69123 - Lyon - Cimetière de Loyasse

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Présentation

C'est le plus ancien cimetière de Lyon, créé en 1807 sous l’Administration du comte Nicolas Marie Jean Claude FAY DE SATHONAY, maire de Lyon.

Le cimetière fut agrandit à divers reprises entre 1830 et 1840, avant l’ouverture en 1853 du nouveau cimetière de Loyasse.

Le cimetière de Loyasse, renferme des chefs d’œuvre de la sculpture du XIX^e siècle. Véritables musées en plein air, Loyasse est une exposition des grands artistes locaux tels que Millon Servier, Ausias, Noilly …, dont les sculptures décorent le musée des Beaux-arts, les places et monuments de Lyon.

Adresse

Cimetière de Loyasse ancien
43 rue Cardinal Gerlier 69005 LYON

Cimetière de Loyasse nouveau
46 rue Cardinal Gerlier 69005 LYON

Horaires

Ouverture tous les jours de l'année (sauf les 1^er mai et 14 juillet)
8h00-17h00 du 3 novembre au 30 avril inclus
8h00-17h30 du 2 mai au 2 novembre inclus

Personnalités inhumées au cimetière de Loyasse

Architectes

Pierre BOSSAN (1814-1888), architecte, il fut le créateur de nombreuses églises, particulièrement de l'église Saint-Georges de Lyon et de la basilique Notre-Dame de Fourvière.

Christophe CRÉPET (1807-1864), architecte de l’église Saint-Pothin.

René DARDEL (1796-1871), architecte en chef de la ville de Lyon, membre du Conseil général du Rhône, président de la Société d'Architecture, membre du conseil de salubrité, de la commission des prisons et de la commission des musées, officier de la Légion d'honneur.

Tony et Antoine DESJARDINS ; Antoine dit Tony (1814-1882), architecte en chef de la ville de Lyon de 1854 à 1870, architecte diocésain à partir de 1848. Son fils Paul (1847-1925) fut également architecte.

Jean Baptiste Jules EXBRAYAT(1809-1857), architecte.

Joseph Auguste MONVENOUX (1827-1905), architecte, officier d'Académie et conservateur du Palais du Commerce ^[1] .

Médecins

Amédée BONNET (1809-1858), chirurgien, un des précurseurs de la chirurgie orthopédique.

Claude Antoine BOUCHET (1785-1839), docteur en médecine. Chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Lyon de 1812 à 1818. Fut l'un des premiers français à ligaturer, en 1812, l'artère iliaque lors d'un anévrysme.

Alexis CHAVANNE (1822-1911), médecin des hôpitaux de Lyon et du Sénat, adjoint à la mairie en 1870 et président du conseil municipal de Lyon de 1873 à 1877, député du Rhône 1878 - 1881 - 1885.

Paul Adolphe COLRAT (1801-1856), chirurgien major à l'Hospice de la Charité et professeur à l’École de Médecine de Lyon.

Sébastien Gaston Salvador Maxime DE GUIDI dit DES GUIDI, Comte, (1769-1863). Docteur en médecine, naturalisé français, premier a introduire l'homéopathie en France ^[2] .

Pierre DURAND (1820-1878), médecin, conseiller général et député du Rhône de 1876 à 1878.

Antoine GAILLETON (1829-1904), professeur de dermatovénérologie et maire de Lyon.

Lucien Pierre LAROYENNE (1831-1902), chirurgien en chef de la Charité et professeur de gynécologie à la Faculté de médecine de Lyon.

Daniel Jean Jules MOLLIÈRE (1848-1890), chirurgien major de l'Hôtel-Dieu de Lyon et membre correspondant de la Société de Chirurgie de Paris.

Louis Xavier Léopold Edouard OLLIER dit Léopold OLLIER (1830-1900), chirurgien-major de l'Hôtel-Dieu et professeur à la Faculté de Médecine de Lyon.

Marc Antoine PETIT (1766-1811). Membre fondateur de la Société de médecine de Lyon, chirurgien-major à l’Hôtel-Dieu, il y organisa les premiers cours d’anatomie et de clinique chirurgicale. Sa concession, de 1813, est la première du cimetière ^[2] .

Nizier Anthelme PHILIPPE (1849-1905) dit « Maître PHILIPPE ». Guérisseur et chimiste ^[2] .

Benoît Marie François TEISSIER (1813 - 1889). Professeur de clinique médicale à la Faculté de médecine, médecin des Hôpitaux de Lyon et membre associé national de l'Académie de médecine de Paris.

Louis Anne Marie Joseph dit Louis Joseph TEISSIER (1851-1926), fils de Benoît Marie François, susnommé. Professeur de clinique médicale à l'Université et médecin des Hôpitaux de Lyon.

François Marie TISSIER (1737-1811), chimiste, pharmacien et membre de plusieurs académies.

Peintres

Lucien BÉGULE (1848-1935), peintre-verrier ; photographe et archéologue français.

Jacques BERGER (1834-1919), artiste peintre et dessinateur sur tissu.

Antoine BERJON (1754-1843), artiste peintre de fleurs.

Jean Claude BONNEFOND (1796-1860), artiste peintre, directeur de l'école impériale des Beaux-Arts de Lyon.

Paul CAMPAGNE (1890-1940), peintre-verrier.

Jean Baptiste CHATIGNY (1834-1886), artiste peintre.

Paul CHENAVARD (1807-1895), artiste peintre, il fut un élève d’Ingres et de Delacroix. En 1848, LEDRU-ROLLIN lui confia la décoration intérieure du Panthéon de Paris. Il est inhumé au nouveau cimetière.

Germain DÉTANGER (1846-1902), artiste peintre.

Michel Philibert GENOD (1795-1862), artiste peintre, professeur à l'école impériale de dessin, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Auguste LEHMANN (1822-1872), artiste peintre et graveur ^[3] .

Antoine Claude PONTHUS CINIER(1812-1885), artiste peintre.

Jean SEIGNEMARTIN (1848-1875), peintre.

Nicolas SICARD (1846-1920), artiste peintre et directeur de l'école des Beaux-Arts de 1894 à 1918.

Augustin Alexandre THIERRIAT (1789-1870), artiste peintre, directeur des musées, créateur de la galerie des peintre lyonnais et professeur pour la fleur à l'école des beaux-arts de Lyon.

Politiques

Pierre Gabriel Edouard BONVALOT dit Gabriel BONVALOT (1853-1933), explorateur de l'Asie centrale, député de la Seine et maire de Brienne-le-Château (10) de 1912 à 1920

Gérard COLLOMB (1947-2023), Sénateur, Maire de Lyon et Ministre de l'Intérieur.

Édouard HERRIOT (1872-1957), maire de Lyon pendant plus de 50 ans.

Joannès Jules MARIETTON (1860-1914), avocat et homme politique lyonnais, il fut député socialiste, adjoint au maire et vice-président du conseil général.
François Emmanuel de GUIGNARD comte de Saint-Priest (1735-1821), diplomate, ministre de Louis XVI.
Jean-François TERME (1791-1847), maire de Lyon.

Religieux

Pierre Philibert DETARD dit Philibert DETARD (1768-1844), créateur de l’Institution Notre-Dame des Minimes sur le site de l’ancien couvent de l’ordre des Minimes fondé par Saint-François de Paule, prêtre supérieur au Petit Séminaire de Lyon.

Pauline-Marie JARICOT (1799-1862), fondatrice de l'œuvre catholique de la Propagation de la foi. Le corps de la fondatrice de la foi a été transféré à l'église Saint-Nizier le 13 février 1935.

Sculpteurs

Guillaume BONNET (1820-1873), sculpteur et médailleur. Parmi ses œuvres : Fontaine de la place du Maréchal-Lyautey à Lyon, certaines statues de muses de l'Opéra de Lyon (Thalie et Calliope) et monument funéraire d'Anthelme TRIMOLET ; Jean Claude BONNEFOND et Michel GENOD au cimetière de Loyasse à Lyon, l'Autel de la chapelle des sœurs saint Joseph à Lyon.

Antoine CHENAVARD (1786-1883), sculpteur, architecte en chef du département du Rhône de 1818 à 1850. Il participa au travaux du théâtre de Lyon de 1826 à 1832.

Joseph FABISCH (1812-1886), sculpteur spécialisé dans les pièces religieuses, on lui doit en autre la vierge surmontant la chapelle de la vierge à basilique Notre-Dame-de-Fourvière et une Vierge à l’enfant de la crypte de la basilique de l’Immaculée Conception de Lourdes.

Personnalités diverses

Jean-François CHANOINE (1807-1864), créateur du journal Le Progrès.

Jean CHAZIERE (1821-1885), donateur des musées et de l'Académie de Lyon.

Jean David François COMBERRY dit David COMBERRY (1792-1834). Fondateur et directeur de l'Institution des Sourds et Muets de Saint-Étienne (42) et de Lyon (69) ^[4] .

Henri Gabriel Benoît DASSIER, Baron de la CHASSAGNE (1748-1816). Chevalier de l'Ordre Royal Militaire de Saint-Louis, Maréchal de camp des Armées du Roi. Membre de la Société d'agriculture.

Louis Ferdinand FERBER dit Alexandre FERBER (1862-1909). Capitaine d'artillerie et pionnier de l’aviation.

Émile GUIMET (1836-1918), créateur des musées éponyme de Lyon en 1879 et de Paris en 1889.

Jean-Baptiste GUIMET (1795-1871), inventeur du bleu d’outremer artificiel.

Jean Georges HOFFHERR dit Georges HOFFHERR (1795-1873). Fondateur en 1836 de la « Brasserie Georges », établissement lyonnais dans le quartier de Perrache qui attira des célébrités telles qu'Émile Zola, Mistinguett et Paul Verlaine.

Jean Espérance Blandine de LAURENCIN, Comte (1740-1812). Militaire, écrivain et aéronaute français, membre du conseil général du Rhône et de l'Académie de Lyon.

Emile LEROUDIER (1870-1937), dessinateur en soieries et adjoint au maire.

Marie Anne Emélie LEROUDIER née HAUG (1838-1908), artiste en broderie de renommée internationale qui dirigea le premier cours municipal de broderie en 1888 et qui enseigna à Alexis CARREL, créateur de la chirurgie vasculaire, l'utilisation des aiguilles en vue de suturer les vaisseaux sanguins.

Prosper MEYNIET (1799-1867). Dessinateur, mécanicien pour la Fabrique et membre de la Chambre de commerce de Lyon. Il obtint le Grand Prix de l'Exposition universelle de 1867 pour l'invention de ses machines « battants-brocheurs » ^[5] .

Famille MORIN-PONS, famille lyonnaise du monde la finance créatrice de la banque d'affaire MORIN-PONS.

Régis Barthélémy MOUTON-DUVERNET (1769-1816), général, il participa aux guerres de la Révolution et de l’Empire. Gouverneur de Valence sous la Restauration, il se rallia à Napoléon 1^er durant les Cent-Jours. Il fut fusillé lors de la seconde Restauration.

Joseph PEISSON (1803-1866), fondeur en cuivre.

Joseph PISTON (1754-1831), lieutenant général, baron d'Empire.

Gabriel François RICHARD (1770-1852), fondateur de l'Hospice des jeunes garçons incurables de Lyon.

André STEYERT (1830-1904), historien, héraldiste et homme de lettres lyonnais.

Claude Mathieu TEILLARD (1795-1868), fabricant d'étoffes de soie et négociant en soieries.

Jean TRESSERRE (1845-1903), administrateur de sociétés.

Jean Paul Marie TRILLAT dit Paul TRILLAT (1853-1909), organiste titulaire de la primatiale de Lyon.

Paul de VIVIE dit Vélocio (1853-1930), industriel, fondateur de manufactures de cycles, c’est lui qui a inventé ou amélioré le cadre sans raccords, le pédalier, les moyeux détachables, l'ajustabilité de la roue dentée du pédalier à toutes les lignes de chaînes, le cadre équiangle et, surtout, le dérailleur.

Jean Baptiste WILLERMOZ (1730-1824), maître fabricant d'étoffes de soie et commissionnaire en soierie, franc-maçon.

^ Sommaire

Quelques photos

Plan du cimetière
Plan du cimetière ancien
Amédée BONNET
Guillaume BONNET
Pierre BOSSAN
Jean-François CHANOINE
Gérard COLLOMB
Sébastien DE GUIDI dit DES GUIDI
Famille DESJARDINS
Famille DOBLER-FERBER
Antoine GAILLETON
François Emmanuel GUIGNARD
Jean-Baptiste et Émile GUIMET
Édouard Herriot
Sépulture œuvre de WECKERLIN, architecte, et SALENDRE, sculpteur
Pauline-Marie JARICOT
Comte DE LAURENCIN (tombe droite) et Baron DASSIER DE LA CHASSAGNE (tombe gauche)
Joannès Jules MARIETTON
Famille MORIN-PONS
OLLIER et BONVALOT
Marc Antoine PETIT
Familles PUVIS DE CHAVANNES
Claude Mathieu TEILLARD
Jean TRESSERRE
Paul de VIVIE

^ Sommaire

Quelques tombes

Tombe AUSIAS

Concession accordée en 1870. La chapelle date de 1885. Elle a été réalisée dans le style classique en marbre posé sur des stylobates (piédestal supportant en colonnade). Deux cariatides (statue de femme soutenant une corniche sur leur tête) vêtues à l'antique portant une lampe à la main soutiennent l'entablement ^[6] .

Tombe BERGIER

Concession de 1833. Présence d’un caducée reprenant la symbolique du métier de liquoriste de Joseph BERGIER. Flambeaux, mains jointes et livre ouvert ^[6] .

Tombe BRES-CHAMPVILLARD

Concession de 1900. Statue placée sur le monument en 1906. Arc reposant sur quatre colonnes ioniques, statue en marbre blanc représentant une femme et son époux. La femme voilée pleure sur l'épaule de son mari dont elle tient une main ^[6] .

Tombe CASATI

Concession de 1828. Monument existant en 1834. Cippe à élévation légèrement pyramidale. Symbolique présente : larves, ailes de papillon, pavots, lierre, pommes de pins, chouette, flambeau, rameau de buis trempant dans une coupe, coq et sablier, chauve-souris ^[6] . Œuvre de CHENAVARD, architecte, et de P. M. PROST, sculpteur.

Tombes CAZENOVE BROLEMAN

Concession de 1821. Les tombes sont situées au sein d’un enclos familial ombragé par des arbres. Toutes les stèles sont ornées des blasons des familles ^[6] .

Tombe COATIVY

Concession et monument de dates inconnues. Chapelle de style composite, roman et antique à croisée d'ogive. Pilastres cannelés sur les côtés, toit cantonné d'acrotères à palmettes ^[6] .

Tombe DUVERGIER

Concession de 1876. Monument de 1880. Sur le devant, ailerons à griffes de lion. Au fond, large piédestal sculpté représentant « le travail et l'industrie ». L'homme (le travail), vêtu en travailleur médiéval, plein d'énergie, s'appuie sur une masse de métallurgiste. La femme (l'industrie), vêtue à l'antique, pensive, le visage appuyé sur la main gauche, porte sur le bras droit la maquette d'un bateau à vapeur et un rameau d'algue ^[6] .

Tombe GONTARD VIENNOIS

Concession de 1884. Monument de 1891. Temple dorique à deux colonnes, vitraux cassés. Décoration sculptée en bas relief. Christ triomphant sortant du tombeau. Symbolique présente : chouettes, sabliers ailés, ailes de chauve-souris, triglyphes et papillons. Tiges de pavot et de blé ^[6] .

Tombe GUILLEMINET

Concession et statue de style « 1900 » de 1903. Statue en métal patiné d'une jeune femme épaules nues et cheveux flottants tenant un bouquet de fleurs ^[6] .

Tombe LUPIN-ROUX

Concession de 1815 et monument érigé en 1820. Temple égyptien monumental phénix, chouettes, serpent tenant un pavot dans sa gueule, panier de fleurs ajourées en étoiles, cornes d'abondance et couronne, alpha oméga, serpent se mordant la queue encerclant un sablier ailé, acrotères, larves ^[6] . Œuvre de PROST, sculpteur.

Tombe MILLION SERVIER

Concession de 1842. Chapelle de plan carré couverte d'une coupole ronde, elle fut érigée en 1866 sur les plans de l’architecte Pierre BOSSAN..
Sous la corniche, frise d'étoiles en marbre gris incrusté. Au sommet, ange priant, un genou à terre, bras et visage levés ^[6] .

Tombe MORIN-PONS

Famille lyonnaise de la finance, créatrice de la banque d’affaire du même nom fondée en 1805. Pierre-Gilles de GENNES, Prix Nobel de physique en 1991, décédé en 2007, est un des descendants de cette famille ^[2] .

Tombe NOILLY

Concession de 1865. Sarcophage en forme de cercueil, portant un coussin sur lequel repose une croix, deux acrotères et un cœur enflammé ^[6] .

Tombe PLENEY

Concession de 1823. Monument érigé entre 1823 et 1827. Obélisque monumental d'une hauteur de 9 mètres, la plus élevée du cimetière. Au sommet, une statue représentant une pleureuse avec vase ^[6] .

Tombe PURPAN

Concession de 1847. Monument de 1885-1886. Tombeau en marbre sur lequel est située une Pietà assise entre deux courts piliers ^[6] .
Au moment de sa réalisation, cette sépulture fut un véritable monument où l'architecture servait la sculpture. L'architecte Sainte-Marie-PERRIN travailla avec l'entrepreneur marbrier Mathieu BOUCHAUDY et le statuaire Charles DUFRAINE. Une gravure conservée aux archives départementales du Rhône (Fonds Galle, A124) montre que, dans le projet initial, la piéta était abritée sous un baldaquin abondamment sculpté, dont ne subsistent aujourd'hui que les piliers entre lesquels est assise la vierge. Mais en 1908, des fissures dues au gel contraignirent de décoiffer le baldaquin ^[7] .

Tombe RIBOUD

Concession de 1830. Cippe, frontons cantonnés d'acrotères, larves, sablier ailé, croix et rinceaux en lierre. Les femmes voilées représentent à la fois la Mort, le Deuil et le Sommeil ^[6] .

Tombe RICARD

Concession de 1825. Cette pyramide monumentale en pierre est une reproduction du monument maintenant détruit, construit aux Brotteaux en mémoire des victimes de la Terreur ^[6] .

Tombe SAUZET

Chapelle octogonale à coupole de 1857. Aux angles : colonnettes ioniques, sur chaque face, 6 panneaux sculptés ; à chaque angle, un angelot (acrotères). Bas-reliefs : SPES (avec une ancre) PIETAS (lyre et chapelet) IMMORTALITAS (palme et couronne) HUMILITAS (ange pleureur) FIDES (calice et petite croix) CARITAS (livre et bourse) ^[6] .

Tombe TERZIAN

Concession de date inconnue. Monument remonté sur cet emplacement en 1993. Chapelle de plan carré. Clocheton central à flèche soutenu par 4 arcs-boutants. Croix de style oriental (arménien) sur la porte ^[6] .

Tombe TRIMOLET

Concession de 1836. Monument de 1869. Sarcophage monumental à parements de marbre. Décorations en bas relief : sur panneau central, six personnes dans une barque, sans doute la famille TRIMOLET en route vers une vie future ; sur la face latérale, femme à l'antique debout contemplant un médaillon : la Numismatique ; sur la face latérale droite, femme à l'antique debout s'appuyant sur un taurobole, à ses pieds une tête de sphinx : l'Archéologie ^[6] .

Tombe VINCENT DE VAUGELAS

Concession de 1846. Monument non daté estimé entre 1846 et 1858. Chapelle, d’influence médiévale, de plan rectangulaire, percée d’une porte couronnée d’un fronton en arc brisé ^[6] .

Croix et tombe des Jouteurs

Jeu très populaire, la joute de Lyon fut créée en 1807 et réunissait 33 jouteurs. Leur concession, attribuée pour mémoire, est une des premières du cimetière. Sur ce monument, subsistent différents symboles de la joute repris par de nombreux clubs de la vallée du Rhône ^[2] .

Tombe des Officiers de la révolte de 1834

► Voir la page dédiée : Tombe d'Officiers de la révolte de 1834
^ Sommaire

Quelques monuments

Ancien cimetière

Monument des pompiers

Vue d'ensemble - J-P GALICHON
Monument élevé le 01/11/1896
Morts en service commandé de 1886 à 2021 et au feu (explosion de Feyzin le 04/01/1966)
Morts pour la Patrie 1914-1918 / 1939-1945
Morts au feu de 1846 à 2008
Catastrophe de Saint Jean du 13 novembre 1930

Erigé à l’initiative de la Ville de Lyon, ce monument a été achevé en 1896. Il remplace la croix monumentale qui s’élevait jusqu’alors et qui a été supprimée dans le cadre de la laïcisation des cimetières. Deux fois par an, une commémoration entretient le souvenir de ces soldats morts au feu ^[6] .

► Voir le relevé sur GENEANET