69123 - Primatiale Saint-Jean-Baptiste
Retour édifices religieux de Lyon
Cathédrale localisée place Saint-Jean, 69005 Lyon
Historique
Patrimoine bâti de la primatiale
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
Chapelle dite autrefois du Saint-Sépulcre.
Fondée en 1401 par Philippe de THUREY (Churey ?), archevêque de Lyon, et construite par Jacques de Beaujeu, le maître d'œuvre de la cathédrale.
Dans cette chapelle, on peut admirer :
- le tombeau avec la statue de Monseigneur COUILLÉ, archevêque de Lyon, sculptée par CASTEX et réalisée en marbre blanc.
- les vitraux sont de MARECHAL et symbolisent
- - pietà entourée d'anges
- - invention de la vraie croix en présence de l'impératrice Sainte-Hélène.
Dans les ajouts supérieurs des deux fenêtres, on peut voir les armes de Philippe de THUREY (De gueules au sautoir d'or) surmontées du chapeau Cardinalice et entourées d'anges musiciens.
A droite de l'autel, une piscine liturgique couronnée d'un galbe sculpté.
En photos
Vue de la cathédrale
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Vue arrière de la cathédrale -
Vue plongeante depuis Fourvière -
Partie arrière voisine du Jardin Archéologique
C. PIEMINOT -
Fêtes des Lumières 2021
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Depuis l'Avenue Adolphe Max
C. PIEMINOT -
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Vue d'ensemble depuis le Pont Bonaparte - Palais Saint-Jean en partie avant
C. PIEMINOT
Patrimoine de la cathédrale
Extérieur
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Portail central -
Dessins de différents signes lapidaires relevés sur des pierres de l'édifice (Claude OBERLIN, Musée de la glyptographie à Colmar)
Intérieur
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Rosace d'un transept -
Rosace de l'autre transept -
L'orgue -
Chaire à prêcher en marbre blanc datée de 1839 -
Cathèdre -
La nef
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
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L'Autel de la chapelle -
Invention de la vraie croix -
Pietà entourée d'anges -
Statue de Monseigneur COUILLÉ
Dans la peinture
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La cathédrale vue par Jean COUTY -
Vue sur la cathédrale et Fourvière par Jean COUTY -
Vue sur la cathédrale et Fourvière par Jean COUTY -
Soleil couchant sur Saint-Jean - Pierre Combet-Descombes - 1908 - Musée Dini, Villefranche-sur-Saône
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Intérieur de la cathédrale Saint-Jean, Chapelle de la vierge - Pierre Combet-Descombes - 1911 - Musée Dini, Villefranche-sur-Saône
Vitraux
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Verrière basse de l'abside -
Verrière haute de l'abside
L'horloge astronomique
Un document daté de 1383 mentionne l’existence de cette horloge datant probablement de 1379. À l'époque de sa construction, on pense que le soleil tourne autour de la terre. L'horloge a subit des dégâts important durant les guerres de religion (1562 : Saccage de la cathédrale par le baron des Adrets) ou la Révolution (1794 : destruction des ornements de l’horloge).
Le cadran situé sur la paroi droite indique les minutes. Pour faire un tour en une heure et suivre le bord du cadran, l'aiguille s’allonge et se rétracte.
Sur la face principale, le cercle du bas est un calendrier perpétuel valable 66 ans réglé en 2013 jusqu’en 2019. Dans la fenêtre verticale, nous pouvons lire les dates des fêtes mobiles.
Le cadran astrolabe indique l'heure (de 0 à 24h), la position du soleil, de la terre, de la lune et des étoiles dans le ciel de Lyon.
L'horloge sonne tous les jours à midi, à 14h, à 15h et à 16h. À l'heure de la sonnerie, les 19 automates se mettent en mouvement selon la séquence suivante :
- - Prélude : l'ange de gauche retourne son sablier, le coq chante 3 fois et bat des ailes, le suisse commence sa ronde, les anges de la galerie jouent sur des clochettes, l'ange de droite bat la mesure.
- - L'Annonciation : Dans sa chambre, Marie est en prière, l'ange Gabriel entre pour lui annoncer qu'elle sera la mère du sauveur. La vierge se tourne vers lui pour lui répondre tandis qu'une colombe descend sur elle. Au registre supérieur, Dieu le père bénit trois fois, tout en haut le suisse termine sa ronde pendant que la grosse cloche sous le coq sonne l’heure nouvelle.
Dans la niche, au dessus des cadrans, apparaît une statuette caractérisant le jour de la semaine.
L'horloge est composée d'une tour carrée de 1,80 mètres de côté surmontée d'une tourelle octogonale dans laquelle évoluent les automates. L'ensemble se termine par un dôme supportant un coq qui culmine à 9 mètres du sol (la hauteur totale étant de 9,35 m).
Mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis
Henri IV obtint, en décembre 1599, l'annulation de son mariage avec la reine Marguerite.
En décembre 1600, il épousa dans cette cathédrale, Marie de Médicis (26 avril 1573 - 3 juillet 1642), fille de François de Médicis, grand-duc de Toscane, et de Jeanne de Habsbourg.
Les évêques de Lyon
- Voir la liste des évêques et archevêques
Bibliographie
- Histoire des églises de Lyon, de Louis Jacquemin publiée par Elie Bellier éditeur
- Guide des églises de Lyon, de Dominique BERTIN , Jean François REYNAUD et Nicholas REVEYRON ISBN 2-84147-106-3
- Lyon et ses églises, de Dominique BERTIN, Jean François REYNAUD et Nicholas REVEYRON ISBN 9-78284147-220-8