Kaysersberg est devenue une ancienne commune le 1er janvier 2016, commune déléguée de la commune nouvelle de Kaysersberg Vignoble[1].
Cité dès 785 (Conesheim). Partagé au Moyen-Age entre diverses seigneuries, la majeure partie dépendant de la seigneurie Hohlandsberg qui appartenait aux Habsbourg. Au XV e siècle, donné en gage au comte de Lupfen qui occupa le château, entoura le village de remparts vers 1430 et lui fait conférer les privilèges d'une ville (1460).
Kientzheim est vendu au XVIe siècle à Lazarre de Schwendi , général de l'empereur contre les Français et les Turcs, qui introduisit sur ses terres le cépage de Tokay. et fait du château sa résidence.
La guerre de Trente Ans fait des ravages et Kientzheim passera par la suite sous la tutelle de Colmar jusqu'à la Révolution, en retombant au rang de village.
Kientzheim fut fortement endommagée au cours de la bataille de la poche de Colmar (hivers 1944-1945).
Aujourd'hui le village vit principalement de la vigne.
Héraldique
Parti d'argent et d'azur, à un ours de sable en pied, lampassé de gueules, brochant sur la partition.
Histoire administrative
Département - 1801-.... : ....
Arrondissement - 1801-.... : ....
Canton - 1801-.... : ....
Commune - 1801-2015 : Kientzheim
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Château des Schwendi
C.Angsthelm
C'est le premier château inférieur de Kientzheim. Il est situé à l'entrée de la ville basse et a été construit par Jean de Lupfen vers 1400. Lorsque Lazarre von Schwendi devint propriétaire de la seigneurie de Hohenlandsberg, il fit partiellement reconstruire et agrandir le château entre 1563 et 1583. Les dépendances de la cour remontent probablement à la même époque. Il agrandit sa propriété par celle contigüe des Chevaliers de Saint Jean de Colmar et fait prolonger le mur d'enceinte crénelé qui subsiste dans la Grand'rue. Le château resta dans la descendance des Schwendi jusqu'en 1770.
le château fut ensuite occupé par les familles de Reich de Platz en 1771, de Golbery en 1808, et de Castex en 1896.
L'aile ouest avec pignon comporte une cave à voûte concentrique en briques retombant sur une colonne centrale en grès. L'aile est, à pignon chantourné de style Renaissance comporte des fenêtres à meneau en arc. A chaque niveau une grande salle.
Après 1972, le château est devenu propriété de la Confrérie Saint Etienne qui a fait restaurer et aménager les locaux pour ses besoins. En 1980, un musée du vin a été installé dans les dépendances.
Église Notre Dame des Sept Douleurs
la date de construction de l'édifice primitif reste encore à ce jour inconnue. La partie orientale du lieu de culte est probablement datée du XIIIe siècle. Elle abrite une chapelle funéraire, appelée également ossuaire, car des ossements ont été retrouvés dans le sous-sol.
La nef a été construite au cours du XIVe siècle. Entre 1722 et 1726, le curé Furlen a pris la décision d'agrandir l'église et de renouveler le mobilier. L'édifice est reconsacrée en 1760 par l'évêque de Bâle. En 1896, une sacristie est ajoutée à l'église selon les plans de l'architecte Charles Winkler.
Clocher XV e
Cadran solaire
Ossuaire
Chapelle Saint Felix et Sainte Régule
La chapelle a été reconstruite en 1966 sur le lieu d'une église plus grande, qui avait traversé les siècles jusqu'à être sérieusement ébranlée pendant la seconde guerre mondiale.
Elle abrite une belle collection d'ex-voto datant des XVIIIe et XIXe siècles, époque où Kientzheim était un pélèrinage marial. Ils ont été restaurés par le sculpteur Ambroselli et des jeunes du village.
En 1466, un miracle eut lieu dans la chapelle. De nombreux témoins et personnalités ont vu pleurer les statues de la Vierge et de Saint Jean qui provenaient d'un calvaire de l'église de Sigolsheim, pillée et dévastée par le seigneur Jean Wild, Grave et sous-bailli de l'Empire d'Alsace.
Chevet Chapelle
Vierge du calvaire
Pieta
Saint Sépulcre XV e
Ex-voto 1944
Ex-voto 1976
Mont des Oliviers XVIII e
Remparts
Porte basse dite "du Lalli"
La Porte du Lalli est l'une des anciennes portes fortifiées du XVe. Elle a la particularité de posséder une figure de pierre représentant un masque grimaçant tirant une langue métallique qui pouvait être actionnée pour narguer les agresseurs de Kientzheim.
Les remparts ont conservé deux tours, dites des bourgeois et des voleurs.
Repères géographiques
Vue depuis les collines au dessus d'Ammerschwihr - J-P GALICHON
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 045
959
1 128
1 127
1 214
1 227
1 180
1 235
1 279
1 215
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 179
1 157
1 151
912
834
842
841
855
813
826
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
867
913
851
840
814
851
871
850
896
864
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2015
2021
-
-
-
Population
811
933
827
2 715
2 709
-
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Aumônier à l'hôpital du Hasenrain à Mulhouse, curé de la paroisse de Kientzheim. Né vers ?, décédé le 11/02/2017. L'eucharistie de ses funérailles a été célébrée en l'église d'Artolsheim le 17/02/2017. Source : Faire-part de décès - Dernières nouvelles d'Alsace.