69204 - Saint-Genis-Laval
Saint-Genis-Laval | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | ![]() |
Canton | ![]() |
Code INSEE | 69204 |
Code postal | 69230 |
Population | 21 019 habitants (2018) |
Nom des habitants | Saint-Genois, -oise |
Superficie | 1 292 hectares |
Densité | 1626.86 hab./km² |
Altitude | Mini: 169 m (Source de la Mouche) |
Point culminant | 307 m (Côte-Lorette) |
Coordonnées géographiques |
45.696111° / 4.793888° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Bref historique
- La commune de Saint-Genis-Laval tire son nom d'un comédien romain appelé « Genis ou Genes ». Au XIIIe siècle, on lui ajouta le qualificatif « de la vallée » qui se transforma plus tard en « Laval ». La première mention de Saint-Genis date de 807 : c’est une donation de l’archevêque Leidrade aux hôpitaux de Saint-Romain et de Saint-Genis.
- Pendant la Révolution, la commune fut aussi appelée Genis la Patriote.
Chronologie
- XIIe siècle, les chanoines comtes du chapitre de Saint-Jean achètent une partie de la seigneurie avant 1153.
- XIIIe siècle, construction des premières fortifications par le chanoine BERARD.
- 1447, les bourgeois font édifier une enceinte fortifiée plus vaste que celle du XIIIe siècle.
- 1526, les GADAGNE achètent Beauregard.
- 1564 Le château de Beauregard, résidence du banquier florentin, Thomas de Gadagne, reçut la visite du roi Charles IX et de la cour de France.
- 1794 : la commune devient le chef-lieu du district de la campagne de Lyon. Le château de la tour devient le siège du tribunal du district de la Campagne de la Commune Affranchie (Lyon) présidé par le comédien Dumanoir.
- 1853 : les frères Maristes installent leur maison mère au Montet dans la propriété Dumontet. La fabrication de leur liqueur "Eau d'Arquebuse" débute en 1869.
- En 1869, la princesse Eugénie vient inaugurer l'hôpital qui porte son nom dans le domaine de Longchêne dont elle avait fait don aux hospices civils. C'est le château de Lorette qui lui servira de résidence pendant ce séjour. L'impératrice Eugénie acheta le château de Longchêne (propriété du XVIIIe siècle) en 1866.
- Le 11 mars 1878, un décret signé du président de la République française MAC MAHON annonce la création de l'Observatoire de Lyon à Saint-Genis-Laval. Charles ANDRÉ, astronome à Paris, est nommé directeur de l'établissement. Architecte Abraham HIRSCH (19 octobre 1828 - 11 décembre 1913). L'observatoire sera inauguré en 1887.
- Le fort de Côte-Lorette a été construit de 1874 à 1894.
- Construction, en 1894, d'une ligne de tramway.
Fort de Côte Lorette : Le massacre de Saint-Genis-Laval
Le dimanche 20 août 1944, quelques jours avant la Libération de Lyon et de la région par les troupes françaises et américaines débarquées en Provence, vers 7h30, les Allemands extraient 120 prisonniers de la prison du fort Montluc (Juifs ou résistants) et les exécutent dans un local du Fort de Côte Lorette qu'ils incendient ensuite.
Le 28 septembre 1947, un monument a été inauguré à l’emplacement du massacre. Les cercueils ont été réunis dans le « Caveau des martyrs ».
Deux plaques rappellent les noms des 82 massacrés qui avaient pu être identifiés à la date de l’inauguration du monument.
Comité départemental de Liaison des Associations d'Anciens Combattants du Rhône
Le caveau des Martyrs est situé à l'emplacement de la maison dans laquelle furent fusillés les 120 résistants. Le mur qui a reçu les plaques commémoratives est le vestige de cette maison.
Héraldique
- D'azur au buste de saint Genis d'argent nimbé d'or accompagné des lettres capitales du même S et G en chef, L en pointe; au chef cousu de gueules chargé d'un griffon d'or et d'un lion d'argent affrontés et issants[1].
Blason composé par STEYERT en 1883, inspiré d'un sceau de l'obéance de Saint-Genis montrant le saint jouant du luth avec le griffon et le lion de l'église[2].
Chef du chapitre de Lyon et Saint-Genis patron de la paroisse. Les trois lettre SGL sont les initiales du saint-patron.
Territoire communal
En 1794 la décision avait été prise concernant la limite territoriale entre Chaponost et Saint-Genis-Laval, celle ci serait fixée par la "route" reliant Beaunant à Brignais. En conséquence de quoi Chaponost abandonnait à Saint-Genis-Laval les terrains situés à l'est de ce chemin, c'est à dire les hameaux de Pressins et Beaunant.
Histoire administrative
- Département - 1801-2023 : Rhône
- Arrondissement - 1801-2023 : Lyon
- Canton - 1801-2015 : Saint-Genis-Laval --> 2015-2023 : La métropole de Lyon
- Commune - 1801-2023 : Saint-Genis-Laval
Résumé chronologique :
- 1801-.... : Cton de Saint-Genis-Laval, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
Patrimoine bâti
Chapelle de Beaunant
Quelques dates sur Beaunant
- Janvier 1254 Arive de SACCONINS lègue à son neveu Jean des terrains, un moulin et la chapelle de Beaunant (Cartulaire Lyonnais I , p 629).
- Octobre 1286 , Denis de SACOGNINS vend au chapitre de Saint-Just ses possessions à Beaunant dont la chapelle.
- 1395 présence d'un ermite en charge du service à la chapelle.
- 1519 construction d'une nouvelle chapelle.
- Au XIIe siècle la chapelle est un lieu de pèlerinage et avant 1794 Chaponost est opposé à l'érection de Beaunant en paroisse.
- La chapelle déclarée Bien National à la Révolution est vendue en 1795. Peu après la chapelle est en ruine et la statue de Notre-Dame est installée dans une maison qui servit ainsi d'oratoire.
- En 1857 construction d'une chapelle neuve par l'architecte GIROUD sur un terrain donné par la famille de Saint-Jean.
- Le 20 décembre 1862 Beaunant est érigé en paroisse contre l'avis de Chaponost (décret ministériel) sur les paroisses d'Oullins et Sainte-Foy-lès-Lyon.
- En 1884 la chapelle édifiée en 1857 est trop petite et peu solide ; une nouvelle chapelle de style Néo-Byzantin est alors édifiée sur les plans de JAMOT et CORRET.
Les curés de Beaunant
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Jean Baptiste DESVIGNES | Juillet 1859-1863 | |
Aimé MONIER | Juin 1863-1868 | |
Jean Claude BOURGUIGNON | Janvier 1868-1878 | |
Antoine LACHAL | Avril 1878-1883 | |
André CHAMBARD | Août 1883-1902 | (1832 - 1902) |
Stanislas TURQUAY | 1902-1928 | (1845 - 1928) - Ex vicaire à la Mulatière |
Francisque JOLY | 1929-1936 | Autorisé à prendre du repos - Ex aumônier à Saint-Étienne |
Pierre MAUGÉ | 1936 - | Ex curé de Chavanay |
Le nom de Beaunant
Avant 1945 la compagnie O.T.L. (Omnium des Transports Lyonnais) a utilisé l'orthographe Bonnand. L'IGN a tranché la controverse née entre la compagnie et la paroisse en 1949, en validant l'orthographe Beaunant et en précisant la toponymie du nom :
Viendrait du gaulois "Nantos" signifiant vallée, qui est aussi la racine de Nanteuil, Ternant etc..). Beaunant signifierait donc la belle vallée.
Église Saint-Genès
En 1775, l’église
est devenue trop petite et on décide de l’agrandir. Elle est jugée en très mauvais état, et après discussions, il est décidé de la démolir.
Édifice construit sur l'emplacement de l'ancienne église entre 1781 et 1784 pour une partie de la nef. Elle a fait l’objet de différents agrandissements et aménagements à partir de 1844 (2 travées - la tribune est remontée et la façade refaite.) et entre 1863 et 1864 où le chœur et le clocher seront reconstruits. Le 14 juin 1863 a lieu la bénédiction de la première pierre du chœur. Le clocher a été exécuté sur les plans de l'architecte BRESSON.
Les vitraux du chœur, des absidioles et du transept ont été commandés en 1864 à Barrelon et Dufêtre, verriers d’art à Grigny.
En 1900 le clocher devant être consolidé, on en profite pour le surélever d’un étage.
Les vitraux de la nef sont signés NICOD et JUBIN entre 1919 et 1930.
L’église possédait depuis la fin du XIXe siècle un orgue MICHEL-MERKLIN. Cet orgue dont l’état s’était dégradé a été rendu muet par la sécheresse de l’année 2003. Les sommiers se sont contractés et toute restauration s’avérait impossible. L'action de l'Association des amis de l’Orgue, la générosité des paroissiens et habitants de Saint-Genis et le financement de la municipalité, ont fait qu'un instrument neuf a pu être commandé en 2011 au facteur Pascal QUOIRIN de Saint-Didier (Vaucluse). L’orgue a été réalisé en 2012 et 2013 a été mis en service en novembre 2013. Il a été inauguré en mai 2014. L’orgue est placé en tribune sur le côté gauche de la nef dans la seconde travée.
Le clocher est équipé d'un carillon de 11 cloches. La plus ancienne "Domina" avait été baptisée en 1768 (fondeur Ducray, de Lyon) et la plus récente "Millenaria" a été placée dans le clocher en 1985 pour commémorer le millénaire de Saint-Genis-Laval. De 1888 à 1985 l’église possédait un carillon de 10 cloches.
La chapelle de la Vierge a reçu une statue de marbre blanc, œuvre de De Boissieu.
En 1873, les stalles représentant des anges musiciens et les confessionnaux sont installés dans le chœur et les bras du transept.
En 1998 le chœur est réaménagé : l’autel de marbre provenant de la chapelle Saint Joseph des frères Maristes remplace l’autel en bois de 1968 et l’ancienne chaire est placée en ambon.
"Domina", le bourdon, est classé aux M.H depuis 1993[3].
Vitraux
Photos du patrimoine religieux
Église Sainte Eugénie
Ancienne chapelle de l'hôpital Sainte-Eugénie. Consacrée le 15 décembre 2018 au culte Orthodoxe Roumain.
Chapelle Notre-Dame de Lorette
L’histoire du domaine de Lorette remonte au XVe siècle. Au cours des siècles, différentes constructions et des agrandissements lui ont donné son aspect actuel.
La chapelle, située chemin de Lorette, est isolée du domaine actuel. Au XIVe siècle, une source avait entraîné la construction d’une chapelle de pèlerinage, Notre-Dame de-la-Font ou des Fontaines.
La chapelle actuelle a été construite en 1720 à l’entrée du domaine. Elle a été bénite le 22 août 1720. C'est Benoît RENAUD, échevin de Lyon qui décida de la reconstruction de la chapelle actuelle.
Fermée à la Révolution, elle fut réouverte en 1803.
Actuellement c'est uniquement une chapelle funéraire.
Le fronton rectangulaire au dessus de la façade est aux armes de la famille RENAUD.
La chapelle possède un retable et un bénitier provenant des chapelles antérieures.
Chapelle de la Pierre Souveraine
Chapelle privée située dans le lieu-dit Les Hautes-Barolles.
Chapelle des Maristes
Chapelle située au 9 rue Francisque Darcieux.
Ancienne chapelle des frères Maristes construite par l'architecte lyonnais BRESSON entre 1864 et 1866.
La bénédiction de la première pierre se fit le 18 septembre 1864 par l'abbé CHEVALARD, curé de Saint-Genis-Laval.
Chapelle bénie par M. PAGNON Vicaire Général du cardinal de BONALD de Lyon le 26 août 1866 .
Chapelle de style néo-gothique sur un plan en croix latine et une nef à cinq travées aux dimenssions impressionnantes : longueur: 45,3 m ; largeur: 11,5 m ; hauteur sous voûte: 21 m ; transept 20,3 m. Ce qui en fait la plus grande chapelle française.
Le tympan de la chapelle représente le fondateur de frères Maristes, Marcelin CHAMPAGNAT avec a sa droite deux frères reconnaissables à leur rabat, dont frère François son premier successeur à la tête de l'institut et à sa gauche deux enfants qui représentent la jeunesse du monde. Oeuvre de M. A. BUFFA. Le fond du bas relief représente l'immensité du champ de la mission.
L'orgue de la chapelle date de 1873, il a été réalisé par les ateliers lyonnais de Joseph MERKLIN. Il comportait au départ 20 jeux et la souflerie se faisait par un système de pédales. Cet instrument a été reconstruite par les ateliers A. DUNAND de Villeurbanne en 1963, 1964, il comporte désormais un positif de dos, trois claviers manuels de 56 notes, un pédalier de 32 notes, 36 jeux réels. Le buffet d'orgue est l'oeuvre de frère Hilaire, menuisier de la maison, le buffet du positif de Dos date de 1963, il a été réalisé par Jean BINEAU.
Les six stalles du chœur sont en chêne massif et sont de style néo-gothique comme le buffet d'orgue. Elles date de 1867 et sont l'oeuvre de frère Hilaire avec des ouvriers journaliers. Le maître Autel du chœur ainsi que la table de communion sont en chêne, ils datent de 1939 et ont été réalisés par des élèves de l'atelier de l'abbé BOISARD (Lycée Technique Maurice BOISARd aujoud'hui).
Les cinq verrières du chœur comportent 15 médaillons qui représentent 15 scènes bibliques. Ils ont été posés en 1887 et sont l'oeuvre de Georges DUFÊTRE , maître verrier lyonnais.
Les vitraux de la chapelle de la Vierge surmontés d'une rosace illustre la vie terrestre et la gloire célestre. Vitraux DUFÊTRE.
Les vitraux de la chapelle Saint-Joseph illustre la vie terrestre et la gloire céleste du "patron de l'église universelle". Vitraux DUFÊTRE.<br
Sources[4]
Photo de l'intérieur Ici.
Voir la composition du grand orgue[5]
Villa Chapuis
Villa du XIXe siècle décorée par le musicien Michel CHAPUIS de 1895 à 1897. Vitraux, peintures et décorations sont de style "Art Nouveau". La villa abrita les services de la mairie de 1937 à 1977. Actuellement une partie est occupée par la salle des mariages.
La villa présente des similitudes avec la Villa Lumière à Lyon ; en effet, elle a été conçue par le même architecte, Charles ALEX.
Michel-Marie-Léon CHAPUIS (1860-1934) est inhumé au cimetière communal.
Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 21 avril 1986[6] .
Château de Lumagne
Maison des Champs située : 57 route de Charly (hameau des Tilleuls).
Le nom vient de celui de la famille Lumaga (francisé en Lumague ou Lumagne). Le banquier lyonnais, Barthélemy Lumagne, l'a fait construire au XVIIe siècle.
Une allée bordée d'arbres, aujourd'hui incluse dans une résidence pavillonnaire, permettait d'accéder à la propriété.
Le château est une propriété privée et ne se visite pas.
Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 octobre 1943[7].
Château de La Tour
Château situé : 3 impasse Villars.
Propriété au XVIe siècle de la famille Villars. Il fut signé au château en 1592 une trêve entre le Duc de Nemours et Alphonse d’Ornano, lieutenant du roi de Navarre. Pendant la Révolution, c’est là que siégeait le Directoire exécutif de la Campagne de Commune – Affranchie (Lyon). De cette époque il reste les salles d’audience et prisons.
Le bâtiment est une construction quadrangulaire flanquée d'une tour ronde à l'angle nord ouest et, aux trois autres angles, de pavillons carrés coiffés d'une toiture d'ardoise à quatre pans. On y accède par un perron monumental qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1943[8].
Le 10 mai 1848, le maître-verrier Lucien BÉGULE (1848 - 1935) naît au château ; il est le fils de Georges Marie Joseph Bégule (1805 - 1882) et d'Agathe Stéphanie Peillon.
Le château est une propriété privée qui ne se visite pas.
Observatoire de Lyon


Le 11 novembre 1876, Charles ANDRÉ, ancien astronome adjoint à l’observatoire de Paris et titulaire de la chaire d’astronomie physique de la faculté de Lyon, est nommé directeur du futur observatoire. Cette nomination se fait au détriment de LAFON qui conserve toutefois la responsabilité des mesures météorologiques.
Ignorant les travaux de la commission qui étaient en place, Charles ANDRÉ propose en mai 1877 [9] de construire l’observatoire sur la colline de Beauregard à Saint-Genis-Laval. Ce nouveau site est validé par la commission le 19 juillet 1877.
L'observatoire de Lyon est officiellement créé par décret le 11 mars 1878 par le président Patrice de Mac Mahon, en même temps que ceux de Besançon et de Bordeaux[9].
Le nouvel observatoire de Lyon est officiellement inauguré le 18 décembre 1887 par le maire de Lyon Antoine GAILLETON.
À l'origine il servait d'observatoire astronomique et météorologique et devait déterminer l'heure exacte pour les horloges de la ville. La lunette équatoriale coudée est le seul des cinq instruments de ce type construits en France à avoir été préservé dans son état d'origine.
Aujourd'hui, l'observatoire abrite le centre de recherche astronomique de Lyon.
Depuis le 21 avril 2008, l'ensemble du site fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques. [10]
Hôpital Sainte-Eugénie et château de Longchêne
Le premier seigneur de Longchêne en 1644, est le négociant lyonnais d'origine florentine Octavio MEY. Ruiné à la suite d’une spéculation malheureuse, il a été contraint de se séparer.
La propriété appartient en 1784, à Jean François CATALAN de la SARRA, lieutenant général en la sénéchaussée de Lyon. Puis en 1792, elle passe à Alexandre Marie de BLESVIN, marquis de Penhoët, seigneur de la Sarra et de Longchêne. En 1792, le château est vendu comme bien national. Louis de LAVALETTE rachète le château en 1864 et le revend la même année.
Au cours d’un voyage à Lyon en 1866, l’impératrice Eugénie visite l’Hôtel-Dieu et l’hôpital de la Croix-Rousse ; l’impératrice s’intéresse alors aux malades et aux blessés qui, après leur
hospitalisation, sont obligés de rentrer chez eux et de reprendre leur travail, sans période de convalescence.
Or, Napoléon III avait fondé à Vincennes, dix ans plus tôt, un asile de convalescents pour remédier à cette situation. L’impératrice décide de suivre cet exemple et fait don aux
Hospices civils de Lyon, par l’intermédiaire du préfet CHAUVEAU, d’une somme de 200 000 F. Le conseil d’administration des Hospices décide alors d’acheter le domaine de
Longchêne, à Saint-Genis-Laval, en vente à cette époque.
Au tympan de la façade de cette ancienne maison des champs, l’inscription Sainte-Eugénie rappelle ce don. L’inauguration a lieu en 1869 en présence de l’impératrice et du prince impérial. La construction, de forme rectangulaire, comprend un rez-de-chaussée et deux étages. Le parc est aujourd'hui en grande partie occupé par divers pavillons du Centre hospitalier Lyon Sud.
Voir le dossier établi par les archives de H.C.L
Porte des fortifications du XVe siècle
Il subsiste de l’enceinte fortifiée, la porte nord (place Alsace-Lorraine), une tour dans le jardin de la cure et des murs, place Anne-Marie Barnoud.
Parc historique de Beauregard
Le château de Beauregard fondé au XIVe siècle, fut profondément remanié aux XVIe et XVIIe siècles[11] .
Le château est vendu pour 2 200 écus d’or à Pierre Gadagne en 1526 qui devient seigneur de Beauregard, mais qui cède peu après le fief à son frère Thomas II, banquier dont l’opulence lui vaudra l’expression lyonnaise « riche comme Gadagne ». Celui-ci, en souvenir des origines de sa famille, fait aménager les lieux dans le style florentin de l’époque.
En 1978 Paul Ricard, le dernier propriétaire, cède le domaine à la ville de Saint-Genis-Laval qui l'aménage en jardin public.
Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 20 juillet 1943[12]. Seuls le corps de bâtiment principal, l'orangerie, le nymphée, le parc et les murs soutenant les terrasses sont inscrits.
Autres patrimoines
- Le pavillon Pignet : situé au 116 de l’avenue Clemenceau
- Le lavoir de la Platte, situé avenue de Beauregard.
- Château de Lorette
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 2 393 | 2 114 | 2 088 | 1 895 | 2 092 | 2 031 | 2 171 | 2 525 | 2 518 | 2 580 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 2 724 | 2 817 | 2 446 | 2 942 | 3 650 | 3 702 | 3 447 | 3 435 | 3 431 | 2 944 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 3 195 | 3 524 | 3 931 | 4 499 | 4 602 | 5 029 | 5 914 | 6 141 | 7 128 | 13 162 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 14 353 | 18 782 | 19 221 | 19 944 | 20 673 | 21 545 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Cartes postales
Photos
Notables
Le château de Beauregard, ancienne résidence d’été du banquier florentin Thomas de Gadagne, reçut la visite du roi Charles IX et de sa cour en 1525.
La Congrégation des Frères maristes, fondée le 2 janvier 1817 à La Valla par le père Marcellin CHAMPAGNAT s'installe à Saint-Genis-Laval en 1853. La propriété Dumontet, deviendra la Maison Mère de la congrégation en 1858. La fabrication de l'Arquebuse de l'Hermitage est transportée à Saint-Genis-Laval en 1869. Elle y sera distillée jusqu'en 1962. Le siège de l'administration Centrale est transféré à Rome en 1958.
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Théodore BERTHOLEY | 7 février 1790 - | Commerçant - Premier maire |
CHAVAGNEUX | 1793 - 1793 | |
BERTHAUD | 1793 - 1794 | |
CHILLET | 1794 - 1796 | |
MILLOU | 1796 - 1798 | |
VERCHERIN | 1798 - 1804 | |
Ribert ROFFAVIER | 1804 - 1805 | |
Jean François de FISICAL | 1805 - 1811 | Michel de FISICAL a acqui le domaine de Beauregard des Gadagne en 1662 - Son père Jean-François est guillotiné en 1793. |
Marquis du GAS du BOIS | 1811 - 1813 | |
Pierre GAYET | 1813 - 1819 | |
Michel MUNET | 1819 - 1826 | |
PHILPIN DE PERCEY | 1826 - 1830 | |
François PINET | 1830 - 1833 | |
Gabriel PONCET | 1833 - 1837 | |
Étienne GAYET | 1837 - 1840 | |
Paul REVERCHON | 1840 - 1848 | |
Fortuné PINET | 1848 - 1849 | |
PAILLARD | 1849 - 1850 | |
Dominique TAMET | 1850 - 1853 | - |
Auguste PIGNET | 1853 - 1869 | |
MONTAU | 1869 - 1871 | |
THIBAUDIER | 1871 - 1872 | |
Armand Baron CHAURAND | 1872 - 1876 | |
KUPPENHEIM | 1876 - 1878 | - |
RIVAL de ROUVILLE | 1878 - 1879 | - |
Claude REURE | 1879 - 1884 | - |
Gabriel DESPIERRE | 1884 - 1886 | - |
Vincent FERRAND | 1886 - 1892 | - |
Eugène RENAND | 1892 - 1896 | - |
Franck RICARD | 1896 - 1914 | - |
Émile DOREL | 1914 - 1925 | - |
Marius QUEYRON | 1925 - 1928 | - |
Paul BICOT | 1928 - 1935 | - |
Edmond BESSAYE | 1935 - 1935 | - |
Charles GIRARD | 1936 - 1945 | - |
Louis GATTET | 1945 - 1946 | - |
Ernest AUBOYER | 1946 - 1947 | - |
Charles GIRARD | 1947 - 1951 | - |
Ernest AUBOYER | 1951 - 1971 | - |
Henri FILLOT | 1971 - 1995 | Conseiller général |
Alain PORCHER | 1995 - 2001 | Docteur en économie |
Roland CRIMIER | 2001 - 2020 | Réélu en 2008 ; 2014 |
Marylène MILLET | 2020 - (2026) | - |
- | - | - |
Cf. : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
Horace-Honoré GAYET | 1761 - 1788 | |
- | - |
Les curés de Saint-Genès
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
Marcellin BERGIER | - | Source[13] |
Jean LUGNÉ | 4 janvier 1648 - | Source[13] |
Jean LUGNÉ | 29 décembre 1677 - | Source[13] |
Benoît CRUPISSON | 30 mars 1715 - | Source[13] |
Jean Claude LIOTAUD | 13 novembre 1719 - | Source[13] |
Alexix Maximilien RODET | 19 février 1737 - | Source[13] |
Camille Benoît de la CHAPELLE | 9 février 1768 - 1789 | Source[13] |
- | - | Période révolutionnaire |
Antoine ALMERAS | Février 1803 - | Auparavant missionnaire à Saint-Etienne[14] |
Etienne ODET | - | Curé commis, décède en cette qualité[14] |
Pierre PRIVAT | 1831 - 1851 | Puis curé de Saint-Irénée à Lyon - Curé commis en juillet 1826 puis curé titulaire en juillet 1831 |
Joseph MAGAT | 1851 - 1859 | |
Romain CHAVALARD | 1859 - 1867 | |
Jean Marie Georges RIVAL | 1867 - 1879 | (1809 – 1879) - Ex curé de Brignais |
Paul COUPAT | 1879 - 1904 | |
Joseph CARTELLIER | 1904 - 1931 | Historien[15] - Décès - (1846-1931) - Inhumé au cimetière communal |
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Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
- Éric Sylvain Bilal ABIDAL, footballeur né le 11 septembre 1979
- Mathieu JABOULAY : né le 3 Juillet 1860 à Saint-Genis, fils d'un père entrepreneur en menuiserie. Chirurgien français qui a apporté une importante contribution à la chirurgie.
- Études primaires chez les Maristes qui tiennent l'école privée.
- Études secondaires au petit séminaire de Lyon Saint-Jean. Ses parents le destinent à la vie ecclésiastique. Projet qu'il refusera.
- 1878 entre à la Faculté de Médecine de Lyon.
- 1885 : Docteur en médecine et interne des hôpitaux.
- 1er novembre 1886 agrégé et chef des travaux.
- 1892 Chirurgien major de l'Hôtel Dieu de Lyon .
- 15 mars 1902 il occupe la chaire de clinique chirurgicale à Lyon, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort accidentelle en train en 1913. Il est inhumé au cimetière communal , sa tombe est signée Jean-Baptiste Cony sculpteur ;
- Lucien BÉGULE : né le 10 mai 1848 dans la commune, et décédé le 2 février 1935 à Lyon est un peintre-verrier et archéologue français. Parmi les œuvres les plus connues, on peut citer les vitraux de Saint-Pothin et de Fourvière.
- Francisque DARCIEUX : né le 19 avril 1880 dans la commune - décédé le 2 août 1951 à Paris - musicien [16] - Inhumé au cimetière communal
- Paul d’AUBARĒDE (1899-1976) : né le 20 août 1899, Paul d’Aubarède entre à l’École Centrale Lyonnaise en 1919 et en sort diplômé en 1923. Sa carrière d’ingénieur débute chez Berliet, puis aux usines d’automobiles Rochet-Schneider. Vers 1927, il met au point une roue indéjantable. Ses études sur les vibrations des moteurs lui donnent l’idée de désolidariser le moteur du châssis de la voiture ; ses travaux mathématiques, en association avec Pierre Lemaire son ancien directeur de l’École Centrale, aboutissent à la réalisation du prototype de ce qui devait devenir le célèbre "moteur flottant". La théorie sur les vibrations repose encore aujourd’hui sur des équations connues sous le nom de "formules Lemaire-d’Aubarède" [17].
- Armand-Auguste BAZOULET: né le 18 février 1858, décédé à Charbonnières, 13 mai 1905) est un peintre paysagiste français.
Décès :
- Édouard HERRIOT , homme politique français, né à Troyes (Aube) le 7 juillet 1882, décédé le 26 mars 1957
Monument aux morts

Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Mariages (1792-1920)
Documents numérisés
- BATAILLON cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1718-1718)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1726-1726)
- BATAILLON cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1712-1712)
- CARRICHON Benoit cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1728-1728)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1701-1701)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1711-1711)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1722-1722)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1731-1731)
- CARRICHON Benoit cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1723-1723)
- BATAILLON cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1711-1711)
- BATAILLON cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1726-1726)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1708-1708)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1695-1695)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1706-1706)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1717-1717)
- GAYET Jean Baptiste cont. de mariage, don., testaments Réalisé par Drutel André (1738-1738)
- Recensements (1846-1846)
- Recensements (1911-1911)
- Répertoire - Me Rousset Jérome François Louis Gabriel - Photos Jacques PRAS pour la SGLB (1834-1879)
- Répertoire - Me Mury Jean Jérôme - Photos Jacques PRAS pour la SGLB (1870-1885)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
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Mairie |
Adresse : 106 avenue Clémenceau BP 80 - 69565 SAINT GENIS LAVAL CEDEX
Tél : 04 78 86 82 00 - Fax : 04 78 86 82 49 Courriel : Contact Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie (juillet 2014) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Chaponost en Lyonnais de Joseph JOMAND 1983
- Rue Saint-Genoises de Georges CAVOT 1986
- Saint-Genis-Laval se raconte par Joseph CARTELLIER (Manuscrit) et Albert LAURENT 1981
Voir aussi (sur Geneawiki)
Le patrimoine de Saint-Genis-Laval : Histoire et Patrimoine
Liens utiles (externes)
- Site de la mairie
- GenCom, le site des communes pour et par les généalogistes
- Petite histoire de l'astronomie à Lyon
- Cartes postales anciennes du Rhône
Notes et références
- ↑ L'armorial des villes et des villages de France
- ↑ XVe siècle; AD. 10 G 2818
- ↑ Base Palissy
- ↑ Panneaux explicatifs sur site
- ↑ Orgues en Rhône-Alpes;
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ 9,0 et 9,1 Histoire de l'observatoire de Saint-Genis-Laval - Alain Brémond - L'Araire N°169 -Juin 2012.
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, 1987, 28e éd. (1re éd. 1979), page 1031.
- ↑ Fiche Mérimée - Beauregard
- ↑ 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 et 13,6 Les paroisses du diocèse de Lyon par l'abbé VACHET - Page 363
- ↑ 14,0 et 14,1 Les paroisses du diocèse de Lyon par l'abbé VACHET - Page 627
- ↑ B.N.F
- ↑ Musimem
- ↑ Lycée D'Aubarède
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