps de logis sud, un nouveau donjon carré sont édifiés. De 1892 à 1895, l'architecte GELIS-DIDIOT réalise des travaux de décoration dans un style néo-médiéval.
Le 15 août 1944 une centaine de parachutistes français, encadrés par des parachutistes anglais, largués non loin du château s'installent à Chamousset. Haut lieu de résistance, refuge et centre de ralliement pour les agents et les radios que Londres parachute en France, c'est à Chamousset que le Colonel Mary-Basset[7] établit son poste de commandement et prépare activement la libération de Lyon.
Château de Chamousset inscrit aux monuments historiques [8]
L'hospice de Saint-Laurent est construit en 1871 grâce à de nombreux dons et legs et en particulier celui de M. Benoît PASCAL (ancien juge de paix et conseiller général).
À partir de 1873, des sœurs de Saint-Joseph rejoignent l'hospice.
La construction de la chapelle débute en 1875, elle sera inaugurée en 1899.
En 1993, l'ancien hôpital est désaffecté et mis à la disposition de la commune. L'ancienne chapelle devient alors la salle de musique.
Autres patrimoines
Château de la Bourdelière
Porte de l'ancienne église de Brullioles inscrite partiellement aux monuments historiques[9]
Croix de chemins
Croix à l'intersection du Chemin Combaroux et de la D81 - Datée de 1827
Croix de la mission de 1861 - Croix du cimetière
Croix Impasse d'Esparon
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 183
1 010
1 134
1 408
1 691
1 690
1 650
1 775
1 865
1 818
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 799
1 763
1 807
1 757
1 784
1 757
1 668
1 642
1 620
1 606
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 556
1 283
1 338
1 362
1 329
1 305
1 278
1 319
1 313
1 356
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
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-
Population
1 406
1 558
1 703
1 839
1 895
1 857
-
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.