69034 - Caluire-et-Cuire

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche

Retour

Caluire-et-Cuire
Blason de Caluire-et-Cuire
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 69 - Blason - Rhône.png    Rhône
Métropole Blason Lyon-69123.png   69 M   Métropole de Lyon
Canton Blason Lyon-69123.png   69 M   Métropole de Lyon

Blason Caluire-et-Cuire-69034.png   69-43   Caluire-et-Cuire (Ancien canton)

Code INSEE 69034
Code postal 69300
Population 42 847 habitants (2018)
Nom des habitants Caluirards, Caluirardes
Superficie 1 045 hectares
Densité 4100.19 hab./km²
Altitude Mini : 165 m
Point culminant 275 m
Coordonnées
géographiques
45.795277° / 4.847222° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
69034 - Caluire-et-Cuire carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Bref historique

Fusion Caluire et Cuire :
Le 11 novembre 1790, le conseil général du Rhône décide du rattachement de Cuire à la commune La Croix-Rousse.
C'est le 18 septembre 1793 que l'officier municipal de Cuire dépose auprès de son homologue une demande de rattachement de sa commune à celle de Caluire. Cette demande fait suite à une première demande en date du 14 novembre 1790 des habitants de Cuire n'ayant jamais aboutie. Le 23 septembre 1793, une nouvelle réunion intervient à Caluire entre les officiers municipaux et notables confirmant la décision précédente. Entre les deux réunions Dominique ROCHON (officier municipal de Cuire) était intervenu auprès de Edmond Louis Alexis DUBOIS-CRANCÉ et GAUTHIER pour qu'il signe un décret de fusion. L'arrêté n'ayant jamais été signé par les autorités supérieures il ne fut jamais mis en application. Il fallut attendre le 15 mai 1797 pour que le conseil des Cinq cents décide la fusion du hameau de Cuire à la commune de Caluire.

  • En 1982, il devient la commune unique du canton qui porte son nom.

Héraldique

Blason de Caluire-et-Cuire Taillé : au premier d'azur aux quatre cornes d'abondance renversées d'or, au second de gueules au lion contourné d'or[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2023 : Rhône
  • Arrondissement - 1801-2023 : Lyon
  • Canton - 1801-1982 : Neuville(-sur-Saône) ---> 1982-2015 : Caluire-et-Cuire
  • Métropole - 2015-2023 : Métropole de Lyon
  • Commune - 1801-2023 : Caluire-et-Cuire

Résumé chronologique :

  • 1801-1982 : Canton de Neuville-sur-Saône, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
  • 1982-2015 : Canton de Caluire-et-Cuire, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
  • 2015-2023 : Métropole de Lyon, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-Clair

L'église du quartier Saint-Clair - Photo J-P GALICHON


Église située au quartier de "Saint-Clair".
Consacrée à Saint-Clair du Dauphiné, cette église a été édifiée entre 1874 et 1926 à partir des plans réalisés par Louis Jean Sainte-Marie-PERRIN, le successeur de Pierre BOSSAN, architecte de la basilique de Fourvière.
L'église a remplacé une ancienne chapelle érigée sous le nom de "Saint-Clair" en 1809 grâce à une souscription publique. Cette dernière est devenue trop petite. En 1874, il fut décidé de construire une nouvelle église sur un terrain attenant vendu par le curé de la paroisse (abbé DUBOST) au "conseil de fabrique".
La construction de l'église entreprise en 1874 se déroule en plusieurs étapes :

  • 1886 : achèvement de la construction de la nef, de l'abside. Le chœur sera achevé en 1911. Un décret du 3 avril 1890 autorise le transfert du culte de l'ancienne chapelle à la nouvelle église.
  • 1926 : construction du porche, du clocher et sa flèche par le fils de Louis Jean Sainte-Marie-PERRIN.

L'église est consacrée en 1934 par le cardinal Louis-Joseph MAURIN (1859 - 1936), mettant fin à un litige opposant l'église et la commune qui n'avait pas autorisé le transfert du culte.
Les quarante années mis pour la réalisation de l'église permettent d'expliquer les différences de style entre la nef et l'abside marquées par le style néogothique et le style art nouveau de la façade.
Le chemin de croix sera réalisé en 1984 par le peintre Georges AVRIL.

Église Sainte-Bernadette

L'église de Montessuy - Photo J-P GALICHON


Église située au quartier de "Montessuy", 14 rue Paul Painlevé.
Á partir des années 1930, le quartier est choisi pour l'implantation d'un programme de construction H.B.M. Le diocèse envisage alors la création d'une paroisse. La Société immobilière du Clos Sainte-Bernadette, crée le 28 juin 1939 acquiert avec l'aide de l'association "Le Christ dans la banlieue" une parcelle de 6720 m².
Paroisse fondée par le curé DES GEORGES le 19 octobre 1940. À l'origine, une chapelle provisoire a été édifiée par la coopérative "Le Roc" sur les plans de G. CURTELIN associé. Simple salle rectangulaire pour 300 personnes avec un clocher-mur elle est inaugurée et bénite le 26 octobre 1940. En 1941, une cloche est installée.
En 1957, l'abbé René SANGLERAT est nommé à sainte-Bernadette. Il fait appel aux dons pour l'édification d'une nouvelle église. Le 11 avril 1960, la Société immobilière du Clos Sainte-Bernadette cède à l'Association une parcelle de 3110 m². L'architecte Georges CRURTELIN est dans un premier temps associé à André CHAPUY. Mais par la suite ce dernier gérera seul le projet.
A. CHAPUIS propose en janvier 1960 un ensemble assez classique. Un an plus tard un nouveau projet est présenté avec un plan rectangulaire en béton armé et un toit à une pente avec la plus grande hauteur d'élévation à l'Ouest pour améliorer l'éclairage.
Le ministère de la reconstruction, l'ODPN et la commission d'Art sacré accepte ces plans. Le montant maximum des dépense fixé par l'OPDN est fixé à 500 000 francs et demande d'éviter tout travaux somptuaire et en particulier ceux des vitraux.
Un accord s'établit sur un programme par tranches. Le lieu pouvant être utilisé après les deux premières tranche et le budget est fixé à 450 000 Francs.
Le chantier est lancé le 5 novembre 1961, l'église est bénite par Mgr VILLOT le 22 septembre 1964.
Faute de ressources financières suffisantes, le programme ne sera pas achevé et en particulier la chapelle de semaine.
En 2015, une campagne de travaux est entreprise : réfection du toit, mise aux normes du bâtiment, accessibilité handicapée, modernisation de l'éclairage, reprise des peintures intérieures, ouverture de la chapelle de semaine.
Au pied du cloche la statue de Sainte-Bernadette est de Jacques HARTMANN.
Les vitraux ont été réalisés par l'atelier de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire sur des cartons de Philippe LEJEUNE.


Église de l'Immaculée-Conception

L'église du village de Caluire - Photo J-P GALICHON
La nef - Photo J-P GALICHON



La première église du bourg de Caluire date des années 1650. Elle sera démolie en 1690. Elle sera remplacée par une nouvelle église construite en pisé avec un portail et un fronton en pierre de Couzon.
L'église actuelle date du XIXe siècle. Le terrain situé à l'arrière de l'église de 1690 fut acquis en 1844. En 1852, la décision de construire une nouvelle église sur des plans de l'architecte Pierre BERNARD (1806 St Cyr au Mont d'Or – 1882 Lucenay) fut prise.
La première pierre fut posée en 1855 et le 15 août 1860, bénédiction de la nouvelle église sous le double vocable du Saint-Esprit et de l’Immaculée-Conception de la Vierge.


Église Notre-Dame-de-la-Paix

L'église du quartier de Vassieux - Photo J-P GALICHON


Édifice situé 67 Chemin de Vassieux.
Les fidèles de Vassieux-Crépieux se mobilise avant 1930 pour disposer d'un lieu de culte et d'une paroisse. L'association des familles constituée en 1930 sera très active pour rechercher des ressources et acquérir un terrain pour y établir une église. En 1934, le cardinal MAURIN signe une ordonnance prescrivant une paroisse et nomme l'abbé Paul RONZY administrateur de celle-ci. Le 30 octobre 1937, le cardinal GERLIER érigera la paroisse et nomme un jeune prêtre à sa tête Pierre CARTIER comme premier curé.
La paroisse a fait appel à l'architecte Lyonnais Georges CURTELIN (1899-1968) pour la conception de l'ensemble. En avril 1936, il présente un projet pour "le centre paroissial de Notre-Dame-de-La-Paix", comprenant l'église, le presbytère, un centre social, des salles de réunion, des écoles etc. Le projet est très ambitieux et seul l'église, la cure, une salle pour les jeunes et un théâtre paroissial seront réalisés qui depuis a été transformé en cinéma (Le Mélies). Le bâtiment a été édifié par la coopérative "le Roc" avec l'aide pour la ferronnerie des ateliers de l'École d'Apprentissage Supérieur de l'abbé La MACHE.
Pour la partie décoration l'architecte a eu recourt aux service de Jean COQUET.
Dans les années 1965, des vitraux colorés ont été ajoutés dans la nef. Deux statues d'Eugène QUENTRIC (Vierge à l'enfant à l'oiseau et Saint-Joseph) décore les lieux.
Le cardinal GERLIER bénira la nouvelle église le 5 décembre 1937.

Source bibliographique[2]


Église Saint-Romain

L'église du quartier de Cuire - Photo J-P GALICHON
L'église du quartier de Cuire - Photo J-P GALICHON


Église située 67, rue Pierre Brunier dans le quartier de Cuire.

L'église Saint-Romain de Cuire est la plus ancienne église de la ville. Elle fut achevée en 1820, en remplacement de l'église située dans l'enceinte du château de Cuire.


Église Saint Côme Saint Damien

L'église du quartier de Fond Rose - Photo J-P GALICHON


Église située 53, chemin de Fond Rose.

En 1959, la paroisse de Cuire (église Saint-Romain) comptait près de six mille habitants et elle était divisée en deux secteurs géographiques séparés par une falaise (Plateau de Cuire le haut et Cuire-le-Bas). Monseigneur DUPUY, évêque auxiliaire de Lyon, envisage l'implantation d'un nouveau lieu de culte dans le quartier de Fond-Rose. Un terrain fut acquis par le diocèse et l'évêque chargea le curé Robert CÔTE d'édifier une nouvelle église. L'ancien médecin émit une souscription auprès des médecins, chirurgiens et pharmaciens et du public en général.
Le chantier fut ouvert le 28 septembre 1961. Le 7 octobre 1962, Monseigneur Jean-Marie VILLOT, évêque coadjuteur du cardinal GERLIER, bénit une église en voie d'achèvement. Elle sera mise en service à Pâques 1963.
La souscription du corps médical représenta le tiers du besoin global.
Architecte : Jean LAIRET.
Un vitrail de Louis RIBES : Vie des saints Côme et Damien .

  • Nouvelle paroisse du culte orthodoxe roumain depuis novembre 2018.


Chapelle Saint-Boniface

Chapelle mortuaire du comte de CASTELLANE (1788-1862).- Photo J-P GALICHON
Chapelle mortuaire - Photo J-P GALICHON


Chapelle funéraire située montée Castellane.
L'édifice est réalisé sur plan rectangulaire (8 m x 6 m) prolongé par une abside cintré. À l'intérieur de la chapelle, un grenadier et un dragon montent la garde devant la pierre tombale située au centre de la nef. Ces sculptures sont dues à Guillaume BONNET.

Le maréchal de CASTELLANE avait décidé de se faire enterrer dans une chapelle funéraire en bordure de la montée qu'il était en train de faire aménager pour relier le bourg de Caluire à la Saône. Dans son testament du 26 mai 1857, il exprime la volonté d'être inhumé dans la chapelle saint Boniface qui vient d'être achevée par les soldats du camp de Sathonay.
La chapelle a été bénite le 4 décembre 1856. En 1860, la commune de Caluire-et-Cuire avait fait une concession gracieuse d'une partie de la chapelle au comte de CASTELLANE pour lui servir de sépulture, et elle s'était engagée à faire célébrer à perpétuité quatre messes dans la chapelle au cours de l'année.
Le maréchal de CASTELLANE décède le 16 septembre 1862, et les obsèques solennelles ont eut lieu le 20 septembre.
La chapelle était un édifice sommaire et le 6 novembre 1863, le conseil municipal décida de faire reconstruire par le génie militaire la chapelle actuelle qui fut inaugurée le 5 juin 1865.
La chapelle a été entièrement restaurée en 1978.

Chapelle du couvent des Clarisses

Chapelle du couvent des Clarisses.- Photo J-P GALICHON


De 1948 à 2013, la communauté des sœurs Clarisses était installée sur une partie de l'ancien domaine offert par le duc Philibert 1er de Savoie à Pierre VASSIEUX au XVe siècle.
Le domaine est actuellement la propriété "d'Habitat et Humanisme" qui accueille des familles en difficulté en attente de Logement.
Source[3]

Maison des Frères des Écoles chrétiennes


Le bâtiment principal est construit au milieu du XIXe par les frères des Ecoles chrétiennes pour y installer un noviciat et une maison de retraite. À cette époque, la congrégation assure l'essentiel de l'enseignement primaire des garçons. Au début du XXe siècle, l'influence des congrégations religieuses va décroître et, avec la crise des vocations religieuses, la Maison des frères va se vider et se dégrader peu à peu. Au début des années 1970, le bâtiment est en mauvais état et en 1972, la municipalité en fait l'acquisition.
En 1992, les bâtiments sont restaurés. Aujourd'hui, l'édifice est occupé principalement par l'hôtel de ville, mais aussi par un commissariat de Police et une bibliothèque municipale.
Le terrain sur lequel la "maison" est édifiée domine la vallée de la Saône.
L'édifice mesure: 110 mètres de long, 70 mètres dans sa plus grande largeur, 20 mètres de haut.
Percée de 270 fenêtres, La façade ouest est construite en pierre rose de Préty (Saône-et-Loire).

La façade du bâtiment principal avec ses deux ailes et les toitures ainsi que l'intérieur de la chapelle Saint-Joseph sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques[4].

Chapelle Saint-Joseph


La chapelle fait partie de la maison des Frères des Écoles chrétiennes et n'est accessible que par l'hôtel de ville.
La chapelle, faute de moyens, n'a pas été réalisée en même temps que la Maison des Frères. En 1870, la Maison des Frères est déclarée bien communal et est convertie en caserne, les frères sont alors expulsés. La guerre terminée, la communauté engage alors une action en justice contre la commune et la préfecture. Le préfet Paul-Armand CHALLEMEL-LACOUR et la commune de Caluire-et-Cuire qui ont ordonné cette expulsion sont condamnés à verser des dommages et intérêts. Les indemnités permettront à la communauté de faire réaliser par l'architecte Louis Jean Sainte-Marie-PERRIN la chapelle Saint-Joseph.
La réalisation :
La première pierre fut posée le 31 mai 1885 par Monseigneur Claude-Marie DUBUIS. Les travaux débutèrent en juin 1885 pour se terminer en février 1888. La consécration par Monseigneur Joseph-Alfred FOULON eut lieu en novembre 1887.
L'architecte Louis Jean Sainte-Marie-PERRIN travaillant en même temps sur le chantier de Notre-Dame de Fourvière fera confiance aux artistes qui réalise celle ci.
Patrimoine :
La sculpture des corniches, chapiteaux, frontons sont l’œuvre du sculpteur VIAL; les trois groupes sculptés taillés dans du marbre blanc du chœur et des chapelles sont de Paul-Émile MILLEFAUT.
Les vitraux mettent en scène la Passion du Christ avec des personnages féminins côté nord et masculins côté sud. Ils sont l'œuvre du maître verrier Lucien BÉGULE sur des esquisses de Gaspard PONCET.
L'autel de couleur rouge est l’œuvre de Johannis REY, élève de Pierre BOSSAN. La forme trapézoïdale est inhabituelle. Les bas-reliefs de l'autel représentent l'agneau symbolisant le sacrifice de Jésus entouré du tétramorphe, le bœuf ailé pour saint Luc l'évangéliste, l'aigle pour saint Jean l'apôtre, le lion pour saint Marc, l'évangéliste et l'ange pour saint Mathieu l'apôtre.
Le chemin de croix en frise sur les murs nord et sud est l'œuvre de Gaspard PONCET et MAZERAND.


Chapelle Hôpital Frédéric DUGOUJON

Photo M. GALICHON
Photo M. GALICHON



Maison du docteur Dugoujon


La maison du docteur DUGOUJON, lieu d'arrestation de Jean MOULIN le 21 juin 1943, par les hommes de Klaus BARBIE, chef de la Gestapo de Lyon. Cette maison du XIXe siècle a été transformée en lieu de mémoire.
La maison est inscrite aux monuments historiques[5] depuis le 17 juillet 1990.


Plaques commémoratives apposées sur le mur d'enceinte de la maison.

Statue de Jean MOULIN

Statue installée place Gouailhardou - Photo J-P GALICHON



Statue de Jean MOULIN inaugurée le 19 décembre 2004 par Jean Louis DEBRÉ, président de l'Assemblée nationale, pour l'anniversaire de l'entrée de ses cendres au Panthéon. Statue installée devant la maison du docteur DUGOUJON, place Gouailhardou. La statue est l'œuvre de l'artiste lyonnaise Christiane GUILLAUBEY.


Villa Ombrosa


Villa située 95 quai Clemenceau.
Villa érigée au début des années 1870 pour le soyeux Paul GRAND par l'architecte Léon CHARVET, directeur du musée d'Art et d'Industrie et professeur à l'école des Beaux Arts de Lyon.
La ville de Caluire a fait l'acquisition de l'ensemble parc et villa en 1920. En 1971, l’installation scolaire qui occupait les lieux est devenue l'école bilingue internationale d'Ombrosa.

La Rivette


Demeure située quai Clemenceau.
Cette demeure est attribuée à l'architecte SOUFFLOT (1713-1780).
Façade inspirée de Mansard avec un avant corps central en pierre de taille légèrement saillant. La façade possède deux rangées de neuf fenêtres.
Le jardin fut le premier en France dessiné par SOUFFLOT.
La Rivette est inscrite partiellement aux monuments historiques y compris le jardin, le portail et le nymphée par arrêté du 29 octobre 1987[6]
Source[3]

Château de Cuire


Le fief est une propriété de l’abbaye d’Ainay ; au XIVe siècle, Jean II de la Palud, abbé d'Ainay de 1313 à 1324, y fait construire un château-fort (Domus de Cuereis) ; un prévôt est investi des fonctions judiciaires et chargé de la défense du château.
En 1571, Pierre FAURE de CHAFFAUT acquiert le fief de l’abbaye d’Ainay.
Les propriétaires se succédèrent. Pendant quelques années le château appartint au consulat de Lyon (1736-1769).
En 1816, Mme MERLINO vend la propriété aux demoiselles BAYLE et GAYET.
En 1825, ces demoiselles cèdent le bien à l’abbé Augustin MAYOL de LUPÉ (1788–1860) qui y crée une Providence de jeunes filles ; il fera des restaurations et transformations (surélévation de la construction principale en autre).
À partir de 1843, ce sont les religieuses de la Sainte-Famille qui poursuivent cette œuvre. En 1892, les religieuses tiennent toujours le château.
Jusqu’en 1956, la bâtisse sert d'orphelinat et de pension pour les enfants des mariniers.
L’ensemble est désormais aménagé en appartements privés.
Sources [7] [3]

Château de la Rochette

Vue côté Saône - Photo J-P GALICHON
Vue sur la Chapelle de l'abbaye de la Rochette - Photo J-P GALICHON


La tradition veut que le nom de la Rochette tire son origine d'un petit roc sur lequel la première maison avait été construite.
Sous l’Ancien Régime, les propriétaires du lieu portent le titre de seigneurs de la Rochette.
Armande Gabrielle et son fils François Hubert de Saint-Didier se séparent en 1824 du château au profit de Suzanne du Peloux (1752-1837) qui acquiert le domaine et fonde une communauté de religieuses de Saint-Benoît avec d’anciennes moniales. Le prieuré, initialement rattaché à l’abbaye de Pradines est érigé en abbaye en 1837.
En 1970, l’abbaye est transférée à Belmont-Tramonet.
En 1975, les lieux sont convertis en maison d’accueil pour personnes âgées; à partir de 2006, leur vétusté impose de reloger les occupants; un nouvel établissement portant le même nom est construit en amont de celui-ci.
L'abbaye de la Rochette a été rénovée en 2016 par un promoteur qui a réalisé 50 logements.

Logo internet.png Site en ligne : Historique de l’Abbaye de La Rochette


Autre patrimoine

  • Usine des eaux de Saint-Clair. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 mars 1991[8]. Construite en 1854 par Aristide DUMONT pour la Compagnie générale des eaux, l'usine des eaux alimente en eau potable différents quartiers de Caluire-et-Cuire et de Lyon.

Repère géographique.png Repères géographiques

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 2 500 2 473 2 719 2 773 4 000 4 922 4 705 5 048 6 148 8 099
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 8 774 9 182 8 440 8 702 9 740 9 854 9 988 10 053 10 926 10 223
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 10 877 12 882 13 523 16 126 15 760 17 592 19 886 25 754 37 603 43 041
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 41 931 41 311 41 233 41 418 41 357 42 915 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

La Maison Ferber appartenait à aux grands-parents du capitaine Ferdinand FERBER, né à Lyon le 18 janvier 1862. Aviateur français, officier et polytechnicien. Le 7 janvier 1909, il fait partie des neuf premières personnes à recevoir le brevet d’aviation en France. Il trouve la mort le 22 septembre 1909 à Boulogne-sur-Mer, dans un accident de vol. La Maison Ferber a d'abord été utilisée comme école publique jusque dans les années 70, avant la construction du groupe scolaire Pierre et Marie Curie puis comme centre social du quartier. C'est le conseil municipal du 27 avril 1952 qui projette l'acquisition du bâtiment principal du pavillon du concierge et des terrains de la propriété appartenant à Monsieur Robert Ferber, loués par la Commune à usage d'école des garçons de Cuire-le-Bas.

Portail château Bellerive. Une citée jardin a été édifiée dans la fin des années 1930 par la société Rhodiaceta pour ses ouvriers à la place du château Bellerive dont il ne reste que le portail. Le programme de la citée jardin n'a été réalisé qu'à 50 %. Ces citées ont depuis laissé la place à un lotissement, et le portail à lui été conservé.

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Jean PIRASSET 17/02/1790 - 1791  
Denis LYAN 1791 - 1792  
François RUBY 1792 - 24 brumaire an III  
François GRAVILLON 24 brumaire An III - 1795  
ROGNON 1795 - 1799 Agent municipal  
- -  
Claude-Philippe ROGNON 1802 - 1808  
J-B LAGRANGE 1808 - 1812  
J.A. MOREL 1812 - 1814  
LAGRANGE 1814 - 1814  
Victor COSTE 1814 - 1830  
BRUN-PAIN 1830 - 1831  
JOANNON-NAVIER 1831 - 1835  
JOUVE 1835 - 1848  
JOANNON-NAVIER 1848 - 1849  
De BORNES 1849 - 1852  
De BORNES (fils) 1852 - 1870  
André VASSEL 1870 - 1873  
JOANNON 1873 - 1876  
François GAY 1876 - 1878  
Pierre BRUNIER 1878 - 1884  
Claude MOREAU 1884 - 1888  
Pierre COLLOMB 1888 - 1889  
Louis SEYSSEL 1889 - 1892  
Pierre BRUNIER 1892 - 1919 Inhumé au cimetière de Cuire.  
Pierre TERRASSE 1919 - 1924 Décédé à son domicile impasse des Pavillons le 15 novembre 1924[9]  
Louis DUFOUR 1925 - 1929  
Jean PELLET 1929 - 1935  
François PEISSEL 1935 - 1944  
Louis de POUMEYROL 1944 - 1944  
Élie VIGNAL 1944 - 1965 (1882 - 1965) -  
Frédéric DUGOUJON 1965 - 1983 Conseiller général  
Bernard-Roger DALBERT 1983 - 1997  
Alain JEANNOT 1997 - 2008 Conseiller général du canton de Caluire-et-Cuire (2008-2014).  
Philippe COCHET 2008 - (2026) Né le 23/05/1961 à Lyon (Rhône). Député (2002-2017)[10].  
- -  

Cf : MairesGenWeb, mairie de Caluire-et-Cuire & bibliographie

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
TURRIN - 3E 8123 sur Geneanet, 1664-1691  
- -  
Antoine RESSICAUD 1870/1900  
- -  
- -  

Les curés de l'Immaculée-Conception

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
MOREL 1757 - Source[11]  
CHAZEL 1766 - Source[11]  
NICOD 1783 - Source[11]  
BLACHON 1786 - Source[11]  
GEOFFRAY 1787 - Source[11]  
VIGNET 1787 - Source[11]  
CLERC 1789 - Source[11]  
GOMEZ 1791 - Source[11]  
- - Période révolutionnaire  
Claude DAMICHON Février 1803 - Source[12]  
Paul Marie ROVONON Janvier 1833 - Source[13]  
Christophe Christianis FAURE Octobre 1871 - Source[13]  
Grégoire Régis FILLIAT - Source[13]  
Louis FERRAND 1904 - 1933 (1848 - 1933)[14]  
Pierre JAMONT 1933 -  
- -  

Les curés de Saint-Clair

Prénom(s) NOM Période Observations
DUNAND Février 1817 - Source[15]  
Martin GIRIN Janvier 1818 - Source[15]  
Pierre FEUGÈRE Juin 1830 - Source[15]  
Jean Baptiste DORON Octobre 1833 - Source[15]  
Jean Claude DUBOST Juillet 1869 - (1823 - 1904) - Source[15]  
Mathieu BARBIER 1884 - Ex curé de Fourneaux - Source[15]  
Jean François RANDON 1892 - 1898 - Source[15]  
Charles Marie FICOUT Décembre 1898 - 1906 (1843 - 1912) - Puis aumônier du Bon-Pasteur d'Ecully  
Augustin DALBÈGUE 1906 - 1927 (1847 - 1927) - Ex curé de Taluyers  
Michel BERTHOUD 1928 - 1940 Ex curé de Propières - Puis aumônier des religieuses de la Salette, à Lyon.  
- -  
- -  

Les curés de Cuire

Prénom(s) NOM Période Observations
Henri BAYLE Janvier 1803 - Source[16]  
Joseph MOREAU Novembre 1814 - Source[16] - Puis vacance du poste  
Marc DUNAND 1820 - Source[16]  
Philippe JANVIER Janvier 1827 - Source[16]  
Jean Benoît DESHAY Novembre 1832 - Source[16]  
Pierre Benoît LAUVERGNE Juillet 1845 - Source[16]  
Jean Marie CHAZELLE Novembre 1893 - 1912 Source[16] - (1837 - 1912)  
CHARLES 1912 - Ex curé d'Ampuis - Encore curé en 1932  
- -  
- -  

Autres personnalités

Frédéric DUGOUJON, médecin et homme politique français , né le 30 juin 1913 à Champagne-au-Mont-d'Or (Rhône) et décédé le 5 août 2004 à Sathonay-Camp, le camp près de Lyon. Il a exercé à partir de 1939 dans la commune.

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

  • Henry GORJUS, commissionnaire puis négociant en soieries, né le 31 janvier 1853, décédé à Lyon (Rhône) le 2 juillet 1925.
  • Victoria PETROSILLO (Victoria SIO), chanteuse née le 15 novembre 1985.
  • Jacques ROUBAUD, poète et mathématicien, né le 5 décembre 1932.

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste ...

Morts de l'ancien canton de Neuville-sur-Saône à la guerre de 1870-1871

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur la plaque ...

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8 h 30 - 12 h 15 8 h 30 - 12 h 15 8 h 30 - 12 h 15 10 h 30 - 12 h 15 8 h 30 - 12 h 15 8 h 30 - 12 h * -
Après-midi 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h 13 h 30 - 17 h - -
69034 - Caluire-et-Cuire Maison des Frères des Écoles chrétiennes.jpg

Hôtel de ville
Adresse : Place du Docteur Frédéric Dugoujon - BP 79 - 69642 CALUIRE-ET-CUIRE

Tél : 04 78 98 80 80 - Fax : 04 78 98 80 45

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : * Accueil ouvert la samedi matin uniquement pour l'état civil.

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Août 2022)

Associations d'histoire locale

Dépouillements des registres paroissiaux

Pictos recherche.png Article détaillé : Relevé partiel des mariages de Caluire-et-Cuire (1893-1902) ...

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


  • Martin Basse & Jo Basse, Histoire de Caluire-et-Cuire : Commune du Lyonnais, Lyon : Éditions Fot, 1976, 281 pages.

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références



Medaille geneawiki.png
Cet article a été mis en avant pour sa qualité dans la rubrique "Article de la semaine" sur l’encyclopédie Geneawiki.