69023 - Blacé
Blacé | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Rhône |
Métropole | |
Canton | 69-07 Gleizé 69-53 Gleizé (Ancien canton) |
Code INSEE | 69023 |
Code postal | 69460 |
Population | 1 630 habitants (2018) |
Nom des habitants | Les Blacéens |
Superficie | 1 100 hectares |
Densité | 148.18 hab./km² |
Altitude | Mini: 218 m |
Point culminant | 732 m |
Coordonnées géographiques |
46.032222° / 4.645278° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Blacé est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.
Comme Denicé, Dracé, Morancé, Blacé dériverait d’un nom de famille gallo romain(1) qui d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing proviendrait de Blattiacum du nom d'homme latin Blacius et du suffix Acum(2). Il existe un autre Blacé en Croatie et un Blacy dans le département de la Marne.
Les Romains pour récompenser un soldat partant en retraite lui attribuaient une terre qui par expansion prend, avec le temps, le nom de son propriétaire.
Si sur le territoire de Blacé aucune trace d’habitation gallo romaine n’existe, ce n’est pas le cas à Salles Arbuissonnas ou au lieu-dit l’Eperon, des traces de constructions du 2ème siècle ont été mises à jour et étudiées par Mr Gérad Crozet. Il s’agit essentiellement de constructions annexes avoisinant une villa.
Salles vient d’un mot celtique qui signifie s’arrêter, s’asseoir. Il désigne un lieu de réunion, de conseil (3).
Jusqu’au 10ème siècle notre contrée fut le théatre de nombreuses invasions, les Helvètes, les Germains, les Francs, les Sarrasins, les Hongrois qui en 928, 935, 937 ruinèrent notre région (4).
Combien de fois cette villa et ses dépendances situées en face du gué de Grolonges sur la Saône, furent elles détruites et reconstruites par des habitants échappés à la mort ou à l’esclavage?
Dans la seconde moitié du 10ème siècle Bérard de Beaujeu se voit attribuer un territoire qui allait devenir le Beaujolais. Blacé en fait partie.
A cette même époque les moines de Cluny établissent un sanctuaire un peu à l’ouest de l’édifice gallo romain, sanctuaire qui allait devenir le petit bijou que l’on connaît tous. S’arrêter, s’asseoir, se réunir, tenir conseil, on peu faire toutes ses choses dans une église.
A Blacé était le château du Bost avec la chapelle Saint Claude, mais le curé habite Salles.
Ainsi en quelques siècles Blacé passe d'un territoire agricole à un territoire religieux qui devient une paroisse avec deux villages. Salles avec une église et Blacé avec une chapelle. C’est le curé de Salles qui officie à Blacé, Vers 1405 Albert de Claye curé résidant à Salles acquiert à Blacé une petite maison qu’il transforme en cure annexe. Ses successeurs habitant plus souvent Blacé que Salles, le 23 juillet 1455 les habitants de Salles leurs font un procès qui débouche sur une transaction permettant aux curés de résider officiellement à Blacé,
A partir de 1787 la paroisse est scindée en deux distinctes Blacé et Salles,
A la Révolution le territoire qui avait été agricole puis religieux devient un territoire civil, la commune.
‘(1) (Justin Dutraive, Jadis en Beaujolais)
(2) (dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse 1963)
(3) (Eugène Méhu, Salles en Beaujolais)
(4) (Justin Dutraive, Charentay mon village)
Notes historiques
- Au début du XVe siècle, il y avait à Salles, en outre des bénédictins, un curé ordinaire préposé aux deux villages de Blacé et Salles. Blacé avait une petite église mais pas de desservant ; le curé de Salles y venait tous les dimanches, peut être même chaque jour, célébrer les offices ou remplir les devoirs de son ministère. Vers 1405, Maître Albert de Claye, curé résident à Salles, avait acquit à Blacé une petite maison presbytérale avec une vigne, et tous les jours de mauvais temps, s’il était à Blacé, plutôt que de retourner à Salles, il y restait jusqu’à le temps lui permit de rentrer chez lui. En 1412 il mourut ; son testament dont de longues citations nous sont parvenues, nous montre qu’il était fort riche ; il fit des libéralités tout autour de lui, voulu avoir des funérailles somptueuses avec seize prêtres pour chanter autour de sa dépouille mortelle l’office des morts ; il laissa notamment aux curés ses successeurs sa petite maison de Blacé et sa vigne située au clos Foudras, avec charges pour eux de dire tous les mercredi une messe pour le repos de son âme (« et si les curés y manquent, ordonnons que nos héritiers reprennent les choses données »).
- En 1448 Denis Melin, trouva en arrivant à Salles le presbytère occupé par le prieur. On lui proposa d’habiter celui de Blacé ; mais fort de ses droits, il réclama aussi sa résidence à Salles. Lorsqu'il mourut son successeur vint occuper à Salles la cure ordinaire ; mais, chargé comme ses prédécesseurs d’assurer le service aussi bien à Blacé qu’à Salles, il ne tarda pas à trouver lourde une telle obligation. Pour l’alléger dans la nature du possible, et pour éviter la dépense d’entretenir un vicaire, il multiplia les séjours à la petite maison de Blacé, due à la générosité de Me Albert de Claye, et ne tarda pas à l’habiter tout à fait. Il se rapprochait d’un groupe important de paroissiens un peu délaissé ; et puis si, en hiver, les chemins défoncés, une course de plusieurs kilomètres avant le lever du jour, le hasard d’une rencontre dangereuse fréquente à cette époque troublée venait lui conseiller de rester tranquillement chez lui, il le faisait avec moins de regrets, sentant qu’à Salles les habitants, dans un cas urgent, pouvaient s’adresser à deux prêtres, le prieur ou le sacristain du monastère. Mais au bout de quelques années, les habitants de Salles s’avisèrent qu’il est certains services paroissiaux pour lesquels un curé seul est réellement qualifié, et qu’ils ne peuvent toujours aller à Blacé, que le curé peut bien venir. Celui-ci se fit prier et il y eu un procès ; bref, une transaction eu lieue le 23 juillet 1455, devant le notaire Reinaudy, aux termes de laquelle le curé Litaud s’engageait, lui et ses successeurs, à venir confèrer dans l’église de Salles les sacrements de baptême, de mariage et les cérémonies des morts. Cette transaction fut observée pendant de longues années et cependant, malgré les allocations qu’ils recevaient, résidant désormais définitivement à Blacé ne venaient à Salles qu’à contre cœur, témoins de nouvelles difficultés qui s’élevèrent avec Me Dumeynet. Une enquête, dirigée par Me Carton, curé d’Anse, évita un procès et amena une nouvelle transaction : le curé s’engageait à résider à Salles deux jours de la quinzaine de Pâques pour y entendre les habitants. Ceux-ci rétabliraient à leurs frais un confessionnal dans l’église, mais iraient à Blacé entendre la messe, les prônes et les instructions pastorales, se réservant touts droits paroissiaux sur leur église de Salles.
- Et le nouvel état de chose dura jusqu’à ce que, trois quarts de siècle plus tard, le curé Glavenard devenu vieux et impotent, se trouve dans l’impossibilité de faire le double service. Sur sa demande, le procureur général de l’archevêque de Lyon requit par acte authentique les habitants d’aller remplir leurs devoirs de paroissiens dans l’église de Blacé. Devant l’infirmité de leur pasteur, les habitants s’inclinèrent ; mais lorsqu’il mourut en 1763, son successeur l’abbé Arod de Pierrefilans, pour ne pas changer les habitudes, ne parut plus à Salles.
- Le prieur de Salles nommait à la cure de Blacé et ces deux paroisses n’en faisaient qu’une seule. Blacé avait été la mère église déclare le procès verbal de 1469 ; puis Salles avait pris ce titre. Le procès verbal ordonne d’interdire la célébration à l’autel du côté gauche du chœur, jusqu’à ce qu’il fut consacré. Celui de 1657 indique saint Claude comme patron de l’église. Le Saint Sacrement y reposait sur l’autel dans une pyramide de pierre. Dans le chœur était un autel doté de treize livres depuis peu par M. de Champrenard, à charge d’une messe chaque mercredi. Dans la nef il y avait deux chapelles une au nord-ouest côté évangile, était dédiée à saint Jean, dotée de dix livres de revenus annuels ; un paysan de Blacé nommé Chrétien en était pourvu. En 1690, se trouvait le clos Saint Jean, dont les revenus pouvaient être affectés à cette prébende. L’autre au sud-ouest sous le patronage de saint Claude était dotée de vingt « journalées » de vigne, à charge d’une messe par semaine. La paroisse avait deux cent cinquante communiants. En 1719, elle en avait quatre cents. Le procès verbal de l’archiprêtre établi à la date du 6 octobre 1719 dit que dans l’église il y a un calice et un ciboire non dorés, un soleil, une custode pour les malades, un tabernacle, une lampe, des reliques, un très petit autel portatif, 12 nappes d’autel, un tapis, un daix, une croix, 6 chandeliers, des cierges, un éteignoir, un missel avec indices, un coussin, une évangile selon saint Jean, une balustre pour la communion, une clochette, des burettes, une nappe de communion, un coffre pour les ornements, 3 croix processionnelles, 2 bannières, un bénitier portatif, un bénitier fixe ; du côté de l’évangile se trouve une petite chapelle placée sous le vocable de saint Roch, appartenant à M. de Champrenard, où la pierre d’autel était très petite, il fut ordonné de la réparer sous peine d’interdit. La prébende de Saint Jean était acquittée dans la chapelle de la vierge dont la famille Chrétien habitant Villefranche, avait encore le patronage, le service était de deux messes par semaine. Les nommés Colombier et Balloffet étaient patrons de la chapelle Saint-Claude, à charge également de deux messes par semaine. Claudine Dumas épouse de Jean Colombier y fut inhumée le 23 juin 1770, Jean Balloffet et Louise Picard son épouse le 1er juillet 1766 et le 22 avril 1765. C’est à cette date que Gabriel Colombier (fils de Jean et Claudine Picard) bourgeois de Lyon et propriétaire du mas du Montellier à Blacé, est déclaré comme patron de la chapelle Saint-Claude; le clocher se trouve sur le chœur, il est pourvu de 4 cloches, les gros de mur et le toit sont en état, les pavés sont rompus et dépareillés près de la porte ; le cimetière est clôt mais son entrée n’a point de portes, il n’y a pas de croix dans le cimetière ; il n’y a pas de sacristie, mais on devra en faire construire une face à la chapelle Saint Roch avec les quarante écus que Margueritte Grollier, veuve de Pierre Aurelle de Terreneyre a légué dans son testament et qui sont dans les mains de M. de Champrenard. En mars 1731, Pierre Bachevillier, luminier de l’église de Blacé donna la somme de dix huit livres à sieur Christophe Champelu, comme « à compte » sur le paiement d’une chaire à prêcher qu’il devait faire. Claude Glavenard, curé de Blacé pendant 17 ans, fut inhumé dans le cœur de l'église le 30 janvier 1763. (Archives de l’Archevêché et registres parroisiaux)
- Ce lundi 8 avril 1408, Hugonin Curnillat, paroissien de Blacé reconnaît tenir de la directe de Guionnet de la Bessée, bourgeois de Villefranche, une vigne située dans cette paroisse au lieu des Treilles, limitée par une terre, un pré, une vigne. Pour cette vigne, il reconnaît devoir à Guionnet et aux siens à perpétuité un « barral » (petit tonneau d’environ vingt cinq litres) de vin bon et pur, à la mesure de Montmelas, et les droits de laods et vente ou tout autre droit qui lui sont affectés. Il promet pour lui et pour ses successeurs, par serment et sur l’obligation de tous ses biens et spécialement de cette vigne, de s’acquitter dès maintenant et ensuite chaque année, de l’apport de ce vin à la « tinne » (cuvage) de Guionnet dans sa maison appelée « à Pravins » et de tous ses droits.
- Ce 7 avril après Pâques 1439, Jean Peyon, de Blacé, reconnaît tenir de Vérand de la Bessée : un pré situé à la Roche des Pointes à côté d’un autre pré qui relève de la directe du seigneur Guichard de Gletteins, seigneur de la Roche (Saint Julien) ; une vigne à Blacé au lieu appelé « à la Pérouse » ? contenant quatre ouvrées d’hommes à côté du chemin tendant de l’orme de la Flachère au pré ; moyennant le paiement annuel de deux sous et quinze deniers. (Archives du château de Vallières, Humbert de Varax)
- Le 31 août 1542, un acte signé Besson notaire royal précise que messire François Géat curé de Blacé possède une vigne contenant cinq ouvrées au clos de Berne et une autre au clos des Petites Pérouzes.
- L’an 1659, messire Nicolas Vincenot prêtre curé de St-Julien, par son testament légua aux pauvres de Villefranche deux domaines, l’un dans la paroisse de St-Julien et l’autre dans celle de Blacé ; ce lègue est gravé dans une pierre en lettres d’or, avec les éloges dudit curé, dans la muraille de la grande infirmerie de la Charité. (Louvet)
- Ce jourd’hui 6 avril 1668, j’ai ensépulturé dans le cimetière de Saint Julien, Guillemette femme de François Lavoux, celui de Blacé étant frappé d’interdit. (Registres paroissiaux de Saint Julien)
- Le 13 mai 1677, les biens venant de la succession de Alexandre d'Arod, chanoine de St Paul de Lyon, sont partagés entre ses neveux. Claude du Puy et ses sœurs ont la grange des Estruires (des Etuiles) à Blacé. ( la Maison d'Arod)
- Le 14 janvier 1678, Antoine Joudaud, 20 ans, laboureur de Blacé, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 11 décembre 1681, Antoinette Lacolonge, 42 ans, épouse de Claude Savoye cordonnier à Blacé, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 14 novembre 1683, décès de Anne Damiron 43 ans, vigneronne à Champrenard.
- Le 26 décembre 1684, Jean Blanc l'aîné est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 1er avril 1693, par un acte signé Ardon notaire royal, Jean Baptiste Dumeynet loue la maison curiale de Salles pour trois an au prix annuel de huit livres à François ...iel maistre maréchal de Salles.
- le 16 décembre 1693, Pierre Savoye, 20 ans, fils de Claude, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 20 mars 1694, Benoîte Blanc, 83 ans, veuve de Edouard Guibert, bourgeois de Villefranche, est inhumée dans l'église de Blacé
- Le 4 mars 1697, par un acte signé Ardon notaire royal, Jean Baptiste Dumeynet donne un bail à culture au à moitié fruits à Joseph Chardonay pour cultiver une vigne contenant dix huit ouvrées.
- Le 8 août 1698, Georges Perret, 35 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 19 août 1700, Antoinette Picard, 21 ans, fille de Pierre et Philippine Désigaux, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 14 mai 1701, Pierre Savigny est inhumé dans l'église de Blacé en présence de Pierre son frère.
- Le 14 septembre 1701, Antoine Picard est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 16 setembre 1701, Amable Pontillard, 20 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 10 octobre 1702, Suzanne Colinel, 70 ans, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 26 janvier 1703, Antoine Perroud est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 27 novembre 1703, Etiennette Saunier, 40 ans, épouse de César Lamure, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 19 janvier 1709, Jean Rayaux est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 19 janvier 1709, Gabriel Varinard est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 10 avril 1709 est inhumé dans le cimetière de Rivolet Benoît Picard trouvé mort depuis quelques jours, de mort subite, dans les bois du seigneur de Montmelas.
- Le 26 mai 1709, Catherin Picard, laboureur à Blacé est inhumé dans l'église de Blacé, ... pour lequel droit son frère a promis 3 livres.
- Le 4 juillet 1709, Jeanne Blanc, 52 ans, est inhumée dans la chapelle St Jean de l'église de Blacé.
- Le 10 août 1709, Laurence Blanc, 80 ans, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 12 février 1710, Marthe Descroix, épouse de Jean Blanc, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 9 mars 1710, Etienne Blanc est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 26 octobre 1711, André Lamure, né le 15 septembre 1701 de César et Etiennette Saunier, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 6 septembre 1712, Etienne Marion, maître charpentier à Blacé, est inhumé dans l'église de Blacé
- Le 15 janvier 1713, Marie Magdeleine Calemard, âgée de 4 jours, fille de Jean Baptiste, chirugien à Blacé, et de Margueritte Rességuier, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 1er juillet 1713, Margueritte Brondel épouse de "Honnête" Jean Blanc est inhumée dans l'église de Blacé
- Le 22 janvier 1714, Margueritte Grollier de Servières, née à Lyon le 5 août 1675 de Charles et Jeanne Lejuge, veuve de Pierre Pons Aurelle de Teyreneyre, seigneur du Bost à Blacé, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 8 novembre 1717, Claude Julien, né à Blacé le 15 avril 1698 de Antoine et Louise Savoye, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 22 octobre 1718, Laurence Blanc dite Géat, née le 228 novembre 1699 de Jean Blanc dit Géat et de Claudine Berthaud, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 28 décembre 1718, Anne Blanc, née le 5 juin 1698 à Blacé de Jean et Marthe Descroix, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 23 janvier 1720, décès de Jean Claude Dupuy, chevalier, dans sa maison de Blacé, âgé de 85 ans, inhumé le 24 dans l'église de Cogny tombeau des seigneurs de Montmelas.
- Le 29 août 1722, Margueritte Blanc, 2 ans, fille de Charles et Benoîte Blanc dite Géat, est inhumée dans la chapelle Saint Jean de l'église de Blacé.
- Le 22 janvier 1723, Mademoiselle Nicole Lablanche, 39 ans, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 11 novembre 1723, Marthe Colombier, 72 ans, est inhumée dans l'église de Blacé
- Le 11 juin 1724, Dom François Gay, prieur de l'abbaye Royale de Joug-Dieu à Arnas, célèbre en l'absence du curé de Blacé, les funérailles de Antoine Colombier.
- Le 11 aôut 1724 Jean Balloffet, 59 ans, époux de Marie Blanc, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 26 septembre 1724, Jean Blanc, 71 ans, marchand à Blacé, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 3 avril 1725, Françoise Blanc, 59 ans, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 9 janvier 1726, Marie Blanc, 50 ans, veuve de Jean Balloffet, est inhumée dans la chapelle St-Claude de l'église de Blacé.
- Le 2 mai 17.. (?), Gabriel Achard, 65 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 24 novembre 1728, François Corbay, 74 ans, marchand de Villefranche, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 14 décembre 1728, Charles Marion, 55 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 24 janvier 1729, Antoine Savigny, 65 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 24 mars 1729, Antoine Blanc dit Janton, 75 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 27 mars 1729, Etienne Lamure, 33 ans, fils de César et Etiennette Saunier, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 5 avril 1729, César Lamure, 80 ans est inhumé dans léglise de Blacé.
- Ce 6 avril 1729, j’ai enterré Marie, dont je n’ai pu apprendre le surnom, ci-devant calviniste, âgée de quarante cinq ans, native du Vivarais, décédée après avoir adjuré sa religion.
- Le 30 avril 1730, Claudine François, 25 ans, fille de Vincent et Claudine Duchamp, épouse de Jean Savigny, est inhumée dsans l'église de Blacé.
- Le 30 septembre 1729, Jean Savigny, 30 ans, fils de Jean Baptiste et Françoise Blanc, veuf de Claudine François est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 25 décembre 1730, Jean Balloffet, 36 ans, fils de Jean et Marie Blanc, est inhumé dans la chapelle Saint-Claude de l'église de Blacé.
- Le 10 janvier 1731, François Couty, prêtre de la paroisse, 48 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 27 novembre 1731, Louise Savoye, 66 ans, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 24 février 1732, Margueritte Marchand de Champrenard, 3 mois, fille de Esprit, est inhumée dans l'église de Blacé, dans le caveau des seigneurs de Champrenard.
- Le 10 septembre 1732, Marie Saunier, née le 1er février 1706 à Blacé, de Benoît et Laurence Blanc, veuve de Jean Balloffet, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 21 décembre 1732, j'ai inhumé dans le cimetière de Blacé un pauvre étranger trouvé presque mort dans les vignes de Champrenard. Conduit chez Joseph Blanc il y avait reçu l'absolution. D'après Antoine Laforest et François Lafond l'étranger s'appelerait Antoine Maslet et était milicien de la paroisse des Etoux.
- Le 17 juillet 1733, Barthélemy Blanc, 2 ans, fils de Joseph et Anne Perret, est inhumé dns l'église de Blacé.
- le 30 octobre 1734, Joseph Guibal, bourgeois de Lyon, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 15 avril 1736, Antoinette Lamure, née le 13 janvier 1705, de Jean dit César et de Antoinette Bussière, épouse de maître Pierre Bachevillier, est inhumée dans la chapelle de Notre-Dame de léglise de Blacé.
- Le 25 juin 1736, Antoinette Balloffet, 60 ans, est inhumée dans la chapelle St-Claude de l'église de Blacé.
- Le 4 mai 1737, Anne Perret, 40 ans, fille de Etienne et Benoîte Laplate, épouse de Joseph Blanc, est inhumée dans l'église de Blacé.
- le 14 juillet 1737, Françoise Savigny, 12 ans, fille de Jean et Claudine François, est inhumée dans la chapelle St-Jean de l'église de Blacé.
- Le 9 décembre 1737, Marie Savoye, 66 ans, épouse de maître Pierre Mandron, mère de Pierre Mandron notaire royal à Blacé, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 27 novembre 1741, un acte signé Besson notaire royal à Villefranche, situe la vigne de la prébende Chrétien au mas des Fortières. Cette prébende appartenait à messire Nicolas Chrétien, curé de St-Julien. Le même acte précise que messire Jean François Sapey, curé de Blacé, possède une vigne au même lieu.
- Le 24 avril 1742, Pierre Mandron, 78 ans, est inhumé dans l'église de Blacé
- En 1745, Jean Ebrard est maître d'école à Blacé.
- Ce 3 février 1745, Benoît Vapillon a apporté l’effigie de Saint Blaise dans l’église de Blacé et en même temps, l’effigie a été bénie.
(Registres paroissiaux de Blacé)
- Le 23 mai 1746, Claude Lafond, 51 ans, est inhumé dans la chapelle St-Jean de l'église de Blacé, présent Léonard son fils et Jean Romanet de St Etienne la Varenne son gendre.
- Le 27 septembre 1747, Antoinette Bussière, 80 ans, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 7 février 1748, Jean Perret, 24 ans, fils de Jean et Claudine Saunier, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 16 aôut 1748, Claude Deschamps, 9 mois, fils de Benoît, vigneron d'Aurelle de Terreneyre, et de Marie Berthier, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 30 aôut 1748, Jean Colombier, 60 ans, est inhumé dans l'église de Blacé, Gabriel son fils.
- Le 17 septembre 1748, Jean Pullion, 37 ans, vigneron, est inhumé dans léglise de Blacé.
- Le 27 mars 1749, Isabelle Germain, 50 ans, femme de Thomas Picard, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 11 octobre 1749, Benoîte Blanc, 55 ans, épouse de Charles Blanc, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 14 octobre 1749, Jean Perroud l'aîné, 49 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 5 mai 1751, Benoîte Sigaud, 23 ans, fille de Benoît, épouse de Antoine Bachevillier de St Etienne la Varenne, est décédée subitement sur le chemin tendant du Chambely à Villefrance sur le territoire de la paroisse de St Julien, apès la levée du corp faite par le juge de Montmelas, a été inhumée le lendemain dans la chapelle familiale de léglise de Blacé.
- Le 11 janvier 1752, Philibert Berthier, frère de Claude, a été inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 18 janvier 1752, Claudine Buyat, 93 ans, veuve de Benoît Damiron belle mère de Simon Faussemagne est inhumée dans l'église de Blacé
- Le 21 mai 1753, Benoîte Blanc, 28 ans, fille de Joseph et Anne Perret, est inhumée dans l'église de Blacé.
- Le 14 février 1755, ont été inhumés dans l'église de Blacé Pierre Mandron, 53 ans, notaire royal et Claudine, 3 ans, sa fille.
- Ce 22 juin 1755, bénédiction de la troisième cloche de l’église de Blacé nommée Claudine pesant 441 livres. Parrain Jean d’Espiney chevalier seigneur de Laye. Marraine Dame Louise Marie Madeleine Mognial son épouse. Présent, Jacques Charles Louis de Terreneyre Verzé et Louis Alexandre Elisé de Monspey.
- Le 2 décembre 1755, Benoît Resseguier, 92 ans, Maître chirurgien et juré de Blacé, est inhumé dans l'église de Blacé
- le 14 août 1756, Antoine Saunier, fils de Antoine et Laurence Gijean, est inhumé dans l'église de Blacé.
- le 9 septembre 1756, Antoine Balloffet, 25 ans, marchand de vin, fils de Jean et Marie Saunier, est inhumé dans la chapelle Saint-Claude de l'église de Blacé.
- le 15 février 1758, Claude Nicolet, 19 ans, milicien de Blacé pour l'année 1758, est ihumé dans l'église paroissiale.
- le 13 septembre 1758, Jeanne Colombier, épouse de Pierre Desgouttes, est inhumée dans la chapelle Saint-Claude de l'église de Blacé.
- Le 9 mai 1760, est inhumé dans l'église de Blacé, Camille Laroche, né à Salles le 24 juin 1708.
- Le 27 août 1760, est inhumé dans l'église de Blacé, Charles Blanc agé de 60 ans environ.
- Le 24 mai 1760, nous curé, luminiers et habitants de la paroisse de Blacé, nous avons arrêté le jeu de quille et avons affermé selon la permission que nous avons obtenu du seigneur, Monsieur de Montmelas, avec Pierre Onier et Philibert Lamure, vigneron dans la dite paroisse, pour le prix et somme de cinquante cinq livres, dont ils ont donné par avance six livres et donneront le restant à la Saint Pierre de la même année, c'est-à-dire les quarante neuf livres ; le premier jeu ira jusqu’à la Saint Jean et les deux autres jusqu’à la Saint Martin de la dite année, en présence de Messire Rességuier, de Joseph et Charles Blanc et de Philippe Onier et de Benoît Carrichon et de Benoît Jacquème.
- Le 1er avril 1761, est inhumée dans l'église de Blacé, Laurence Gijean, 26 ans, née à St-Julien, épouse de Antoine Saunier, ancêtre de Claude Bernard.
- Le 6 avril 1761, est inhumé dans l'église de Blacé, Antoine Meunier, 42 ans, vigneron.
- Les 25 janvier et 17 février 1761, sont inhumés dans l'église, Jean Berthier, 33 ans et Claude, 57 ans, son père.
- le 30 janvier 1763, est inhumé dans le cœur de l'église, Claude Glavenard, curé de Blacé pendant 17 ans.
- Ce 27 juin 1765, en conséquence d’une requête faite par M. l’intendant on a donné le prix des réparations faites à la cure : 289 livres.
- Ce 22 janvier 1771, j’ai fait la bénédiction de la statue de saint Vincent qu’on a placé sur le pilier de l’église joignant la chapelle de Saint-Jean du côté de bize pour favoriser la dévotion de mes habitants.
- Ce 25 juin 1772, M. de Chastillon, vicaire général de Monseigneur l’Archevêque de Lyon, a fait sa visite dans ma paroisse et a ordonné bien des réparations.
- En 1776, j’ai fait carreler ma cuisine et recouvrir en plein toute la cure. Une porte neuve à la cuisine, des volets neufs à la salle et à la fenêtre de ma chambre.
- En 1777, j’ai fait recouvrir le pigeonnier du grand jardin.
- Ce 6 septembre 1777, j’ai fait selon le rite Lyonnais la bénédiction d’une des grosses cloches de l’église de Blacé nommée Madeleine, nom que lui ont donné au non de la paroisse Me Jean Blanc du Gonnoux et Étiennette Germain son épouse.
- En 1783, Claude Dugoujard a fait bâtir une maison dans la place publique, au devant de la grande porte de l’église de Blacé, moyennant que tous les ans et à perpétuité, il paiera dix huit livres à la fabrique de la dite église et deux bichets de froment à M. le marquis de Montmellas. Suivant contrat reçu Blanc notaire royal à Cogny et suivant lequel il ne pourra jamais tenir cabaret dans la dite maison à moins qu’il n’en fit bâtir une autre plus loin dans laquelle il pourrait y vendre du vin.
- Ce 17 juin 1787, j’ai béni la bannière de la confrérie du Saint Sacrement.
- Le 13 décembre 1790, Etienne Varinard, de Blacé et François Viennois, tous deux géomètre et ayant été chargé par le directoire du district de Villefranche d’expertiser et d’estimer des biens qui appartenaient à la cure de Blacé, rendent leur rapport aux représentant de la municipalité de Blacé. Un jardin, vigne et pré à côté du bourg de Blacé pour une contenance de deux bicherées trois quart un huitième rapportant quarante trois livres, pour une valeur de neuf cent quarante six livres. Une vigne dite des Fromentals (entre Berne et le Mont Joly) d’une contenance de six bicherées un quart rapportant annuellement quarante sept livres, pour une valeur de mille trente quatre livres.
- Biens dépendant de la prébende St-Claude sous le nom de Lamure et Colombier. Une vigne située aux Pérouzes (entre Berne et La Fléchère mais côté Les Places) une vigne contenant quatre bicherées un huitième et un trente deuxième, rapportant annuellement vingt huit livres pour une valeur de six cent seize livres. Une vigne située aux Fortières contenant deux bicherées trois quart rapportant annuellement vingt cinq livres pour une valeur de cinq cent cinquante livres. Une vigne située aux Fortières contenant trois bicherées et demie, rapportant annuellement vingt sept livres pour la somme de cinq cent quatre vingt quatorze livres. Une vigne au territoire du Biaud (vers Bel-Air ?) contenant trois bicherées un quart un huitième, rapportant annuellement vingt trois livres pour la somme de cinq cent six livres. Vignes toutes cultivées par Simon Du Monceaux
- Biens dépendant de la prébende Chrétien affermés au dénommé Laposse pour trois cent cinquante livres et cultivés à moitié fruit par Claude Perrayon. Un corps de bâtiments composés d’une cuisine haute et d’une chambre à côté, cellier au dessous, un ancien four, une écurie petite cour aisance et puits situé au bourg territoire de La Rochette (coté est de l’école et de M. Ntzama) contenant une demie bicherée, rapportant annuellement trente six livres pour la somme de sept cent quatre vingt douze livres. Une vigne en orient des bâtiments contenant sept bicherées et demie y compris le jardin, rapportant annuellement soixante six livres pour la somme de sept cent quatre vingt douze livres. Un pré au midi de la vigne précédente contenant une bicherée un quart un huitième et un trente deuxième rapportant annuellement douze livres pour la somme de deux cent soixante quatre livres. Plus deux cuves avec un pressoir à grand point et ses agrès rapportant annuellement douze livres pour la somme de deux cent soixante quatre livres. Une vigne au Fortières contenant six bicherées un tiers un douzième, rapportant annuellement cinquante sept livres pour la somme de douze cent cinquante quatre livres. Une vigne située au territoire du Biaut (vers Bel-Air ?) contenant trois bicherées un sixième pour un rapport annuel de dix livres pour la somme de deux cent vingt livres. Une vigne située au territoire du Biaut paroisse de St Julien (idem) contenant deux bicherées, rapportant annuellement six livres pour la somme de cent trente deux livres. Une vigne partie terre située au Gonnu (bordant le chemin des Etuires au bourg de Blacé) rapportant annuellement dix huit livres pour la somme de trois cent quatre vingt seize livres. Un pré situé au même lieu, contenant quatre bicherées un tiers, rapportant annuellement vingt livres pour la somme de quarante livres. (Archives départementales du Rhône 1 Q 114)
- 16 mai 1857, décision prise par le conseil municipal de construire un presbytère sur un terrain neuf. M. Blanchon est chargé des plans et devis, 20 centimes additionnels pendant 6 ans sont votés par le conseil municipal.
- 23 août 1857, achat du terrain à Mme Octave Lafond pour la somme de 4 000 francs et approbation du devis de 17 500 francs pour la construction du presbytère. Le vieux sera vendu aux enchères publiques, ainsi que le jardin du géat avec mise à prix de 6 200 F pour le bâtiment et 1 800 F pour le jardin.
- 9 octobre 1859, achèvement du nouveau presbytère.
- 11 octobre 1859, le conseil municipal délibère pour faire exécuter un mur de clôture et un puits pour le presbytère.
- Luminiers de l’église de Blacé
- - 1731 : Pierre Bachevillier
- - 1738 : Jean Perret
- - 1739 : Joseph Viornery
- - 1740 : Joseph Monchanin, son prédécesseur lui remet la clef du coffre fort où sont les papiers du luminier, celui des armoiries et la croix d’argent.
- - 1741 : Benoît Colombier qui reçoit la clef du coffre avec la croix en argent, vingt nappes et sept lavabos.
- - 1742 : François Ray
- - 1743 : Pierre Bachevillier
- - 1744 : Julien Vermorel qui reçoit la croix en argent, vingt nappes et huit lavabos.
- - 1745 : Julien Vermorel
- - 1746 : Julien Vermorel
- - 1747 : Jean Lamure
- - 1748 : François Pullion
- - 1763 : Philippe Lager
- - 1764 : Jean Ray qui est chargé du linge de l’église, du blanchissage, de la décoration et de l’illumination de l’église.
- - 1765 : Jean Pathieux et Joseph Colombier
- - 1769 : Antoine Saulnier
- - 1770 : Jean Blanc le jeune
- - 1771 : Antoine Viornery
- - 1772 : Étienne Varinard
- - 1774 : Pierre Bachevillier
- - 1775 : Jean Blanc du Gonnu
- - 1776 : Antoine Vapillon
- - 1777 : Étienne Pullion
- - 1778 : Jean Ray
- - 1779 : Benoît Bussière
- - 1780 : Jean Pathieux
- - 1781 : Guillaume Pullion
- - 1782 : Pierre Berthier
- - 1783 : Antoine Perret
- - 1784 : Pierre Perroud
- - 1785 : Jean Blanc le jeune
- - 1786 : Jean Bachevillier et Jean Lamure
- - 1787 : Étienne Varinard
- Marguilliers
- - 1739 : Jean Lager et …… Saunier
- - 1747 : Philippe Saunier
- - 1764 : Philippe Saulnier et Jean son fils
- - 1770 : Claude Viornery
- Consuls
- - 1747 : François Pullion
- - 1756 : Antoine Viornery (Archives privées)
- - 1757 : Joseph et Jean Monchanin
- - 1758 : François et Antoine Crépier père et fils
- - 1759 : Pierre Bachevillier
- - 1760 : Jean Blanc l’ainé
- - 1761 : Jean Blanc le jeune
- - 1762 : Joseph Colombier
- - 1763 : Benoit Vapillon
- - 1764 : Jean Pathieux (registres) Jean Bachevillier (Arch)
- - 1765 : Jean Lamure (Arch)
- - 1766 : François Pullion
- - 1767 : Charles Lablanche
- - 1768 : Antoine Saunier
- - 1769 : Jean Rey
- - 1770 : Antoine Viornery (Registres) Claude Berthier et Jean Pathieux (Arch)
- - 1771 : Étienne Varinard (Idem) Jean Balloffet (Idem)
- - 1772 : Joseph Blanc (Arch)
- - 1773 : Jean Perret
- Inventaire des biens nationaux de Blacé :
- - Joachim Balland d’Arnas, de Blacé, émigré, revenu 729 livres 2 soles, valeur 29472 livres.
- - Dantigny de Pravins, de Blacé, émigré, revenu 1580 livres15 soles.
- - Bottu de Saint Fonds, de Blacé, émigré, revenu 1043 livres 4 soles.
- Vente des biens nationaux :
Biens meubles :
- - Le 29 prairial an II : récolte de Claude Ricottier, 345 livres
- - Le 29 fructidor an II : récolte de l’émigré Damas d’Antigny, 8 600 livres (Pravins)
- - Le 24 germinal an III : loyer du demi arpent de la cure 1250 livres
Biens immeubles :
- - Le 28 avril 1794 : lot numéro 1205 : domaine à Blacé, au prieuré de Grandmont. Estimation 27 212 livres ; adjugé 84 300 à Claude Glabas négociant à Arbuissonnas.
- - Le 30 avril 1794 : lot numéro 1221 : domaine à Blacé au chapitre de Salles. Estimation 3 070 livres ; adjugé 10 200 livres Louis François Canet-Prost, marchand à Villefranche
- Lot 1222 : domaine à Blacé aux chartreux de Lyon (La Bessée). Estimation 12 537 livres ; adjugé 37800 à Laurent Mathieu, fermier à Rivolet.
- Lot 1223 : domaine à Blacé à la prébende Chrétien. Estimation 5357 livres ; adjugé 15100 livres à Jean Claude Boujot, ancien président en l’élection de Beaujolais, à Cublize.
- - Le 12 août 1794 : lot numéro 1751 : jardin et vigne, deux bicherées 7/8, vigne, six bicherée un /quart (mesure de Villefranche), à Blacé, à la cure de Blacé. Estimation, 946 livres et 1 034 livres soit en tout 1 980 livres. Adjudication premier lot sept cent livres, à François Jacquesme de Blacé ; deuxième lot, cinq mille deux cent soixante quinze livres, à Benoit Ricottier de Blacé ; soit en tout cinq mille neuf cent soixante quinze livres (Ricottier achète pour Claude Ricottier fils, marchand de vin à Lyon).
- Lot numéro 1752 : vigne de quatre bicherées trois/huitième, vigne de deux bicherées trois/quart, vigne de trois bicherées un/demi, vigne de trois bicherées trois/huitième, à Blacé, à la prébende Lamure ou Colombier. Estimation de 616 livres, 550 livres, 594 livres et 506 livres ; soit en tout, 2 266 livres. Adjudication premier lot 3 400 livres à Claude et Jean Mongoin, père et fils de Blacé. Deuxième lot, 2 025 livres à Laurent Mathieu, de Rivolet. Troisième lot, 3 000 livres à Étienne Picard de Blacé. Quatrième lot, 1 400 livres à Jean-Claude Boujot de Cublize, ancien président de l’élection de Villefranche ; soit en tout, 9 825 livres.
- - Le 25 thermidor an II (12 août 1794) : lot 1288 : bien de Berne (1er et 2e lots), maison de maître, 50 bicherées ¼, à Blacé, à l’émigré Joachim Baland d’Arnas. Estimation 18 365 livres ; adjugé 1er lot 16400 livres à Nicolas Knechele, marchand à Villefranche ; 2e lot 5 000 livres, au même ; 3e lot 11 000 livres à Pierre Béroujon, marchand de vin à Salles ; 4e lot 13 400 livres à Benoit Picard marchand de vin à Saint Étienne la Varenne ; 5e lot 9 200 livres au même ; 6e lot 12 200 livres au dit Knechele ; 7e lot 3 000 livres au même ; 8e lot 24 400 livres au dit Benoit Picard ; 9e lot 9 600 livres au même ; soit en tout, 104 200 livres.
- - Le 26 thermidor an II (13 août 1794) : lot 1289 : bien de Berne (3e, 4e et 5e lots), 57 bicherées ¾, à Blacé, à l’émigré Joachim Baland d’Arnas. Estimation, 19 035 livres ; adjugé 1er lot 3 700 livres à Pierre Béroujon marchand de vin à Salles ; 2e lot 6 500 livres à Nicolas Knechele, marchand à Villefranche ; 3e lot 5 500 livres à Jean baptiste Saunier cultivateur à Blacé ; 4e lot 10 300 livres au même ; 5e lot 19 500 livres au même ; 6e lots 8 400 livres au même ; 7e lot 8 350 livres à Étienne Picard cultivateur à Blacé ; 8e lot 9 200 livres à Philibert Carrichon marchand de vin à Blacé ; 9e lot à 11 200 livres à Pierre Balloffet-Bresson, négociant à Villefranche ; 10e lot 6 000 livres au même ; 11e lot 8 000 livres au même ; 12e lot 13 000 livres à Jean Duchamp, cultivateur à Julien s/r Marveran (Saint-Julien s/s Montmelas). Soit en tout 109 650 livres.
- - Le 27 thermidor an II (14 août 1794) : lot 1290 : bien de Berne (6e au 20e lots), 68 bicherées ¾, à Blacé, à l’émigré Joachim Baland d’Arnas. Estimation 13155 livres. Adjugé 1er lot 5000 livres à Nicolas Knechele, marchand à Villefranche ; 2e lot 5300 livres au même ; 3e lot 12000 livres à Benoit Picard marchand de vin à Saint Étienne la Varenne ; 4e lot 12 000 livres au même ; 5e lot 5 200 à Étienne Varinard, cultivateur à Blacé ; 6e lot 4 000 livres à Joseph Brondel cultivateur à Salles ; 7e lot 3 500 livres à Pierre Bonnet cultivateur à Blacé ; 8e lot 4000 livres au dit Joseph Brondel ; 9e lot 10 700 livres à François Jacquème de Blacé ; 10e lot 4 000 livres au dit Benoît Picard ; 11e lot 5 000 livres à Claude Colombier cultivateur à Blacé ; 12e lot 6000 livres au même ; 13e lot 5700 livres à Mathieu Pollet négociant à Villefranche ; 14e lot 8200 livres à Jean-Baptiste Saunier cultivateur à Blacé ; 15e lot 6 700 livres au même. Soit en tout 97 300 livres. (Total des terrains de Berne appartenant à Baland : 176 bicherées, soit 18 hectares 56 ares 80 centiares)
- - Le 27 fructidor an III (13 septembre 1795) lot 2217. Demi arpent de la cure de Blacé (jardin non compris), à Blacé. Estimé 5 000 livres ; adjugé 41 100 livres à Antoine Carrand notaire à Blacé.
- Par décret du 28 février 2000, Blacé passe du Canton de Villefranche-sur-Saône au Canton de Gleizé.
Histoire administrative
- Département - 1801-2024 : Rhône
- Arrondissement - 1801-2024 : Villefranche(-sur-Saône)
- Canton - 1801-2000 : Villefranche(-sur-Saône) --> 2000-2024 : Gleizé
- Commune - 1801-2024 : Blacé
Résumé chronologique :
- 1801-2000 : Canton de Villefranche(-sur-Saône), Arrt. de Villefranche(-sur-Saône), Dép. du Rhône
- 2000-.... : Canton de Gleizé, Arrt. de Villefranche(-sur-Saône), Dép. du Rhône.
Patrimoine bâti
Église Saint-Claude
Construite par l'architecte Louis-Gaspard Dupasquier dans les années 1830.
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gravure de Louis Dupasquier en 1837
Ferme de la Bessée
Située sur le territoire des Fortières, entre la maison de retraite et le hameau du Piège, la ferme de La Bessée est l’une des plus anciennes maisons de Blacé. Son premier possesseur connu est Guy de La Bessée, d’où le nom de la ferme; peut être les La Bessée tirent-ils leur patronyme de la forte déclivité qu’a le terrain tout de suite au sud des bâtiments en direction du ruisseau le Merderet.
En 1230, Margueritte de Baugé (Bagé), dame de Miribel et épouse de Humbert III de Beaujeu, fonde, à Polleteins en Bresse, un monastère sous le vocable de Notre Dame. Le 1er janvier 1251, elle le dote d’une partie d’un mas (1) qu’elle achète à Guy de La Bessée et qu’elle déclare affranchi de cens et de servis, sous les sceaux de Jean, abbé de Belleville et de Martin, abbé de Joug Dieu (Arnas). Le dernier des descendants des Beaujeu, Édouard II, décédé le 20 août 1400 et époux de Éléonore de Beaufort Turenne nièce du Pape Grégoire X, est un despote ombrageux, vindicatif et dénué de scrupules. Il entre en guerre contre Amédée VI de Savoie et commet de nombreux forfaits dont l’un se passe à Blacé. Sa veuve dans « le livre de clains (2) d’Edouard II » : « supplie très humblement les abbesses et autres religieuses du couvent de Polleteins comme feu M. Édouard II de Beaujeu, trépassé depuis vingt ans, pour les dégâts et guerres qu’il eut avec M. de Savoie, fut pris pour la provision des gens d’armes de feu Édouard II, en l’une des maisons desdites religieuses, appelée La Bessée et sise à Blacé en la chastelnerie de Montmelas, neuf asnées (3) de vin ». À ce niveau, on ne peut que faire le rapprochement avec l’enlèvement de la fille de La Bessé, histoire mainte fois rapportée et qui fit même l’objet d’une représentation sur vitrail. Cet enlèvement de la fille n’est certainement que l’enlèvement (de vin) aux filles (4).
En 1605, en vertu d’une bulle du pape Paul V, le roi Henri IV réuni Polleteins aux Chartreux de Lyon. Un religieux est installé pour la mise en valeur des domaines, mais rien n’indique qu’il habita Blacé. Le 17 juin 1690, Pierre Gaget, âgé de 47 ans, vigneron à la Bessée, est inhumé au cimetière de Blacé.
En 1789, La Bessée est affermée à Claude Caillot au prix de cinq cent livres, et celui-ci sous loue la ferme à Guillaume Nicolas qui y réside. Les revenus qui en sont tirés se montent à six cent vingt trois livres, dont cinquante quatre pour les impôts. Le cuvage loge un pressoir à roue avec ses agrès et quatre cuves. Quarante six bicherées (5) sont en vigne, une en broussailles (le long du Merderet), huit en pré et deux en terre. Un sentier allant de l’église de Blacé au mas du Montellier traverse le domaine qui est bordé au midi par le ruisseau le Merderet, à l’ouest par les vignes et le pré à Antoine Colombier, partie de vigne de Joachim de Baland (6) et de la prébende (7) Saint-Claude, au nord par un chemin allant du mas du Géat à la croix des Serves et à l’est par le chemin allant de la croix des Serves au mas du Piège et par la maison le jardin et la vigne au sieur Charpin. La maison se compose d’une cuisine en rez de chaussée, avec les caves, et trois chambres au dessus et contigu à l’est, le cuvage et une écurie. Un puits et un four complètent les bâtiments. A la Révolution, la ferme est confisquée, Etienne Varinard de Blacé et Philippe Laplatte, tous deux maître géomètre, en font l’estimation et le descriptif par acte en date du 13 décembre 1790 (8). Le 1er juillet 1791 elle est vendue à Laurent Mathieu, fermier de Rivolet. La vente est dite « en ami » car celui-ci achète pour le compte de Blaise Arod marquis et seigneur de Montmelas, et ce, pour la somme de trente sept mille huit cents livres (9). Les propriétaires actuels sont les descendants de Blaise Arod.
- (1) L’autre partie est Pravins qui en 1408 est possédé par Gyonnet de La Bessée.
- (2) Méfaits.
- (3) Ce que peut porter un âne.
- (4) Autre non des religieuses.
- (5) La bicherée de Villefranche était de 10 ares 55 centiares
- (6) Seigneur d’Arnas qui possédait le « château » de Berne.
- (7) Revenu de l’église.
- (8) Archives Départementales du Rhône 1Q114
- (9) Archives Départementales du Rhône 3 E 2659 Bonnefond notaire royal.
Le château de Pravins
Le 1er janvier 1251 Guy de la Bessée vend à Marguerite de Bagé, veuve de Humbert V de Beaujeu, une partie du mas de La Bessée sur Blacé et Saint Julien au profit du monastère de Poleteins en Bresse. Un acte de reconnaissance du 8 avril 1408 indique que Guionnet de La Bessée a une maison à "Pravuein", un cuvage et une vigne tenue par Curnillat, paroissien de Blacé (1). Les La Bessée son à Blacé depuis au moins le 13ème siècle. Ce sont de riches marchands occupant des charges importantes à Villefranche. Guionnet possédait un dommaine qui fut partagé entre ses héritiers et à la 4e génération ils sont quatre frères à se partager maison et terrain : Jean, Véran, Guillaume et Philippe. Guillaume épouse Jeanne Gaspard dont le frère Guillaume possède une partie de Pravins. Marié à Anne Grollier, dont la famille possède le Bost à Blacé, ils auront Louis que l'on retrouve plus loin. Dans cette vente ainsi que dans celle d'une partie de Pravins en 1556 par Jean de La Bessée à Louis Gaspard fils de Guillaume, il est dit que ces terres sont franches de cens et servis. Il s'agit d'un statut de terre qui vient des Carolingiens : des alleux, des terres totalement indépendantes, non inféodées, malgrè la forte présence des sires de Beaujeu. Les propriétaires de ces titres ne devaient ni foi et hommage, ni services et redevances au seigneur. Louis Gaspard se retrouve seul propriétaire de Pravins et transforme les bâtiments en maison forte et en fait la residence campagnarde d'un seigneur du XVIe siècle. En 1598 onze ans après la mort de Louis, Pravins est décrit ainsi :"une maison forte consistant en maison haute, moyenne et basse, chambre, grenier, cellier, cour, pourprix (jardin cloturé), jardin et 120 hommées (ce qu'un homme pouvait labourer en un jour) de vignes (2).
Le vignoble de Blacé était réputé bon et la moitié des terres du bas de Blacé était planté de vignes au 16ème siècle. Blacé faisait partie des huit paroisses de vignobles mentionnées par Nicolay en 1573. Louvet en 1669 en mentionne quarante et Blacé est classé parmi les meilleurs crus. Guillaume Gaspard est marchand drapier à Villefranche et son fils Louis est pourvu en 1561 de l'office de maître des eaux et forêts en Dombes et Beaujolais et sera capitaine de Villefranche de 1567 à 1573. Marié avec Angèle Camus ils auront de nombreux enfant dont Louis qui hérite de la terre de Fléchères et Angèle qui marié avec Jean du Sauzay seigneur de Vauxrenard à Gleizé lui apporte Pravins par adjudication le 26 juin 1600 moyennant 910 écus (3). Il sera receveur pour le Roi des aides, tailles et taillons en l'élection du Beaujolais et contrôleur de la maison de la duchesse de Lorraine sœur du Roi. Leurs fils Jean seigneur de Vauxrenard et Pravins sera conseiller du Roi et receveur de tailles et taillons. Pravins passe à la Famille Damas. Les Damas ont aussi possédé le Bost et une grande tante de Claude, Anne Damas, était la femme de Jean Agnot seigneur de Champrenard. Les Damas se disent descendant de Guichard II de Beaujeu. Jean du Sauzay et Claude Damas ont pour mère des Gaspard qui sont cousines. C'est à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle que Claude Damas est dit Seigneur de Pravins. Il est chevalier, seigneur du Breuil, marquis d'Antigny, comte de Ruffey, baron de Chevreau, seigneur de Corbéron, Villy-le-Brulé, du Buisson et autres places. En 1660 il est nommé gouverneur des Dombes et l'hôtel du gouverneur à Trévoux est sa seconde résidence. Pravins n'est plus alors habité par ses propriétaires. A partir de 1691 François Joseph lui succéde et ce jusqu'en 1731; il fera faire en 1730 des travaux de maçonnerie concernant des constructions neuves (4). Son fils Joseph François lui succède de 1731 à 1735, puis Marie Judith de Vienne sa femme de 1735 à 1751. En 1746 elle qualifie Pravins de" petit château dont le vignoble appartient au meilleur cru du pays, l'ensemble est en bon état" (5). Pravins rapporte de manière constante six cents livres annuelles de 1739 à 1793. Elle donne Pravins en usufruit à sa fille Alexandrine Victoire Eléonore qui l'apporte en dot à son mari le comte Charles Daniel de Talleyrand-Périgord ils vivent à la cour de Versailles et leur fils Charles Maurice sera célèbre pour avoir été évèque d'Autun, député aux états-généraux, président de l'assemblée nationale, ambassadeur à Londres. Il s'exile pendant la terreur en Angleterre puis aux Etats-Unis et rentre en France en 1796. Ministre sous le Directoire le Consulat et l'Empire. Président du Gouvernement Provisoir à la chute de Napoléon, il se ralie aux Bourbons et siège au congrès de Vienne, congrès qui décide de l'avenir de la France. Il sera de nouveau ambassadeur à Londres de 1830 à 1834. L'usufruit dure de 1751 à 1780 date de la mort de Marie Judith. Pravins revient alors à Jacques François Damas frère d'Alexandrine et légataire universel de sa mère. il le conservera jusqu'en 1793. En 1739 le matériel vinicole de Pravins se compose de deux cuves de soixante asnées (6), deux de cinquante et une de trente six ainsi que d'un pressoir. Les Damas se font livrer à Trévoux en passant par Port-Rivière douze asnées de vins de leur choix et porter deux paniers de raisins et toutes les poires. Selon les baux, il est stipulé de renouveler à Pravins une ou deux ouvrées de vieilles vignes par an. Le jardin doit être bien entretenu, bien garni. Les allées doivent être tenues propres, les buis tondus, les arbres bien taillés et en 1783 on plantera un carré d'artichauts et un d'asperges. Le 24 janvier 1793 François Jacques Damas vend Pravins à Jean André Gayot de Saint-Eloi marié à Marie Louise Bernard de Lavernette, une cousine des Lamartine. Pravins se compose alors de soixante douze bicherées de vignes, quatorze de prés, maison d'habitation composée au rez de chaussée d'une grande cuisine et ses annexes, au 1er étage un salon, deux chambres, trois cabinets, une partie pour les domestiques avec antichambre, office et chambres,bâtiments pour les vignerons, cave et cuvier pour un total évalué à soixante deux mille cinq cents livres(7) (8). Dans la cour habite un vigneron, l'autre vit dans une maison située à l'entrée du domaine. Les propriétaires de Pravins reviennent y habiter. Jean André de Saint-Eloi est nommé maire de Blacé en 1815. L'ancien maire bonapartiste avec des partisans à lui, mettent le feu à des sarments de vigne disposés le tour des bâtiments. Les Gayot eurent peur et partirent dans la nuit dans leur maison du Mâconnais. Il reste maire de Blacé jusqu'en 1818 et décédera en 1820. Sa veuve reste à Pravins où elle mort le 19 décembre 1831 à soixante quinze ans. ce sont ses deux vignerons, Antoine Coquerel et Charles Monchanin qui déclarent son décès. Avant eux ce sont Jean Vapillon et Gabriel Trichard qui cultivent l'exploitation. Les héritiers des Gayot vendent Pravins le 30 août 1832 à Jean Marie Blanc de Denicé pour la somme de soixante six mille six cents francs (9). Avec Antoinette Picard sa femme, ils ne résident pas à Blacé. Lui décède à Denicé le 21 août 1851 et elle au même lieu le 18 décembre 1858. Leur fils Claude né à Denicé le 21 octobre 1821 est propriétaire marchand de vins sur cette même commune en 1854. Maire de Blacé de 1874 à 1876 il y décède le 21 janvier 1890. Claude Blanc se marie à Blacé le 21 octobre 1854 avec Anne Jeanne Marie Julie Balloffet née à La Fléchère, maison voisine de Pravins, le 9 janvier 1839. Par ce mariage il réuni les deux propriétés portant la superficie à vingt six hectares en vignes. Pravins se voit doté d'une grande cave voutée surmonté d'un grand cuvage avec seize cuves et cinq pressoirs. Claude et Anne délaissent Pravins au profit de La Fléchère. L'ancienne cuisine est transformée en cave, elle perd son dallage. Quand à l'étage il devient un appartement de trois pièces pour le vigneron et une grange. Une partie construite en pisé au XVIIIe siècle siècle s'écroule en 1906. Pravins se voit coupé en deux par le Chemin de fer du Beaujolais de 1895 à 1935. Claude et Anne ont une fille Anne Marie Charlotte Mélanie née à Blacé le 21 octobre 1864 mariée avec Camille Menut. Elle décède à La Fléchère le 5 mai 1940. En 1941 Pravins est vendu à Mr Joseph Mathieu grand-père de Mme Isabelle Brossard-Chartier la propriétaire actuelle. Celle-cy depuis de nombreuses années a entrepris de nombreuses réparations pour rendre à Pravins son éclat d’antan, en dégageant les fenêtres à meneaux, en restaurant les facades, en réhabilitant l'ancienne cuisine et en réaménageant les jardins. Pravins est redevenu l'habitation de ses propriétaires. Aujourd’hui sa superficie est de huit hectares soixante centiares et le vin produit l'est en agriculture biologique.
Tiré des recherches entreprises par Mme Isabelle Brossard -Chartier.
Notes
(1) archives château de Vallières à Saint Georges de Reneins
(2) archives du château de Veaurenard à Gleizé
(3) idem
(4) archives château de Cousance
(5) idem
(6) une asnée égale à 93 litres
(7) Charlety, archives départementales du Rhône 3E 9233 à 46
(8) sept hectares cinq ares quatre vingt centiares en vignes et un hectare quatre ares soixante dix sept centiares en pré
(9) archives départementales du Rhône 3E 10055A
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La Fléchère
Comme La Bessée et Pravins,La Fléchère fait partie du territoir de Blacé depuis au moins le 13ème siècle. Le 7 avril 1439 Jean Peyon de Blacé reconnaît tenir de Véran de La Bessée une vigne à Blacé, à "les Pérouses", contenant quatres ouvrées d'hommes, à côté du chemin tendant de l'orme de La Fléchère au pré. (1)
De 1439 un grand pas nous conduit au 18ème siècle, Laurent Balloffet, né à Villefranche le 31 décembre 1774, propriétaire à Blacé, juge de paix à Villefranche, y décède au 73 rue Nationale le 24 mai 1841.
(1) archives château de La Vallière
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Le château de Berne
Surplombant à l'ouest le château de Champrenard, à l'est les fermes de la Bessée, de Pravins, du Montillet et le Fond de Blacé avec son ancienne maison de plaisance des Bottu de Saint-Fonds, au midi la Fléchère et l'ancien prieuré de Grammond, le "château" de Berne avec ses deux tours carrées et son fronton triangulaire fait partie de ces vieilles demeures qui font le charme de la campagne blacéenne. Selon le « Cahier de reconnaissance » des rentes dues au prieuré de Grandmont rédigé par Besson, notaire royal à Villefranche de septembre 1740 à novembre 1741, Berne appartient à la seigneurie d’Arnas. Celle-ci fut vendue par Jean Jacques Arod, seigneur de Montmelas, le 28 novembre 1601 à Barthélemy Chomat habitant de Lyon. Son successeur connu est Philippe Descouleur, vicomte d’Arnas, conseiller et maître d’hôtel du roi, trésorier de France au bureau des finances de la Généralité de Lyon et qui décède le 28 avril 1662. Louis XIV, par lettre en date du 22 juin 1677, laisse à sa veuve Suzanne Vidaud, le titre de vicomtesse d’Arnas avec tous les droits attachés à cette terre. C’est elle qui, le 11 novembre 1668, pardevant Versaud, notaire royal, donne une rente au prieuré de Grandmont pour une terre qu’elle possède à Blacé mas des Grandes Pérouzes, anciennement appelé manoir de Lamure. Cette rente est de seize deniers viennois, cinq coupons et demi de froment, trois coupons et trois quarts de coupon d’orge, cinq coupons et demi d’avoine, mesure Montmelas. Après elle, vint Jean de Sauzion, conseillé du roi, commissaire à la revue des troupes et prévôt des maréchaux. Marié à Anne Langlois, ils eurent une fille Anne Marie qui épouse le 14 septembre 1705 à Lyon Saint Pierre le Vieux, le Chevalier Gabriel du Sauzay. Elle décède à Arnas le 25 novembre 1725 et lui à Lyon le 25 mars 1737. C’est leur fils Jacques, né à Lyon le 25 juin 1706, chevalier, seigneur de la Vénerie, vicomte d’Arnas, Bailly de Beaujolais à partir du 20 août 1736, qui « reconnaît » le 2 septembre 1740 la rente fondée par Suzanne Vidaud. Il décède à Arnas le 12 octobre 1743.
Vint ensuite les Baland. Joseph, bourgeois de Lyon, puis écuyer, seigneur de la vicomté d’Arnas, conseiller secrétaire du roi, époux de Sibylle Pitiot, décède le 11 mars 1757. Son fils Joachim né à Lyon le 2 mai 1749 deviendra à son tour vicomte d’Arnas. Avocat en Parlement, conseiller en la sénéchaussée de Lyon à partir du 29 juillet 1772, il épouse à Lyon le 13 avril 1779, Catherine Aimée Sabine Fay de Sathonay. À la Révolution, Joachim Balland émigre, et ses biens son confisqués au profit de la Nation. Le 18 mai 1792, Antoine Marie Carrand, administrateur au conseil du district de Villefranche, procède à l’estimation des meubles et effets appartenant à l’émigré Balland et contenu dans sa maison d’agrément de Berne. Assisté de Etienne Picard, maire, et Pierre Perroud, officier municipal, ils s’y rendent accompagnés, pour leur sûreté, d’une escouade de la garde nationale de Blacé. Claude Nicolas, vigneron à moitié fruit du sieur Balland et dépositaire des clefs, leur ouvre la maison. Une cuisine et une salle à manger au rez-de-chaussée, deux chambres à l’étage composent l’habitation. Le mobilier intérieur n’est pas celui d’un château mais plutôt celui d’une maison de campagne. Étienne Varinard de Blacé et François Viennot, tous deux experts géomètres, sont désignés par le directoire du district de Villefranche, les 28 brumaire et 24 ventose de l’an II, pour estimer et découper en lots les biens que Baland possédait sur son domaine de Berne. En dix sept jours, ils découpent en six lots les maisons et vignes situées à Blacé et les prés situés à Salles. Le « Château » avec son imposant cuvage contenant deux pressoirs et quatre cuves, quatre maisons de vignerons avec leurs dépendances contenant trois pressoirs et trois cuves, sur Berne et les Fontaines, cent soixante dix huit bicherées de vignes, terres et prés (dix huit hectares quatre vingt trois ares dix huit centiares) fut estimé cinquante mille cinq cent cinquante livres. Le domaine est cultivé par Étienne Nicolas qui habite Berne, Jean Murard aussi à Berne, Pierre Desgouttes aux Fontaines, la veuve Desgouttes aux Landrières et aussi par Claude Colombier. Les ventes ont lieu les 12, 13 et 14 août 1794, 15 et 17 décembre 1794, 1, 2 et 31 mars 1795, et le 31 janvier 1799.
C’est Nicolas Kenecquel, maire de Villefranche de juillet 1801 à juillet 1813 et de mai 1815 à août 1815 qui achète la maison de maître et ses dépendances pour 16 400 livres et 27 000 livres de terrains sur les 80 900 d’estimés. Nicolas Kenecquel est déjà propriétaire à Blacé pour avoir acheté des lots issus de la vente du prieuré de Grammont et pour s’y être marié le 27 septembre 1780 avec Margueritte Gallet, veuve de Jacques Balloffet qui possédait le domaine de Fléchère. Jean ,le père de Nicolas, vient de Suisse, du canton d’Appenzel. Installé à Villefranche, il s’y marie à Anne Lamure le 16 mai 1753. Nicolas naîtra le 4 février 1755. Il revend Berne par folle enchère le 16 brumaire an XIV (7 novembre 1805). C’est Joseph Méallet de Fargues, né au Château de Belestat à Ronzières (63) le 19/12/1776 puis baptisé le 12/03/1777, décédé à Lyon le 23 avril 1818, chevalier de Saint Louis, de Saint Jean de Jérusalem, officier de la Légion d’honneur, président des hôpitaux de Lyon, colonel de la garde nationale à cheval, membre du Conseil général du Rhône, maire de Lyon (1814), député du Rhône (1816), qui reste adjudiciaire pour le compte de Sabine Sibylle Antoinette Balland, son épouse, fille de Joachim (mariage en 1801 à Munich). Berne revient chez les Balland. Suite à la loi du 27 avril 1825, loi qui dédommage les émigrés par rapport à leurs biens confisqués et vendus comme biens nationaux, les héritiers de Joachim Balland reçoivent 359 888 francs en capital et 10 797 francs en rentes. Joseph Méallet de Fargues et son épouse auront une fille, Jeanne Julienne Olympe, qui épouse en 1828 Guillaume Louis de Cassagne de Beaufort, marquis de Miramont. Ceux-ci donnèrent naissance, entre autre, à Emmanuel Marie Gabriel, né au Puy le 21 septembre 1862. Marié à Marie Armelle Clotilde de Rouge, ils vendent Berne le 26 novembre 1931 à Pierre Thomas né à St Julien le 9 novembre 1892, marié à Élisa Roche (1895-1951), et décédé en 1953. Sa sœur Marie Thomas (1898-1971) en hérite. Mariée à Antoine Roche (1883-1955) le couple transmet Berne à leur fille Suzanne, épouse de André Charnay. Ce sont eux qui, en 1976, vendent Berne qui ne comprend plus que la maison d’agrément et l’imposant cuvage à M. et Mme Nicolas-Vuillerme.
Le château du Bost
Extrait de la rente de Verpré : Rente de Laroche des biens reconnus le 30 avril 1643 au folio 19 du terrier Marsant, par Cézar Crétien, un bois situé en ladite paroisse de Blacé au bois Dubost .......de cette directe de matin le chemin jadis violet tendant de la place ou était le château du Bost au trêve Chaignon de vent.(archives départementales du Rhône)
Extrait de "l'aveu et denombrement de la Terre et Seigneurie de Laye par Jean d'Espinay de Laye, du 22 janvier 1767 : En suivant un autre chemin tendant de Champrenard et de Salles à Saint-Cyr et en suivant le dit chemin en tirant d'occidant à orient le long du nord du dit Crêt où montagne de Champrenard, la division suit le dit chemin le long des fonds du dit Seigneur de Champrenard, ce qui forme une contiguité de fonds dans lesquels sont clos la maison et les héritages d'Antoine Laviornery ou sont compris le Bois Dubost, où il y avait un château fief de ce nom, les maisons des vignerons appelées Dubost, Râtier depuis peu, la grange et domaine appelé Vertillon. (La Maison d'Arod de Paul de Varax)
L'ancien château devait donc se trouver entre le bourg actuel et le hameau du Vortillon.
Aujourd'hui situé à l’entrée sud du village, le château du Bost fut un fief noble appartenant au XVe siècle à la maison d’Ars. Gijean d'Ars damoiseau en fit l'aveu et le dénombrement en 1459. Il passa peut après aux seigneurs de la Bastie (St Etienne les Oullières) de la maison de Damas, comme appert d'une procuration passée le 6 juin 1502 par Lyonnet de Damas, écuyer, sieur de la Bastie, pour faire les fois et hommages qu'il devait à Monsieur le baron du Beaujolais. Autre procuration passée le 16 mars 1539 par Dame Françoise de Changy, Dame de Verpré en Mâconnais, veuve de Claude de Damas, écuyer, en son vivant seigneur de la Bastie et de la Pilonnière, et du château du Bost en la paroisse de Blacé, avec ses appartenances et ses dépendances. (Louvet). François de Damas, écuyer, seigneur de la Bastie, du Rousset, du Bost, teste le 12 mars 1592. Il fut homme d'arme du seigneur de Mandelot avec Jean Agnot, seigneur de Champrenard. Le 20 décembre 1573, il épouse Melchionne de Nagu-Varenne, fille de Philibert, seigneur de Laye à Saint Georges de Reneins. Ce fief fut acquis plus tard par la famille de Gaspard; Guillaume de Gaspard possédait à Pravins une maison mitoyenne à celle de Jean et Vérand de la Bessée. Il épouse Anne de Grollier, fille de Antoine, seigneur de Bel Air, et de Louise de Lafay. On ignore quand les Grollier prennent possession du Bost. Margueritte de Grollier nait à Lyon le 5 août 1675 et décède à Blacé le 21 janvier 1714. Elle sera inhumée le lendemain dans l'église de Blacé. Elle apporte le Bost à Pierre-Pons Aurelle de Terreneyre. Elle est la fille de Charles et de Jeanne le Juge, et l'arrière arrière petite fille de Antoine cité précédemment. Charles de Grollier occupe la charge de trésorier de France à Lyon de 1675 à 1698. Les Aurelle de Terreneyre sont originaires d'Auvergne. Pierre-Pons est le neveu de Pierre Jacques Aurelle de Terreneyre, prieur de Grandmont-Beaujeu; il est d'abord page de la petite écurie, en 1679, puis mousquetaire du Roi et ensuite capitaine au régiment de cavalerie. Il naît au château du Crozet à Sauvessanges Puy de Dôme le 6 novembre 1658 et y décède le 16 janvier 1708. Le Bost devient la propriété de leur fils Charles Jacques Louis époux de Madeleine Marthe de Strada
d'Arosberg , puis à Simon Narcisse leur fils époux de Lucie Marthe de Boysseulh née à Paris paroisse Saint Merry le 17 décembre 1772 de François et Lucie Magdeleine d'Estaing de Ravel, qui est déjà mère de Agnès Lucie et Aphrodite Lucie filles qu'elle a eu en 1761 et 1763 avec Louis XV. Le 22 juin 1755, Charles Jacques est présent pour le Baptême de la troisième cloche de l'église de Blacé. Simon Narcisse naît le 29 octobre 1747 au château de La Molière à Glaine dans le Puy de Dôme et y décède le 23 mars 1814. C'est lui qui pardevant Pein, notaire royal à Villefranche, remet le 27 mars 1792 les papiers terrier de la rente de Verpré, autrefois rente de Fléchère et, encore avant, rente du prieuré de Cesseins; rente aussi appelée "de la botte de vin". Le Bost devient la propriété de Philibert Carrichon, époux de Marie Chervet. Né à Blacé le 18 mars 1752, il y décède le 19 avril 1816. Marchand de vins et maire de Blacé de 1801 à 1815. Sa fille Anne Marie en hérite; née le 8 avril 1790 à Blacé et décèdée au même lieu le 28 septembre 1827, elle épouse le 25 avril 1808 son cousin germain, Antoine Philibert Marie Carrichon, né à Rouen le 4 mai 1789 et décédé à Lyon le 15 mai 1847. Maire nommé de Blacé de 1818 à 1822 et de 1836 à 1842. Député du Rhône de l'arrondissement de Villefranche du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834. C'est vers 1848 que le Bost est vendu à la famille Perreyon. Philippe naît le 22 novembre 1796 à Pommiers, de Claude et Jeanne Marie Lyonnais, tout les deux Blacéens. Il épouse le 16 octobre 1823, à Gleizé, Marie Lyonnais, sa cousine germaine. Pour la naissance de leur fille Marie, il est dit négociant en voyage en Italie. Elle naît le 26 mai 1828 à Gleizé et décède à Blacé le 30 mai 1902. C'est elle qui hérite du Bost. Le plan cadastre de 1830 nous donne une photographie exacte du bourg de Blacé avec son église établie sur l'actuelle place de Hautefort. Celle-ci était plus grande côté château. En 1836, Antoine Carrichon, maire et propriétaire du Bost, cède à la commune un terrain à l'ouest de la place pour y faire édifier une église plus grande. En contre partie, il récupère une partie du terrain sur lequel il y a l'église primitive. Le château, comme nous le montre le plan cadastre, est établi le long de l'actuel rue du cellier puis s'élargit en allant vers l'est, et enfin, repart vers le sud sur quelques mètres. Antoine Carrichon fait construire une habitation au nord du premier bâtiment sur une partie du terrain échangé avec la commune. En 1863, Marie Perreyon et son second mari mandatent Pierre Martin architecte Lyonnais et élève de Louis Dupasquier pour complètement transformer et agrandir la partie centrale et celle tournée vers le parc en prenant le restant du terrain acquit par Carrichon.Un salon doit être construit dans la partie sud et une salle à manger dont on peut toujours voir une fenêtre murée au midi de la place de Hautefort dans la partie nord. Un devis sommaire de 42.447 francs non compris les honoraires de l'architecte et ses frais de voyage, est établis. Le journal "Le Temps" du 30 octobre 1895 relate que, la veille, le château qui passait pour une merveille d'architecture, brûle complètement et que les pertes s'élèvent à près de 500 000 francs. Marie le fera reconstruire tel que nous le connaissons actuellement. Le 20 août 1851, elle épouse à Lyon, Isaac Thomasset, né à Couzon au Mont d'Or le 22 avril 1817 et décédé à Blacé le 31 août 1859. Le 31 juillet 1861, elle se remarie à Lyon 1er arrondissement avec le comte Louis Armand de Cullon de Villarson, né le 3 juin 1827 à Sainte Anne en Martinique et décédé à Blacé le 8 mars 1883. Tous sont inhumés au cimetière de Blacé contre le mur sud. Une nouvelle route allant du carrefour de Bel-Air à l'actuel rond-point du bourg est créé. Pour ce faire, elle cède l'allée qui conduit au Bost. Cette allée, bordée de tilleuls, est connue des anciens Blacéens sous le nom de "allée de la Comtesse". N'ayant pas de descendants, elle désigne pour héritière, Françoise Hyacinth Josèphe Marie Couprie, arrière petite fille de Marie Perreyon, sœur de son père. Françoise naît à Villefranche le 11 novembre 1894 et décède à Paris le 7 décembre 1982. Elle est fille de Marie Rambert et de Benoîte Pierrette Marie Favre. Le 16 juillet 1907, elle épouse à Saint Julien sous Montmelas, le comte Gabriel François Marie Fernand Taffin de Tilques, né à Eperlècques (Pas-de-Calais) le 3 septembre 1878 et décédé à Blacé le 6 janvier 1924. Sans enfants, elle léguera le Bost à sa nièce Christiane de Margerie, épouse de Gérard Marie Alphonse Henri de L'épine qui le transmettra à sa fille Diane.
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Prieuré de Grammont
GRANDMONT
- Le prieuré ou celle de Grandmont aussi appelé Beaujeu ou Grandmont-Beaujeu, existait en 1173 ; à cette date, un accord fut conclu entre l’archevêque de Lyon et le Comte Guy de Beaujeu. Le pape Alexandre III approuva cet accord le 1er avril 1174. Il aurait été créé par Humbert IV. Dans son 1er testament établi vers 1195, Guichard IV de Beaujeu donna aux moines un droit de pêche à Saint Georges de Reneins.
- Il existait également un droit de péage sur la Saône de un denier au profit des prieurs de Grandmont. En 1295, Grandmont hébergeait cinq clercs et Louis de Beaujeu de par son testament datant du mois de mai lègue au prieuré dix sols viennois de revenu annuel ou dix livres viennoise en une fois. (Louvet)
- Mars 1306 : Dreux, correcteur du prieuré de Grandmont en Beaujolais, donne quittance d’une somme de cent sols viennois, à lui payé par Hugues de Saint-Paul, cellérier de Pouilly le Châtel, pour les arrérages d’une rente de cinq sols viennois, qui était due aux religieux de Grandmont par Isabelle, dame de Beaujeu. Huillard-Bréholles ; titres de la maison ducale de Bourbon.
- En 1317, il fut uni au prieuré de Viaye en Haute Loire (paroisse St Vincent près St Paulien, diocèse du Puy). Étant donné l’éloignement de Viaye, plus de cent quatre vingt kilomètres de routes difficiles, les relations entre Grandmont et Viaye durent n’être qu’épisodiques. De nombreux actes notariés nous apprennent que dom Jean Merguil, religieux ou sous prieur de Gandmont, agissait au nom de Pierre Jacques d’Aurelle de Terreneyre prieur de Viaye fils de André et Margueritte Perrin (mariage par contrat en date du 1er avril 1621 reçu Pierre Monates notaire royal) et oncle de Pierre-Pons, seigneur du Bost à Blacé.
- Le 7 janvier 1659, Pierre Jacques d’Aurelle de Terreneyre reçoit confirmation de la possession de Grandmont-Beaujeu par Louise d’Orléans, fille de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII.
- Le 29 avril 1661, Dom Jean Merguil, religieux, agissant au nom de Pierre Jacques d’Aurelle de Terreneyre, prieur du monastère de Sainte Marie de Viaye, loue à Claude Forest, laboureur d’Arnas, un domaine dépendant de Grandmont pour la somme de quatre vingt livres.
- Le 18 mars 1669, Dom Jean Merguil, agissant au nom de Pierre Jacques d’Aurelle de Terreneyre loue une parcelle de bois à Jean Saulnier, plus à mi-fruit un cheptel de quatre bœufs et quatre vaches, d’une valeur de cent quatre vingt livres.
- Le 23 février 1688, décès de Pierre Mousnier (Mosnier), 33 ans, fils de Pierre et d'Antoinette Desbrosses, granger à Grandmont.
- Le 17 octobre 1688, Jean Santailler, natif de Vaux en Beaujolais, décède à Grandmont.
- Le 23 juillet 1693, mariage entre Jacques Giroud de Violay en Lyonnais et Jeanne Marquet de Darromas en Bresse, et demeurant tous deux au Prieuré de Grammont.
- Le 21 mars 1695, Dom Jean Merguil passe bail à grangeage à Jean Saulnier le vieux.
- Le 22 juillet 1697, Dom Jean Merguil gagne un procès contre Jean Perrin dit Pellin marchand tixier à Blacé qui a blessé par sa faute un poulain, appartenant au prieuré, dans la plaine de Blaceret. Perrin s’engage à lui verser cent trente huit livres comme dédommagement.
- Le 26 avril 1702, messire Joseph Pellissier, prestre desservant Grammont, témoin au mariage de Claude Crépier et d'Antoinette Desaye.
- Le 26 mai 1716, Dom André d’Aurelle de Terreneyre, passe quittance de soixante livres à sieur Jean Lamure, habitant Blacé, pour le prix d’une rente constituée le 24 mai 1653 par François Saulnier au profit du prieuré.
- C’est vers 1717 que Dom André d’Aurelle semble avoir affermé le bien à Joseph Ignace Bottu de la Ferrandière, bourgeois de Villefranche. Dans un acte du 29 mai 1717, Joseph Bottu, agissant en qualité de fermier général de Grandmont-Beaujeu, passe un bail avec Philippe Duchesne pour un bois dépendant de Grandmont à Blacé. (Fond Gayet notaire à Villefranche)
- En 1720, décès de Joseph Pellinin, prêtre desservant Grandmont.
- André d’Aurelle de Terreneyre succède à son oncle, il mourut le 30 janvier 1739.
- Le 2 septembre 1740, Jacques du Sauzey chevalier, seigneur vicomte d’Arnas, bailly du Beaujolais, reconnaît devoir sur une portion de maison, thinerie, cellier et cour situé en la paroisse de Blacé, territoire de Lamure appelé les Grandes Perrouzes, que jouxte les maisons cour et aisances de demoiselle Catherine Goyet une rente de seize deniers viennois, cinq coupons et demi de froment, trois coupons et trois quarts de coupons d’orge, cinq coupons et demi d’avoine, mesure de Montmelas. Rente reconnue par devant Versaud notaire royal le 11 novembre 1668 par dame Suzanne Vidaud Vve de M. Philippe Descouleur seigneur d’Arnas. Barrot notaire
- Le 12 octobre 1740, Marie Jacquin, veuve de Jean Pathieu et Jean Pathieu leur fils, reconnaissent devoir sur un pré jadis bois et futaie, de la contenance de 4 mayes de fagots, situés sur la paroisse de Blacé aux lieux de Grandmont et de la Noierée, une rente annuelle et perpétuelle de 3 livres 10 sols. Rente reconnue le 28 octobre 1702 par devant Vermorel notaire royal par Marie Jacquin. Idem
- Le 22 octobre 1740, Jean Gigean, habitant la paroisse de St-Julien, reconnaît devoir une rente sur une vigne, de la contenance de 2 ouvrées ou environ, située sur la paroisse de St-Julien ; rente reconnue le 20 août 1684 par devant Potier, notaire royal. Idem
- Le 5 février 1741, demoiselle Catherine Goyet, bourgeoise demeurant à Villefranche, reconnaît devoir sur son mas de la Grande Perouze autrefois mas Delamure, de la contenance de 20 bicherées ou environ, situé sur la paroisse de Blacé, une rente de 10 sols 4 deniers viennois, 6 deniers oboles, 4 bichets 5 coupons et demi de froment, 6 ras 4 coupons d’avoine et 16 coupons d’orge mesure de Montmelas ; rente reconnue le 6 mai 1689 par devant Buffard notaire royal par dame Françoise Bajard comme héritière de Me Hugues Goyet notaire royal et procureur au baillage du Beaujolais. Idem
- Le 20 février 1741, honneste Jean Perret, habitant la paroisse de Blacé, reconnaît devoir sur une terre, de la contenance 4 bicherée ou environ, située sur la paroisse de Blacé au territoire appelée de Chabon, une rente de 4 sols viennois ; rente établie le 15 août 1408 feuillet 34 du terrier Brioudin par noble Antoine de Monchervet et reconnue plus tard par Jean et Jean Aublanc feuillet 7 du terrier Gay. Idem
- Le 22 mai 1741, Guillaume Branciard, habitant la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une maison cour et aisances située sur la paroisse de Cogny mas de la Thiollière, une rente de cinq deniers ; rente reconnue par Buffard notaire royal par Claude Burnichon et auparavant par Jean To ?sset et Georges son fils, article deux au terrier Tixier ; et sur une vigne située audit lieu contenant quatre ouvrées ou environ, une rente de six deniers, moitié d’une pièce viennoise trois coupons et les trois quarts d’un coupon de froment, trois coupons et demi d’avoine, mesure de Montmelas ; biens reconnus par Buffard notaire royal le deux juin seize cent nonante deux par Antoine Aumio et auparavant reconnus au terrier Tixier par Laurent Hyvert alias Valette ; et sur une vigne située audit lieu de la contenance de trois quart d’une ouvrée ou environ une rente d’un denier viennois d’un coupon et de la vingt quatrième partie d’un coupon de froment mesure de Montmelas. Idem
- Le 22 mai 1741, Guillaume Barras, habitant la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une vigne de la contenance de six ouvrées ou environ, située sur la paroisse de Cogny mas d’Essertaux, une rente d’un denier et une obole viennoise la sixième partie d’un coupon d’avoine mesure de Montmelas et de la huitième partie d’un poule. Rente reconnue par Dumont notaire royal le vingt trois janvier mille six cent nonante six article deux par Jean Barras et auparavant au terrier Tixier par Pierre Molier folio vingt sept article un et deux et par Gonet Prost et Jeanne sa femme folio vingt neuf article deux. Idem
- Le 24 mai 1741, demoiselle Marie Blanche Bertucat, héritière de Gabriel Achard maître chirurgien de Villefranche, reconnaît devoir sur une étable, aisance, chènevière, vigne et pré de la contenance 6 bicherées ou environ, situés sur la paroisse de Blacé, mas de Chasselas ou de la Chassaigne une rente de 6 sols 5 deniers, 2 bichets et 11 coupons d’orge mesure de Marzé égale à celle de Montmelas et 1 journée d’homme. Rente établie en 1378 au terrier Brioudin par Hugues de la Chassaigne feuillet 2 et article 1er et 2ème et par Guillaume de Lafay folio 12 verso article 8 et par Jean fils de Hugues Barjot folio 13 article seul. Idem
- Le 2 juin 1741, Claude Joard, habitant la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une maison cour et aisance située sur la paroisse de Cogny mas des Mollières, une rente d’un denier viennois et de la seizième partie d’une poule. Rente reconnue en seize cent nonante par Benoîte Marin veuve de Pierre Balloffet et auparavant par Gonet Prost. Idem
- Le 2 juin 1741, Antoine Proton, habitant la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une maison haute et basse, jardin, mare et aisances situés sur la paroisse de Cogny au mas des Molières et des Toillières une rente de deux deniers et une obole viennoise et de la douzième partie d’une poule ; rente reconnue le dix neuf décembre quinze cent quarante au terrier Tixier par Pierre Molier, feuillet vingt sept, article trois. Idem.
- Le 5 juin 1741, Benoît Resseguier, maître chirurgien à Blacé, reconnaît devoir sur une vigne située sur la paroisse de Blacé au mas des Fortières d’une contenance de 1 ouvrée 2 tiers, une rente de moitié, quart et trente sixième d’un denier fort et 2 tiers d’un coupon de froment mesure de Montmelas, rente établie le 9 mars 1540 au terrier Tixier par Benoît Decrépier. Idem
- Le 5 juin 1741, Jean Perroud, habitant la paroisse de Blacé, reconnaît devoir sur une vigne située sur la paroisse de Blacé mas des Grandes Perrouzes de la contenance de 8 ouvrées ou environ une rente de 20 deniers Viennois, et une coupe quarte de seigle mesure de Montmelas ; rente reconnue le 27 avril 1647 par devant Gay notaire royal par Jean Perroud laboureur de Blacé et auparavant le 3 mars 1540 au terrier Tixier par Pierre Delamure et par Pierre Bigot allias Delamure ; et sur une vigne située sur la paroisse de Blacé au clos des Petites Perrouzes et de Berne d’une contenance de 4 ouvrées ou environ la rente de 7 deniers et 1 obole viennoise. Idem
- Le 7 juin 1741, André Corbay, marchand à Villefranche, reconnaît devoir sur une vigne située sur la paroisse de Blacé mas des Grandes Perrouzes de la contenance de douze ouvrées ou environ, une rente de 3 sols et 4 deniers forts ; rente reconnue le 24 octobre 1645 par devant Gay notaire royal par Anne Dugelay veuve de honneste Claude Escoffier. Idem
- Le 12 juin 1741, Antoine Perroud, habitant la paroisse de St-Julien reconnaît devoir sur un bois situé sur la paroisse de St-Julien mas des Fouilloux contenant 8 bicherées ou environ, une rente de 6 deniers. Idem
- Le 22 juin 1741, Pierre Poncet, habitant la paroisse de Cogny, reconnait devoir sur une vigne jadis terre, de la contenance d’une bicherée et demi ou environ, située sur la paroisse de Cogny au lieu dit la Tuillière une rente de quatre deniers et obole viennoise, deux coupes quarte de froment et deux coupons et quart du coupon d’avoine mesure de Montmelas ; rente reconnue par Buffard notaire royal le trente et un mars 1698 par Antoine Bouland charpentier de Villefranche et auparavant au terrier Tixier feuillet vingt six par Antoine Guichard alias Fousiroud.
- Le 26 juin 1741, Marie Anne Durieu, veuve de Jean Saunier, de la paroisse de Blacé, reconnaît devoir sur une vigne située sur la paroisse de Blacé mas des Fortières contenant 6 ouvrées et demi ou environ, une rente de 5 deniers forts et de la sixième partie d’un bichet de froment valant 2 coupons mesure de Montmelas ; biens reconnu au terrier Tixier par Claude Gallien clerc. Idem
- Le 28 juin 1741, Jean Arnaud dit Cofin, habitant la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une vigne de la contenance de six ouvrées ou environ, située sur la paroisse de Cogny mas d’Essertaux, une rente de cinq deniers tournois, deux coupons de froment et deux pots e vin bon pur et net, mesure de Montmelas ; bien reconnu le huit septembre 1540 au terrier Tixier par Jean et Georges Touset. Sur une vigne située audit lieu d’une contenance de 10 ouvrées ou environ, une rente de 20 deniers tournois et six coupons de froment mesure de Montmelas ; bien reconnu le quatorze septembre 1540 feuillet 21 du terrier Tixier par Barthélemy et Claude Muleton. Sur un jardin situé sur ladite paroisse mas des Tuillières de la contenance de un tiers d’une bicherée, une rente de 5 deniers viennois ; bien reconnu au feuillet quatorze dudit terrier Tixier par Gonet Prost. Idem
- Le 2 juillet 1741, Pierre Bachevillier, habitant la paroisse de Blacé, père et administrateur de Jean Bachevillier, héritier de Claudine Lamure sa mère, reconnaît devoir une pension de 3 livres au fort, principal de 60 livres imposées sur tous les biens dudit mineur Jean Bachevillier et notamment sur un domaine situé à Blacé appartenant audit mineur conformément à la reconnaissance de Jean Delamure et de sa femme Adrianne Guyon en date du 28 mai 1718 reçu Gayet notaire royal. Idem
- Le 2 juillet 1741, Jean Sandrin, habitant la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une petite vigne jadis jardin, située sur la paroisse de Cogny mas des Mollières contenant un sixième de bicherée une rente de deux deniers viennois ; biens reconnus le 17 septembre 1540 au terrier Tixier par Pierre Molier ; sur une maison haute et basse, cour, jardin et aisances contenant un quart de bicherée ou environ, une rente d’un denier et une obole viennoise pour la partie reconnue au terrier Tixier feuillet dix sept par André Rey et une rente de deux deniers obole viennoise et de la douzième partie d’une poule pour la partie reconnue au terrier Tixier article trois par Pierre Molier. Idem
- Le 3 juillet 1741, Marie Botet, veuve de Benoît Picard, habitante de la paroisse de Cogny, reconnaît devoir sur une vigne, située sur la paroisse de Cogny mas des Mollières ou des Thuilières, contenant une bicherée ou environ, une rente d’une coupe quarte d’avoine mesure de Montmelas, rente reconnue par devant Buffard notaire royal le 18 avril 1691 par Claude Bussière dit Grillet et auparavant au feuillet 29 du terrier Tixier par Gonet Prost et sa femme Jannette ; et sur une maison haute et basse, cour, jardin, pourpris et vigne situés audit lieu, contenant un tiers d’une ouvrée ou environ, une rente de 4 deniers tournois, 3 coupons de froment et deux coupons d’avoine, rente reconnue par devant Buffard notaire royal le 10 avril 1690, par Benoît Picard et Benoîte Bussière veuve et héritière de François Aumoine et auparavant reconnu au feuillet 10 du terrier Tixier par Jacques et Jean Burnichon. Idem
- Le 4 juillet 1741, Etienne Mercier, prêtre de Saint Bonnet le Troncy, reconnaît devoir sur une terre jadis vigne, contenant 4 ouvrées ou environ, située sur la paroisse de Cogny mas d’Essertaux, une rente de 6 deniers viennois et de deux coupons de froment mesure de Montmelas ; rente reconnue le 6 octobre 1541 feuillet trente et, verso, du terrier Tixier par Simon Peliard prêtre de Saint Bonnet le Troncy ; et sur une maison haute et basse, cour réduits en masures et place situées sur ladite paroisse mas de la Tuillière une rente de une coupe quarte d’avoine mesure de Montmelas ; et sur une terre jadis vigne située sur ladite paroisse, mas d’Essertine, contenant 10 ouvrées ou environ, une rente de 12 deniers tournois et une coupe ras d’avoine mesure de Montmelas. Idem.
- Le 9 juillet 1741, Benoît Seignerin, habitant la paroisse de Saint Julien, reconnaît devoir sur un bois situé en ladite paroisse, mas de Place Blanche, contenant 8 bicherées ou environ et une maison, cour jardin et aisances situés sur ladite paroisse mas de Chatenay, une rente de 11 sols tournois et la portion foncière de 2 sols tournois ; rente reconnue le 6 mars 1662 par Choignard notaire royal par Me Laurent Seignerin prêtre de Denicé. Idem
- Le 7 août 1741, Claude Lafont, et sa femme Antoinette Savigny habitant de la paroisse de Blacé, reconnaissent devoir sur une terre située sur la paroisse de Blacé au territoire appelé du Chabon d’une contenance de 1 bicherée et demi, une rente de 3 sols tournois ; rente reconnue le 29 avril 1647 par devant Gay notaire royal par Antoine Savigny. Idem
- Le 28 août 1741, Claude Curtin de Neufbourg, écuyer demeurant à Villefranche, reconnaît devoir sur une terre située sur la paroisse de Blacé d’un contenance de 1 bicherée et demi, une rente de 3 sols tournois ; rente reconnue le 29 avril 1647 par devant Gay notaire royal par Antoine Savigny. Idem
- Le 29 août 1741, François Turrin, écuyer, seigneur de Belair demeurant à Lyon, reconnaît devoir sur une vigne située sur la paroisse de Blacé au lieu appelé clos de Berne contenant 5 ouvrées ou environ, une rente de 12 deniers et 1 obole viennoise ; rente reconnue le 31 août 1542 au terrier Tixier par maître François Géat prêtre de Blacé. Idem
- Le 3 novembre 1741, Guillaume Aurion, marchand de Villefranche, reconnaît devoir sur une terre de la contenance de 4 bicherées ou environ située sur la paroisse de Blacé mas de la Noyerai une rente du quart des fruits provenant de ladite terre et sur une terre que fut bois contenant la place à 4 mayes située sur la paroisse de Blacé mas de Grandmont une rente de 45 sols tournois ; rente établie le 29 octobre 1638 par devant Lafarge notaire royal par Antoine Divertany. Idem
- Le 18 novembre 1741, Jacques du Sauzey, chevalier, seigneur vicomte d’Arnas, bailly du Beaujolais, reconnaît devoir une pension annuelle et perpétuelle et foncière de 16 livres 18 sols tournois. Rente établie le 18 mai 1653 par Gay notaire royal sur tous les biens dudit seigneur. Idem
- Le 27 novembre 1741, Jean Colombier, habitant la paroisse de Blacé, reconnaît devoir sur une vigne jadis terre et vigne de la contenance de 9 ouvrées ou environ dans laquelle est construit un cellier cour et aisance, située sur la paroisse de Blacé mas des Fortières, une rente de 5 deniers et 1 tiers de denier fort ; rente reconnue au terrier Tixier par François Dubost et Pierre Dubost dit Berdon ; et sur une vigne de la contenance de 5 ouvrées ou environ située au même lieu une rente de 2 deniers et 1 tiers de denier fort et 1 sixième d’un bichet de froment mesure de Montmelas ; rente reconnue au terrier Tixier par Jean Decrépier. Idem
- Le 27 décembre 1742, décès de Pierre Mouceron, 2 ans, fils de Jean, laboureur à Grammont paroisse de Blacé, et de Claudine Rosier.
- Le 13 juillet 1748, naissance de Michel, fils de Claude Carrichon et Claudine Maillard, granger de Grammont
- Le 25 janvier 1771, messire André d’Aurelle, seigneur de Terreneyre, baron de la Garde, Montarchiez, Crouzet et autres places, prieur commendataire des prieurés de Viaye, Grandmont-Beaujeu, Issenghi et de la Baberandière, résidant au château de Viaye, paroisse de Saint-Vincent, donne procuration à Dominique Chival, avocat au Parlement, pour le représenter dans certaines affaires dont il l’entretiendra. (Fond Torret, Audoux, Gayet et Delacostes notaire à Villefranche)
- On ne retrouve mention de Beaujeu que cinquante années plus tard avec un bail à ferme de 9 ans passé le 20 décembre 1768 devant Maître Delacoste notaire à Villefranche,pour des immeubles et terres dépendants du prieuré de Grandmont à Blacé. Le contrat est passé entre Dom Charles Martin Audebert, prieur claustral de notre dame de Viaye, secondé par Dom Pierre Joseph Foucaud de Chassein, religieux et Jacques Baloffet, marchand à Villefranche. Un état des lieus est dressé à cette occasion et constate en particulier le délabrement des bâtiments et la mauvaise tenue des terres et vignes. Ce fut le dernier bail passé par les religieux de Grandmont, l’ordre ayant été dissout par lettres patentes du roi Louis XV le 22 février 1769.
- L’inventaire des biens fut réalisé par Maître Armand Bergougnoux de Rachat de Varennes, subdélégué de l’intendance du Languedoc, sur réquisition de M. Hector Valentin, chanoine de notre dame, syndic général du diocèse du Puy, et en présence de Dom Charles Martin Audebert. Un procès verbal de cet inventaire fut dressé et remis au régisseur de Viaye, M. Pierre Vacheron, qui remit les titres de propriété à M. Desgranges, syndic du clergé. Monseigneur de Pompignan, évêque du Puy, déclara éteint à perpétuité les titres de la communauté de Grandmont-Beaujeu, et ordonna l’union au séminaire du Puy, de tous les biens droits, fruits et revenus en dépendant. Devenu économe séquestre depuis l’arrêt du 11 janvier 1772, Pierre Vacheron géra le patrimoine conventuel jusqu’au 2 janvier 1778, date à laquelle il changea de fonction et devint, pour huit ans, fermier pour tous les domaines pour la somme de deux mille livres par an. La métairie de Grandmont en Beaujolais fut alors affermée au sieur Knechele, négociant à Villefranche pour mille cinq cent livres par ans. Ce fermage fut interrompu par la Révolution car conformément à la loi du 14 mai 1790 sur les biens de l’église, l’ancien prieuré fut mis en vente. Les biens furent estimés le 17 janvier 1791 par Philippe Laplatte et Etienne Varinard géomètres experts à vingt sept mille deux cent douze livres. Il comprenait alors 970,987 bicherée mesure de Villefranche, ce qui fait quatre vingt dix neuf hectares cinquante deux ares soixante deux centiares ; les bâtiments consistaient en une cuisine de rez de chaussée, sur laquelle est un grenier, une petite chambre voûtée en matin d’elle un corridor aboutissant à une grande cour, en midy duquel est un grand appartement servant de loge sous laquelle est un four à cuire du pain, en bize de la cour est un appartement dont partie est voûté qui fut église, au matin duquel est une écurie fenière au-dessus, et en midy de celui est une chambre qui fut chapelle, dans laquelle est un vieux autel et un cellier en midy d’elle sur lesquelles chapelle et cellier est un grande chambre à feu avec un petit cabinet à côté desquels appartements prennent leur desserte par une montée d’escalier en taille prenant son entrée dans ladite cour en midy de laquelle cour se trouve une grande loge supportée par deux piliers en bois, sous laquelle est un pressoir à roue garni de ses haches, corde de la table, ouvertures et autres agrès. Après plusieurs enchères à la bougie, le domaine fut adjugé le 28 avril 1791 au prix de quatre vingt quatre mille trois cents livres à Claude Glabas, vigneron d’Arbuissonnas. Mais la loi permettait de ne payer immédiatement que le 1/12e du prix, le reste étant acquitté par versements successifs. Hélas, Claude Glabas avait dû voire trop grand pour ses revenus, car il ne fut capable de remettre entre les mains du receveur du district que quatre mille livres au lieu des sept mille vingt cinq livres minimum prévues par la loi.
Le receveur du district dû alors s’enquérir rapidement d’un autre acheteur. Il le trouva en la personne de Maître Antoine Michet, avocat à Villefranche, qui racheta le bien pour le prix de l’adjudication. L’acte de vente fut passé le 2 mai 1791 devant Maître Bonnefond, notaire à Villefranche. Dès le 10 juin 1791 il vend à Nicolas Kenequel quarante bicherées situées à l’ouest du domaine. Antoine Michet était né à Villefranche le 8 mai 1744, il y mourut le 4 avril 1800 ; avocat, officier municipal de Villefranche en 1790, juge suppléant au tribunal du district en 1791, il est élu le 7 septembre 1792 député de Rhône et Loire à la Convention. Lors du procès de Louis XVI ses votes furent cléments au vue de la difficulté du temps, et il vota pour la détention du roi et non pour sa mort. Après avoir été décrété d’accusation, il fut réintégré le 8 décembre 1794. Habitant Paris, 32 rue Saint Honoré, il charge Maître Jean Jacques Corcelette, notaire à Poule et juge au tribunal de Villefranche, de vendre son office de notaire et d’en recevoir le prix. En 1797, Antoine Michet siège au Conseil des Anciens. Le 9 mars 1800, Antoine Michet, malade, fait son testament par devant Maître Bonnefond, notaire ; il donne à sa femme Jeanne Françoise Talon, la jouissance de la moitié de ses biens. Il reconnaît avoir reçu vingt quatre mille livres de Pierre Talon lors du contrat de mariage signé le 28 novembre 1781, montant de la dot de sa femme. Il nomme son unique enfant Delphine Michet, comme légataire universelle. L’inventaire après décès de ses biens montre que le château actuel n’est pas encore construit. (Fond Lafarge notaire à Lyon)
- Son épouse devint tutrice de sa fille mineure, et, par précaution elle n’accepte l’héritage de son mari que sous réserve d’inventaire. Cet inventaire mentionne la maison de Blacé. Mais la succession étant chargée de dettes, Mme Michet doit vendre une partie du domaine de Grandmont. Vingt six hectares trente quatre ares quarante six centiares sont découpés en 35 lots par Varinard et Perret, et le 29 juin 1802 une vente aux enchères est organisée. Seul 15 lots trouvent preneur, les autres sont retirés de la vente car les enchères ne sont pas assez élevées. Les acquéreurs s’engagent à verser leur dû directement auprès de Claude Glabas. La vente rapporte la somme de dix sept mille huit cent trente francs. Le 14 décembre 1803, Mme Michet demande la main-levée sur une hypothèque de trente six mille livres datant du 5 juin 1799. Puis le 29 décembre 1803, M. Nicolas Kennequel, maire de Villefranche, demande une autre main-levée sur une autre hypothèque formée le 6 septembre 1799 sur des parcelles dépendant du prieuré de Gandmont. Mme Michet continua à vendre les biens de Grandmont ; les enchères du 24 mars 1805 rapportèrent sept mille deux cent quarante francs. Elle décède à Grandmont le 2 octobre 1837.
- Delphine Michet, née à Villefranche le 29 novembre 1792, décédée le 12 juillet 1872 à Noirefontaine (Ain) se marie à Louis
Camille Gaillard, négociant, né le 29 septembre 1782 et décèdé à Lyon le 13 janvier 1814. Elle épouse en seconde noce le 25 janvier 1821, le vicomte Jacques Marie du Peloux de Saint Romain, né le 1er septembre 1775 à Saint Romain de Louis Dupeloux de Saint Romain (né le 18 avril 1739, décédé en juin 1818), page de la reine en 1753, enseigne au régiment de Talaru, lieutenant en 1763, capitaine d’infanterie en 1769, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, fit les guerres de sept ans, blessé à Wartburg, arrêté pendant la Révolution, il épouse à Véranne, Loire, par contrat du 10 août 1772, Magdeleine Alphonsine Jullien du Vivier, décédée le 24 novembre 1829) décédé le 10 mars 1830 à Blacé. Lieutenant de vaisseaux, reçoit la décoration de la Fleur de Lys en octobre 1814, Chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis en 1821, Chevalier de la Légion d'honneur en 1824.
Il est maire nommé de Blacé de 1822 à 1830. Ils eurent pour enfants Joseph Gabriel François, né à Blacé au château de Grandmont le 24 octobre 1821, Alphonse Pierre Joseph décédé au siège de Sébastopol le 18/06/1855 d’un coup de feu au côté droit et Claudius François. Joseph Gabriel François épouse Stéphanie Constance Henriette Royer de la Bastie, contrat du 28 novembre 1847 reçu Suffet notaire à Bourg. Par ce contrat, sa mère lui donne Grandmont et ses dépendances. Le couple eut 4 enfants qui naquirent à Blacé, Jeanne Marie Louise le 15 octobre 1848, Marie Anne Alphonsine Charlotte le 16 avril 1851, Jehanne Marie Joséphine Henriette le 12 octobre 1854, Françoise Marie Alix le 14 mars 1857. Un enfant mâle mort né le 1er juin 1859 termine la lignée Blacéenne des du Peloux.
- Le 3 septembre 1859 par acte reçu Gormand notaire à Villefranche, il vend à M. Gabriel Laplanche pour le prix de six mille neuf cent francs, une vigne dite des Granges de la contenance de soixante douze ares quatre vingt centiares, confinée au nord par le chemin de Villefranche à Blacé, au sud et sud est par le chemin de Villefranche à St Julien et à l’ouest par bâtiment et par vigne à Perroud.
- À cette époque, le domaine est composé d’un château avec cour d’honneur, jardin, kiosques, bosquets, divers bâtiments d’habitation pour les gens et les cultivateurs, bâtiments d’exploitation, cours jardins potagers, pièce d’eau, rivières, prés, pâtures, terres labourables, vignes et bois, le tout situé sur les communes de Blacé et St Georges de Reneins et de la contenance de soixante hectares soixante quinze ares quarante centiares.
- Par acte reçu Gormand notaire à Villefranche, en date des 10 et 13 septembre 1862 il vend à M. Gabriel Laplanche de Blacé une portion de pré de la contenance de un hectare, cinq ares cinquante centiares, confinée au midy par vigne vendu à M. Jean Claude Chrétien, au couchant par le chemin de Saint Julien à Blaceret, au nord par pré à M. Blanc Balloffet, terre à M. Chrétien et vigne à M. Langlois, et au levant par le surplus du pré réservé ; au prix de cinq mille francs.
- Par actes reçu Gormand notaire à Villefranche, en date des 10 décembre 1859 et 12 janvier 1863 il vend Grandmont à Jean Claude Chrétien né le 3 janvier 1796 à Saint Etienne la Varenne, décédé à Charentay le 2 octobre 1873 époux de Marie Sornay née le 8 août 1810 à Villé-Morgon, décédée à Charentay le 17 décembre 1891. Ils donnèrent Grandmont à leur fils Jean Claude, né le 12 janvier 1841 à Charentay, décédé à Lyon en 1928, par acte, reçu Morel notaire à Anse, en date du 30 avril 1863, à l’occasion de son mariage à Pommiers le 1er juin 1863 avec Claudine Chardonnet, née à Pommiers le 10 juillet 1841, décédée à Blacé le 15 mai 1891. A l’époque, Grandmont comprend de vastes bâtiments de maître, bâtiments de vignerons et d’exploitation viticole, cour d’honneur, basse cour, pigeonnier, communs et dépendances, avenues, jardin d’agrément, jardin potager, quatre pièces d’eau, un puits, terres labourables, pré, vignes, deux bois taillis de la contenance totale d’environ neuf hectares soixante sept ares soixante cinq centiares. Le domaine est donné entièrement dégarni de meubles et d’objets mobiliers. Le 21 décembre 1864 naît Pierre, le 7 juin 1866 Suzanne, le 28 octobre 1873 Jean Baptiste et Claude qui ne survivent pas. Suzanne qui décède à Lyon le 23 janvier 1931, épouse le 29 octobre 1892 à Béon (Ain) Gilles Texier né le 20 mars 1847 à Lyon et décédé dans la même ville le 5 décembre 1901. Marie naît le 6 octobre 1893, Louis le 16 octobre 1894 et Auguste le 24 août 1897, c’est Suzanne qui vend Grandmont en 1920 à :
- - Jean Pierre Gillet natif de Blacé et son épouse née Marie Huet d’où :
- - Odette Gillet, née le 23 septembre 1910 à Issy les Moulineaux 92, décédée à Gleizé le 2 juillet 1981 elle épouse le 19 novembre 1929 à Issy les Moulineaux Paul Bottassi né le 13 juillet 1906 à Pantin 93, décédé le 2 juillet 1987 à Gleizé. C’est leurs enfants qui vendront Grandmont en 1993, les vignes et les bâtiments d’exploitation à M. Brac de la Perrière et le château à M. Bertrand.
Le prieuré connut pendant six siècles une vie confortable. Au XVIIIe siècle, une mauvaise gestion du domaine conduisit au délabrement du monastère.
Il ne reste aujourd’hui que peu de traces des bâtiments.
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Château du Savigny
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LE CHÂTEAU DU SAVIGNY
- Première construction datant probablement de Antoine Farjas marchand de vin à Villefranche qui possède la Maison de l’Italien rue Nationale, il est fils de Jean Pierre dcd à Chambost et de Jeanne Marie Mandron. Né vers 1764, il décède à Blacé le 6 janvier 1832. Marié à Élisabeth Careyve (décédé en 1816) puis à Benoîte Aunier.
- Du 2e mariage il aura Jean Antoine né le 12/04/1819 et décédé à Blacé le 28/01/1875.
- Du 1er mariage il aura Hélène née le 6 novembre 1809 à Villefranche, décédée à Belleville rue de Beaujeu le 18 octobre 1872. Elle épouse le 24 Février 1829 à Blacé Jacques François Méchet né le 5 novembre 1798 à Chassigny (Haute-Marne) de François et Marie Méchet et décédé à Belleville le 29 janvier 1884, marchand de vin et Maire de Belleville ; le couple demeure rue de Beaujeu. Auparavant, il habite Paris ou naît le dimanche 3 juin 1832 Marie Alphonsine qui épouse le 20 février 1854 à Belleville Claude François Courajod né le 4 mai 1819 à Lyon de Joseph François Benjamin (négociant) et Louise Caroline Mas (mariage du 8 août 1810 à Lyon) et décédé le 31 décembre 1863. Ils n’auront qu’un fils Marie Joseph Ernest né à Lyon et décédé à Blacé le 24 décembre 1889 âgé de 35 ans. Il épouse Jeanne Marie Isabelle Augustine Varlet fille de Jules Édouard (médecin principal en chef de l’école militaire de St Cyr) et de Marie Joséphine Isabelle Troccon. Marie Alphonsine décède à Blacé le dimanche 3 mai 1896. C’est elle qui fait bâtir vers 1880 le « château » et les écuries (elle avait chevaux de courses et jockey). Son mari et son fils étant mort du cœur, elle légua par testament en date du 9 avril 1896 à la commune de Blacé du terrain, de l’argent, la maison de l’Italien à Villefranche et un immeuble rue Victor Hugo à Lyon pour bâtir et entretenir :
- « une maison de refuge et de convalescence ; mon intention conforme aux dessins de mon fils est de fonder un hospice spécialement destiné aux malades ou convalescents de la commune de Blacé … … le nombre des malades ou convalescents sera de 20 hommes, femmes ou enfants … spécialement ceux atteints de paralysie ou de maladie de cœur … si les malades de la commune de Blacé laissaient des lits vacants on admettrait dans l’ordre suivant les malades de Belleville, St Étienne la Varenne, Charentay et le Perréon ». M. Rique chargé de la construction fût payé en vignes (ancienne propriété Joubert). L’hospice abritera jusque dans les premières années de 1960 la fille du dernier jockey de Madame Courajod. La maison de l’Italien sera vendue pour construire la maison de fonction du directeur.
- Marie Alphonsine avait des racines Blacéennes, cinq génération au dessus d'elle Pierre Mandron maître cordonnier à Blacé sera inhumé dans l'église de Blacé en 1742; son fils Pierre sera notaire royal à Blacé et rejondra son père dans le tombeau familial en 1755. C'est Jeanne Marie, la fille de celui-ci, qui épousera Jean Pierre Fargeat, ils seront ses arrières grands parents.
- Jean Albert Parrot né à Chignat, Creuse, le 24 juin 1871 de Jean et Marie Auxiètre et décèdé à Blacé le 26 octobre 1918, époux de Rose Henriette Porier qui remariée à Auguste Blachère vend le Savigny le 28 janvier 1924 à :
- - Aster Gustave Gérard, dit le commandant Gérard, né vers 1867, veuf de Louise Léontine Douillet époux en 2e noce de Marie Rémy veuve de Victor Carret.
- - Alain Gérard dcd le 21 août 1970 à Grenoble, époux de Emilie Léa Cesmat.
- - Annie Gérard épouse de Roger Lucien Raiton. Elle vend le Savigny le 10 avril 1974.
Château de Champrenard
CHAMPRENARD
- Voire dans le site des archives départementales du Rhône (insinuations du Beaujolais) année 1656 côte 3 B 306 page 251 et suivantes, la vente de la seigneurie et justice haute moyenne et basse de Blacé etc au profit de Pierre Rambaud seigneur de Champrenard.
- De l’époque féodale il subsiste la grosse tour circulaire qui doit être l’ancien donjon, mais l’ensemble des constructions accuse le XVe et doit être l’œuvre des Gleteins, le fronton triangulaire date du XVIIIe siècle à l’époque du marquis d’Espinay, le grand perron est dû à M. Repos XIXe siècle. En 1898, le château a été entièrement restauré par l’architecte Louis Germain, la famille Adrien en étant propriétaire. Dans un dénombrement du XVIIIe siècle il est dit que Champrenard consiste « en château et maison forte avec tour ancienne, chapelle, pigeonnier, pavillon et fossés sur lesquels il y avait autrefois un pont-levis. Il est composé de logement pour le maître, caves, cuvier et logement de trois vignerons, le jardin est entouré de muraille ; dans la chapelle du dit château, le prébendier de Saint Claude est tenu d’aller dire la messe. Dépend encore un banc et oratoire dans le chœur de l’église de Blacé, ainsi qu’une chapelle en occident du chœur et au midi de ladite église, avec prébende, droit de banc et de sépulture en icelle et comme ayant été anciennement seigneur justicier du clocher, ils ont conservé et leur appartiennent les droits honorifiques et un banc dans la nef côté droit »
- En 1250 Champrenard a pour seigneur les sires de Marchampt qui avaient leur sépulture dans l’église de Salles.
- Un acte de 1280 fait mention de noble Philippe de Marzé, seigneur de Champrenard. Une transaction en l’an 1284 entre Louis de Beaujeu et « le jeune damoiseau » Philippe de Marzé fils de Louis Guillaume de Marzé, seigneur de Champrenard.
- Pendant deux ou trois générations, Champrenard appartient aux Gleteins de Jarnioux.
- Dès 1430, Champrenard a pour seigneurs les Monchervet de Saint Georges de Reneins. Catherine de Monchervet, dame de Champrenard, porta le manoir à son époux Jean Lucarre, gentilhomme Gascon. Leur fille Claude épousa Jean Agnot, dit l’écuyer Basque, écuyer d’écurie de Gilbert de Bourbon-Montpensier, des rois Charles VIII et Louis XII, de l’Empereur Maximilien. Jean Agnot se distingua au fameux combat de Garillan où il eut l’honneur de délivrer Bayard. Lassé de la vie de camp il vint se fixer à Champrenard et y teste en 1514.
- Jacques d’Agnot, écuyer, seigneur de Champrenard, épouse Fleurie de Châtillon, teste en 1533.
- Claude d’Agnot, écuyer, seigneur de Champrenard et de Montgiraud, capitaine de gens de pieds au service de sa Majesté. Donna le dénombrement de la terre de Champrenard le 18 juillet 1557 et fut convoqué à l’arrière banc en 1567. Marié à Marie de Bonnay.
- Jean d’Agnot, écuyer, seigneur de Champrenard, homme d’armes de la compagnie du duc d’Anjou, puis de celle de Mandelot (avec François de Damas seigneur du Bost), lieutenant de chevaux léger du duc de Nemours, marié en 1575 à Anne de Damas de la Bastie.
- Antoine d’Agnot, écuyer, seigneur de Champrenard, homme d’armes de la compagnie de M. de Montmorency, épousa Antoinette de Bévigne. Le 14 avril 1616, samedi saint entre dix et onze heures du soir, Antoine d’Agnot, seigneur de Champrenard étant dans sa chambre, ses deux domestiques, Fleury Michelon et Claude Ferroyer s’y glissèrent. Michelon saisit Agnot au gosier pour l’empêcher de crier tandis que son complice lui donnait seize coups de poignard, dont neuf furent des blessures au dos, au bras, au côté gauche. Le blessé fut protégé par un manteau appelé caban fait avec du gros feutre. Croyant avoir tué leur victime, les bandits prirent les habits de soie que leur maître avait placé sur la table pour le lendemain, son chapeau de castor, ses collets, bas de soie, manteau de taffetas et autres habits. Ils brisèrent ensuite le coffre d’où ils emportèrent quatre habits, l’un de velours cramoisi, l’autre de taffetas armoisin changeant, le troisième de chamoy galonné d’or et le quatrième d’escarlate. Fleury Michelon qui avait du tuer son complice pour tout garder, fut arrêter, condamné et roué vif à Villefranche.
- François, seigneur de Champrenard, capitaine d’infanterie au régiment de Villeroy, tué d’un coup de feu au siège de Turin en 1649. Sa sœur Marie apporta Champrenard à son mari Pierre Rambaud.
- Pierre Rambaud, baptisé à Lyon le 27 février 1620, était fils d’honorable Claude Rambaud, marchand de soie à Lyon, y demeurant rue Saint Nizier, à l’enseigne de l’aigle d’or et de Barthélemie Duport, et petit fils de Catherin Rambaud, notaire à Chaussan et de Jeanne Gagnière, lequel était lui-même fils d’autre Catherin Rambaud, notaire et lieutenant général de Riverie en 1541. D’abord bourgeois de Lyon, Pierre Rambaud devint échevin de cette ville en 1656/57, puis gentilhomme servant chez le roi, écuyer, seigneur de Champrenard, Blacé, Marsangues. Il testa le 5 mars 1643 et son épouse le 23 avril 1644.
- Camille Rambaud de Champrenard, chevalier, baptisé à Sainte-Croix de Lyon le 6 janvier 1645, marié à Elisabeth Druet, fille de Pierre et de Claudine Chevalier. Sa sœur Madeleine apporta Champrenard à son époux Louis Marc de Crües de Sainte-Croix.
- Louis Marc le Crüe de Sainte-Croix, écuyer, seigneur du dit lieu et de Taney, fils de Christophe et de Margueritte Bernard, épouse Madeleine de Rambaud, baptisée le 11 février 1645 à Saint-Vincent, le 13 avril 1664 en l’église Saint-Pierre-et-Saint-Saturnin. Leur fils étant mort, Champrenard revient à Guillaume Rambaud, frère jumeau de Pierre.
- Guillaume Rambaud, seigneur de Champrenard, gentilhomme servant de la chambre du roi, épouse le 17 février 1645, Marie Madeleine Basset fille de François et de Gratienne Ribes, marchand à Lyon.
- Le 25 novembre 1700, Claude Joseph de Champrenard, 28 ans, est inhumé dans l'église de Blacé.
- Le 9 mars 1711, Pierre de Rambaud, seigneur de Blacé, est le parrain de Pierre Berthier fils de Jean et Claudine Marion.
- François Rambaud, écuyer, seigneur de Champrenard, Blacé, Salles, épouse le 5 avril 1670 Claude Bolozon fille de noble Vespasien Bolozon, ancien échevin de Lyon et de Anne Rossan. Il teste les 13 juin 1713, 21 février 1716, 10 décembre 1717.
- Sa fille Elisabeth épouse à Blacé le 16 juin 1717 François de Michalon, écuyer, fils de Jean Pierre Ennemond et de Marie de Desarmont de Gaste. Présent Jean Crozet vigneron de Champrenard.
- Claude Rambaud, écuyer, seigneur de Champrenard, Saint Maurice, Lalley, baptisé le 12 décembre 1678, épouse le 17 juillet 1713 Louise Madeleine de Brunel, dame de Saint Maurice, Lalley, Soizons, fille aînée d’Antoine de Brunel, seigneur des dits lieux, Rodet, Saint Didier, capitaine de cavalerie dans les troupes de Hollande, gouverneur du prince de Nassau, puis gentilhomme de la maison du roi et de Louise de Jaucourt.
- François de Rambaud de Champrenard de Brunel, né le 24 décembre 1715, seigneur de Champrenard, Saint Maurice, Lalley, Soizons, marié à Anne Rochette de la Morlière.
- Le 24 février 1732, Margueritte Marchand de Champrenard, 3 mois, fille d'ESprit Marchand de Champrenard, est inhumée dans l'église de Blacé, dans le caveau des seigneurs de Champrenard.
- Le 22 novembre 1740, dans la reconnaissance de Laurent Picard, le terrier du Bost fait mention d’une vigne, située en la paroisse de Denicé lieu de Chevennes, appartenant autrefois au seigneur de Champrenard.
- En 1740 Champrenard est vendu à Léonard d’Espinay, écuyer, seigneur de Laye, marié à Élisabeth Peysson.
- Jean d’Espinay, écuyer, seigneur de Champrenard et Laye, marié le 26 avril 1753 à Louise Marie Margueritte Mognial de l’Ecluse fille d’Ennemond, seigneur de l’Ecluse, échevin de Lyon et d’Antoinette Dumarest. Le 22 janvier 1767, il donne le dénombrement de Laye : messire Jean d’Espinay de Laye, chevalier, seigneur de Laye, Espinay, Marsangues, Buyon, Champrenard, Blacé le bas, Salles, Saint Albin, Saint Georges de Reneins, et des fiefs de Champ-Gobert, Bois-Baron, Brameloup, Crépy ou Bois des Combes. IDEM
- Pierre César Flandre d’Espinay leur fils, marié à Marie Adélaïde Régnaut de Parcieux. Lors de la Révolution l’inventaire des biens dépendant de Champrenard indique que, à la date du 2 janvier 1792, on trouve une maison de maître située à Champrenard avec aisances, cours, écurie, cuvier avec neuf cuves et trois pressoirs. Un bois taillis dit Garenne coupé l’année précédente, contenant dix bicherées, un bois dit de Bussy en haute futaie contenant une bicherée et demie, un bois taillis coupé l’année précédente contenant deux bicherées, un bois dit des Chèvres coupé quatre ans auparavant, le bois dit Dubois dont cinquante bicherées coupées l’année précédente et trente en haute futaie coupé il y a trente ans et plus. À Champrenard un vigneronage à moitié fruit cultivé par Claude Butif comprenant cinquante ouvrées en vigne, cinq en broche de deux ans, deux bicherées en terre non ensemencées, une vache et un pré de trois bicherées. Au même lieu, un vigneronage cultivé à moitié fruit par Pierre Monchanin, contenant vingt ouvrées en vigne trois en broches de deux ans trois bicherées en terre en seigle, quatre non ensemencées, deux vaches et une génisse. Au même lieu un vigneronage cultivé à moitié fruit par la veuve de Claude Sigaud, contenant quarante deux ouvrées en vigne, deux en broche de deux ans, trois bicherées en terre en froment, trois non ensemencées, deux vaches et deux prés de quatre bicherées. Un vigneronage au mas de La Pallu (croisement des routes qui viennent de Marzy de Berne et du Montjoly), cultivé à moitié fruit par Jean Margeran, contenant trente six ouvrées en vigne, trois en broche de deux ans, une bicherée et demie en terre de froment et deux vaches.
- Au même lieu un vigneronage cultivé à moitié fruit par Nicolas Trichard, contenant trente six ouvrées en vigne, une en broche de un an, une demie bicherée en terre en froment, une non ensemencée et deux vaches. Un vigneronage à la Grange de Blaceray cultivé par Jean Crépier, contenant vingt deux ouvrées en vignes bon rapport, deux en broche de un an, une bicherée en méteil (mélange de froment et de seigle), trois non ensemencées et une vache. Un vigneronage au Crêt de Charnard, à moitié fruit, cultivé par Julien Morin contenant vingt sept ouvrées en vigne, trois en broche de deux ans, dix bicherées en terre vassible, deux non ensemencées et deux vache. Au même lieu, un vigneronage à moitié fruit cultivé par Laurent Viornery contenant quatre ouvrées et demi en vigne, huit en broche de deux ans, cinq bicherées en terre Vierres ; il tient lesdites vignes de Julien Morin. Au même lieu, un vigneronage à moitié fruit cultivé par la veuve Durand, contenant trente six ouvrées en vigne, six en broche de deux ans, une bicherée en seigle, dix en terre Vierres et vassible non ensemencées et une vache. Un vigneronage aux Maisons Neuves tenu à moitié fruit par la veuve Boison, contenant dix huit ouvrées en vigne, quatre en broche de deux ans, trois bicherées en terre non ensemencée, une vache et une génisse. Au même lieu, un vigneronage à moitié fruit cultivé par Claude Germain, contenant trente ouvrées en vigne, sept en broche de trois ans et un an, une terre de bicherée en méteil, six non ensemencées et un pré de vingt bicherées partagé par neuf vignerons, appelé pré de Charnard, et deux génisses. Au mas du Veurtillon, une grange à demie fruit du travail de quatre bœufs, cultivé par Claude Suchet, contenant cinquante six ouvrées en vigne, quatre en broche de deux ans, deux prés de vingt sept bicherées, une terre de vingt bicherées en froment, une de dix en méteil, deux terre en seigle, soixante en vassible non ensemencées, deux bœufs, deux taureaux et deux vaches. À Blaceray une grange à demi fruit avec Louis Béroujon du travail de deux bœufs, un pressoir, une cuve, seize bicherées en froment, quinze bicherées et demi en méteil, seize en seigle, vingt quatre ouvrées en vigne, douze en broche de un an, quarante bicherées en terre non ensemencées, quarante bicherées en trois pré, deux bœufs, trois vaches et une génisse ; Laplace domicilié à Salles fait à moitié fruit de ladite grange quatre ouvrées en vigne et huit en broche de deux ans ; Pierre Monchanin de Blacé fait sur ladite grange à moitié fruit sept ouvrées en vigne et sept en broche de deux ans ; Granger d’Arbuissonnas fait à moitié fruit vingt quatre ouvrées en vigne ; un domaine à Blacé qui a pour fermier Jean Favre. (A D du Rhône 2Q 453)
Par acte signé Delacoste notaire royal en date du 10 août 1810, croulant sous les hypothèques, les d’Espinay vendent à M. Charles Chamarande propriétaire marchand de vins demeurant à Amareins dans l’Ain les bâtiments de Champrenard avec deux cuves deux pressoirs et douze hectares vingt neuf ares vingt deux centiares pour le prix de 54 690 livres. Puis le 2 octobre 1819, avec le même notaire ils vendent pour 7 200 francs au même Chamarande d’autres biens de Champrenard, biens situés vers les Fontaines et les Chevrières. Charles Chamarande est né à Arbuissonnas le 29 septembre 1763 de François et Françoise Monfray, marié le 18 avril 1796 à Anse avec Eléonore Beau née le 15 octobre 1775 à Anse et décédée à Champrenard le 8 avril 1844. Elle est fille de Pierre et Louise Chaveriat (Pierre Beau a une sœur, Marie, qui aura pour arrière petit fils Claude Bernard). Charles et Eléonore ont Anne Rosalie 16 août 1798 Amareins /21 mai 1800 Amareins, Françoise 29 août 1799 Amareins/7 décembre 1799 Amareins, Charles Jean 2 février 1801 Amareins, Julien 4 mai 1802 Amareins /24 septembre 1808 Amareins, Claudine 17 octobre 1803 Amareins /22 septembre 1805 Amareins, Eléonore Antoinette 26 avril 1808 Amareins /7 mars 1818 Champrenard, Jean Marie 12 février 1809 Amareins /27 juin 1815 Champrenard.
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Le Paragard châteaux Morel et de l'Hestrange
CHÂTEAU MOREL
Construit de 1867 à 1869 sur les plans de Louis Tarchier pour Louis Alfred Victor Ducourthial de Lassuchette, sous préfet de Villefranche, puis conseiller de préfecture, secrétaire général et percepteur à Perrache, maire de Blacé de 1876 à 1878. Il fit don du château à son amie née Jeanne Costal, qui épouse à Lyon 5ème le 28 septembre 1870 Eugène Alexandre Léon Sibour. Née à Saint-Étienne 42 de Jean Marie et Joséphine Julien, elle décède au Paragard le 16 août 1892 âgée de 53 ans. M. et Mme Joseph Morel achetèrent le domaine en 1898.
CHÂTEAU DE L’HESTRANGE
- Au XVIe siècle, aurait été constitué par une tour de guet. Au cours du XVIIIe siècle, on pense que se furent les Nicolau seigneur de Montribloud qui construisirent un pavillon de chasse. Au début du XIXe siècle, Anne Françoise de Montribloud veuve de Barthélemy Ferru de Plantigny voulu donner un style plus classique et plus parisien à sa maison de campagne. Le hall d’entrée possède une peinture panoramique sur papier attribuée à Joseph Dufour (1754/1827) représentant les villes de Bordeaux, Antibes et Bayonne. La plus jeune fille de Anne Françoise de Plantigny, Elisa, épousa en 1811 Henri de Romanet, marquis de Lestrange. Depuis la propriété pris le nom de Lestrange ou l’Hestrange. En 1889 leur fils aîné, Théodore, arrière grand père de Antoine de Saint-Exupéry, vendit le domaine à Louis Félix Billard, fabricant de chaussures à Alexandrie. C’est lui qui ramena d’Égypte les deux sphinx qui se trouvent sur la terrasse. Dans le parc, la statue représentant une bacchante aurait les traits de Caroline de Romanet la dernière marquise de l’Hestrange à avoir résidé au château. La famille Viettel succéda aux Billard jusqu’en 1937 où M. et Mme Muller boulanger à Lyon en devinrent les propriétaires. Justin Godart, député, sénateur du Rhône, maire de Lyon séjourna plusieurs étés dans le château. En avril 2000, Laurent et Blandine Metge-Toppin rachetèrent le domaine à la Caisse d’Epargne de Bourg en Bresse qui l’avait acheté à Mme Muller. (Laurent Metge-Topin)
- Barthélemy de Ferrus de Plantigny baptisé le 15 janvier 1761 à Lyon, fils de Hugues-Louis de Ferrus de Vendranges, chevalier, seigneur de Plantigny et de Montgiraud et de Jacqueline Françoise de Prohenque de Plantigny, décédé victime de la Terreur, fusillé le 21 vendémiaire an II, cadet gentilhomme au régiment de Guyenne (6 juin 1776), lieutenant au dit régiment (7 juillet 1788), un des principaux chefs de l’armée Lyonnaise en 1793, épouse par procuration en date du 22 avril 1788 Anne Françoise Dominique Nicolau de Montriboud, baptisée à Lyon le 18 novembre 1761, fille de Christophe François, chevalier, comte de Montriboud, et d’Anne-Marie Mayeuvre, petite fille de Pierre Nicolau, Ecuyer, trésorier de la ville de Lyon et de Anne Olivier. D’où :
- - Louise Etiennette Françoise dite Elisa, baptisée à Lyon le 24 juillet 1790, décédée à Lyon le 18 décembre 1879, épouse à Lyon le 2 juillet 1811 Jean Baptiste Louis Antoine de Romanet, marquis de Lestrange, né à Saint Alban (Ardèche) le 12 juillet 1779, fils de Louis Charles César de Romanet, ancien officier, et de Anne Louise de Tournon. D’où
(Henri de Jouvencel)
- - George Muller né en 1897, épouse Adèle Philibert née en 1899 de ? et Marie Jeanne Labruyère
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Hospice Courajod
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Le 10 août 1906, le décès de Jules Pujol, pensionnaire de l'hospice, est présenté à la mairie de Blacé par Jean Marie Fauchet, 31 ans, préposé à l'hospice et par Claude Rébé, 52 ans, jardinier à l'hospice. En 1914, Pierre Eloy, 25 ans, jardinier.
Lors de la Première Guerre mondiale, du 26 décembre 1914 au 19 mars 1917, 20 lits de l'établissement sont réservés aux blessés
Le Fond de Blacé
Probablement construit par François Marie Bottu de Saint Fonds dans la seconde moitié du XVIIIe siècle le Fond de Blacé est composé à l’origine de la moitié Est de la maison actuelle. Trois pièces en enfilade au rez de chaussée, pièces qui donnent toutes sur un grand vestibule desservant un escalier qui conduit à l’étage ou se trouve aussi un grand vestibule avec trois chambres. Toutes les pièces sont exposées à l’est et possèdent une cheminée. La maison est adossée à des bâtiments d’exploitation et des logements. François Marie est écuyer, seigneur de Saint Fonds et de Limas, lieutenant d’infanterie au régiment d’Enghien, né en octobre 1719 à Villefranche sur Saône de François, conseiller du roi et du duc d’Orléans, subdélégué à l’intendant du Beaujolais, lieutenant particulier civil et criminel au Baillage de Beaujolais, et de Marthe Bertin. Le 28 août 1747 il épouse à Lyon Catherine Jeanne de La Font fille de Claude de La Font d’Eaubonne, écuyer, conseiller secrétaire du roi, et de Marie Rat.
Le 27 avril 1787, Marie, Catherine, autre Catherine et Claudine Bataillon filles de défunts François Bataillon marchand drapier à Villefranche et de Marie Anne Savigny vendent le petit dommaine à Pierre Mathieu marchand de vins à Lyon rue Petit David paroisse de Saint Nizier à Lyon et Madeleine Bigot son épouse (Bonnefont notaire royal à Villefranche).
Le 20 avril 1790 Pierre Colombier époux de Jeanne Marie Thomas rachète le domaine au couple Mathieu/ Bigot. Pierre Colombier est né le 13 mai 1749 à Salles de Antoine et Marie Perroud il décède au Fond de Blacé le 26 mai 1832 ; Jeanne Marie Thomas est née de Benoît et Jeanne Marie Vernay le 12 octobre 1770, elle décède au Fond de Blacé le 26 août 1835. Ils se marient le 3 février 1789 à Salles en Beaujolais. Deux enfants naissent à Salles, Jean Claude le 2 novembre 1789, Etiennette le 15 décembre 1791, elle décède six jours plus tard. Jean Claude se marie à Limas le 8 décembre 1813 à Antoinette Vignat fille de Cyr et Françoise Bernard. Les parents d’Antoinette décèdent au Fond de Blacé le 8 avril 1841 et le 23 mai 1849. Antoinette, elle, y décède le 15 janvier 1847. Trois enfants naissent au Fond de Blacé, Claude François le 2 avril 1817 qui devint abbé à Givors, Marie le 1er avril 1822 et Jean Pierre le 6 mars 1827 il y décède le 9 novembre 1832. Jean Claude décède au Fond de Blacé le 3 mai 1850. Après son mariage avec Antoinette Vignat, il signe Colombier Vignat. Claude François revend le Fond de Blacé avec vignes près et terres pour une contenance de 66 ares et 10 centiares, le 18 juillet 1855 à Aimé Blanc pour la somme de trente cinq mille francs. Aimé est né le 3 mai 1815 à Lacenas de Joseph et Elisabeth Favel. Tonnelier de métier il monte à Paris Bercy ou il fait fortune. Revenu dans le Beaujolais il épouse à Cogny le 2 juillet 1856 Jeanne Marie Parreyon née à Cogny le 11 février 1833 de Joseph et Madeleine Verne décédée au Fond de Blacé le 24 juillet 1871. Le 30 mai 1857 naît au Fond de Blacé Marie Elisa puis Antoinette le 5 décembre 1858 et Jeanne Françoise le 16 juin 1860. Le 27 janvier 1865 il rachète à Marie Emilie Bottu de Limas pour la somme de quarante mille francs les bâtiments adossés à la maison et les terrains attenant. Marie Emilie Bottu de Limas en était propriétaire suite à un acte de partage, reçu Bonnefont notaire à Villefranche, le 28 mai 1851 ; partage ayant eu lieu entre Marie Emilie Bottu de Limas, son frère Jean Claude Bottu de Limas, sa sœur Anne Claudine Bottu de Limas et leur oncle Claude Aimé dit l’abbé de Saint Fonds. La vente comprend un corps de bâtiments avec cour, entrée, aisance, ensemble avec un petit bâtiment situé à l’angle sud ouest de la cour, un suel, un jardin et un hectare soixante cinq ares quinze centiares de vignes et prés. Marie Emilie est la petite fille de François Marie Bottu de Saint Fonds. Elle épouse le 16 juin 1845 Ludovic Lemau de Talancé
1811/1891 fils de Louis Marie et de Pauline de Sirvinges. Marie Emilie est la fille de Abel Lambert Marie Bottu de Limas né à Lyon le 26 septembre 1751, chevalier de Saint-Louis, officier au régiment de Saintonge et de Suzanne Louise Sabine Ferrus de Plantigny née à Lyon le 25 décembre 1791 et décédée à Plantigny commune de Saint Julien sous Montmelas le 21 octobre 1857. Aimé Blanc fait détruire les bâtiments adossés à la maison, et la fait doubler par l’ouest en 1865/66. À son retour de Paris, il s’associe avec M. Fanton négociant à Bercy et propriétaire au Gonnu à Blacé. Aimé Blanc décède au Fond de Blacé le 5 décembre 1886 et Jeanne Marie Parreyon le 6 février 1888. Marie Elisa hérite du Fond de Blacé au décès de ses parents. Le 24 septembre 1878 elle épouse à Blacé Jean Pierre Sourd, négociant en vins à Bercy, né à Marcy sur Anse le 18 mai 1846, de Jean Claude et Benoîte Escoffier et décédé à Lyon 5e le 4 novembre 1907. Trois fils naissent, Jean le 25 mars 1881, Aimé le 16 janvier 1885, Etienne le 15 janvier 1889 tous nés à Charenton le Pont et décédés au Fond de Blacé respectivement le 7 février 1909, le 30 avril 1972 et le 6 février 1918. Jean Pierre Sourd participe à la défense de Belfort lors de la guerre contre la Prusse en 1870. Il vend son négoce et s’établit au Fond de Blacé au début du XXe siècle. S’est lui qui fait établir le parc actuel. Marie Elisa Blanc décède au Fond de Blacé le 11 septembre 1920 et le petit domaine revient à Aimé son seul fils survivant. Aimé épouse le 25 mai 1921 à Theizé Jeanne Vapillon née à Villefranche le 4 avril 1895 de Louis, greffier en chef au tribunal de Villefranche, et Claudia Fonbonne. Le couple aura 6 enfants. Jeanne Vapillon décède au Fond de Blacé le 7 décembre 1975 et ses héritiers vendent la maison à Olivier et Françoise Planche en 1976. Le Fond de Blacé sera de nouveau vendu le 23 mai 1981 à M. et Mme Thierry Schweizer.
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Les Fortières
Hameau cadastré sur lequel sont construits l'ancienne gare du Chemin de Fer du Beaujolais, la maison de retraite Courajod et la salle des fêtes. Il tient son nom du "mas des Fortières" déjà cité en 1540 au terrier Tixier. On peut en voir les restes le long du Marderet.
Le "hameau nouveau" se construit à côté de la gare : café de la gare, maison de retraite, pensionnat pour garçons qui n'en fut jamais un des suites de la loi de séparation de l'État et de l'Église et qui devint une salle paroissiale puis communale, maisons particulières. Joseph Sandrin et Catherine Vapillon son épouse, qui voulaient se faire construire une maison au bourg, apprenant la prochaine construction d'une gare à côté d'un terrain leur appartenant, la firent bâtir sur ce terrain.
Sur ce hameau sont situés les lieux-dits de Bel-Air, du Géat, des Fontaines, de la Bessée.
Bel-Air tient son nom de la famille Groslier Turin de Bel-Air qui possédait le château du Bost au bourg de Blacé. Le Géat vient probablement du curé François Géat qui possédait une vigne au clos de Berne en 1542 selon le terrier Tixier. Les Fontaines est un lieu ou l'eau se trouve en abondance, le filon va du nord du hameau du Géat jusqu'au lieu-dit les Serves et alimente le Bief de Laye. La Bessée doit son nom aux premiers occupants connus dès le treizième siècle, les La Bessée.
On trouve également aux Fortières trois ponts sur le Marderet : un pont piéton vraisemblablement construit par la famille Carrand/Lorras, qui habitait Bel-Air, lorsqu'ils achetèrent le mas des Fortières ; le pont du chemin de fer et le pont "automobile". Environ cent cinquante mètres séparent ces trois ponts. A noter que le ruisseau, sur cette portion, fut canalisé avec des lauzes.
C'est au Géat que fut fondé par Henriette Clair, vers 1841, un pensionnat pour "jeunes filles". Des religieuses de la congrégation Saint Charles épaulèrent la fondatrice puis prirent la direction de l'établissement après le décès de celle-ci en 1883. Anne Blanc, religieuse native de Lacenas, dirigea le pensionnat puis, après le vote de loi de séparation état/église se furent des laïques qui officiairent: Elisabeth Dalban et sa fille Augustine en 1906, Françoise Bréassier en 1911, Marie Françoise Curtil décèdée au Géat en 1912. Elles sont toutes institutrices.
Fin XIXe siècle, la comtesse de Villarson, propriétaire du château du Bost à Blacé, apprenant que Mme Courajod allait faire construire à ses frais une maison de retraite aux Fortières, la fit prévenir qu'elle pouvait l'aider financièrement dans cette entreprise. Mme Courajod ayant répondu par la négative, la Comtesse décida de faire bâtir sur un terrain voisin à celui sur lequel serait construit l'hospice, un bâtiment destiné à servir de pensionnat pour garçons et qui serait tenu par des religieux. L'école fut construite mais ne servit jamais, du fait de la loi de séparation de 1905. La Comtesse céda alors le bâtiment au diocèse du Rhône. Le rez-de-chaussée servit alors de salle paroissiale, où fut données sous l'impulsion du père Garnier, curé de Blacé, des représentations théâtrales où les jeunes de la commune et des communes avoisinantes purent mettre en avant leurs talents de comédiens. Il servit également de salle de répétition à la clique de Blacé.
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Autres patrimoine
- Au bourg de Blacé, une vielle tour carrée, qui offre encore quelques moulures du XVe siècle, doit être le dernier vestige de la maison paroissiale.
Repères géographiques
Le cadastre de 1830
- L'infralias et le lias inférieur ou sinémurien se retrouvent à Blacé. L'infralias contient des bancs calcaire jaunes ou gréseux renfermant beaucoup de fossiles (ammonites planorbis, pectens valoniensis, cypricardia porrecta, etc.). Le lias inférieur facilement reconnaissable à son calcaire pétri de griffées arquées.
(le Beaujolais préhistorique de Claudius Savoye, 1899)
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Cadastre parcellaire
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Tableau d'assemblage
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Section A - feuille 1
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Section A - feuille 2
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Section B - feuille 1
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Section B - feuille 2
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Section C - feuille 1
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Section C - feuille 2
La partie montagneuse est constituée par les schistes granulitiques contre lesquels viennent butter par une faille nord, nord/ouest les terrains secondaires; trias, infra-lias et lias inférieur, flanqués à l'est par un lambeau de calcaire à entroques.
Blacé possédait 610 hectares de vignes avant le phylloxera; 415 hectares maintenus par les insecticides existent encore.172 hectares sont reconstitués en plants greffés dont les plus anciens ont 10 ans. Le Riparia et le Vialla sont concurremment et exclusivement employés.
Le rendement moyen est de 40 hectolitres à l'hectare et le prix moyen de 45 francs l'hectolitre. Bon vin d'ordinaire préféré dans la région.
(les vins du Beaujolais, Vermorel et Danguy, 1894)
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 560 | 560 | 879 | 993 | 1 028 | 1 015 | 1 123 | 1 181 | 1 206 | 1 155 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 216 | 1 353 | 1 251 | 1 329 | 1 245 | 1 224 | 1 133 | 1 178 | 1 161 | 1 123 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 118 | 960 | 937 | 915 | 835 | 805 | 945 | 906 | 913 | 962 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 071 | 1 093 | 1 205 | 1 322 | 1 417 | 1 583 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Peintures divers
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l'allée de la Comtesse peinte par J Davergne -
Blacé par Christiane Crépier
Le village
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La place de Blacé -
La place de Blacé -
Le Bourg -
Le Bourg -
Le Bourg -
Le Bourg -
Le Bourg -
Le Bourg -
Le Bourg -
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Le Bourg -
Le Bourg -
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Vue générale -
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Vue générale -
Vue générale -
Vue générale -
Vue générale -
L'école des filles et la Villa des Erables -
L'école des filles -
L'école des garçons -
L'école des garçons -
Épicerie Vermorel -
Épicerie Vermorel -
Le Bourg -
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Sortie Nord du Bourg
La Jeanne d'Arc
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La Jeanne d'Arc à Blacé -
La Jeanne d'Arc à Blacé -
La Jeanne d'Arc à Blacé -
La Jeanne d'Arc à Blacé
Les hameaux
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Berne -le Varinard -
Charpenay -
Le Piège -
Le Piège -
Route du Fond de Blacé en 1903 -
Le Montellier et le Piège -
Les Places -
La Tallebarde -
La Tallebarde - le Dancing -
La Tallebarde - le Dancing -
La Tallebarde - l'auberge -
La Tallebarde -
La Tallebarde -
La Tallebarde -
Pendant la guerre de 1914 1918 -
Pendant la guerre de 1914 1918 -
Le Gonnu -
Le Gonnu -
Vue aérienne sur Le Gonnu -
Le montjoly -
Le Vortillon -
Vue aérienne sur Le Vortillon -
Les Vierres -
Pravins depuis le Fond de Blacé en 1960
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Route de Bellevue Joséphine Reynier Yves Desmure Martine et Michèle Guillot
Le hameau de Blaceret
Le Domaine de Grammond
- Détaché de l'ancien prieuré de Grammont dans les années 1854/59 il a appartenu à la famille Passot négociant en vins à St Georges de Reneins, puis il passa à la famille Burnichon qui le vendit en 1931 à M. Antoine Seyvet.
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Domaine et Château de Grammond -
Grammond avant l'agrandissement -
Agrandissement des bâtiments -
Vendanges au Domaine -
Vendanges au Domaine -
Pressurage au Domaine -
- Article détaillé : Voir les cartes postales …
La gare des CFB
Le monument aux morts
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le menu de l'inauguration du monument -
Inauguration -
Banquet d'inauguration -
Le banquet -
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le monument -
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Les enfants (de gauche à droite) : Marcel Laplanche, André Durand de l'assistance, Jean Large, Fanfan Dulac, Roger Perras, André Mélinon et Jo Labrosse.
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Coupure de presse
Divers cartes postales
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La classe 1896 -
La classe 1925 -
La classe 1952 et 53 -
Les conscrits en 1965 -
Les conscrits en 1962 -
Courrier de Ernest Courajod -
Les sapeurs pompier -
Les sapeurs pompier -
La madone
Oeuvres de Pierre Valette
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Maison Sanlaville -
Le château Bleu -
Blacé le Chambon -
Blacé, le Château Bleu -
Blacé, Le château Bleu -
Blacé, La maison de Valette -
les Coutances -
Pravins et La Fléchère -
Maison Sanlaville -
Blacé -
La Tallebarde -
La Combe
Photos divers
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Hôtel le Savigny -
Le Montellier - Maison de maître du XIXe aujourd'hui maison d'hôtes de charme [1]
Notables
- Pierre MONTET Né à Villefranche sur Saône le 27 juin 1885, Égyptologue célèbre pour ses fouilles de Byblos et Tanis
- Propriétaire à Blacé où il possède une maison de campagne.
- Pierre Adolphe VALETTE Né à St Etienne 42 en 1876, décédé à Lyon en 1942
- En 1928 il se retire à Blacé, dans le Beaujolais, où il peint paysages campagnards et portraits.
- Article détaillé : Voir la galerie de peinture …
- Jean Benoît JAMBON, né à Blacé au hameau de Grammont le 6 décembre 1899 de Jean Marie et Marie Dubost, incarcéré à la prison St Paul à Lyon d'où il partira en convoi ferroviaire pour Dachau le 29 juin 1944 et y arrivera le 2 juillet 1944. Matricule 76053. Transféré au camp de Weimar Buchenwald. Les déportés de Buchenwald se libèrent des SS le 16 avril 1945 quelques heures avant l'arrivée des troupes américaines. Jean Benoît Jambon décède au camp le 17 mai 1945.
Les maires
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Conseil élu en mai 1912 -
Yves MATHIEU -
Fabrice LONGEFAY
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Claude DUGOUJARD | 1792 - 1794 | né vers 1744 décédé le 5 février 1823 à Blacé le Bourg, fils de François et Marie Colombier, époux de Louise Colombier, propriétaire |
Etienne VARINARD | 1794 - 1801 | né le 5 décembre 1734 à Blacé, décédé le 29 octobre 1811 à Blacé Berne, fils de Philippe et Claudine Boisson, époux de Benoîte Louis et de Pierrette Vapillon, propriétaire, géomètre |
Philibert CARRICHON | 1801 - 1815 | né le 1er juin 1723 à Blacé décédé le 14 prairial anVIII (3juin 1800) à Blacé le Bourg, fils de Antoine et Jacqueline Bachevillier, époux de Antoinette Carrand, de Marie Juesnin et de Emmerancienne Marduel, propriétaire marchand de vins, achète le château du Bost |
Laurent BALLOFFET | 15 mai 1815 - 25 octobre 1815 | Élu, né le 31 décembre 1775 à Villefranche sur Saône, décédé le 24 mai 1841 à Villefranche sur Saône, fils de Jacques et Margueritte Gallet, époux de Benoîte Philiberte Belliard et de Benoîte Mélanie Demiège, juge de paix à Villefranche, propriétaire de la Fléchère |
Jean-André GAYOT de Saint ELOY | 1815 - 1818 | nommé |
Antoine CARRICHON | 1818 - 1822 | nommé, né le 4 mai 1789 à Rouen 76, décédé le 15 mai 1847 à Lyon, fils de Antoine et Marie Clotide Boucherot, époux de Anne Marie Carrichon, négociant, député de l'arrondissement de Villefranche du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834, |
Jacques Marie du PELOUX | 1822 - 1830 | (1755 - 1830) - nommé, né le 1er septembre 1775 à St Romain 43, décédé à Blacé Grammont le 10 mars 1830, fils de Louis et de Magdeleine Julien de Veranne, époux de Louise Delphine Michet, vicomte, lieutenant de vaisseaux, propriétaire, chevalier de Saint Louis et de la Légion d'Honneur[2], fit probablement construire le château de Grammont |
Jean COLOMBIER | 1830 - 1835 | nommé, né le 16 mars 1800 à St Sorlin 69 de Antoine et Charlotte Mathelin, époux de Antoinette Raymond et de Marie Fargeat, propriétaire, fait rebâtir le Montellier |
Antoine CARRICHON | 1835 - 1842 | nommé, idem |
Charles Jean BLANC | 1842 - 1854 | nommé, né le 28 fructidor anIX (15 septembre 1801)à Blacé, décédé à Blacé le Monjoly le 31 janvier 1884, fils de Charles et Antoinette Picard, célibataire, propriétaire. |
Louis Félix Octave LAFONT | 1854 - 1865 | nommé, né le 18 février 1792 à Dommartin 69, décédé le 4 mai 1878 à Blacé le Savigny villa des Erables, fils de Barthélemy et Claudine Courby, époux de Antoinette Adèle Caroline Ricottier, avoué au tribunal civil de 1ère instance de Lyon, fait construire la villa des Erables |
Louis Alfred Victor de LASSUCHETTE | 1865 - 1870 | nommé |
Claude François MONGOIN | 1870 - 1874 | nommé - Conseiller général du canton de Villefranche |
Claude BLANC BALLOFFET | 1874 - 1876 | nommé, né le 21 octobre 1821 à Denicé Buffavent, décédé le 21 janvier 1890 à Blacé, fils de Jean Marie et Antoinette Picard, époux de AnneJeanne Marie Julie Balloffet, propriétaire marchand de vins, achète la maison forte de Pravins |
Louis Alfred Victor de LASSUCHETTE | 1876 - 1878 | nommé, sous préfet de Villefranche sur Saône, conseiller de préfecture,secrétaire général, percepteur à Perrache |
Claude François MONGOIN | 1878 - 1885 | nommé, né à Blacé Berne le 16 février 1828, décédé à Blacé Berne le 3 février 1889, fils de Jean (François) et Antoinette Alexandrine Nicolas, époux de Claudine Laveur, Propriétaire, Conseiller Général du Rhône |
Claude THOMAS | 1886 - 1889 | Élu, né à Blacé le 2 mai 1829 décédé à Blacé la Combe le 5 août 1892, fils de Antoine et Marie Barnoud, époux de Claudine Damour, propriétaire cultivateur |
Jean Marie CHANRION | 1889 - 1897 | Élu, né à Poule les Echarmeaux le 7 mars 1828 décedé au bourg de Blacé le 8 mars 1897, épicier, fils de Denis et Anne Marie Vermorel, époux de Pierrette Gabet |
Joseph MAURICE | 1897 - 1931 | (1869 - 1932 - Élu, né à Blacé le Bourg le 29 avril 1869, décédé en 1932, fils de Claude et Marie Joséphine Billeton, époux de Louise Antoinette Saunier, propriétaire - Chevalier de la Légion d'Honneur[3] |
François BONNERU | 1931 - 1935 | Élu, né à Blacé le Fond de Blacé le 3 avril 1863, fils de Jacques et Jeanne Desnoyer, époux de Marie Vapillon, propriétaire |
Joseph SANDRIN | 1935 - 1945 | élu, né à Blacé le Fond de Blacé le 10 avril 1898 décédé à Lyon le 28 janvier 1979, fils de Laurent et Marie Antoinette Chrétien, époux de Elisabeth Desthieux, propriétaire |
Hippolyte BERTHILLIER | 1945 - 1959 | élu, né à Pont de Vaux le 2 novembre 1885 de Claude Marie et Césarine Pelletier, décédé à Blacé le 30 août 1967, épouse à Blacé le 16 novembre 1912 Marie Benoîte Lafond, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1938, Officier en 1956[4]. |
Pierre BATAILLE | 1959 - 1983 | élu, né en 1914 de Jacques et Claudine Guerrier |
Marcel PETIT | 1983 - 1989 | élu |
Roger EDOUARD | 1989 - 2001 | élu |
Joël LEFORT | 2001 - 2014 | Réélu en 2008 |
Pierre HYVERNAT | 2014 - 2014 | démission |
Yves MATHIEU | 2014 - 2020 | |
Fabrice LONGEFAY | 2020 - (2026) | |
- | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Pierre MANDRON | - | Né le 15 septembre 1702 à Blacé, décédé le 14 février 1755 à Blacé, fils de Pierre et Marie Savoye, époux de Marie Boujat, inhumé dans l'église de Blacé. |
Antoine Marie CARRAND | - | Né vers 1747 à St-Étienne la Varenne, décèdé à Blacé le 1er février 1806 fils de Claude et Hélène Saint-Didier,époux de Marie Antoinette Terrel, réside à Bel-Air. |
Les curés de Blacé et Salles
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Etienne-Albert de Claye | 13.. - 1412 | |
Guillaume de Bressiat | 1422 | |
Barthélemy LELAUX | 1425 | Curé en 1450 (cahier de visite) |
Denis MELIN | 1448 | |
Barthélemy LITAUX | 1454 | |
François GÉAT | 1542 | |
Guillaume GUILLARD | - | |
Claude GAY | 1591-1603 | |
Pierre SAVOIE | 16 septembre 1632 - | cité en 1674 dans les registres paroissiaux de Saint Julien 69 - Source[5] |
Jean DUMEYNET | 2 mai 1676 - 1709 | dernier acte, le 23 août 1709 |
DURAND | 1682 | curé de Blacé |
François Marie COUTY | 1709 - 10 janvier 1731 | né à Saint-Symphorien de Laye de Philippe et Catherine Desplaces, 1 er acte le 22 décembre 1709, inhumé dans l'église de Blacé |
Jean François SAPPEY | 18 janvier 1731-1747 | |
Claude GLAVENARD | 16 mars 1747 - 30 janvier 1763 | enterré dans l'église de Blacé |
Joseph Louis d'Arod de PIERREFIFANS | 16 février 1763 - 1792 |
Les curés de Blacé
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Jean François LASALLE | Février 1803 - | Source[6] |
Jean François BRUN | Septembre 1806 - | Source[6] |
Jean Baptiste BEZ | Janvier 1819- | Source[6] - Puis curé d'Oullins |
Jacques MONTAGNEUX | Octobre 1825 - | Source[6] |
Louis DELORME | Novembre 1826 - | Source[6] |
Jean Louis VALLET | Octobre 1842 - | Source[6] |
Raymond THERU | Février 1857 - | Source[6] |
Claude Auguste MILLET | Novembre 1889 - 1910 | (1843 - 1925) - Puis curé d'Arbuissonnas - Source[6] |
Jean Joseph VERMOREL | 1909 - 1917 | (1856 - 1917) - Ex curé de Chamelet |
- | - | - |
Ignace BRUYÈRE | 1917- 1937 | Puis aumônier des Petites-Sœurs des Pauvre à Vaise - déjà curé en 1921 |
Gilbert GARNIER | 1937 - 1941 | Ex curé de Chevinges - Puis curé de Saint-Georges |
- | - | - |
- | - | - |
Les titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
- | - | |||
- | - | |||
- | - |
Cf. : Voir les 4 notices (en renseignant simplement le lieu de naissance.)
Les médaillés de Sainte-Hélène
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
BACHEVILLE Claude | 13 décembre 1793 Blacé |
après 1857 | Réside à Villefranche (Rhône). Tonnelier.
Ex-soldat aux 84e et 18e de ligne. Période : 12/09/1813 au 28/04/1815. | |
PERRAUD Benoît | 6 mai 1793 Blacé |
après 1857 | Réside à Lacenas (Rhône). Cultivateur.
Ex-soldat au 101e de ligne, 3e bataillon, 1ère compagnie de Grenadiers. Période 12/1812 à 11/1814. Incorporé à Gênes. Campagnes : Luzel à Wittemberg, Leipzick. Blessé de deux coups de feu à la cuisse gauche à Colisse où il fut réformé. | |
Source : les Médaillés de Sainte-Hélène
Monument aux morts
Campagne Napoléoniènne
Jean Benoît Rousset né le 7 décembre 1794 à Blacé, 1er régiment d'infanterie de ligne, 14 avril 1813 / 29 décembre 1813.
Pierre Micollier né en octobre 1794, 1er régiment d'infanterie de ligne, 13 avril 1813 / 29 décembre 1813.
Jean Marie Badolle né le 1 septembre 1794 à Blacé, 1er régiment d'infanterie de ligne, 13 avril 1813 / 29 décembre 1813.
Pierre Collier né le 13 7 1790 à Blacé, 154ème régiment de ligne, 13 avril 1813 / 29 décembre 1813.
Etienne Nicolas né le 7 novembre 1792 à Blacé, 64 régiment d'infanterie de ligne du 28 mars 1812 au 2 avril 1813. décèdé à l'hôpital de Ségovie,Espagne, des suites de fièvres
Guillaume Saint-Didier né le 23 mars 1793 à Blacé, 154ème régiment d'infanterie de ligne, 9février 1813 / 19 mars 1813.
Louis Aynés né le 13 juillet 1795 à Blacé, 49ème régiment d'infanterie de ligne (ex 53), 26 mai 1815 / 24 juillet 1815
Gabriel Damiron né le 8 novembre 1793 à Blacé, 35ème régiment d'infanterie de ligne, 11 février 1812 / 7 mars 1813, décèdé à Venise le 25 janvier 1814.
Antoine Varinard, né le 17 mai 1786 à Blacé, 61ème régiment dinfanterie de ligne, 1er juin 1811 / 29 novembre 1812.
Guerre de 1870
Le monument aux morts de 1870 se trouvait dans le cimetière de Blacé, mais malheureusement il a été enlevé par une municipalté dans les années 70.
François GILIBERT né le 18 juin 1843 à Blacé 69 décédé le 1er janvier 1871 à Nuits-Saint-Georges, au 21 rue de Beaune maison de Mayol de Lupré. Soldat à la 2e légion de marche du Rhône, 3e bataillon, 2e compagnie.
Jean Antoine Vapillon né à Blacé le 30 juin 1841, soldat à la 1ère légion du Rhône, blessé à l'oeil gauche par arme à feu à la bataille de Nuits Saint-Georges du 18 décembre 1870.
Claude Picard, soldat de la 1ère légion du rhône,né à Blacé le 14 mars 1844, décédé à Genève le 21 février 1871.
Guillaume Jacquet, caporal de la Garde Mobile du Rhône, né à Blacé le 25 juin 1846, décèdé à Belfort le 22 février 1871.
Antoine Jacquet, soldat de la Garde Mobile du Rhône, né à Blacé le 31 mars 1847, décèdé à Belfort le 25 janvier 1871.
- Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Émigration en Algérie
- MONTILLARD Jean-Louis, né le 23/07/1818 à Blacé, décédé après 1862 en Algérie, cultivateur à Sidi-Marouf, commune de Sidi-Chami (Oran), fils de Jean-Louis (+ 07/11/1823 Blacé), et de Antoinette MICHAUD (+ 04/01/1843 Blacé).
- Il épouse à Sidi-Chami (Oran), le 21/01/1862, Jeanne Antoine Alexandrine VALENTIN, née le 16/11/1820 à La Côte (Haute-Saône), décédée après 1862, d'où :
- - Marie Augustine VALENTIN reconnue MONTILLARD, née le 06/08/1858 à Assi-bou-Nif (Fleurus, Oran), reconnue et légitimée au moment du mariage. Postérité éventuelle non établie.
Note : Jeanne Antoine Alexandrine VALENTIN, avant son mariage, avait eu une relation avec un individu inconnu duquel elle aura une fille naturelle :
- - "Poline" Augustine, née le 12/01/1843 à La Côte (Haute-Saône), décédée le 19/11/1891 à Assi-bou-Nif, journalière, qui se marie deux fois :
- 1° le 19/12/1861 à Sidi-Chami avec Eugène Louis MARTINAGE, né en 1836 à Paris 7e, cultivateur à Sidi-Marouf.
- 2° le 27/08/1870 à Assi-bou-Nif avec Louis COSTE, né à La Courtine (Meuse), décédé le 03/08/1887 à Assi-bou-Nif, d'où :
- - Auguste COSTE, né le 08/04/1880 à Assi-bou-Nif, décédé le 06/12/1958 à Saint-Denis-du-Sig (Oran), d'où postérité en Algérie.
- - "Poline" Augustine, née le 12/01/1843 à La Côte (Haute-Saône), décédée le 19/11/1891 à Assi-bou-Nif, journalière, qui se marie deux fois :
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1792-1920)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Recensements (1911-1911)
Documents numérisés
- Etat civil de Blace, 1695 : Baptême-Mariage-Sépulture (1695-1695)
- Etat civil de Blace, 1696 : Baptême-Mariage-Sépulture (1696-1696)
- Etat civil de Blace, 1704 : Baptême-Mariage-Sépulture (1704-1704)
- Etat civil de Blace, 1716 : Baptême-Mariage-Sépulture (1716-1716)
- Etat civil de Blace, 1729 : Baptême-Mariage-Sépulture (1729-1729)
- Etat civil de Blace, 1755 : Baptême-Mariage-Sépulture (1755-1755)
- Etat civil de Blace, 1761 : Baptême-Mariage-Sépulture (1761-1761)
- Etat civil de Blace, 1749 : Baptême-Mariage-Sépulture (1749-1749)
- Etat civil de Blace, 1769 : Baptême-Mariage-Sépulture (1769-1769)
- Etat civil de Blace, 1775 : Baptême-Mariage-Sépulture (1775-1775)
- Etat civil de Blace, 1781 : Baptême-Mariage-Sépulture (1781-1781)
- Etat civil de Blace, 1787 : Baptême-Mariage-Sépulture (1787-1787)
- Etat civil de Blace, 1792 : Baptême-Mariage-Sépulture (1792-1792)
- Décès - Contient une table annuelle (1805-1806)
- Décès - Contient une table annuelle (1818-1818)
- Décès - Contient une table annuelle (1825-1825)
- Décès - Contient une table annuelle (1831-1831)
- Décès - Contient une table annuelle (1885-1885)
- Décès - Contient une table annuelle (1906-1906)
- Décès - Contient une table annuelle (1918-1918)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | de 8h30 à 12h00 | de 8h30 à 12h00 | de 8h30 à 12h00 | de 8h30 à 12h00 | de 8h30 à 12h00 | - | - |
Après-midi | de 13h30 à 17h00 | de 13h30 à 17h00 | de 13h30 à 17h00 | de 13h30 à 17h00 | de 13h30 à 17h00 | - | - |
Mairie |
Adresse : Le Bourg - 69460 BLACÉ
Tél : 04 74 67 53 95 - Fax : 04 74 60 50 38 Courriel : Contact Site internet : GPS : 46.032222° / 4.645278° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Ouverture de la mairie : Tous les jours de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Source : http://www.mairie-blace.fr/-Informations-pratiques-.html (04/2010) |
Associations d'histoire locale
Dépouillements des registres paroissiaux
- Registres paroissiaux dépouillés, 1676/1792, filiatifs. Classés par naissances, mariages et sépultures.
- Registres d'état civil dépouillés, 1793/1905, filiatifs. Disponibles au secrétariat de mairie.
- L'état civil de la commune de Blacé est classé par patronyme sur geneanet (1676/1922, lacunes baptême de août 1681 à avril 1692 et lacunes de février 1719 à janvier 1721)
Archives notariales
- Archives départementales du Rhône : Pierre Mandron,1729/1755,3 E 22168 à 3 E 22177.
- Antoine Carrand, répertoire du 22/9/1771 au 16/7/1795 35 L 34 - de 1771 à l'an XIV 3 E 22301.
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Site officiel de la commune
- Blacé sur GenCom - Le site des communes pour et par les généalogistes
- Cartes postales anciennes du Rhône
- Blacé sur Wikipédia
- Emigration en Algérie
Notes et références