Zone d'exploitation agricole pendant près de deux millénaires, la création au début du XIXe siècle de la route impériale (future nationale 6) devait entraîner un développement du hameau de Champagne le long de cet axe. Les habitants se prononceront à plusieurs reprises pour la séparation de Saint-Didier-au-Mont-d'Or.
Une paroisse avant la commune
La population commençait à devenir plus nombreuse aux abords de la route nationale et l'idée d'avoir une chapelle permettant de desservir les 500 à 600 paroissiens fit son chemin.
Le 13 févier 1859, une assemblée de 61 souscripteurs se réuni et désigne Ludovic MONNIER comme président de cette assemblée. Les sommes souscrites s'élevant à 30 690 Francs, une commission fut nommé pour mener à bien ce projet.
M. MONNIER fut nommer président de la commission.
Le terrain pour la construction fut acheté pour la somme de 2 500 Fr. L'architecte BERNARD, de Saint-Fortunat, est choisi par l'assemblée des souscripteurs pour un devis de 26 879 francs. Les devis furent revus au fur et à mesure des évolutions souhaitées pendant la construction.
Le 10 février 1862, la commission présidée par Ludovic MONNIER se rendit à l'archevêché pour expliquer pourquoi il était nécessaire de créer une nouvelle paroisse. Le cardinal Louis-Jacques-Maurice de BONALD se déclara en accord avec cette demande et prit l'engagement d'adresser aux autorités une demande de reconnaissance officielle.
Le 9 novembre 1862, l'église fut ouverte au culte et Victor BLANC y célébra la première messe. L'église fut placé sous le vocable de saint Louis et fut bénite ce jour-là.
Il fallut attendre le 13 mai 1863 pour que le décret impérial soit publié reconnaissant officiellement la paroisse.
Monseigneur Armand François Marie de CHARBONNEL (ancien évêque de Toronto au Canada) consacra l'église le 12 juin 1864.
Naissance de la commune
La commune est finalement créée par une loi du 30 décembre 1900 avec effet au 1er janvier 1901 à partir de la commune de Saint-Didier-au-Mont-d'Or).
Une cérémonie officielle de naissance de la commune eut lieu le 11 août 1901 en présence du ministre Jean Marie de LANESSAN[1].
Héraldique
D'argent à la bande d'azur, chargée en chef d'un navire d'argent et en pointe d'un lion du même et accompagnée de deux clefs, celle du chef de gueules et celle de pointe de sinople et un château d'or à deux portes maçonné de sable brochant sur la bande à la champagne, de gueules à trois monts d'or[2].
Définition de 1967 par Jean TRICOU, sur une initiative de l'ancien maire René ROLLET.
Le blason symbolise la situation de la commune sur l'axe Paris (la nef) à Lyon (le lion) dont il constitue en quelque sorte la clé ouvrant les portes de la capitale des Gaules.
L'église Saint-Louis Roi est réalisé dans le style néo-gothique. Le nom du saint patron (Saint-Louis-Roi) est un hommage à son fondateur Ludovic MONNIER.
De 2003 à 2005, l'église a connu une restauration importante comportant en autre la mise en lumière de l'édifice.
Repères géographiques
Démographie
Année
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
Population
997
1 010
994
1 179
1 478
1 557
1 652
2 093
2 320
2 903
Année
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
Population
3 876
4 516
4 763
4 934
4 955
4 961
5 165
5 603
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Année
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Population
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.