Canton - 1801-2015 : Givors --> 2015-2025 : Saint-Symphorien-d'Ozon
Commune - 1801-2025 : Montagny
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton de Givors, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
01/02/2017 : Montagny passe de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692) à l'arrondissement de Lyon (691).
01/01/2015 : Montagny passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).
En 1903, une partie de la toiture de l'ancienne église s'effondre. Il est envisagé de construire une nouvelle église à Sourzy, ce qui entraine un conflit aves les habitants de Montagny le Haut. La loi de séparation de l'église et de l'état de 1905 fige le projet. Une chapelle provisoire a été mise en place dès 1908. Le nouveau curé titulaire Claudius DESSAGNES à partir de juillet 1910 s'active pour mener à bien un projet de nouvelle église. Il réunit des fonds auprès des paroissiens et choisit comme architecte Joannès CHAUMARAT de Saint-Étienne qui avait déjà travaillé à Montagny en réalisant en 1895 la croix de la colline Sainte-Barbe . Le curé impose un cahier des charges précis signé le 17 janvier 1911. Un planning est joint à ce cahier des charges imposant des délais d'exécution. Le choix des matériaux est imposé. Chaux de chez Lafarge de Cruas, moëllons en granit du pays, tuiles Perusson d'Écuisses ....
L'entrepreneur de Sourzy Léonard MARTINAUD a la charge du chantier. Le chantier à débuté le 15 février 1911 , les murs seront achevés le 15 août suivant. La pose de la première pierre a été faite par le vicaire général le 28 avril 1911. L'église est consacrée le 28 juin 1912 par le vicaire général de Lyon Mgr BONNARDET. Lors de la consécration l'église n'est pas achevée.
Le clocher n'est pas achevé en 1914, il est couvert "provisoirement".
Entre 1980 et 1988 des travaux sont réalisés. Le clocher est pourvu d'une charpente et d'une toiture en cuivre à quatre pans. L'intérieur est entièrement peint et le chœur aménagé suivant les recommandations de Vatican II. La pose des "vitraux" (Verre teinté de Saint-Just Saint-Rambert) a été faite au cours de cette période (1989).
L'orientation de l'église est inverse de l'usage habituel, en effet l'autel est tourné à l'Ouest et l'entré à l'Est. L'ensemble des travaux a fait l'objet d'une inauguration le 11 septembre 1988 en présence de Mgr DECOURTRAY, archevêque de Lyon.
Construit après 1905, le bâtiment est la propriété de l'Association Diocésaine de Lyon.
Le clocher est pourvu d'une cloche de 1826, elle a été électrifiée en 2000.
Le chemin de croix de Montagny et celui de Chaponost présentent de nombreuses similitudes: hauteur des tableaux 60 cm, nombre de personnages par tablaeu (7), moulage et présentation identiques. Tout laisse à penser que la réalisation provient du même atelier.
Chapelle romane du XIIe siècle dans le bourg médiéval de Montagny. Chapelle de l'ancien château des seigneurs de Montagny.
L'église Saint-Sulpice n'est utilisée que occasionnellemnt depuis 1927 suite à un arrêté prefectoral.
Édifice inscrit aux monuments historiques en 1980[2].
Cette tour carré imposante ressemblerait à s'y méprendre à un donjon, mais ce n'en est pas un.
C'est un château d'eau édifié en 1946 en pierres de taille du pays selon les exigences des Monuments Historiques dans l'esprit du village, site classé.
Ses abords sont constitués d'un jardin respectant un style médiéval, incluant un bac en pierre et une ancienne pompe à eau.
Edifiée dans le « Vieux Bourg », cette croix de carrefour est nommé « croix des chrétiens ».
Elle comprend à sa base une imposante table quadrangulaire chanfreinée surmontée d'un fût avec une croix en fer forgé composée de deux fers plats lancéolés.
Repères géographiques
Le village se compose de différents quartiers. On peut toutefois les regrouper en trois principales parties :
le vieux bourg historique, surplombant la vallée du Garon et offrant des vues à 360° du Pilat au Mont Blanc.
le centre bourg, lieu-dit de Sourzy, au niveau du plateau, en limite des landes.
Montagny-le-Bas, installé le long de la rivière le Garon.
La commune est traversée par 2 cours d'eau : le Garon[3] et le Merdenson d'Orliénas.
Les communes limitrophes sont Mornant, Taluyers, Chassagny, Grigny, Millery et Vourles.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
440
310
522
377
496
507
490
494
543
503
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
523
480
463
460
427
454
425
409
403
443
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
418
371
384
393
423
363
468
703
762
1 227
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
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Population
1 803
2 202
2 302
2 377
2 588
2 892
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.