Au XIXe siècle, le village se transforme avec l'implantation d'une première usine de tissage , puis deux autres suivirent. Dans les années 1920 on assiste à la création de nombreux ateliers individuels peu après l'arrivée de l'électricité. Un certain nombre de villageois deviennent des tisseurs à domicile. Beaucoup s'équipèrent d'un ou plusieurs métiers à tisser que l'on logeait dans sa cave, son garage ou même sa cuisine . Après-guerre, on pouvait compter près de 300 métiers à tisser dans la commune . On tissait particulièrement du voilage pour des sociétés de Tarare. Les derniers tisseurs à domicile ont disparu à la fin des années 1970. La dernière usine de tissage ferma ses portes en 2004.
Héraldique
D'azur à la tour accolée de deux arcs-boutants, d'argent maçonnée de sable et ouverte du champ, sur une terrasse herbée d'argent et surmontée de deux étoiles du même[1] .
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Villefranche(-sur-Saône)
Canton - 1801-2025 : Tarare
Commune - 1801-2025 : Saint-Clément-sur-Valsonne
Résumé chronologique :
1801-.... : Cton de Tarare , Arrt. de Villefranche(-sur-Saône), Dép. du Rhône.
En 1880, le curé et le maire conviennent que l'église est devenue trop petite et qu'il faudra en construire une qui embellira le village.
Église réalisée sur le plans de l'architecte Lyonnais BRESSON.
Église édifiée à partir de 1890 , avec des pierres issues d'une carrière locale. Le parement bleu provient des carrières de Galembert, alors que les pierres dorées proviennent des carrières de Glay.
Église bénite en 1895 par les soins de Mgr JEANNEROT. Elle ne sera achevé dans sa forme actuelle pour des raisons économique que vers 1920.
L’Eglise reste inachevée par rapport au plan initial : il manque une seconde montée d’escaliers de l’autre côté du perron et une flèche de clocher plus grande.
De l'ancienne église il reste un bénitier situé au fond de l’église (1610) et quelques statues ont été transférées (Le Curé D’Ars, St Antoine, St Joseph).
La troisième cloche "Marie-Antonia " a été baptisée le 12 juillet 1925 par les soins de Mgr BOUCHARNY auxiliaire du cardinal. Les parrains et marraines étaient : Antoine FINET et Mme PRADEL-MOTTIN.
Un bénitier offert par le curé RABOT comporte une curieuse inscription en latin "Dire un ave pour celui qui l'a offert".
En 1870, il y a la guerre contre la Prusse, les habitants de Saint-Clément-sur-Valsonne font un voeu le dimanche du Rosaire :
Si les événements épargnent le village et ses combattants on bâtira une chapelle. En attendant on bâtit une grotte.
Les pierres sont amenées par les habitants depuis la colline de Galembert et la mine de Barytine.
En 1873, la guerre est achevée et la chapelle est édifiée.
La chapelle qui est privée a été inaugué le 19 juillet 1874.
La chapelle contient de nombreux "ex-voto".
Chapelle a chevet plat orientée au sud avec une façade néo-classique encadrée de deux pilastres. La façade est surmontée d'un fronton triangulaire décoré d'une croix en pierre jaune.
L'édifice est à nef unique pavée d'un damier de carreaux de ciment.
Des travaux de rénovation de l’intérieur, maçonnerie, peinture ont été effectués en 2017.
Source[2]
En souvenir de la "possible apparition" de mai 1869 sur cette montagne, Marie FAVRE parvient à cocrétiser son rêve: bâtir un refuge pour les pauvres et infirmes de la commune, puis un couvent dédié à la Vierge Marie.
Le couvent construit en 1884 fonctionna ainsi pendant plus de 100 ans ; une maison de retraite, agrandie et modernisée, a pris la relève en 2006.
En 1890, inauguration de la chapelle des soeurs, sur le site du couvent.
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a été édifiée en 1876 suite à une dissension entre Marie FAVRE et les fabriciens et on lui retire les clés de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Quatorze croix font parties du chemin de croix qui conduit à la chapelle.
Croix située au lieu dit Le Perroux.
Sur une face de la croix c'est la vierge qui est représentée, sur l'autre c'est saint-Clément coiffé de sa tiare (4e Pape). L'ensemble est sculpté dans la masse.
Datée du XVe siècle ; XVIe siècle.
Croix inscrite aux monuments historiques depuis 1982 [3]
On compte 46 lieux-dits et hameaux : le bourg ; la zone artisanale ; le moulin ; les vercheres ; les buis ; les grandes terres ; la grande grange ; les roches ; les creuzes ; le perou ; la chapelle ; chatillon ; la molandiere ; le monnet ; le grand air ; les bas ; les cheres ; la retaudiere ; sebastopol ; le tuillier ; campy ; le morel ; montferrat ; pepy ; le valentin ; le soly ; l este ; la cailliere ; la croix paquet ; la croix plat ; la jobertiere ; la malletiere ; la rotodiere ; le cret gros jean ; le grisard ; le haut soly ; le jarret ; le marcel ; le moulin loy ; le sarcenat ; le trouilly ; barbe rouge ; chez piraud ; fourdy ; montupon ; savatel.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
765
719
861
922
981
982
1 001
1 076
1 034
1 001
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
981
1 028
984
1 050
1 045
1 016
1 003
907
926
930
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
901
725
645
624
627
553
556
483
474
448
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
457
467
546
662
761
903
-
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-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.