Le village s’est appelé « POULLE » puis en 1801 « Poule ».
Le village fut débaptisé en 1954 pour s'appeler Poule-les-Echarmeaux.
Prieuré de Cluny au Xe siècle. Seigneurie des Beaujeu, des Bourbons, des Montpensier et des Orléans.
1900 : Le premier train a circulé à Poule le 1er septembre 1900 sur la ligne de chemin de fer reliant Givors à Paray-le-Monial.
Héraldique
Blason communal sur une plaque de rue
D'argent à trois sapins de sinople, rangés en fasce et posés sur trois monts de sinople mouvant de la pointe; au chef de gueules chargé d'un lion issant d'or, armé et lampassé d'azur[1].
L'abside voûtée en cul de four est la seule partie romane de l'édifice et date du XIIe. Le clocher carré est peut-être roman, mais il a été transformé.
L'essentiel des vitraux datent de 1912 et sont l'œuvre de CAMPAGNE fils, peintre verrier à Lyon.
L'église abrite quatre objets classés ou inscrits au monument historiques[2][3][4][5].
La vallée de Lafont est sur le trajet reliant Claveisolles à Chénelette, ce qui rend ce hameau très éloigné du village de Poule. Au milieu du XIXe siècle, les habitants décidèrent la construction d'une église, d’un presbytère, d’un cimetière et d’une maison d’école. Une souscription fut ouverte en date du 29 janvier 1846 par les habitants d’une partie de la commune, ainsi que ceux du hameau de Claveizette à Claveisolles. Cette souscription produisit la somme de 9740 francs qui permirent de commencer la construction de l’ édifice. Il semble que le gros œuvre ait été terminé au cours de l’année 1859.
La chaire et les fonds baptismaux sont en pierre de Cruas (Ardèche). Les trois cloches ont été baptisées en 1959. L’école ouvrit en 1861 et elle fut tenue par les religieuses de Claveisolles.
Source[6].
L'église n'est plus utilisée comme lieu de culte depuis 1992 et la paroisse est supprimée de l’annuaire du diocèse depuis 1996. La commune va demander la désacralisation, elle n'a plus les moyens de son entretien. Une démolition est envisagée, une association pour la sauvegarde de l'édifice c'est réunie...
Chapiteau du portail
Château des Fougères
Vue d'ensemble
Ancienne maison-forte qui fut transformée en 1355 en château-fort.
Divers familles furent propriétaires du lieu :
À la mort de Robert de Fougères, la propriété passa par mariage ou testament à la famille de Gléteins, puis, par mariage également, à la famille de Propières. En 1420, Ancelise de Propières épousa Pierre de Chandieu. Le château resta la propriété de cette famille jusqu’à Livie de Chandieu qui se maria en 1664 à René de Loriol. Plus tard, vers 1730, le château devint la propriété de la famille de la Poype par le mariage de Marie Claude de Loriol avec Louis Claude Marie de la Poype. Le château fut vendu comme bien national[7].
Actuellement, le château est un gite rural.
L'Azergues est une rivière qui a deux sources : une à Poule-les-Echarmeaux (l'Aze) et l'autre à Chénelette (l'Ergue). Elles se rejoignent pour former l'Azergues au nord de Lamure-sur-Azergues[8].
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 596
1 426
1 637
1 714
2 020
2 118
2 203
2 115
2 067
2 056
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 989
1 961
1 900
1 861
1 786
1 809
1 681
1 928
1 753
1 560
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 523
1 312
1 289
1 171
1 087
1 123
1 097
1 114
1 025
832
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
795
838
834
956
1 090
1 099
1 036
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.