D'azur au bâton prieural mis en pal à travers un patrenôtre d'or, accosté de deux coqs d'or, crétés et barbés de gueule, au mantel d'or chargé d'un tête de maure de sable tortillée d'argent.
Définition similaire: D'or à la tête de Maure de sable tortillée d'argent; mantelé d'azur au bâton prieural d'argent chargé d'un patenôtre d'or accosté de deux coqs affrontés du même, crêtés et barbés de gueules. L'armorial des villes et des villages de France
Le blason sur les plaques de rue
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Villefranche-sur-Saône
Le chœur et l'abside semi-circulaire voûtée en cul de four ainsi sont roman et dateraient du XIIe siècle. Les chapelles sud sont du XVe ou XVIe siècle et furent transformées en bas-côtés au XIXe siècle, C'est à cette époque que fût réalisé la construction de la façade en pierre dorée de style néo-roman. Cette construction a entrainé la destruction de la galonnière. On retrouve des "galonnières" à Ternand et Saint-Laurent-d'Oingt et Chessy.
Cette église fût jusqu'en 1379 celle du prieuré des dames Bénédictines qui relevaient de Saint Pierre à Lyon. Première citation du prieuré en 1245.
Les châpiteaux roman de l'abside, datent du XIIe siècle, ils sont ornés de feuillages ou de têtes femmes ou masques humains.
Tout ou partie des vitraux sont du maître verrier Lyonnais Augustin THIÉRY (1837 Essey-les-Nancy - 1913 Lyon) et datent de 1889. Les vitraux du bas côté sud représentent la vie de la Vierge, les vitraux de la nef nord, illustrent la vie des Saints. Chaque vitrail porte le nom de son donateur.
Le clocher abrite deux cloches, l'une de 1778 pesant 411 kg et un diamètre de 0,890m. L'autre moulée par GUILLET datée de 1883 pèse environ 823 kg et posséde un diamètre de 1,12 mètres. Nom de la cloche Marie-Antoinette.
Édifice inscrit partiellement aux Monuments historiques depuis 1926[1]
Jusqu'au milieu du XVe siècle, le château de Beaulieu fut désigné sous le nom de château de Trédo. Il comporte une partie médiévale, au Nord, défendue par deux grosses tours rondes crénelées, dont l'une a été restaurée au XIXe siècle. Une aile avec fronton triangulaire fut accolée au XVIIIe, probablement par la famille de Chaponay, qui acquit le château en 1740. Pillé et endommagé à la Révolution, le château fut restauré au XIXe siècle à la demande de Pierre Anne CHAPONAY et de son épouse, Marie-Antoinette Durand de Châtillon. Ils demandèrent à Eugène Viollet-le-Duc de lui dessiner les plans de son château de La Flachère à Saint-Vérand.
En 1883, Valentine de CHAPONAY et son époux Léon de BIENCOURT, vendent Beaulieu à la famille De CHAMP à l'exception de la chapelle. En 1946, la Caisse régionale de sécurité sociale de Lyon achète le domaine et fait du château un préventorium. Fermé depuis 2013, le centre de soin était propriété de l'UGECAM avant sa vente à la commune.
Le château est inscrit aux monuments historiques depuis 2021[3]
Chapelle édifiée entre 1831 et 1841 dans le style néo-gothique. Elle abrite les sépultures des derniers seigneurs de Beaulieu et Morancé , les Chaponnay.
Pierre Anne de CHAPONNAY maire de Morancé et son épouse Marie Antoinette DURAND de CHÂTILLON ont confié la réalisation de cette chapelle à l'architecte lyonnais Claude Anthelme BENOIT et au sculpteur Pierre Marie PROST.
La façade principale est mis en valeur par un fronton en accolade orné des emblèmes familiaux.
Les vitraux représentent les saints patrons des commanditaires et on été réalisés par la manufacture Royale de Sèvres.
La chapelle a été acquise par la commune et devrait faire l'objet d'une restauration.
Chapelle du château de Beaulieu
La chapelle du château de Beaulieu en restauration fin 2022
Mairie classique de type "troisième République" avec sa classe de fille, sa classe de garçon, chacune située de part et d'autre de la partie centrale réservée à l'instituteur au second étage et à la mairie au rez de chaussée.
Le bâtiment a été édifié entre juillet 1879 et début 1880 sur un terrain acquit auprès de Jean RUSTAUD par acte notarié du 1 février 1878.
Les travaux ont été réalisés par l'entreprise Blaise CHOMETTE de Collonges. Le coût global de la construction s'est de élevé à 37510 francs.
Depuis la fin de la réalisation le bâtiment a subit divers transformations ou rénovations.
Des travaux ont débutés en 2016 pour transformé cette ancienne école en Médiathèque.
Château du Pin : Édifié entre le XIIIe et le XIVe siècle pour la famille noble De La Chana.
En 1057 Bernard de la Chana, chevalier, est seigneur du Pin. Étienne de la Chana, seigneur du Pin, passe pour le fondateur de la maison forte vers 1260[4]. En 1341[4] la famille de la Chana est toujours présente et fait hommage du fief à Barthélemy de CIVINS, abbé d'Ainay.
Au début du XVIIIe siècle Octavien de CHAPONAY est seigneur de Morancé, de l'Izérable et du Pin. La famille de CCHAPONAY restera propriétaire du bien jusqu'en 1884.
L'hospice d'Amplepuis acquiert le domaine en 1908 puis en 1975 le Pin est acheté par un particulier et devient un hôtel. Aujourd'hui le château est la propriété de la famille Ory-Girard.
la maison est constituée d'une enceinte carrée avec un donjon cylindrique (1311). Le donjon comprend une basse-fosse aveugle, une salle avec cheminée, latrines et fenêtre au premier étage, ainsi que l'étage de couronnement inachevé. L'angle nord-est de l'enceinte est occupé par un logis seigneurial. Les bâtiments au sud et à l'ouest appartiennent à l'exploitation agricole du XIXe siècle.
La maison forte est inscrite partiellement aux monuments historiques depuis 1994[5]
La maison-forte de l'Izérable, ancienne maison forte fossoyée fut vraisemblablement construite au XIIIe siècle. En février 1262 [6] Chalenda de l'Izerable en fait hommage à l'abbé d'Ainay. En 1467[6] elle est la possession de Hugonin de Thélis et en 1477 les pouvoirs de justice sur la seigneurie passent aux chanoines-comtes de Lyon. De l'imposante entrée, du XIIIe siècle, il ne reste que le pont qui enjambait les douves. Les bâtiments s'inscrivent dans un quadrilatère qui délimite une cour et au sommet nord-est duquel se dresse une tour circulaire. Le logis sud-ouest comporte des fenêtres à meneaux. De petites ouvertures rondes ont été aménagées dans les combles.
Datant de 1861 le bâti de la source est entièrement en pierre dorée maçonnée. Il permet le captage de la source ainsi que la régulation du débit et une décantation de l'eau avant répartition pour trois usages principaux : Le ruisseau de Fontjards, l’alimentation des bassins du Château de Beaulieu et jusqu’à la moitié du XXe siècle en eau potable des fontaines du village. Ouvrage remarquable par son bâti de 22 m de long, 3 m de large au niveau du captage et 1.50 m hors sol. Le captage est profond de plusieurs mètres à la résurgence.
Le manoir de Morancé : Située aux limites du centre bourg, cette maison, inscrite Monument historique, appartenait à une des familles Lyonnaise entre le XVIe et le XIXe siècle – les Palerne (Un des membres fut le premier maire de Lyon en 1790).
Château du Mont un ancien « rendez-vous » de chasse
Croix
Croix des Presles
Croix des Presles
Croix des Presles - Détail
Selon le fond Paul RICHARDS du diocèse de Lyon, cette croix daterait du XVIIe siècle et fut remontée sur base moderne probablement après 1829.
Elle ne porte pas la mention classique "INRI" sur son Titulus (écriteau). Le médaillon à l'Ouest présente un motif à trois arcs de cercles concentriques et de longueur croissante.
Elle a vraissemblablement été ériggée par la famille PRESLE dont elle porte le nom et qui possédait la propriété qui la jouxte.
Croix de dévotion orientée à l'Ouest.
Source[8]
Autres croix
Croix de la Liberté
Croix du Calvaire
Croix de l'Ange
Croix de la chapelle
Croix de Trédo
Croix des Missions
Croix du cimetière
Repères géographiques
Liste des hameaux
Bardin
Beaulieu
Beluizes (les)
Bois Micollier
Fontjards
Juannes
Mont (le)
Moulin Pothier
Poyat (la)
Radissonnes (la)
Ronze
Saint Pierre
Trédo
Vaines
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
669
515
857
733
787
793
810
852
814
800
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
840
879
864
867
850
827
784
816
840
747
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
718
576
624
604
572
570
653
650
690
882
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 365
1 387
1 687
1 991
2 099
1 975
2 176
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
↑ 4,0 et 4,1Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, 1987, 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 814.
↑ 6,0 et 6,1Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, 1987, 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 814.