D'abord appelée Vimy, la ville prit le nom de Camille de Neuville de Villeroy, archevêque de Lyon et devint la capitale de la province de Franc-Lyonnais. Elle porta un moment le nom de Neuville-l'Archevêque, puis en 1794 celui de Marat-sur-Saône et enfin après la Révolution, celui de Neuville-sur-Saône.
Quelques dates
En 1872, Badische Anilin und Soda Fabrik (BASF) a acquis une usine auprès des frères THOMAS.
L'usine de la Badische Anilin und Soda Fabrik située au four à Chaux est placée sous séquestre comme bien allemand en 1914. On y installa en 1915, les appareils nécessaires à la fabrication de la Tolite (TNT). Le 14 février 1917 un incendie suivit de trois explosions détruisit la poudrerie. On dénombra de nombreux morts et des funérailles nationales eurent lieu le 18 février.
2 septembre 1944 le pont est détruit par l'armée allemande en retraite. Le Bac à traille reprend du service. Une passerelle provisoire pour relier les deux arches non détruites du pont fut réalisée et inaugurée le 23 décembre 1944.
3 septembre 1944 , jour de la libération de la cité par le 1er régiment de fusiliers marins
12 juin 1944 , les Allemands vide les prisons et 23 résistants sont fusillés dans un pré en bordure de la route du parc, Un résistant parvient à s'échapper (Roger BOSSÉ)
Héraldique
D'azur au chevron d'or, accompagné de trois croisettes ancrées du même.
Armes de Camille de Neuville.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Lyon
Canton - 1801-2015 : Neuville(-sur-Saône)
Commune - 1801-2025 : Neuville-sur-Saône
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton de Neuville-sur-Saône, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
Église avec une façade de style rococo édifiée sur l'emplacement de l'ancienne église Notre-Dame par décision de Monseigneur Camille de NEUVILLE De VILLEROY.
Ce dernier à financé l'édifice. Les premiers travaux débutèrent en décembre 1677, la première pierre fut posée et bénie le 3 juillet 1678 et l'église fut consacrée le 8 septembre 1681 par Monseigneur Camille de NEUVILLE De VILLEROY. Au XVIIIe siècle des aménagements sont réalisés par PERRACHE. Un projet de façade est élaboré en 1867 par l'architecte BELLEMAIN, mais la façade actuelle fut réalisée en 1894 sous la maîtrise de l'architecte CHOMEL.
Deux tours carrées encadrent le chevet en s'élançant au-dessus du faux transept. Elles rappellent les deux clochers de l'hôtel de ville de Lyon. L'église est réalisée en pierre de Couzon. Édifice à nef unique à trois travées, avec des chapelles latérales de chaque côté.
Les boiseries de l'abside datent de 1724 et 1726 . Elles ont été réalisées par Joseph GUIULLEMAIN.
Les boiseries du chœur datent de 17461747 . Elles ont été réalisées par les menuisiers lyonnais VACHER frères et sculptées par DESSARD. La partie inférieure de ces boiseries a été garnie de trophées sculptés dans du bois tendre par Charles DUFRAINE en 1859. Sur la photo ci dessous vous pouvez voir le Saint Suaire et le Reliquaire.
Les décorations réalisées en 1724 et 1747 l'ont été grâce à la générosité de la nièce de Camille de NEUVILLE , Marie Angélique de NEUFVILLE De VILLEROY, duchesse de Boufflers.
L'architecte, décorateur et peintre Jean-Antoine MORAND (1727-1794) et l'ingénieur, architecte et sculpteur Antoine-Michel PERRACHE (1726-1779) réalisent en 1755 un calvaire classé aux M.H depuis 1982[1].
Les vitraux représentent les grands épisodes de la vie de Marie. Ils furent à l'origine réalisés par Lucien BÉGULE vers 1890. Détruits par l'explosion de 1917 , ils ont pu être reconstitués par le maître-verrier NICOD et par CONVERT, et posés en 1933. À nouveau détruits en 1944, ils ont été restaurés par les établissements Lamy-Paillet de Lyon.
Trois cloches équipent le clocher:
Cloche Diam 0,46 Ht 0,48 fondeur GUILLET à Lyon 1858
Cloche Diam 0,29
Cloche Diam 0,23
Un mécanisme mis en place en 1878 (qui ne fonctionne plus) activait les cloches tous les 1/4 d'heure. Les heures étaient réservées à la plus grosse d'entre elles.
Aucune chapelle n'est mentionnée dans l'acte de vente de 1630 à Monseigneur Camille de NEUVILLE De VILLEROY. C'est donc probablement lui qui la fit construire au milieu du XVIIe siècle . Elle faisait le pendant à un pavillon devenu corps de garde en 1781 et démoli en 1961 .
Cette chapelle sert aujourd'hui de salle d'exposition.
17 septembre 1967, inauguration officielle du nouvel hôtel de Ville. Le château a été légué à la commune par Mme BERTRAND et son frère Mr VERGNAIS derniers propriétaires privés du château d'Ombreval. Le château date du XVe siècle. Madame de GRESOLLES, sœur de l'archevêque Pierre d'ÉPINAC, entreprit la transformation et la reconstruction des bâtiments sur le bien acquis en 1596 à Hector BUATIER. En 1630 Camille de NEUVILLE, archevêque de Lyon achète le domaine aux héritiers de Mme Jean Baptiste LIVET qui l'avait acheté à la mort de Pierre d'ÉPINAC. L'archevêque fit clôturer le domaine par un mur. À la Révolution, le parc fut morcelé et le château vendu. En 1961 il fut donné à la commune. C'est l'architecte René SALAGNAC qui a été chargé des travaux d'aménagements.
Ancien château de Vimy
En cours de transformation - J-P GALICHONVue d'ensemble
Château des Abbés de l’Ile Barbe.
Ensemble à l’architecture hétérogène où les différents éléments ont été ajoutés siècle après siècle.
Ses plus anciens vestiges datent du Xe siècle période où il a été construit. Des remparts du XIIe siècle subsistent également. Puis des parties datant du XVIe et XVIIe, d’autres du XIXe notamment des anciens bâtiments scolaires.
Une chapelle, probablement reconstruite au XVème siècle était adossée au château mais elle a été entièrement détruite en 1940.
Depuis 1998, l'ancien château de Vimy est inutilisé.
Une partie du bâtiment ayant été léguée à la commune par la famille Guimet en 1883. Le legs demandait à la municipalité d’entretenir cette partie du château et d’en maintenir sa vocation d’école. La vente de ce bâtiment ne pouvait être faite sans que le legs soit levé, ce qui fut réalisé en 2016.
Le bâtiment est transformé pour accueillir des logements et des bureaux.
Émile GUIMET, industriel demanda en 1863 à la municipalité la concession d'un bail à long terme pour un terrain. Sur cette parcelle , il fit construire à ses frais une salle de concerts dont il traça les plans inspirés par l'architecture ancienne. Devenue vétuste et relativement vétuste l'Orphéon fut démolie en 1976.
Le Pont Neuville Villevert
Le pont en 1910Le pont en 1941
Un premier pont fut construit par une compagnie privée à partir de 1831 suivant les techniques de Marc SEGUIN. Il donnait lieu à un péage de 5 sous par passage. En 1851 le tablier du pont fut relevé pour permettre le passage des bateaux en période de grosses eaux. Le 1 janvier 1886 le pont fut affranchie. Il a été remplacé en 1934 par le pont actuel. Il est en béton armé et a été réalisé par une entreprise de Villeurbanne. Il est situé 9 m en aval du premier pont. Le nouveau pont est inauguré le 25 août 1935 en présence d’Édouard HERRIOT . Le pont fut partiellement détruit à la fin de la guerre 1939/45.
Repères géographiques
Topographie :
Les villes situées au bord de la Saône comportent essentiellement une partie plate plus ou moins large en bordure de la rivière. C'est aussi le cas à Neuville, où le noyau ancien du bourg se trouve implanté dans cette partie, dans une boucle marquée de la Saône, à une altitude de 170 m.
En s'éloignant de la Saône, des coteaux de faible pente et une vallée très marquée vers le nord-est, celle du ruisseau des Torrières, entourant une zone urbaine dense.
Les plateaux enfin, le prolongement de la Dombes occidentale, ont leur rebord adouci, c'est le plateau fertile de Genay. Le plateau intermédiaire surplombe la vieille ville, et les collines boisées en pente forte, non constructibles, dominent le ruisseau des Torrières à l'est.
Hydrographie :
La partie ouest de Neuville est bordée du nord au sud par la Saône[5] , qui reçoit, au lieu-dit Pont Mallaval, le ruisseau des Torrières[6] . Celui-ci prenant sa source dans le bas du Bois du Parc est alimenté par le ruisseau de la Bascule, au nord-est de Neuville, par la source Camille, qui s'écoule d'une galerie souterraine longue de 280 mètres, enfin par la source de la Vosne, Il est canalisé depuis le quartier de la Blanchisserie jusqu'au au Pont Mallaval. Au nord-est il reçoit également les eaux du ruisseau intermittent de la Cavin.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 732
1 752
1 590
1 816
1 476
1 605
1 741
1 823
2 194
2 126
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
2 439
2 679
2 936
3 414
3 116
3 250
3 239
3 214
3 257
2 906
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
2 935
2 923
3 022
3 398
3 372
3 589
3 991
4 703
5 413
5 663
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
6 982
6 762
7 062
7 093
7 232
7 435
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Docteur en droit, chanoine en l'église St Paul à Lyon, curé de Vimy. C'est Mre Cavet qui accepta la fondation de noble Claude Deglatou archer des gardes du corps du Roi, c'est aussi lui qui fit réparer le cellier de St Germain comme il parait par l'inscription gravée au-dessus de la porte d'entrée : "Cavet Cura Cunctis"
Jean DRU
1606 - 1632
Le 26 avril on trouve un registre de baptême de Mre Dru curé de Vimy. Le nombre des baptêmes n'était pour lors que d'environ 25 par année commune.
Docteur en Théologie, mourut en 1676. C'est sous son apostolat que fut fondé l'établissement d'un vicaire à Neufville par Mgr Camille en 1670. Source[7]
Guillaume CURTILLAT
1676 - 1697
Bachelier en sorbonne, nommé le 17 avril 1676, on trouve encore un registre signé de sa main le 21 janvier 1697, mais point d'acte mortuaire, ni de la plupart des précédents, ni de leur prise de possession. ll Iavait la confiance de Mgr Camille de Neufville, il l'assista lors de sa mort et hérita d'une portion de sa bibliothèque ; il était promoteur substitué de ce diocèse. Source[7]
Antoine CHANCEY
25.4.1697 - 1719
On trouve un registre signé de lui du 16 juin 1697. Il mourut le 3 avril 1719, âgé de 68 ans. Source[7]
Antoine BRICITTO
22.4.1719 - 1740
Docteur en théologie, archiprêtre de Dombes. On trouve un registre signé de lui le 14 novembre. Il mourut le 3 avril 1740. Source[7]
Gaspard de BOMBOURG
19.5.1740 -
Gradué, il avait été curé de Genay pendant 18 ans et réforma bien les abus dans cette paroisse. Auparavant curé de Chaneins. Il mourut à Lyon le 7 ou 9 mars 1748 chez M. Cabanonson beau-frère, fut présenté à la paroisse d'Ainay transporté et enterré dans l'église de Neuville. Source[7]
Jean GACON
16.8.1748 - 1791
Baptisé le 10 janvier 1727 à Bagé le Chatel (Ain) , fils de Jean, procureur et fermier général du marquisat de Bâgé-le-Châtel.
Diplômé en droits civil et canon. Nommé comme vicaire de Neuville adjoint du curé DEBONBOURG en 1746. (19 ans) A la mort de ce dernier il est nommé curé commis, puis sur présentation de Madame Angélique de NEUVILLE, l'archevêque de Lyon le nomme curé en date du 16 août 1748. En 1749 il sera archiprêtre de la Dombes. Le 2 janvier 1791 après la messe, il fait serment de fidélité à la nation. Le 2 avril 1791 il figure parmi les contre révolutionnaire et le 19 juin de la même année il est expulsé. Il sera prisonnier à Couzon et remis en liberté le 16 janvier 1796, il décèdera le 9 juin 1796 au château de l'Aventurière.
Jean GACON a été reconnu pour ses travaux d'hydraulicien[8]. Il a participé activement à la décoration de l'église.
Hector d'HODIEU
1791 - 1792
Prêtre assermenté, installé curé de Neuville le 19 juin 1791, il démissionne le 21 novembre 1793. Source[7]
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-
Période révolutionnaire
Pierre CHAPUIS
1803 - 1818
Né à Pont de Veyle vers 1764, il fut nommé diacre le 27 mai 1788 et prêtre la même année. Nommé Vicaire à Neuville fin 1788. Expulsé de sa cure avec le curé Gacon le 29 mai 1791. Il se réfugia à Chalamont dans l'Ain où il fut adjoint de mission. Après le Concordat, il fut nommé curé de Neuville. IL s'installa à la cure le 11 février 1803.
En 1808, il quitta Neuville pour rejoindre son nouveau poste, curé de Bourg. Il décédé à Bourg en Bresse en 1827 et fut enterré dans le cimetière de Neuville.
Décédé à Neuville le 31 octobre 1832. Source[9] - Inhumé au tombeau des prêtres
THÉVENARD
1823 -
-
Charles CHIRAT
Décembre 1832 - 1849
Né le 16 septembre 1793, il fut curé de Millery ; nommé curé de Neuville le 9 novembre 1832, installé le 27 janvier 1833. Il semble que ce soit lui qui meurt le 15 septembre 1851, chanoine d'honneur, et curé de Notre Dame Notre-Dame Saint-Louis à Lyon à l'âge de 57 ans. Source- [9]
Joseph Alexandre PEYRARD
juillet 1849 - 1881
Né à St Didier (Haute Loire) le 10 mars 1800, prêtre le 20 mai 1826. Vicaire à Notre Dame de Roanne, puis à Saint Bonaventure en 1832. Curé de Dardilly en 1835. Nommé curé de Neuville le 23 juillet 1849. Retiré en 1881. Décédé à Saint Cyprien (Loire) le 3 novembre 1883. Source[9]
Michel GAILLARD
juin 1882 - 1888
décédé à Neuville le 4 janvier 1888. Source[10] - Inhumé au tombeau des prêtres