01/02/2017 : Chaponost passe de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692) à l'arrondissement de Lyon (691).
01/01/2015 : Chaponost passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).
Toponymie
Trois hypothèses pour l’origine de Chaponost
« Cappius » nom gallo-romain
« Cappa » qui en ancien Lyonnais désigne la pierre (Nom de lieux du Rhône)
« Cappo » serait le nom du propriétaire romain d’une « villa » d’après le chanoine Jomand.
Bref Historique
Présence romaine.Daté du règne d'Hadrien (IIè siècle après J. C.) pour la partie de l'aqueduc du Gier.
On trouve la première trace de Chaponost dans un écrit datant du 16 Décembre 1150 , bulle du pape Eugène III confirmant les possessions du chapitre de Saint-Irénée parmi lesquelles « ecclesiam de Camponiaco » .
La paroisse de Chaponost dépendait en 1225 du prieuré de Saint-Irénée de Lyon.
Évolution territoriale
En 1794 la décision avait été prise concernant la limite territoriale entre Chaponost et Saint-Genis-Laval , celle ci serait fixée par la "route" reliant Beaunant à Brignais. En conséquence de quoi Chaponost abandonnait à Saint-Genis-Laval les terrains situés à l'est de ce chemin c'est à dire les hameaux de Pressins et Beaunant.
Quelques dates
1689 - 1693 Ancienne église
20 février 1803 réouverture du culte catholique après la période révolutionnaire
1827 Route du « Plat de l'Air » à la chapelle de Beaunant
1830 achat de trois cloches pour équiper l'ancienne église. Elles équipent l'église actuelle
1859 à 1862 création de la paroisse de Beaunant. Le 20 décembre 1862 Beaunant est érigé en paroisse par décret ministériel contre l'avis de Chaponost .
Il existe un dessin de blason non validé par le conseil municipal et donc non officiel qui se décrit :
De gueules à l'aqueduc de quatre arches d'argent terrassé de sinople, accompagné en chef d'un chaperon d'or et en pointe de quatre feuilles de vigne d'argent.
En 1886, on avait dû renoncer à l'agrandissement de l'ancienne église jugée trop vétuste (elle datait de 1693 et a été démolie en 1909).
C'était sur l'initiative de Jules CHAUSSE, curé à Chaponost de 1885 à 1909, et avec un financement entièrement assuré par des souscriptions volontaires, que la nouvelle église de Chaponost a été construite entre 1889 et 1891.
Le clocher-porche a été ajouté en 1901.
Reste d'aqueduc construit sous le règne d'Hadrien (IIè siècle après J. C.). L'aqueduc du Gier dont la partie la plus imposante se trouve sur la commune au lieu-dit "Le Plat de l'air" s'étendait sur 75 kilomètres depuis le hameau d'Izieux (Loire) jusqu'à Fourvière à Lyon. Réalisé pour ravitailler la cité des Gaules en eau, l'aqueduc du Gier était le seul, des quatre aqueducs qui desservaient Lugdunum par la colline de Fourvière. La ville recevait à l'époque 75 000 m3 d'eau par jour dont 25 000 m3 du Gier.
Une partie de cet aqueduc est visible sur les communes de Mornant et Sainte-Foy-lès-Lyon.
L’aqueduc traverse la commune sur environ 6 kilomètres presque toujours en souterrain.
La partie construite en aérien au "Plat de l'air" a une longueur d'environ 500 mètres pour 92 arches et Les plus hautes arches atteignent 10 mètres.
Le lavoir représente le témoignage d'une activité autrefois importante sur la commune : la blanchisserie.
Le 7 août 1881 le maire et son conseil municipal décident l'acquisition d'un parcelle de prés pour l'établissement d'un lavoir.
Les plans ont été établis par le géomètre Jacob de Saint-DENIS-LAVAL en 1879 avant l'achat du terrain . La réalisation est confiée à une entreprise de Chaponost.
Le lavoir est achevé en 1885 , il est alimenté par une des sources du Merdanson ("La font du Vivier").
En 1909 il est restauré.
En 1960 il est fermé au public et en 2007 , il est restauré et il est alimenté en eau par un puits.
Existant sans doute depuis le Xe siècle, la première mention écrite découverte à ce jour date du XIIe siècle.
La porte de l’enceinte est l’un des seuls témoignages subsistant du château médiéval de Chaponost. Elle serait caractéristique de la période allant du XIVe siècle au XVIe siècle.
Le château était manifestement composé d’une enceinte fortifiée de moins de 40 mètres de côté abritant une église, des bâtiments seigneuriaux et quelques maisons. Il était entouré d’un fossé en eau, alimenté par une source du Merdenson.
Un pont-levis franchissait ces fossé au nord-est, donnant accès à la porte principale du château.
Les croix
Croix du cimetière - 1890 - Don de la famille PRADEL- J-P GALICHON
La commune possède onze croix.
Croix de l’Orme (époque indéterminée) Posée sur un pilier de portail du 10 rue J.E. Culet
Croix du Bouleau (1804) Route de Brindas
Croix de l’avenue Devienne (1812) Carrefour de l’avenue Devienne et F. Perraud
Croix Ramier ou croix Ramière (1812) Carrefour rue Badoil et route de la Gagère
Croix de la Place Maréchal Foch (1837) Place Maréchal Foch
Croix Charmassin ou croix jaune (1838) Carrefour de l’avenue Paul Doumer et de la rue Favre Garin - Place Aristide Briand
Croix de la Combe (Vers 1830) Chemin de la Combe
Croix du cimetière Cimetière – route de Brindas
Croix de la rue René Chapard (XIXe-XXe) Rue René Chapard
Croix du Colombier (XIXe-XXe)Chemin du Colombier
Croix du Robert (XIXe-XXe) Angle d’un mur au carrefour du chemin du Robert et de la rue Etienne Radix
Repères géographiques
Hydrographie : Le Garon affluent du Rhône délimite la partie sud-ouest de la commune.