Elle conserve quelques parties romanes : la nef principale et le chœur surmonté d’un clocher. L'église a subit divers agrandissements depuis le XIIIe, en autre, la chapelle de la vierge (Sainte-Catherine à l'origine) offerte par le cardinal Jean de Rochetaillée au début du XVe.
Une restructuration importante a eu lieu entre 1844 et 1859. La nef latérale a été construite à la place de la chapelle Sainte-Catherine.Lors de cette transformation. La statue en fonte de la Sainte Vierge, mise à l’abri pendant les travaux, regagna sa place sur le pignon de l’église en mars 1859.
L'éclairage de l'église se fait par une série de baies ou fenêtres hautes cintrées en ogive.
L'église mesure un peu plus de 22 mètres (Chœur + nef principale).
Le confessionnal date des années 1860 et a été réalisé par un menuisier local.
Les deux verrières présentant des personnages sont du maître verrier CAMPAGNE - Lyon et datent de 1897.
Le mobilier liturgique set de l'artiste lyonnais Jean-François FERRATON dont l'atelier est installé à Rochetaillée-sur-Saône. L'autel a été consacré par Mgr Brac de la PERRIĖRE le 18 octobre 2009. L'inauguration a été faite en présence des autorités politiques locales.
La Croix du Christ est réalisée en verre taillé. L'Autel est réalisée en Onix; pierre semi précieuse.
Du même artiste l'Ambon et le "meuble" rouge du fond du chœur.
Autel de Jean-François FERRATON
Croix
Collatéral
Nef principale
Chaire à prêcher
Les fonts baptismaux
Statue en bois d'origine Bretonne offerte par un paroissien - 16e (?)
Peinture à l'huile sur toile Vierge protégeant sainte Catherine et sainte Barbe Inscrite aux M.H depuis 1995.[2] - Tableau restauré par Catherine GINIES-MOUSSET atelier Terre de Sienne
Vitrail représentant Marguerite Marie ALACOCQUE contemplant le Christ ressuscité dévoilant son cœur. En fond, représentation de Paray-le-Monial
Le château domine tout le paysage environnant. C'était autrefois la clé de défense du "Franc-Lyonnais", qui avait un rôle essentiel au point de vue administratif et judiciaire. Ce bâtiment date du XVe siècle. Au XIIe siècle, l'ensemble était la propriété de l'Eglise de Lyon, mais était tributaire de l'Abbaye de l'Ile Barbe. Le mansionnaire de cette abbaye vendit le château au Comte de Savoie.
Henri MALARTRE acquit la propriété en 1959 et y créa un musée de l'automobile qui fut inauguré le 31 mai 1960. Une collection de voitures anciennes de 1890 à 1914, fut démontée et reconstituée dans chaque pièce du château. On y trouve aussi une collection de motos et de vélos de 1818 à 1970 au 1er et 2e étage. Le hall Gordini abrite des voitures de course dont celles d'Amédée GORDINI. Le Hall des transports est réservé aux tramways dont la motrice du président Poincaré.
Repères géographiques
Commune située dans une concavité de la Saône.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
312
279
316
357
319
334
338
325
339
334
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
352
343
345
370
425
376
333
346
377
372
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
349
411
439
511
433
476
600
682
723
764
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
779
903
1 134
1 264
1 535
1 518
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Henri MALARTRE né le 17 décembre 1905 à Saint-Joseph (Loire) ; décédé le 12 novembre 2005. Fondateur d'une entreprise de démolition automobile et créateur du premier musée de l'automobile en France en 1960 dans la commune ; vendu ensuite en viager à la ville de Lyon en 1972.