En 1863, un premier rapport est établi préconisant « la réédification d’une nouvelle église, d’une disposition mieux en rapport avec la dignité du culte et ses besoins, et surtout dans un emplacement plus convenablement situé au centre des principales agglomérations de la commune, l’ancienne église se trouvant sur un des points les plus élevés et une des extrémités de son territoire » (rapport de l’architecte P. Bernard pour le compte de la Mairie de Poleymieux).
L'ancienne église Saint-Victor (Poleymieux le haut) conserve du XIIe siècle le chœur supportant le clocher-belvédère ou tour carrée. Elle est agrandie de deux nouvelles chapelles au XVIIe siècle. Désaffectée vers 1870. Elle devient maison d'habitation.
Maison d'Ampère
Sculpture d'Ampère par Jean-Marie-Bonnassieux, musée des Beaux-arts de Lyon J. GALICHON
Le domaine de la famille fut mis sous séquestre au profit de la nation en 1793. Après la période révolutionnaire, il fut à Mme Ampère. À sa mort à Paris en 1809, l'héritage fut partagé entre André-Marie et sa sœur Joséphine qui céda sa part à son frère en 1812. André-Marie vendit peu à peu les terres en 1818 et 1819 et finalement, la maison pour acheter à Paris, rue des Fossés Saint-Victor, une autre maison qui allait devenir célèbre par son laboratoire.
En 1928, deux industriels américains, Hermand et Sosthène BEHN, achetèrent le domaine qui venait d'être mis en vente. Le domaine fut donné à la Société française des électriciens le 2 juin 1928 qui le confia deux ans plus tard à la Société des amis d'André-Marie Ampère, créée pour perpétuer la mémoire de l'illustre Lyonnais.
La maison, transformée en musée, a été inaugurée le 1er juillet 1931.
Cabornes
Caborne
Au lieu dit La Puse
Caborne dite des" Grandes Oreilles", remontée entre septembre et octobre 2021 par des volontaires
Ermitage Saint-Antoine
Caborne Saint-Antoine - J-P GALICHONErmitage Saint-Antoine - J-P GALICHONErmitage Saint-Antoine vue sur la croix et le reste d'autel - J-P GALICHON
Les bâtiments regroupent une habitation (cellule) rt une chapelle. Cet ermitage existait déjà au XVIe siècle, il a été rebâti par Antoine GAYET en 1713 et Benoît ROUSSET natif de Loire-sur-Rhône, s'y installe alors.
Il va y rester jusqu'à sa mort le 10 mai 1730 à l'age de 70 ans.
Il a été enterré dans la chapelle dans la chapelle, raison pour laquelle, la caborne qui a été reconstruite, au XIXe siècle avec les matériaux de l'ermitage, est ajourd'hui fermée.
On peut observé à l'intérieur la croix de son tombeau. D'autres ermites lui succédèrent.
En 2005, une équipe de bénévoles découvre une cabane et décide de la restaurer. C'est pendant cette restauration qu'une pierre d'Autel est découverte, c'est le premier indice de l'emplacement de l'ermitage Saint-Antoine. Pendant trois années les bénévoles dégagèrent les restes du bâtiment.
En 2011, un chantier international de jeunesse est organisé, il permet de dégager l'emplacement de la cellule, de la chapelle et de la tombe de l'ermite.
A l'occasion de ces travaux, plusieurs pièces de monnaie sont découvertes, dont un Liard de Billon frappé à Trévaux daté de 1585.
Source[1]
Tour Risler - Vestiges du château
L'ancien pigeonnier du château du XVe siècle est aujourd'hui transformé en Bibliothèque.
Monument dédié à AMPÈRE - Oeuvre du sculpteur lyonnais André VERMARE Achevé en 1912 et inauguré le 3 juillet 1921
Croix de chemin de la Péronière
Croix Rampeau
Notables
André-Marie AMPÈRE Né à Poleymieux-au-Mont-d'Or le 22 janvier 1775 - Il meurt dans un demi oubli à Marseille en 1836. Physicien et chimiste français, fondateur de l'électromagnétisme.