984 Première citation dans les possessions de l’église de Lyon « ecclésia Sancti Cirici »
Vers 1110:1120 construction du château. Le châtelain était chargé de la justice qui relevait des Chanoines Comtes de Lyon. Dernier seigneur mansionnaire le Chanoine PRANGINS de PINGON 1753-1790
1341 Construction du premier ermitage du Mont Cindre
1422 Les Anglo-Bourguignons envahissent le château , celui ci est pillé et incendié.
1836 Démission du CM en protestation à la décision gouvernementale d’accéder à la demande d’annexion d’une partie de Saint-Cyr par la commune de Saint-Rambert-l’Ile-Barbe
1840 Établissement des Ursulines qui construisent un collège de jeunes filles (1853) qui deviendra en 1941 l’École Nationale de Police.
1872 bénédiction de l’église construite de 1866 à 1870 par l'architecte Pierre BERNARD de Saint Cyr
2003 Restauration de la salle des vieilles tours et découverte d’une fresque du XVe siècle.
Héraldique
D'azur à un mont d'or de douze coupeaux accosté des lettres S et C , au chef de gueules chargé d'un griffon d'or et d'un lion d'argent couronné d'or , issants et affrontés.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Lyon
Canton - 1801-2015 : Limonest --> 2015-2025 : Métropole
Commune - 1801-2025 : Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton de Limonest, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
En 1862 l'abbé CHATARD fut nommé prêtre auxiliaire du curé de Saint-Cyr. C'est lui qui « édifiera » la nouvelle église destinée à remplacer l'ancienne du XIIème devenue insuffisante.
Pour cela il réussit à convaincre Joseph BELLON (fabricant en soierie à Lyon) d'être un généreux donateur.
En 1864 Celui-ci achètera un terrain de 3800 m2 au lieu dit "le Pré-haut" qu'il cèdera ensuite à la commune "sous la condition expresse de reconstruire une église neuve sur cet emplacement, suivant les plans et devis fournis par Mr Bernard, architecte". (Il avait déjà réalisé celle de Saint-Didier). Passionné d'art gothique, Pierre Bernard intégra dans cette construction de nombreux détails rappelant les plus grandes cathédrales européennes.
En1865 , Une première souscription ayant rapporté la somme de 80.000 fs, les travaux commençèrent an Août. Ces travaux ont beaucoup intéressé le grand géologue Albert Falsan qui découvrit en 1868, dans les fondations de l'église, un contact extrèmement important entre le Lias et le Trias.
Mais pendant que les géologues cherchaient des fossiles, le maire de l'époque, le notaire Toulon,cherchait de l'argent. Les difficultés durèrent une année entre 1867 et 1868. Les souscriptions avaient atteint 100.000 fs, mais le devis était monté à 136.000 fs... On écrivit au ministre des Cultes, qui envoya "royalement" la somme de 9000fs. Enfin, le miracle se produisit.
En 1868, le Maire informe le conseil d'un prêt exceptionnel de 20.000 fs proposé par Mr Bellon, sans intérêt, remboursable par annuités de 2000 fs après 10 ans, à partir de 1877 jusqu'en 1887, venant s'ajouter à une nouvelle souscription de 16.720 fr, soit au total la somme de 36.720 fr. (Archives communales de St Cyr - 3 M 2).
En 1866 la première pierre fut posée, mais la guerre de 1870 amena du retard dans l'exécution.
En 1869 Le décompte des travaux dressé par Mr Louis Poux, entrepreneur de maçonnerie à Vaise, s'élève à la somme de 144.000 fs + 7200 fs d'honoraires pour l'architecte. L'abbé Chatard est vicaire.
En 1872 la première phase des travaux fut achevée et la bénédiction eut lieu la même année. Depuis Avril 1871, l'abbé Chatard est prêtre-curé de la paroisse de St Cyr, suite au décès du curé Bailly.
Entre 1875 et 1883 les vitraux sont réalisés en peinture sur verre dans les ateliers parisiens du maître verrier Lyonnais Claudius LAVERGNE (1814-1887) et ses fils. Protection au titre des Monuments historiques : "1987/12/31 : inscrit au titre objet [1][2]
Arrêté : 61 vitraux : Scènes du Nouveau Testament et de vies de saints, saints, mosaïques, Claudius Lavergne et ses fils, entre 1875 et 1883."
L'édifice est de style néogothique.
Orienté Nord-Sud, ses dimensions n'ont rien de modeste :
Longueur hors tout : 46m
Largeur du transept : 26m
Hauteur aux clés de voûte : 17m
Hauteur aux horloges : 30m
L'harmonie de l'intérieur est donnée par les proportions de la nef, comparables à celles de Notre-Dame de Paris et de Chartres.
Matériaux utilisés :
- Pierre calcaire grise à gryphées de St Fortunat ou de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (étage géologique Sinémurien dans le Jurassique inférieur) pour les murs porteurs, libages, chapeaux de contreforts, arrière-jambages des portes latérales, porte intérieure de sacristie, escalier du clocher, corniches, liaisons, assises de plantation.
Choin bâtard de Saint Didier (crème) et choin de Villebois ou Trept (blanc)- Photo Agnesm
- Pierre calcaire de choin bâtard de la carrière de la Thomassière à Saint-Didier-au-Mont-d'Or (étage géologique Hettangien dans le Jurassique inférieur) pour arcatures avec chamfreins, rosaces feintes ainsi que pour les murs extérieurs, en alternance avec le choin de Villebois ou de Trept (Bathonien supérieur).
- Pierre de Lucenay en remplacement de celle de Ste Juste et de celle de St Cyr, pour les meneaux des fenêtres de la haute-nef.
Un coût de 300 fs sera facturé pour une seconde découverte de la carrière de choin-bâtard (carrière de la Thomassière à St Didier au Mont d'Or), la première ayant servi à la construction de l'église de St Didier.
Le porche d'entrée, les colonnes, les marches du perron, les chapiteaux de la grande nef ainsi que les murs du porche ont été faits avec la pierre de choin de Villebois (Ain) (mémoire de Mr Poux, maçon), ou de Trept (Isère) (pour G.Mazenot). De l'étage géologique bathonien supérieur dans le Jurassique moyen, les pierres de choin du Bugey sont en alternance avec le choin bâtard de Saint-Didier-au-Mont-d'Or.[3].
Vers 1877 Jacobé RAZURET (1829-1895), élève de Tony Desjardins et collaborateur de Pierre BOSSAN, décorateur d’églises, spécialiste du décor mural ornemental en végétations stylisées dans des compositions simples, décore, en collaboration avec Lucien BÉGULE les chapelles de l’église de Saint-Cyr au Mont d’Or. Il ne reste malheureusement de ces décors que celui de la chapelle du Sacré-Coeur et deux pans de mur dans le choeur, les autres ayant disparu...[4].
En 1899 , une souscription publique est lancée et permet de terminer le gros oeuvre et d'édifier la flèche de notre église. L'architecte est Joannès Bernard fils de Pierre Bernard. En 1911, décès de l'abbé Chatard, qui était chanoine honoraire de la primatiale St Jean.
En 1947 l’église est consacrée par le cardinal GERLIER. La consécration épiscopale explique la présence des croix apposées sur 12 de ses piliers.
Orgue Construit en 1955 pour l'Abbaye de Sept-Fons dans l'Allier, il a été acquis par la paroisse en 1978 et installé dans la chapelle de St Joseph. Le facteur est Michel Merklin et Kuhn (Lyon). L'orgue a été révisé et modifié par le facteur d'orgue Michel Jurine de Rontalon (69). Il s'agit d'un 17 jeux formant 20 registres.
Chapelle de la Vierge
La statue de la vierge à l'enfant au dessus de l'Autel est signée en 1880 du sculpteur Jean Marie BONNASSIEUX (18 septembre 1810Panissières - 3 juin 1892Paris). Nu, l'Enfant Jésus bénit de la main droite. La Vierge foule un serpent au pied. La statue est protégée au titre des Monuments historiques depuis 1987, de même que l'autel qui la porte et son rétable. Sur le mur opposé à l'autel , le vitrail de "l'arbre de Jessé". Le vitrail éclairant la chapelle raconte "la vie de la Vierge".
Bénitiers
Datés 1850 deux bénitiers en pierre calcaire grise de St Cyr, placés de part et d'autre de la grande porte d'entrée, proviennent de l'ancienne église du château. Ils sont signés Jean-Pierre Debombourg (1819-1905), tailleur de pierre à St Cyr. De l'étage géologique du Sinémurien, la pierre utilisée, après polissage, ressemble à du marbre et sa couleur va du blond au noir. Les deux bénitiers sont protégés au titre des Monuments historiques depuis 1987.
Fonds baptismaux
Le baptistère a été réalisé après 1872, date d'achèvement de la construction de l'église. Il est protégé au titre des Monuments historiques [5].
Chapelle du Sacré-Coeur
Décor peint réalisé vers 1877 par Jacobé Razuret, en collaboration avec Lucien BÉGULE
Autel de la chapelle de St Cyr et ste Juliette
Installé en 1920 , il s'agit de l'ancien maître-autel. Provenant de la chapelle des Minimes de Lyon, il présente un motif sculpté avec le Christ entouré des quatre évangélistes.
Orgue
Chapelle de la Vierge
Signature des vitraux
Bénitier inscrit au titre des objets depuis 1987[6]
Signature du bénitier ci contre
Bénitier inscrit au titre des objets depuis 1987[7]
Signature du bénitier ci contre - J.P. DEBOMDOURG
Fonts baptismaux
Chapelle du Sacré Cœur, décor peint par Jacobé RAZURET
Autel de la chapelle de St Cyr et ste Juliette
Vitraux Chapelle de la Saint Vierge
L'arbre de Jessé
Jessé endormi est couché au bas de la composition; assis auprès de lui, Moïse tient les Tables de la Loi et sur une banderole est inscrit un passage de la Genèse. Debout, de chaque côté du tronc, deux autres prophètes : Jérémie et Isaïe. Au-dessus des prophètes figurent deux grands rois : David, tenant sa harpe et Salomon, un petit Temple de Jérusalem.
Vie de la Sainte Vierge
Suivant l'usage consacré au Moyen-âge, les vitraux des transepts se lisent de bas en haut et de droite à gauche comme l'hébreu : Rencontre de sainte Anne et de saint Joachim sous la Porte d'Or, Naissance de Marie, Education de Marie, Présentation de Marie, Annonciation, Visitation, Rosace.
Vitraux du Coeur
Vie de Notre Seigneur Jésus-Christ et commencement de l'histoire de l'Église - fenêtre centrale
Il est rationnel de lire constamment de gauche à droite et de bas en haut, suivant l'usage constant dans les vitraux multiples médaillons :
Jésus bénissant les enfants, Transfiguration, Entrée de Jésus à Jérusalem, Agonie au jardin des Oliviers, Ecce Homo "voici l'Homme", Crucifiement, Mise au tombeau, Résurrection, Apparition de Notre Seigneur à la Sainte Vierge, Apparition du Christ à sainte Marie Madeleine.
Vitrail du Sacré-Coeur
Placé au fond de l'absidiole du côté de l'Evangile, il a des proportions plus grandes que les autres vitraux. Notre Seigneur bénit de la main droite et, de la main gauche, montre son Coeur. Ses pieds reposent sur une petite élévation de terre, d'où jaillissent quatre sources qui rappellent les fleuves du Paradis. Le médaillon inférieur représente la Cène.
Vitrail de saint Cyr et de sainte Juliette ou Julitte
La scène inférieure représente le martyre sur terre, la scène supérieure représente saint Cyr et sainte Juliette dans la gloire du ciel.
Sainte Juliette est représentée debout, foulant au pied le glaive des persécuteurs; elle porte saint Cyr.
Dans le bas du vitrail, on voit la scène du martyre de saint Cyr. L'enfant héroïque a repoussé le proconsul en répétant : "je suis chrétien !" Le persécuteur, furieux, saisit l'enfant par une jambe et lui brise la tête sur les marches de sa chaise curule, en présence de sa mère qui est déjà saisie et qui va être traînée au supplice.
Vitrail des fonts baptismaux
La lecture doit se faire de haut en bas.
Médaillon du haut : baptême du Christ. Saint Jean-Baptiste, presque à genoux devant le Christ en signe d'adoration, tient une coquille et verse l'eau baptismale sur la tête du Sauveur dont les pieds sont couverts par l'eau du Jourdain.
Médaillon du milieu : baptême du haut fonctionnaire éthiopien. Vocation des païens. Saint Philippe, après avoir expliqué les Ecritures au haut fonctionnaire de Candace, reine d'Ethiopie, le baptise pour répondre à son désir d'être chrétien. Un esclave maintient les chevaux du char.
Médaillon du bas : baptême et sacre de Clovis. Vocation de la France. Saint Rémi vient de baptiser le roi Franc qui s'agenouille. Une colombe descend du ciel et présente une ampoule contenant l'huile destinée au sacre du premier prince chrétien de France. Sainte Clotilde, à genoux, porte le diadème, le voile et le costume des reines mérovingiennes.
Sources de la description des vitraux de Claudius Lavergne :[8]
L'arbre de Jessé
La vie de la Vierge
Vitraux du chœur - Vie de Notre Seigneur Jésus-Christ - fenêtre centrale
Le sacré Cœur
Saint Cyr et sainte Juliette
Vitrail des fonds baptismaux - Le Baptême du Christ
La plus grande partie du domaine est sur le territoire de Saint-Cyr, ainsi que l’entrée principale qui fut au temps de Perret sur Collonges.
En 1870 : Jean-Baptiste PERRET (1815 - 1887), industriel et sénateur [9] , acquiert le domaine où était construit l’ancien château de la chaux. Il fait démolir cette ancienne demeure et construire la résidence actuelle, qui porte son nom.
En 1902 : Victoire DUPONT de la Tuilerie, veuve de Jean Baptiste PERRET, ayant perdu son fils unique Paul Michel, laisse pour héritiers Émile LOUBET, président de la République, qui y avait résidé plusieurs fois, Hermann SABRAN et Félix Mangini.
En 1972: Le domaine devient un centre hospitalier.
Jean-Baptiste DONNET a acquis le terrain le 31 mars 1858 et a fait construire une première maison en pierres.
En 1910, la maison est acquise par Mr André DEMOREY, fabricant de tulles à Lyon, et Mme, née PERRACHON.
Entre 1910 et 1912, le couple DEMOREY fait démolir les anciennes constructions et édifier celles qui existent actuellement dans la propriété. (ADMR 4Q6 2128). L'architecte fut Mr Joseph Chevallet (ADMR - CDP 335). Monsieur DEMOREY décède en 1920.
En 1932, Mme veuve DEMOREY vend la maison à Mr REYNIER, marchand fromager à Lyon. Sans successeur direct, à son décès en 1963, son épouse Catherine, née Vouillon, est la seule héritière de ses biens. Quand cette dernière décède, le 14 mars 1965, aux termes d'un codicille à son testament ollographe en date du 21 janvier 1965, elle lègue la propriété Reynier à la commune de St Cyr, à la condition d'y installer une maison de retraite pour les vieillards du village. La déclivité importante du terrain et la configuration de la maison ne permettant pas cet usage, cette dernière est finalement transformée en mairie.
Chapelle du château de Saint-Cyr à l'origine (XIIe siècle), possédant une tour carrée fortifiée en guise de clocher.
À la Révolution, la chapelle castrale devint une maison commune, puis une école de filles après la construction de la nouvelle église en 1880. Depuis 1911 elle est transformée en salle des fêtes . Des fresques ont été mises à jour dans le choeur en 2003.
L'ancienne église est inscrite aux monuments historique depuis 2000[10].
Chapelle de l'Ermitage - Notre-Dame-de-Tout-Pouvoir
L'ermitage du mont Cindre daterait de 1341. Le frère Jean Henri religieux de l'abbaye de l'Île Barbe obtient du chapitre de saint-Jean l'autorisation de se retirer et de construire une récluserie puis une chapelle au mont Cindre. Treize ermites se succéderont dans ces lieux.
À la Révolution le bien fut vendu comme bien national et acquis aux enchères par les villageois par l'adjudication de la récolte des noix de la commune.
Le 11 Juillet 1820 la chapelle est consacrée et dédiée à "Notre Dame de Tout Pouvoir" (inscription portée au dessus de la porte d'entrée de la chapelle).
L'ermite Pierre GRATELOUP agrandit le jardin après son arrivée. À partir de 1878 Émile DAMIDOT, dit Frère François, construisit un jardin de rocailles, un belvédère de 12 mètres de haut, un calvaire, cinq chapelles, des clochetons et une multitudes de niches et d'oratoires.
À partir de 1952 Louis TOUCHAGUES renonce à la vie parisienne pour faire l’œuvre de sa vie, il réalise les fresques de la chapelle de l’Ermitage.
Source[11]
Croix située dans le hameau du Mont Thou, en contrebas du lavoir et au croisement avec le chemin de Salagon.
Croix posée en 1759 par le sieur Antoine COTTIER[19] réalisée en pierre calcaire grise, avec fût et croisillon de forme carrée.
La croix est gravée des symboles de la passion du Christ.
Sur le croisillon on peut lire: INRI (Jésus de Nasareth, roi des Juifs) ..
- à gauche le soleil avec ses yeux (symbole de la lumière), puis une éponge au bout d'un long bâton qui pourrait être la sainte éponge? : "pour répondre et atténuer l'agonie du Christ sur la croix, on porta aux lèvres de Jésus une éponge fixée au bout d'un bâton et plongée au préalable dans de la posca, ou vinaigre. Selon le récit évangélique, une éponge a donc recueilli le sang du Christ transpercé par la lance." ;
- au milieu, une couronne d'épines (instrument de la passion posé sur la tête du christ avant sa crucifixion);
- à droite, le bout de la lance du centurion qui saigne.
la lune de profil avec son visage sévère -d'aucun y verront peut-être le portrait du Sieur Cottier- la lune qui projette la lumière qu'elle reçoit du soleil, symbolise l 'église.
Sur le fût, un très beau coq posé sur un cylindre. Le coq est le symbole du reniement de saint Pierre qui, selon l'Évangile, aurait renié Jésus trois fois avant que le coq chante deux fois. Par la suite, chaque chant du coq rappelle au saint sa trahison. Le coq, témoin de la trahison de Pierre, serait placé sur les clochers pour rappeler aux hommes leur faiblesse.
En dessous la date de la pose de la croix, 1759.
Sous le cylindre et les bâtons : les 3 clous qui ont servi à la crucifixion.
Dessous : O CRUX AVE (salut, ô croix).
Sur le socle, Antoine Cottier a fait graver cette phrase :
"CETTE CROIX A ETE MIZE PAR LE SOIN DE Sr ANTOINE COTTIER BOURGEOIS DE LYON"
Caborne de la Marie La caborne de la Marie était utilisée pour le stockage du foin posé sur des chevrons. Les emplacements de ceux ci sont visibles à l'intétieur.
Caborne de la cave
Caborne Guillot
Caborne d'Antoine Caborne dédiée à Antoine PERRIMBERT (1931-2014) qui a consacré une part de son temps à la mise en valeur de ce petit patrimoine du Mont d'Or
Caborne des chênes Têtards Caborne restaurée en pierres jaune de Couzon de forme ronde, installée dans un chirat au nord d'un terrain autrefois cultivé. Son nom est dû aux chênes proches en "grosses têtes" obtenues par étêtage régulier dans le but de récupérer le feuillage bas pour l'alimentation animale.
Caborne de la Rosette Caborne entièrement reconstruite car écroulée. Située à l'extrémité du clos de la Rosette.
Caborne de Pierre
Caborne Berger Cette caborne a été reconstruite. Elle possède des jambages en pierre droite.
Caborne de l'érable
Caborne Bretton Caborne en fait située sur la commune de Saint-Romain. Caborne en pierre blanche (Ciret), elle appartenait à la famille BRETTON.
Pour avoir quelques détails sur les cabornes consulter l'article ci ici.
Le clos de la rosette
Clos de la Rosette
Clos de la Rosette
Vue en détail du chirat
Les chirats sont des murs de pierres crées lors de l'épierrement necessaire à la mise en culture des champs.
Ils sont constitués de deux murs de pierres distants d'un demi mètre à plusieurs mètres. Les pierres extraites étant entreposés entre ces deux murs. Le clos de la Rosette est entouré d'énormes chirats.
Repères géographiques
Vue générale
La commune de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or occupe les pentes sud et sud-est du mont Cindre.
Principaux hameaux:
La Baticolière, la Bussière, Canton-Charmant, Les Charbottes, Thizy, Chatanay, La Chaux, Les Combes, Crécy, Gérigneux, Nervieux, La Jardinière, Les Gasses, Le Mont-Cindre, Mont-Thou, Le Monteillier, les Ormes, Les Rivières.
Démographie
En 1836, le 15 février, par une ordonnance royale, les quartiers de Vacques, La Dargoire et la Sauvagère sont détachés de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et rattachés à Saint-Rambert-l'Île-Barbe. St Cyr perd environ 200 habitants et St Rambert triple sa surface.
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 700
1 559
1 687
1 915
1 833
1 637
1 887
1 793
1 735
1 734
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 764
1 737
1 671
1 716
1 857
2 010
1 841
1 802
1 930
1 937
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 876
1 979
2 139
2 445
2 257
2 451
2 987
3 962
4 075
4 763
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
4 800
5 318
5 392
5 388
5 534
5 545
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Louis TOUCHAGUES : 1893-1974, né à Saint-Cyr peintre formé à l’école des Beaux-Arts de Lyon, il a réalisé des décors pour le théâtre et illustré des livres de COLETTE, Sacha GUITRY, Marcel ACHARD, Marcel AYMÉ. En 1952 il a peint les fresques de la chapelle de l’Ermitage du Mont-Cindre.
(1734-1804) - 1er maire de Saint Cyr en 1790 - (Frère de Jean Marie qui a été guillotiné en 1794) - Maître tailleur de pierres à St Cyr au Mont d'Or - Sa généalogie[20]
Aimé François DURAND
1792 - 1793
-
Jacques CONY
1793 -
-
Jean LORAS
1794 - 1795
(1734-1804) - Frère de Jean Marie - Maître tailleur de pierres à St Cyr au Mont d'Or - Sa généalogie[21]
Lambert MAISTRE
? - ?
-
Bernard REY
1801 - 1803
-
SIMON
1805 - 1815
-
DOUX
1815 - 1815
-
Claude MAURIER
1815 - 1821
-
Claude Henri TOURNACHON
1821 - 1826
-
Henri Joseph PERRUSSEL
1826 - 1835
(1768-1851) - Lieutenant-colonel de dragons - Sa généalogie[22] - Titulaire de La Légion d'honneur[23]
Jean Pierre Bernard BONNETAIN
1835 - 1837
-
Jean RIVOIRE
1837 - 1852
-
François Donnat TOULON
1852 - 1870
Notaire
Antoine ROZIZE
1870 - 1878
-
Claude FOUILLOUX
1878 - 1892
-
André BERTHAUD
1892 - 1895
-
Auguste GOUVERNE
1895 - 1926
(1844-1926) - Chevalier de la Légion d'Honneur[24] - Charpentier en 1872, Officier de l'Instruction publique en 1908 [25]
Jules PORTE
1926 - 1929
-
Eugène FAYOLLE de MANS
1929 - 1935
(1866-1944) - Commanditaire d'agent de change - Sa généalogie[26]
Le monument aux morts de St Cyr a été érigé en 1922 à l'entrée du cimetière de Montluc. Il fut inauguré le 19 Novembre de ladite année.
Chronologie des événements afférents à l'érection du monument aux mort, Mr Auguste Gouverne étant maire de St Cyr :
13 Février 1919 : Offre de Mr J.M. Sériziat, architecte à Vaise, 2 rue Tissot, pour prendre en charge le dossier du monument commémoratif.
7 Mars 1920 : Principe de l'érection du monument
17 Décembre 1921 : choix de l'emplacement du monument
22 Janvier 1922 : choix du modèle et création d'un comité du monument qui gérera l'entreprise (membres pris hors du conseil).
25 Juin 1922 : Crédit communal de 3000fs, subvention du département de 100fs. Un comité a été constitué.
12 Juillet 1922 : lettre de l'architecte Sériziat à Mr le Maire pour le prévenir que le marbrier, Mr Vanaret a promis la fin des travaux pour la fin de Juillet. Il faut choisir l'emplacement afin que le Me maçon, Mr Balloux puisse commencer les travaux des fondations. Un redressement par rapport à l'axe de l'avenue Gambetta s'impose.
31 Août 1922 : votre d'une subvention de 3000 fs à prendre sur les fonds disponibles. Le Maire mandatera au nom de Mr Fayolle de Mans, trésorier du comité.
30 Octobre 1922 : Inauguration fixée au 19 Novembre. Comité des conseillers : Guillot président.
5 Décembre 1922 : Facture du marbrier Michel Vanaret pour le monument : - 1 monument à colonnes en pierre de Comblanchien (Côte d'Or) formant corbeille à la base. - 1 entourage de bordures et marches en pierre de Villebois (Ain) conforme aux plans de Mrs Sériziat et Bernard, architectes à Lyon. Au prix net et convenu de................................................................... 25600 fs
Courant 1922 : Mémoire des travaux faits par Mr Balloux, entrepreneur de maçonnerie à St Cyr : Démolition d'une partie du mur, dépose de convertines en pierre, dépose de deux piliers en pierre, fouilles, massif en béton, reconstruction du mur en chaux et sable de Saône, dépose et repose du portail, deux colonnes, quatre consoles, une marche etc...
Total ................................................................................................................................. 6338,55 fs
Courant 1923 : Mémoire des travaux de Mr Ravut, serrurier à St Cyr : 1 claire voie en fer plein, 1 panneau, 2 + 9 montants fer carré, 4 traverses fer plat, 11 pontets ornés, pour un montant total de………….............................................…………………………………... 598,95 fs.
14 Janvier 1923 frais d'inauguration........................................................... 1754 fs dont
frais de Mme Falq pour le banquet........................................................ 868 fs
↑"Récriture des commentaires de son fils, Noël Lavergne, publiés à Lyon, en 1891, par l'imprimerie M.Paquet, 46 rue de la Charité."
(Eglise de St Cyr au Mont d'Or - 2007)