69123 - Église Saint-Jacques
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Église localisée : 89, boulevard des États-Unis, 69008 Lyon
Historique
La paroisse Saint-jacques-le-Majeur fut érigée pendant le Front Populaire par le cardinal Louis Joseph MAURIN, entre le cimetière de la Guillotière, Grange-Rouge et Vénissieux dans le nouveau quartier des États-Unis créé après la première guerre mondiale (nom donné au quartier en hommage à l'intervention américaine dans la guerre de 14/18).
La promulgation officielle a été faite par ordonnance en date du 30 octobre 1936 par Mgr GERLIER qui venait de succéder.
Ce quartier très populaire était presque constitué presque d'habitations bon marché (H.B.M) qui, pour l'époque, avait tout le confort (WC intérieur, eau courante). Le quartier a été réalisé suivant la conception de l'architecte Lyonnais Tony GARNIER qui avait un projet beaucoup plus ambitieux et qui n'avait pas prévu de lieu de culte dans le quartier.
La bénédiction de la première pierre de l'église eut lieu le 21 juin 1936 par Mgr ROUCHE. La construction de cette église a été permise par la bienveillance de la famille BROSSET-HECKEL qui a permis d’acquérir le terrain et de constituer une société immobilière.
Les architectes BOURBON et VINCENT furent chargés de construire un presbytère et des locaux pour accueillir les différentes activités paroissiales (dont une salle de spectacle).
Le 21 juin 1936, le cardinal MAURIN posait la première pierre, le cardinal GERLIER, successeur de Joseph MAURIN, bénissait l'église provisoire installée dans la salle de spectacle le 27 mai 1937. La paroisse a été érigée officiellement le 30 octobre.
Deux ans après cette bénédiction la guerre éclatait et, lorsque la guerre cessa, il y eu d'autres priorités et la chapelle provisoire devint définitive.
La construction définitive a été construite perpendiculairement aux bâtiments situés le long de la rue du Commandant Pégout. Le terrain libéré a été vendu à la ville de Lyon.
En juin 1944, l'église servit de chapelle ardente pour les 94 victimes du bombardement.
En 1967 des aménagements sont effectués par l'Atelier A. Marenda, B. Tarlier, A Rostagnat. Deux chapelles latérales sont aménagées, celle de droite pour les fonts baptismaux.
Patrimoine bâti
La lyonnaise Louise COTTIN (1907-1974), grand prix de Rome de peinture, a réalisé une peinture murale évoquant la vie de Saint-Jacques. Les principales phases de sa vie sont figurées : appel du maître, la transfiguration, le jardin de Gethsémani, la dernière cène, le calvaire.
Sur la partie droite du mur, quatre églises achèvent la peinture dont Saint-Jacques de Compostelle, Notre Dame du Puy, Saint-Sernin de toulouse et Saint-Jacques des États-Unis. Illustration de Saint Jacques Patron des pèlerins.
En photos
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"Le chœur" -
Église Saint Jacques des États-Unis
par Louise COTTIN -
Partie gauche de la peinture -
Partie centrale de la peinture -
Partie droite de la peinture
Les curés de Saint-Jacques
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Louis de GALARD-TERRAUBE | 1933 - 1949 | (1906 - 2007) - Premier curé de Saint-Jacques [1] puis plus tard sera le fondateur de Notre-Dame à la Duchère en 1959 |
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Paul PICHOT | >1957 - 1962 | Puis curé de Belmont-de-la-Loire - Inhumé à Belmont - Ex vicaire à Saint-Pierre de Vaise |
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Bibliographie
- Histoire des églises de Lyon, de Louis Jacquemin publiée par Elie Bellier éditeur