1791 Pendant la période révolutionnaire, l’église devient "le temple de la Raison et de l’Être Suprême". La cloche, les balustrades et les chandeliers sont fondus pour servir à la défense nationale.
Entre 1840 et 1845 transfère du cimetière qui était situé sur la place autour de l'église et 1889 nouveau transfère pour sa place actuelle
Chapelle privée édifiée semble t'il en 1879, les Fleuriatons ayant fait un vœu pour que la Vierge les protège de l'invasion prussienne. Le 29 novembre 1900, l'abbé MEYGRET achète la chapelle.
En 1932, elle est donnée à la société civile immobilière de Villié-Morgon.
Chapelle de style néo-gothique construite en pierres de taille bicolores (Granit et pierre calcaire).
La statue de la Vierge s'est brisée durant la tempête de 1999. Par ailleurs, elle reçut la foudre en juillet 2001. La restauration de la statue étant impossible, c'est le sculpteur Jean Marc BONNARD qui, en refaisant les parties manquantes en plâtre, permit la réalisation du modèle. La nouvelle statue a été coulée par la fonderie Vincent. La chapelle a été restaurée à l'identique.
L’actuel propriétaire de la chapelle est «l’Association Immobilière de Villié-Morgon».
Première pierre de l’église posée et bénie le 14 septembre 1857 à 10h par le cardinal De BONALD, archevêque de Lyon. Un procès verbal de cette cérémonie a été signé et enfermé dans un coffre en plomb avec une série de monnaies au millésime de l’année.
Le financement des travaux a été fait grâce à la charité publique, à des impôts communaux et des journées de transport de matériaux offerts par les habitants.
L’édifice a été partiellement achevé au printemps 1861.
Église achevée en 1862 dans le style Néo-gothique par l'architecte Tony DESJARDIN à l'emplacement de l'église préexistante remise en état en 1847.
Consécration par le cardinal de BONALD le 4 mai 1862 .[1]
Édifice complété en 1863 par la construction de l’actuelle sacristie. En 1865, elle a reçu de Mr Claude BENON du RUISSEAU, l’horloge à répétition à trois cadrans placé au clocher.
En 1866, le tympan représentant Saint-Martin fut sculpté.
La statue à l’intérieur de l’église est l'oeuvre de madame Yvonne COUIBES, artiste locale.
Église restaurée de décembre 2014 à mars 2016.
En 1924, le conseil municipal décide de faire l'acquisition du château de Mr PONDEVAUX édifié dans une parcelle de vigne vers 1897.
L'opération se réalise en 1934 et en 1937, la demeure devient la mairie actuelle.
En 1988, le bureau du maire, la salle des mariages et du conseil municipal sont restaurés.
En 2007 et 2008, un réaménagement des étages est fait dans un style plus contemporain.
Source[3]
Château édifié en 1865 par Louis NOAILLY, créateur du vermouth Noailly-Prat. Chapelle du château de Noilly
Chapelle construite de 1880 à 1883 par le régisseur ROUGIER pour le compte de la maison NOILLY PRAT
Le 24 juillet 1880, l'architecte VEYRET est choisi pour ce projet, ainsi que le lieu d'implantation et le style du XIIIe siècle
Les travaux devant débuter après les vendanges
La chapelle sera réalisée en pierre de taille.
Madame NOILLY recommande l'emploi de personnel local.
Le 18 février 1881, les fondations débutent. Le tailleur de pierres est Pierre BOILLARD. Un conflit surgit entre le tailleur et l'architecte VEYRET. L'architecte Anselme BENOIT est requis pour une médiation.
Pour la décoration, madame NOILLY fait intervenir des artistes régionaux en la personne de Lucien BÉGULE pour les vitraux et Charles DUFRAINE. Les deux artistes ont réalisé ensemble Ars et Fourvière.
Le chœur comprendra un triptyque avec l'annonciation à la Vierge, puis le baptême de saint Jean-Baptiste; puis le 3° représentera saint-Madeleine avec le Christ.
La chapelle sera vouée à Sainte Madeleine, prénom de Mme NOILLY.
Les vitraux seront installés en juillet 1882. Le prix négocié une première fois à 5000 francs, l'a été une seconde fois à 3500. Les vitraux ne sont pas signés.
Au total, la commande portait sur 9 vitraux différents plus la rosace au dessus de la porte.
La première messe est célébrée par le curé le 22 juillet, jour de la Sainte Madeleine, après autorisation de l'archevêque de Lyon.
La chapelle sera achevée par la pose de la statue et de la croix sculptée en 1883.
L'ensemble de la réalisation aura coûté 32342 francs .
Chapelle édifiée en 1891 par Jacques MILLE. Chapelle désacralisée.
Chapelle et château des labourons
Le château datant de 1560 est la propriété de la famille de LESCURE depuis 1870.
Chapelle de style néo-roman avec arcatures lombardes et modillons se dissimulant sous les frondaisons.
Sur le vitrail de l'oculus au dessus de la porte, les armes de la famille de MARNAS sont visibles.
Fleurie est un village limitrophe de la Saône et Loire.
C'est un paysage de collines au sol granitique. C’est l’un des premiers contreforts du Massif Central en bordure de la plaine de la Saône.
L’activité principale du village est une activité viticole.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 197
1 428
1 744
1 595
1 874
1 831
1 840
1 871
1 982
2 070
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
2 196
2 454
2 479
2 385
2 011
2 026
2 001
2 039
1 890
1 914
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 882
1 521
1 607
1 568
1 560
1 512
1 507
1 468
1 416
1 256
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 151
1 105
1 190
1 228
1 253
1 256
-
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Jules MONCHANIN , né le 10 avril 1895 à Fleurie (Rhône), et décédé le 10 octobre 1957 à Paris. Prêtre catholique, moine et ermite, ardent promoteur du dialogue interreligieux hindou-chrétien.