Limonest absorbe entre 1790-1794, l'ancienne commune de Saint-André-du-Coin.
De 1807 à 1837, une station du télégraphe Chappe est installée au village, à l’entrée du village, en haut de la route de la Garde, face à la Sablière. De de l'ancien télégraphe, il ne reste que la base qui sert de socle à la croix de la Sablière.
Héraldique
De gueules au griffon d'or et au lion d'argent couronné d'or affrontés rampant contre une montagne d'or à trois sommets sommant une carrière de sable mouvant de la pointe[1].
Le chef reprend les armes du chapitre de Lyon qui possédait Limonest jusqu'en 1789.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Lyon
Canton - 1801-2015 : Limonest
Métropole - 2015-2025 : Métropole de Lyon
Commune - 1801-2025 : Limonest
Résumé chronologique :
1801-2015 : Canton de Limonest, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
2015-2025 : Métropole de Lyon, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
Château construit sur une terrasse qui surplombe la vallée. Le château de la Barollière est un quadrilatère cantonné de quatre tourelles carrées coiffées de toitures en pavillon. Une cinquième tourelle similaire se dresse dans l'angle Sud-Est de la cour intérieure.
Le château de la Barollière tire peut-être son nom du marquis de Barral. Celui-ci a été en grande partie remanié par Jean MARITZ, directeur de la fonderie royale et de l'arsenal de Lyon après son acquisition en 1750. 1793 : le château est réquisitionné par l'état-major des troupes de la convention. 1814 : le château héberge l'état-major du maréchal AUGUEREAU qui va s'affronter au autrichien pour les empêcher de prendre Lyon.
En 1831, ce sont le maréchal SOULT et le duc d'Orléans venus réprimer la révolte des canuts qui s'installeront au château.
Divers propriétaires du château :
- famille VILLIERS au XIV et XVe siècles.
- à la fin du XVIe, famille RICHARD
- le marquis de Barral
- Charles Antoine PILOTÉ le vend en Jean MARITZ en 1750, ce dernier décède en 1790 dans son château.
- en 1810, il passe à la famille Baboin dont la descendance l'a conservé par ligne féminine.
L'église Saint-Martin, dédiée à saint Martin et saint Aldon, est construite de 1843 à 1845 par l'architecte BERNARD dans le style néo-roman sur un terrain donné à la commune par Monsieur DÉCUREL et deux autres Limonois.
La construction a été faite en pierre du Mont d'Or.
Le narthex supportant le clocher précède les trois nefs de cinq travées, le chœur à abside circulaire et deux absidioles.
Le tympan du portail représente l'agneau symbolique de l'Apocalypse.
Les vitraux de l'abside représentent saint Martin, la Crucifixion, et saint André.
L'orgue date de 1965. Il est de la manufacture MERKLIN et RUHN.
L'église possède un groupe sculpté de l'Annonciation réalisé par Charles MACHET. La vierge date de 1965 et l'Ange de 1974.
Le clocher est équipé de trois cloches dont une est de l'ancienne église. Elle date de 1751. Antoinette pèse 510 kg et délivre le fa dièse et a été offerte par le seigneur de la Barolière. Les deux autres (Marie-Louise et Blanche) datent de 1873 et ont été réalisées par le fondeur lyonnais BURDIN Ainé.
Une campagne de réfection a été mené en 1966.
L'ancienne mairie-école a été édifiée place Décurel, à gauche de l'église en 1843 par l'architecte FLÉCHET.
Construction carrée en pierre, toiture quatre pans.
Le médaillon au sommet de l'édifice était prévu pour un cadran d'horloge.
Le château de Sandar date du XVe et XVIe siècle. C'est une ancienne maison forte, transformée depuis en un institut Sandar, établissement privé d'enseignement secondaire et supérieure, sous contrat du ministère de l'Agriculture. 1885, madame Paul MICHEL-PERRET achète la propriété qu'elle lègue à communauté des Frères des Écoles Chrétiennes pour fonder dès 1896 une école d'agriculture et d'horticulture.
Croix
Dix croix ont été répertoriées sur la commune. Elles sont en calcaire coquillé gris, sauf une qui est en fonte. La plus ancienne date du début du XVIIème siècle :
Chemin des Roches
Le Bourg
La Glande
La Sablière
Le Mathias
La Bruyère
Le Bourg (le Vieux Logis)
Le Prado
Saint André
Impasse de la Garde.
Croix du cimetière Croix érrigée par la commune en 1988 et bénie le 1e novembre par le père CHANIAC
Croix de la Sablière érigée sur le socle de l'ancien télégraphe de 1825.
Croix près du "Vieux logis"
Autres patrimoines
Château de Sans-Souci.
Château d'Ars.
Relais de Poste.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
551
548
596
520
745
906
1 082
1 153
1 060
1 119
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 065
1 031
939
1 212
979
910
909
946
981
1 039
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
933
910
985
1 000
1 113
1 321
1 615
1 492
1 751
1 941
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
2 131
2 459
2 733
3 007
3 312
3 675
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Né en 1881, décédé en 1934. - Ex aumônier de la maison des Petites Sœurs des Pauvres, à La Mulatière - Puis curé archiprêtre de Saint-Nicolas-de-Givors.
Charles JANIN
1933 -
Ex curé de Marcilly-d'Azergues.
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Ville de naissance ou de décès de
Ville de naissance
Joseph BAIL, peintre naturaliste, né le 22 janvier 1862, décédé à Paris le 28 novembre 1921.
Ville de décès
Athanase Fernand Marie JUTARD dit Antonin JUTARD, né le 25 mai 1889 à Boulogne (85). Propriétaire exploitant de la Brasserie de l'étoile à Lyon (69). Membre du réseau de Résistance le Coq enchaîné, dont la brasserie servait de lieu de ralliement. Assassiné par la milice et la gestapo à Limonest le 17 novembre 1943. En sa mémoire, son nom fut donné à une place du 3e arrondissement de Lyon. Inhumé au nouveau cimetière de la Guillotière dans le 8e arrondissement de Lyon (69) .