Chamelet viendrait de « Campus » (Champ) et « Mellarium (vase contenant du miel)
Chamelet pourrait aussi provenir de « Camilliacum » et « Mellarium » . Camilliacum étant le nom d’un colon romain.
Bref historique de Chamelet
Des armes et des outils en silex taillés ont été trouvés dans un hameau de la commune prouvant ainsi une occupation dès l'âge de pierre.
La première fois que le nom de la commune est mentionné, c'est sous GUICHARD III (1101-1137), sire de Beaujeu où il est fait état de la cession de la châtellenie de Chamelet par « Guigues d'Albon » à GUICHARD III. À partir de cette époque l'histoire de la commune est liée à celle du Beaujolais.
GUICHARD IV (1193-1216) abandonne ses droits sur la paroisse de Chamelet ainsi que sur celle de Lissieu à l'archevêque de l'église de Lyon mais reste en guerre avec celui-ci. Ainsi la paroisse de Chamelet resta dans la famille des sires de Beaujeu.
Edouard II qui n'avait pas d'enfant fit un testament en faveur des Bourbons qui devaient le faire échapper à une condamnation du parlement de Paris où il devait comparaître. Edouard II décéda en 1400. Le duc de Bourbon était intéressé par le Beaujolais pour réduire les visées de son cousin le duc de Bourgogne. Mais le testament n'était pas valide car GUICHARD III avait stipulé que l'héritage reviendrait à la branche cadette (Les Beaujeu-Lignières) si la branche aînée venait à faillir. Vers 1350 la châtellenie de CHAMELET comprenait les paroisses de Lestra, Cogny, Saint-Just d'Avray ; une partie de Grandris et de Saint-Bonnet. Les Beaujeu-Lignières possèdent dans la région les paroisses de Lay, Amplepuis, Perreux etc.
Chamelet resta ainsi dans la famille des Beaujeu-Lignières jusqu'en 1547 ou Philibert de Beaujeu-Lignières décède sans enfants. Ses possessions reviennent au roi, puis finalement aux Bourbons-Montpensier. Vers 1560, Chamelet revient finalement à la famille d'Orléans.
Au XVe siècle et XVIe siècle, Chamelet était un important centre de fabrication de la toile de chanvre. Les halles reconstruites en 1575 abritaient les marchands de toile.
La Révolution. Les cahiers de doléances de la paroisse de CHAMELET ayant disparu on ne sait donc que peu de chose sur ceux-ci. Les deux délégués de la paroisse, se sont réunis à Villefranche le 16 mars 1789 avec les autres notables pour la rédaction « des cahiers de la Province du Beaujolais » et pour nommer les députés du tiers État. La loi du 8 janvier 1790 crée le département du Rhône et et de la Loire avec 6 arrondissements. Chamelet est à ce moment chef-lieu de canton rattaché à l'arrondissement de Villefranche. Les huit communes du canton sont : Saint-Nizier, Saint-Bonnet, Lamure, Grandris, Saint-Cyr, Chambost, Lamure et Létra. En mai 1795, Saint-Just d'Avray est détaché du canton d'Amplepuis pour être réuni à celui de Chamelet. Le 7 novembre 1801, le canton de Chamelet est supprimé est la commune est rattachée au canton du Bois-d'Oingt.
À la fin du XVIIe siècle, la découverte du Chlore permet un blanchiment des toiles en usine et entraîne une disparition progressive des toiles dites « blanchies sur pré » telles que celles traitées dans les blanchisseries du bord de l'Azergues. Par ailleurs, les toiles de coton produites en Inde et Amérique viennent elles aussi concurrencer la production locale. À partir du début du XIXe siècle l'industrie de la soie remplace progressivement celle du chanvre et du coton. Depuis le début du XXe siècle, le tissage artisanal de la soie a disparu.
À la création des cantons par le décret du 22 décembre 1789, Chamelet est nommé chef-lieu. La commune restera chef-lieu jusqu'en 1801.
1838 : le peintre CORNU, réalise le portrait de l'enfant célèbre du village le Gaspard RICHE baron de PRONY. Celui-ci est placé dans la salle des délibérations du conseil municipal. Aujourd'hui, il fait toujours partie du patrimoine de la commune.
En 1839, le « baron » rédige un mémoire pour un nouveau tracé de la route principale qui traverse le village, dans le but de faire passer celle-ci le long de la rivière. Ce mémoire, envoyé en juillet 1839 par l'administration des ponts à celle du département a servi de base au chantier qui fut réalisé un peu plus tard. Ce tracé est celui qui est encore en vigueur aujourd'hui.
Étymologie du nom "Azergue"
Proviendrait de « Al Zerga » ou « Oued zerga » signifiant eaux vertes ou eaux bleues en arabe selon certains historiens ("De l'Azergues" par Paul Leutrat ). Pour d'autres , proviendrait de « as / ans : racine en rapport avec l’eau dans Anse (69 : Asa Paulina au IVe siècle) et dans Azergues, rivière qui se jette dans la Saône à Anse (69 : Aselica, Xe siècle), où l’on reconnaît grâce à cette attestation tardive, un dérivé de « asa » avec le passage de « l » à « r » et la sonorisation du « c » en « g » («Noms de lieux de la Loire et du Rhône par Anne-Marie Vurpas et Claude Michel).
Héraldique
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Rhône
Arrondissement - 1801-2025 : Villefranche(-sur-Saône)
Canton - 1790-1801 : Chef-lieu de canton
Canton - 1801-2020 : Le Bois-d'Oingt --> 2020-2025 : Val d'Oingt
Commune - 1801-2025 : Chamelet
Résumé chronologique :
1801-.... : Canton du Bois-d'Oingt, Arrt. de Villefranche(-sur-Saône), Dép. du Rhône
La date de construction de cette halle est inconnue. La seule certitude concerne la datation de la plus importante partie des bois qui constitue la charpente. Les matériaux datent du XVIe siècle.
La halle servait de marché couvert pour le négoce des grains et toiles.
Restauration faite par une entreprise lyonnaise en 1972.
Château de Chalosset
Le château en CPALe hameau de Chalosset - J-P GALICHON
Ancienne propriété de la famille LAPORT.
Henri LAPORT a vendu le domaine à M. BINET en 1908, le château à brûlé en 1909. Il a été reconstruit en 1910, 1911 par l'architecte THOUBILLON.
Depuis le château à eu d'autres propriétaires[1]
Chapelle située au hameau de la chapelle au nord du bourg.
Son origine n'est pas connu. Ce serait l'église primitive de Chamelet et serait placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. Le mur pignon est surmonté d'un clocheton à peigne ouvert.
L'édifice était orienté de plan rectangulaire de 5 m par 15 environ et possédait un chevet plat.
Quelques anciennes tombes subsistent autour de la chapelle.
A l'origine, chapelle du château, l'église a comme de nombreuses églises été transformée au fil du temps. Les parties les plus anciennes qui subsistent actuellement remontent au XVe siècle.
L'église conserve deux baies et deux arches du 1er édifice gothique. Dans l'abside deux vitraux du XVe siècle, représentant Saint Claude, évêque et Saint Sébastien en costume inattendu de bourgeois du XVe siècle classés aux M.H depuis 1904[2] .
L'église a été restaurée en 2015 et 2016.
Le château de Chamelet est une ancienne forteresse, du XIIIe siècle protégeant au moyen-âge les habitations qui avaient trouvé refuge derrière ses remparts.
Les vestiges du château de Chamelet sont situés à l'extrémité de l'éperon dominant la vallée de l'Azergues.
De la construction féodale d'origine, il subsiste le donjon carré, surnommé Donjon des Sarrazins, une tour et des remparts.
Au début du XIIe siècle, la châtellenie de Chamelet est cédée par Guigues d'Albon à Guichard III de Beaujeu.
À partir de 1374, Jean de NAGU est nommé châtelain de Chamelet par Antoine, sire de Beaujeu.
La commune est traversée du sens Nord-ouest – Sud-est par la rivière l’Azergues[3] . La commune est située à environ 10 km du Bois-d’Oingt (Le Chef lieu de canton) ; 30 km de Villefranche (Chef lieu d’Arrondissement) et 42 Km de Lyon (Préfecture).
Les collines sur la commune sont pour l’essentiel du granit gris et du porphyre rose.
Principaux hameaux:
L'Antoine; Le Bergeron; Le Bois-Clayet; Le Branle; Les Brotteaux; Chalosset; La Chapelle; Chaudures; Le Cocon; Le Crêt; Grenouillère; Maroc; Le Peigneau; Saillant; Tremblay; Les Vignes[4] .
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
508
698
692
799
889
911
915
961
886
831
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
864
812
817
789
838
842
820
726
666
631
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
598
482
487
440
484
431
419
378
388
375
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
464
510
575
667
663
669
700
-
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-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Puis aumônier de l'orphelinat des religieuses Trinitaires à la Croix-Rousse
Benoît DURAND
1922 - 1933
Puis Archiprêtre à Saint-Nizier-d'Azergues
Benoît BRUNETTON
1933 - 1942
(1881 - 1942) - Ex curé de Maclas
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C JACOUD
1950 - 1987
Plaque à l'église
Les instituteurs
Prénom(s) NOM
Période
Observations
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Paul COUTIER
10/1932-09/1964
Sa vie[11] - En 1932 il épouse Pierrette Étiennette Rollin couturière née le 16/09/1907 à Courzieu (69) - Couple sans enfant ils sont inhumés à Chamelet.
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Les titulaires de la Légion d'honneur nés à Chamelet
Gaspard Clair Marie RICHE de PRONY , mathématicien et hydraulicien, né le 22 juillet 1755, décédé à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 29 juillet 1839, inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris, 8e division, à trois tombes de la sépulture de CUVIER[13].