01/01/2015 : Courzieu passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).
Bref historique
La commune est située sur "La voie d’Aquitaine" ; une ancienne voie romaine venant de Lyon et se dirigeant sur Brussieu. La voie d’Aquitaine conduisait à Feurs puis Saintes pour rejoindre Bordeaux.
Prieuré bénédictin fondé au Xe siècle et dépendant de l'abbaye de Savigny.
En 1875, la vigne occupe 220 hectares sur la commune, ce vin est surtout destiné à la consommation locale et familiale. Le surplus étant livré aux communes proches. Il semble avoir été apprécié par le prieur de Savigny puisque Benoît MAILLARD exigeait que la dîme des habitants de Courzieu et Savigny soit payée en nature.
Le phylloxéra apparut à cette époque, provoquant une presque disparition de la vigne sur le territoire communal. De 1885 à 1900 le greffage sur des plans américains permit de reconstituer le vignoble. Ainsi en 1902 la surface cultivée était de 226 hectares. Le passage d'une période de pénurie à une période d'excédents, la concurrence des vins du sud de la France a entraîné l'abandon de cette culture.
Héraldique
Parti: au premier de gueules à deux fasces d'argent au deuxième d'azur au faucon perché et longé d'or[1].
Ce blason fait référence à la famille de Gazanchon propriétaire du château (Un grand fauconnier du roi parmi les membres).
Blason homologué par le conseil départemental d'héraldique en novembre 1989.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2015 : Lyon --> 2015-2025 : Villefranche-sur-Saône
Canton - 1801-1925 : Vaugneray ---> 1925-2025 : L'Arbresle
Commune - 1801-2025 : Courzieu
Résumé chronologique :
1801--.... : Cton de Vaugneray, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
Dès 1877 l'église du XVe siècle menace ruine selon un visiteur. <br
En 1887 , le curé adresse une lettre au conseil municipal pour exposer les problème liés à l'ancienne église. L'ancienne église visitée par l'architecte départemental avait été jugée inhabitable et l'autorité ecclésiastique avait interdit l'utilisation du lieu de culte. Une dépendance du presbytère avait été transformée en chapelle provisoire. Cette même année l'architecte CORRET produit à la demande du conseil de Fabrique un rapport sur l'état de l'édifice. Le premier projet de l'architecte Lyonnais comportait un bâtiment de 850 places.
Entre 1887 et la fin de l'année 1893 , conseil municipal et conseil de fabrique se sont livrés à des discussions et des polémiques sur ce dossier et en particulier sur le lieu d'implantation de cet édifice. Le conseil municipal souhaitant l'implantation à la place de l'ancien édifice et le conseil de fabrique souhaitant l'implantation actuelle.
En 1893 les deux conseils sont tombés d'accord sur le lieu : l'emplacement du "vieux château". Le projet élaboré par CORRET fut repris par Louis ROGNIAT car Corret était décédé depuis l'établissement des dessins.
Adjudication signée le 22 octobre 1894 pour l'entreprise Jean-Marie BOULANGER de l'Arbresle.
Pose de la première pierre le 2 Juin 1895 , et église consacrée le 11 Octobre 1896 par Mgr Pierre-Marie De CLERMONT [2]. La réception définitive des travaux de cette église ne fut réalisée que le 31 Juillet 1898. Le curé Pierre CHIRAT qui aura été un des acteurs principaux ne verra pas la fin de la réalisation.
Le clocher fut réalisé entre 1902 et 1903, la bénédiction eut lieu le 18 octobre 1903 par les soins de Monseigneur Louis DECHELETTE évêque auxiliaire de Lyon.
Le clocher-porche est pourvu d'un carillon composé de 6 cloches fondues en 1898 par Burdin de Lyon, bénies en même temps que le clocher ainsi qu'une cloche de l'ancienne église datant de 1836. Ce qui en fait le plus grand carillon de la vallée de la Brévenne. Il est complété d'une cloche de volée pesant plus de 1000 kg datée de 1726 et coulée par Cochois & Cordelet . Classée au titre des objets en 1991[3]. Le carillon possède 8 cloches et un projet d'agrandissement passant de 8 à 11 cloches a été mis en œuvre en mai et juin 2022[4] .
Les vitraux ont été réalisés par Paulin CAMPAGNE, maître verrier à Lyon sur un devis daté du 25 janvier 1896..
Élément remarquable : un groupe en faïence de Merck, daté de 1804, représentant Saint Isidore en prière tandis qu’un ange aidé d’une paire de bœufs laboure à sa place .
Édifice de style néo-gothique sur un plan basilical, avec une nef et deux collatéraux de quatre travées, un transept saillant. La travée de chœur est surélevée de trois marches et l'abside est à cinq pans voûtés d'ogives.
Les murs sont en granit pour l'extérieur et en pierre de Lucenay pour l'intérieur.
Chapelle située sur la limite des communes de Courzieu et d'Yzeron près du hameau de Saint-Clair. De la chapelle il ne reste que la base du bâtiment arasé au niveau du sol. La chapelle était une construction en pierres plates, maçonnée au mortier de terre.
Autrefois, la chapelle de Saint-Clair était visitée par des pèlerins. Il fallait y arriver avant l'aube, prier d'abord, puis se rendre ensuite à une petite fontaine sur la pente descendant vers Courzieu et faire des ablutions sur les yeux pour recouvrer la vue.
L'édifice chrétien avait certainement remplacé un autel ou un temple des dieux du paganisme. [7]
Détruite en partie pendant la Révolution, la chapelle de Saint-Clair fut restaurée et rendue au culte lors du Concordat. La chapelle a été vendue comme bien national le 12 mars 1793 à un habitant de Courzieu, puis revendue trois jours après à un habitant d’Yzeron et, en 1824, elle devenait la propriété de la commune de Courzieu. Vers 1840, la chapelle commença à tomber en ruine et, en 1850, il ne restait qu'un tas de pierres [8].
Début 2014, Adrien Lhopital, et quelques amis du bâtiment commencent la réfection de la chapelle. Ils mettent à jour les murs de soutènement et le dallage du sol en pierres de l'ancienne chapelle, puis la pierre qui servait d’autel. Adrien décide alors de faire sculpter une statue de saint Clair et de la protéger par un oratoire en pierres et une porte en fer. Inauguration faite le 25 avril 2016.
Chapelle orientée à l’est située au lieu-dit le Georges, au-dessus de la Brévenne et des carrières de granit.
Chapelle de style néo-roman réalisée en pierre de Couzieu.
Chapelle construite à l’initiative du curé de Courzieu Joseph RELAVE, selon les plans datés de 1942 de l’architecte Joseph DELAVAL (architecte aux Hospices civils de Lyon) dans le style néo-roman. La famille GUARD donne le terrain et grâce aux dons des fidèles, elle peut être bénie le 15 août 1945 par le vicaire général ROUCHE.
Le clocher au dessus du mur pignon est surmonté d'une croix. Une cloche fournie en 1943 par le fondeur de cloche PACCARD d'Annecy équipe celui ci. Elle porte une cloche portant l'inscription Née dans la tourmente de 1943, je sonne l'espoir de la libération française et de la paix. Les deux baies de la nef sont pourvues de vitraux d'Adrien JACQUI, maître verrier à Francheville. Ils datent d'avril 1944 . C'est J GUARD qui en est le généreux donateur. Ils représentent Le Martyre de sainte-Suzanne et le Baptême du Christ. [10]
Chapelle privée. Elle fait partie du château Saint Bonnet le Froid qui est sur 4 communes (Courzieu, Chevinay, Vaugneray et Pollionnay).
Chapelle reconstruite entre 1840 et 1843.
Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, la chapelle a été la propriété du Grand cellérier de l'Abbaye de Savigny. Réduite au début du XIXe à l'état de ruines, elle appartenait à la famille BLANC de Saint-Bonnet. C'est Antoine BLANC qui fit reconstruire la chapelle.
Édifice de style néo-gothique à nef unique coiffé d'un toit à deux pans recouvert d'ardoises. Les vitraux datent de 1885, ils sont de Lucien BÉGULE. La cloche date de 1844 , elle est due au fondeur lyonnais BURDIN ainé. Une cloche est présente : la cloche d'appel domestique. Sur son joug, un petit personnage est représenté.
En 1962, la commune pour agrandir la mairie a acheté en viager la chapelle de la congrégation des sœurs de saint-Joseph construite vers 1845[11] qui avait été séparée des bâtiments de l'ancienne congrégation en 1878 et transformée en habitation par un particulier[12] .
La chapelle située au nord-est de la terrasse du bâtiment principal était orientée.
La chapelle était à nef unique de plan rectangulaire, haute de trois niveaux depuis la rue en contrebas. Elle est construite en maçonnerie de pierres non enduites, avec des chaînes d'angle et des encadrements en pierres jaune.
Le toit à faible pente couvert de tuiles rondes est bordé d'une frise d'arcatures.
Après des travaux d'adaptation, l'ancienne chapelle abrite le bureau du Maire et la salle du conseil municipal. Son inauguration a eu lieu le 8 avril 1979.
Chapelle disparue
Chapelle de la Brosse. Encore intacte au début du XXe siècle.
Croix de Chemin
Sur la commune trente croix sont répertoriées, témoignant de la ferveur religieuse des habitants, dont quatre sont antérieures au XVIIIe siècle et une date du XXe siècle (1943 - La croix du Bourg).
Château de Saint-Bonnet-le-Froid
Source B.M. Lyon -
Le château est situé sur la commune de Chevinay alors que la chapelle du château est sur Courzieu.
Il ne s'agit pas d'un château au sens administratif du terme, car il n'y a jamais eu de seigneurs à Saint-Bonnet-le-Froid.
La famille BLANC, famille de marchands a habité Saint-Bonnet depuis la fin du XVIe jusqu'à la fin du XIXe siècle. Elle était une famille importante au XVIIIe et a pris de nom de BLANC de Saint-Bonnet.
Vers 1869, Antoine BLANC de Saint-Bonnet, ayant perdu ses deux filles et donc se retrouvant sans descendance mis en vente le domaine: Château avec 181 hectares, 64 ares d'un tènement; à 20 km de Lyon; à 18 km de la Gare de Vaise; à 5 km de celle du chemin de fer de Lyon à Bordeaux... Chapelle, avec pèlerinage, datant des premiers siècles de l'ère chrétienne; beau clocher, flèche de 100 pieds; horloge, beffroi.... Celui ne trouva pas preneur aux conditions d'Antoine BLANC et s'est sa sœur Zénaïde, célibataire qui en a hérité. Lors de son décès, celui ci revint aux facultés catholiques de Lyon, suite à la donation de celle-ci.
En 1898, la société Lyonnaise de capitalisation immobilière en a fait l'acquisition. La Famille GRANGE-CHAVANIS est devenu propriétaire du domaine en 1917.
Repères géographiques
Courzieu est situé sur le versant occidental des Monts du Lyonnais, au-dessus de la vallée de "la Brévenne"[13] qui traverse la commune sur son flanc Nord-Ouest. La Brévenne est alimentée sur la commune par les ruisseaux suivants :
Le Rossand qui fait la limite entre Courzieu et Saint-Genis-l'Argentière.
Le Velair
Le Soupat.
Le Valfroy qui délimite Courzieu et Chevinay .
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 455
1 591
1 541
1 500
1 624
1 634
1 604
1 610
1 698
1 659
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 667
1 585
1 627
1 674
1 645
1 591
1 556
1 535
1 387
1 322
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 262
1 050
1 154
1 094
1 020
1 012
964
929
864
836
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
880
1 013
1 134
1 156
1 139
1 094
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.