Jules César croyait avoir dompté la Gaule par la série de brillantes victoires qui suivirent celle de Jassans (58 avant J.C.)lorsque tout à coup dans l’hiver 53 à 52 avant J.C., elle se souleva tout entière. Les Arvernes avaient mis à leur tête Vercingétorix et toutes les cités gauloises, impatientes du joug romain, avaient reconnu l’autorité de leur chef. Celui-ci occupa le pays des Bituriges (Berry) afin de couper la retraite aux dix légions romaines qui étaient établies à Sens, à Langres, etc. Mais César veillait. Il accourut de Rome au moment le plus rude de l’hiver, amenant quelques recrues d’Italie. Il prend avec lui, au passage, une partie des troupes de la Province (Provence et Bas-Dauphiné) et ordonne à l’autre de se rendre à vienne et de l’y attendre. Avec ces hommes robustes, habitués aux montagnes et aux neiges des Alpes, il traverse le Rhône à peu près à la hauteur de Valence, escalade les Cévennes malgré les six pieds de neige avec un travail acharné et attire le chef gaulois dans le pays des Arvernes. Puis tout à coup, il change de direction, prend avec lui une vaillante garde du corps composée d’une simple compagnie, les braves entre les braves, les plus beaux hommes, les plus rudes cavaliers et les plus terribles soldats de cette troupe, déjà choisie, d’alpins et provençaux. Il parait sur les bords de la Loire et du Gier, entre Châteauneuf et Trèves, tourne à droite comme un ouragan et rencontre sur le plateau du Fautre une petite armée de paysans atheux (on appelait ainsi tous les habitants des versants nord et nord ouest du massif du Pilat) ; il en fait un véritable carnage. Il gagne Vienne par les hauteurs du Pilon ou Pilong (Py de Longus) et le col de la Croix-Régis, y prend les corps de cavalerie qu’il avait convoqués, avec eux, marchent jour et nuit par la route, qui, plus tard, développée et entretenue, s’appellera la voie Narbonnaise ; il passe Givors et rejoint ses légions au cœur de la Gaule révoltée. On connaîtra l’issue de cette lutte. Vercingétorix fut définitivement vaincu à Alésia. Mais ce que l’on connaît moins c’est que, suivant l’usage romain, les territoires conquis étaient divisés en lots de colonisation et attribués en récompense aux plus vaillants capitaines, suivant le rôle qu’ils avaient joué dans la victoire. Chacun de ces lots appelés Villa, correspondait à 4, 5 et jusqu’à 10 de nos communes actuelles. Le chef colon s’y installait avec quelques centaines de ses anciens soldats, leurs familles et leur domesticité, toute la domus romaine. Nous savons quelques-unes des titulaires des Villas établies sur nos territoires. Elles prenaient d’ailleurs le nom du chef avec la terminaison acum, qui s’est le plus souvent transformée en ay ou en y, tandis que les subdivisions faites par le chef lui-même à ses subordonnés, gardaient leur ancien nom celtique. Brennus eut une partie de la rive gauche du Rhône (St Romain-en-Gal, Loire, Givors, Grigny), ce fut la villa Brenniaca, par Grigny. Rivirius eut un lot correspondant à sept communes au-dessus et à côté de Rive-de-Gier. Ambronius eut le Rive-de-Gier qui porta son nom jusqu’au XII° siècle. En fin, Longus, le terrible géant, chef de l’escorte de César à la bataille du Fautre, eut un triangle allant de Givors à Rive-de-Gier, comme base, et col du Pilon comme sommet ; ce fut la villa longa, dont la tradition a retenu le nom. Elle comprenait Châteauneuf, Trèves, Echalas, Saint romain en Gier, les hauteurs de Givors et Longes. Des romains, non des romains italiens, mais des romains de Provence et Dauphiné, ont donc habité nombreux à Longes, ils ont fusionné avec les Atheux - par une assimilation qui fut assez rapide - cette race gallo-romaine, que Nizier du Puitspelu, appelle race superbe et qui a fourni tant de beaux hommes, dépassant souvent plus de cent ans, dans nos montagnes de la vieille Villa Longa.
Autres pages d'histoire
Avant la Révolution, Trèves était une annexe de la Paroisse de Longes. A la création des communes (décret du 12.11.1793), elle fut rattachée à Longes et créa la commune de Longes et Trèves.
01/01/2015 : Longes passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).
01/02/2017 : Longes passe de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692) à l'arrondissement de Lyon (691).
Église agrandie en 1820 mais elle est encore insuffisante pour la population qu’elle doit recevoir ; il est indispensable de l’augmenter de nouveau, en renfermant dans son enceinte tout l’emplacement qu’occupe le porche.
Le chœur de l'église est occupé par une fresque représentant la vie de Saint Pierre de son recrutement à sa crucifixion ou il est représenté la tète en bas. Elle a remplacé les boiseries qui ornaient le chœur de l'église avant d'être la proie des flammes en 1942.
La fresque est signée P.PAULIN (Pierre PAULIN) - R.BESSON (Renée PAULIN-BESSON) 1942
Église rénovée en 2000[1] .
Chapelle située au hameau de Dizimieux construite en 1873.
C'est madame veuve CHAMBEYRON qui fit construire la chapelle pour répondre au vœu de son mari, sur un terrain appartenant à la famille. Jusqu'au début des années 1960, les habitants ont supporté le financement des travaux d'entretien de la chapelle.
L'édifice a été bénit le 13 septembre 1916.
En 1963, la toiture s'effondre et les concitoyens de Dizimieux, formés en association, décident d'en faire don à la commune. Elle a été restaurée en 2003/2004 par la commune.
Chapelle orientée sud de style roman. Le toit à deux pans est recouvert par des tuiles mécaniques. Les murs sont en maçonnerie de pierres.
La nef est à trois travées, épaulées de contrefort. Clocher de plan carré au dessus de la première travée.
Chapelle située au hameau de Nuzières.
Chapelle placée sous le vocable du Sacré-Cœur.
La chapelle a été édifiée à l'initiative du vicaire ROUX. Elle date de 1857.
Depuis sa création, les habitants de Nuzières et des hameaux environnants ont toujours supporté le financement des travaux d'entretien de l'édifice.
Bien communal actuellement, elle a été restaurée par la commune en 1996.
Chapelle construite en 1880 à l'instigation du curé Jean-Baptiste Fond, curé de La Chapelle-Villars, comme lieu de prières pour demander la protection de la paroisse de La Chapelle contre les intempéries.
Chapelle de la Vierge dite chapelle Notre-Dame-des-Grandes-Roches située au Mont Monnet à la limite de la commune de Villard.
Édifice de plan rectangulaire, à chevet plat. Le toit est recouvert de tuiles rondes, les ouvertures sont cintrées.
La porte d'entrée est surmontée d'une niche abritant une statue de la Vierge.
L'autel est en marbre. Il date des années 1840.
La chapelle abrite une vierge à l'enfant et un saint-Roch.
Curieusement cette chapelle était sur le territoire de La Chapelle-Villars et une erreur des services du cadastre l'a englobée dans le territoire de Longes.
Autres patrimoines
Lavoir impluvium,
La Jurarie, maison forte édifiée par les pères Chartreux
Four
Repères géographiques
Longes est situé au pieds des monts du Pilat.
Hameaux et Écarts
Hameau de Dizimieux
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 081
1 274
1 492
1 408
1 433
1 405
1 426
1 461
1 015
980
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
938
898
861
862
792
834
768
776
760
691
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
651
614
618
589
576
538
520
476
471
457
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
610
654
763
824
889
961
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Commentaire : La mairie de la commune de Longes est ouverte aux horaires suivants : Du lundi au vendredi de 9h à 12h, mercredi de 14h à 18h, 2ème et 4ème samedi de 9h à 12h .