Une présence humaine existe « dès l'époque paléolithique »[1], puis à celle du néolithique. Elle a en effet laissé des traces dans le secteur de Leibersheim[2], à savoir les « vestiges d'une chapelle »[3] qui était dédiée à saint Marc, et des tombes que l'on attribue à l'époque mérovingienne.
Le nom du village est mentionné pour la première fois en l'an 1004. « sous la dénomination de Rudinisheim »[4]. Cette mention figure dans un acte concédant le droit de chasser dans la forêt de la Hardt[5], acte signé par le roi germanique Henri II[6] en faveur de l'évêque de Bâle Adalbéron[7]. Cette concession est confirmée en 1040.
Durant le Moyen Âge, le ban communal qui faisait d'abord partie de la seigneurie d'Altkirch « comprenait deux villages distincts : Riedisheim et Leibersheim »[8]. En 1429, l'ensemble appartient à Guillaume de Bollwiller. Une dizaine d'années plus tard, il passe aux mains de Jean de Thierstein. Des conflits avec les Suisses entraînent en 1467 la disparition du hameau de Leibersheim. À cette date, le domaine riedisheimois est acquis par Anne de Thierstein, puis en 1489 par « ses cousins Henry et Oswald »[9]. Oswald de Thierstein est bailli d'Altkirch, et c'est lui qui sera à l'origine des armoiries de la cité riedisheimoise.
Quand la famille des Thierstein s'éteint en 1519, Riedisheim devient (avec Brunstatt) un alleu des comtes d'Ortembourg-Salamanca, liés au bailliage de Landser. Mais Jean puis Bernard d'Ortembourg s'endettent et engagent Riedisheim à la ville de Mulhouse. Jamais remboursée, la cité mulhousienne essaye de s'approprier Riedisheim, mais la Guerre de Trente ans survient, réduisant les Riedisheimois au nombre de sept. Durant cette guerre, Riedisheim change de mains à plusieurs reprises : Mulhouse, Jean de Rosen, à nouveau Mulhouse, puis Robert de Vignacourt.
En 1648, le traité de Westphalie rattache la cité au royaume de France. En 1654, ce sont les seigneurs de Besenval qui entrent en scène. Riedisheim devient « une baronnie comprenant les villages voisins »[10], et la famille noble des Besenval conservera ses droits jusqu'à le Révolution.
Alors que Napoléon Ier vient d'abdiquer, Riedisheim est « saccagé par les troupes alliées »[11] en 1815.
De nombreux habitants émigrent aux États-Unis dans les années 1830-1840, dont la famille Schertz qui donnera son nom à une ville du Texas.
En 1839, la commune riedisheimoise cède un de ses terrains en vue de la construction de la voie ferrée entre Bâle et Mulhouse. Il n'y aura jamais de gare à Riedisheim (celle de Mulhouse étant vraiment très proche), mais des « ateliers de réparation et révision du matériel roulant »[12] s'implantent sur le territoire et demeurent productifs jusqu'en 1965. Une tuilerie s'implante également sur le ban communal, ainsi qu'une usine de traitement des traverses de chemin de fer.
En 1927, la commune se dote d'un tramway, qui sera remplacé par un réseau de bus en 1955.
Quand arrive la Seconde Guerre mondiale, 500 employés des Ateliers du chemin de fer sont évacués vers Béziers et y restent une année. Au début de l'année 1944, un centre de formation de la Jeunesse hitlérienne est mis sur pied. Par ailleurs, des familles sont internées ou déplacées. La ville de Riedisheim est libérée le 20 novembre 1944, après de violents bombardements la veille.
En 1950, est inauguré dans une ancienne propriété agricole le Centre d'Observation "La Ferme" destiné à accueillir des jeunes en difficulté.
Héraldique
Logo actuel de la ville
D'argent à la biche de gueules passante sur une terrasse de sinople.
Ces armoiries proviennent des armes des Thierstein, qui avaient tenu le fief aux XVe et XVIe siècles, et qui portaient « D'or à une biche de gueules soutenue des trois coupeaux de sinople »[13].
En 1655, quand Martin Besenval est anobli, le blasonnement est simplifié : « D'or à une biche de gueules ».
À la fin du XVIIe siècle, l'Armorial général de France fixe définitivement le blason dans sa forme actuelle.
Au XIXe siècle, les armoiries perdent en lisibilité. Il est souvent question d'un cheval, voire d'un chien... Mais un acte impérial de 1914 rétablit le blasonnement de l'Armorial général.
Le blason authentique est sculpté sur le haut du monument aux morts. Le logo de la ville, lui, a pris une forme plus contemporaine et plus dynamique.
Toponymie
Deux thèses s'affrontent pour l'origine du toponyme : référence au Ried (région d'Alsace bordant le Rhin), ou dérivé des prénoms germaniques proches de "Rüdo" (équivalent au français Rudolph ou Rodolphe)
Les différentes formes au fil du temps : Rudinisheim en 1004, Ruodinisheim en 1040, Ruedinsheim puis Rudesheim deux siècles plus tard, Rudisheim au XVe siècle. C'est en 1832 que le toponyme se stabilise dans sa forme actuelle.
Arrondissement - 1801-1857 : Altkirch - 1857-1871 : Mulhouse - 1871-1919 : Kreis Mulhouse - 1919-2025 : Mulhouse
Canton - 1801-2015 : Habsheim - 2015-2025 : Rixheim
Commune - 1801-2025 : Riedisheim
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Sainte-Afre
Façade latérale et occidentale B.ohlandChevet et clocher B.ohland
L'église est la seule du Haut-Rhin à être dédiée à sainte Afre d'Augsbourg[14] La raison se trouve vraisemblablement dans l'histoire ancienne de la paroisse, tout d'abord gérée par l'Ordre teutonique dont la commanderie était située à Rixheim. Ces religieux avaient en effet des possessions à Augsbourg, où le culte de cette sainte est fort présent.
L'église primitive est élevée en 1655, mais elle reste longtemps une filiale de l'église-mère de Rixheim. En 1759, elle est remaniée et en 1792, un prêtre assermenté y est nommé.
En 1837, l'édifice est démoli car trop vétuste. Il est remplacé par un nouveau conçu par l'architecte mulhousien Jean-Charles DUFAU, dans un style néoclassique. Le « 7 août 1838 »[15], jour de la Sainte-Afre, la nouvelle église est bénie.
Elle est restaurée dans les années 1968 à 1970.
L'édifice est constitué d'un seul vaisseau recouvert d'une toiture à longs pans. Le chevet est arrondi, et le clocher s'élève à gauche du chœur, prolongé par une flèche polygonale. Le portail d'entrée est surmonté d'un cartouche portant la date de la consécration.
À l'intérieur se trouvent divers éléments provenant encore de l'ancienne église, dont un Christ en croix, en bois taillé, du XVIIe siècle, et une Vierge à l'Enfant, également en bois, datée de la fin du XVIIIe siècle.
Un grand tableau dans l'abside est constitué d'une huile sur toile représentant sainte Afre sur son bûcher.
Le mécanisme de l'horloge est réalisé en 1845 par Louis FACHLER de Sélestat, puis modifié en 1882 par les frères UNGERER, de Strasbourg. il restera opérationnel jusqu'à son remplacement par un mécanisme électrique en 1970
L'ancien autel de Théophile KLEM est remplacé par un nouveau en 1970.
L'orgue en tribune est classé au titre d'Objet historique[16]. Il résulte de l'œuvre de Joseph STIEHR en 1853. Il a été restauré à plusieurs reprises (par Alfred BERGER, puis Ernest MUHLEISE). En 1979, Alfred KERN l'installe dans un nouveau buffet.
Un nouveau chemin de croix est installé en 2001, réalisé par le sculpteur Jean Jacques ERNY.
Une congrégation de frères rédemptoristes arrive en Alsace en 1820. Une partie s'installe à Landser, une autre cherche à s'établir aux abords de Mulhouse.
Ils ont l'occasion d'acquérir un terrain où se trouve une ancienne brasserie avec salle de danse. Ils construisent alors un couvent en 1868 et transforment la salle de danse en chapelle.
Mais en 1873, ils sont expulsés et se réfugient dans le Territoire de Belfort.
Autorisés à réintégrer leur lieu initial, les Rédemptoristes reviennent en 1895. Deux ans plus tard, ils transforment la chapelle en église, l'actuelle église Notre-Dame du Perpétuel Secours, qui appartient toujours à leur congrégation.
L'établissement conventuel devient une maison de récollection en 1938. Des dégâts dûs aux bombardements de 1944 entraînent des travaux. L'affectation actuelle est un béguinage pour séniors.
Église Notre-Dame du Perpétuel Secours
Façade occidentale avec le couvent accolé à droite B.ohland
Cette église est donc construite en 1897 par les Rédemptoristes. Elle est devenue église paroissiale en 1959 mais appartient toujours à la congrégation. Cette dernière voudrait la vendre mais y aura t-il des acquéreurs pour cet édifice désormais enclavé entre l'ancien couvent et un pôle médical, et devancé par un grand giratoire ?
L'église a été conçue par l'architecte Gérard KNOCKAERT dans un style néogothique. Orientée, elle présente un plan en croix latine et son vaisseau unique est voûté d'ogives. L'édifice a été restauré en 1966.
Chevet et transept (avec pôle médical venu s'accoler à droite) B.ohland
L'intérieur présente une belle luminosité, mettant en valeur quelques pièces de mobilier intéressantes.
Le chœur a conservé ses vitraux d'époque, le vitrail central représentant le Christ. Le maître-autel, dédié au fondateur du couvent, présente une mise en scène d'Adam et Ève.
D'autres autels, dans le transept ou des chapelles, sont l'œuvre du menuisier colmarien Théophile KLEM. De même pour la chaire en chêne taillé, d'une hauteur de 7 mètres, finalisée en 1902 comme le mentionne son inscription.
Le baptistère présente une peinture murale du Baptême du Christ par saint Jean-Baptiste. Le tabernacle faisant autrefois partie du maître-autel a été placé dans le pré-chœur droit. Tandis que dans le pré-cœur gauche a été déplacée l'icône de la Vierge du Perpétuel Secours.
L'orgue est atypique. D'esthétique pré-romantique, il a été réalisé en 1829 par Aloys MOOSER (de Suisse) pour un édifice fribourgeois. Il a ensuite voyagé en Suisse et en France. Offert en cadeau aux Rédemptoristes riedisheimois, il a été installé par Théophile KLEM, en 1903, dans deux corps de buffet de style néogothique. En 1965, c'est Alfred KERN qui entreprend des travaux de restauration de l'instrument. En 1980, l'orgue a été classé au titre d'Objet historique autant pour le buffet que pour la partie instrumentale, puis a été déclassé l'année suivante.
Cinq verrières sont l'œuvre du peintre-verrier allemand Franz Xaver ZETTLER, en 1901. La baie 11 du transept nord est signée des frères OTT, en 1925.
Statue extérieure
Chœur et maître-autel
Ambon
Icône de la Vierge du Perpétuel Secours
Porte de l'ancien tabernacle
Baptistère
Cuve de la chaire à prêcher
Pietà et prédelle représentant les douleurs de la Vierge
La fondation de cette église fait suite à l'augmentation de la population dans les années 50 et à la création d'un nouveau quartier.
Mais il s'est passé une dizaine d'années entre l'autorisation donnée en 1970 et le début des travaux. Entre-temps, les offices se sont déroulés dans un baraquement provisoire provenant de l'ancienne « cité EDF de Marckolsheim »[17].
La première pierre de l'église est posée en 1982 et les travaux sont achevés l'année suivante.
L'architecte Lucien MASSON conçoit un édifice contemporain en béton et ciment, avec clocher indépendant. Une dalle fait office de préau au-dessus du portail d'entrée.
Le vaisseau unique adopte les dimensions de 25 m sur 17 m. Son pignon découvert est ajouré pour laisser entrer la lumière.
En 1996, le chœur est surélevé et l'orgue de chœur est alors installé en tribune.
Les sculptures du maître-autel sont l'œuvre de Jean-Pierre SAUVEGRAIN.
La communauté protestante commence à prendre de l'ampleur dans les années 1840. Et elle augmente considérablement pendant l'annexion.
En 1908, le droit de culte est autorisé et un local est provisoirement attribué dans la mairie.
Mais cette salle devenant trop petite, la communauté décide de construire un temple. Le projet est ralenti par la première Guerre mondiale mais se concrétise en 1925, selon les plans de l'architecte SCHULÉ, et en confiant les travaux à l'entreprise KIENER.
Façade d'entrée
Partie gauche du sanctuaire
Château des Quatre Tourelles
Il ne s'agit pas d'un ancien château médiéval.
C'était un manoir familial construit en 1863 et qui comportait quatre tourelles d'angle, d'où son nom. Il comprenait deux habitations et des dépendances, dans un grand parc arboré.
La municipalité riedisheimoise l'a acquis en 1936 et l'a transformé en maison de retraite. Durant la Grande Guerre, cette grande bâtisse a été aménagée en maternité et asile.
Mais devant la dégradation inexorable de l'édifice, la maison de retraite a fermé ses portes en 1972, et une démolition totale a été entreprise trois ans plus tard.
La Cité Hof, située au centre de la ville, correspond à un domaine fermier constitué de plusieurs éléments typiquement alsaciens construits aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cette cité porte aussi le nom d'ensemble NAAS.
La commune a racheté ces maisons ou granges et les a restaurées au fil du temps dans le but de créer un quartier à la fois attractif et culturel.
L'ensemble est constitué de sept bâtiments, quatre maisons de couleurs (jaune, bleue, grise et rouge), la bibliothèque (ouverte en 1896), la Grange (salle de spectacle) et la Ruche (foyer de jeunes).
La restauration de la maison jaune y est détaillée : seule la partie supérieure a été démolie et rebâtie selon le volume initial. Le colombage du pignon a été entièrement vitré. Les fermes de la charpente ont été démontées, nettoyées et réparées avant d'être remontées à l'identique.
Premier notaire de la commune et greffier bailliager de la seigneurie de Brunstatt - Né en 1752, décédé en 1827
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Les curés
Quelques curés de la paroisse Sainte-Afre
Prénom(s) NOM
Période
Observations
François Joseph FLEURY
1794 -
Sollicité par la municipalité
Franz Joseph MEMMINGER
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Sollicité par la municipalité
Bernard INGOLD
1805 - 1823
Premier curé régulier nommé par l'évêque - Décède en 1823
Joseph BLÉNIAT
1823 - 1828
Né en 1792, décédé en 1853 - Sera ensuite curé à Gildwiller
Thiébaut WEINMANN
1828 - 1837
Était auparavant à Baldersheim
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Adolphe KOETSCHET
1874 - 1878
Auparavant curé de Dessenheim - Sera ensuite nommé à Hartmannswiller
Xavier SANNER
1878 - 1897
Auparavant curé à Riespach - Décède en 1897
Sébastien SCHULTZ
1897 - 1901
Décède en 1901
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Xavier SCHERLEN
1909 - 1919
Fondateur du Cercle catholique local
Martin RIMELIN
1919 - 1945
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Jean HENNINGER
1991 - 1997
Né à Thann en 1932. Ordonné prêtre en 1957. Curé de Lutterbach de 1973 à 1991. Ici, il dessert la paroisse Saint-Afre. Il décède à Riedisheim le 5/01/1997.
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Quelques révérends pères recteurs du couvent des Rédemptoristes
Prénom(s) NOM
Période
Observations
GRÜNBLATT
1868 - 1868
Fondateur, il commence les travaux d'aménagement
NEUBERT
1868 - 1873
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Exil à Pérouse
Joseph NUSSBAUM
1895 - 1904
Joseph GOETTELMANN
1904 - 1912
Louis SIPP
1912 - 1919
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Robert WINTZ
1950 - 1953
Jean-Baptiste REIBEL
1953 - 1956
Albert STOCKER
1956 - 1959
L'évêque de Strasbourg « érige un vicariat résidentiel » qui devient la paroisse Notre-Dame du Perpétuel Secours,
(Source : Collectif d'auteurs, Bulletin de la Société d'Histoire "Les Amis de Riedisheim" n° 32, Riedisheim, 2004, 126 pages)
Quelques curés de la paroisse Notre-Dame
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Alfred ZIPPER
1959 - 1962
Victor HAEGY
1962 - 1970
Michel DEMAND
1970 - 1971
Joseph FISCHER
1971 - 1984
André PERRIN
1984 -
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(Source : Collectif d'auteurs, Bulletin de la Société d'Histoire "Les Amis de Riedisheim" n° 32, Riedisheim, 2004, 126 pages)
Quelques curés de la paroisse Saint-Jean-Baptiste
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Pierre HAAS
1969 - 1994
D'abord vicaire puis curé en 1975
Jean-Marie BERNHARD
1994 -
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Quelques pasteurs de la paroisse réformée
Prénom(s) NOM
Période
Observations
OSTERMEYER
1909 - 1917
Walter SCHWENDENER
1917 - 1920
Né en 1888, décédé en 1979
BURRI
1920 - 1921
HANDSCHIN
1921 - 1925
NEIFER
1925 - 1936
Né en 1900, décédé en 1979
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Les décorés
Les titulaires de la Légion d'Honneur
Prénom(s) NOM
Naissance
Décès
Observations
Médard BROGLY
29 avril 1878
5 décembre 1959
Professeur de Lycée - Chevalier en 1919 : son dossier
Émile MEYER
21 novembre 1860
25 février 1953
Capitaine des sapeurs pompiers - Chevalier en 1947 : son dossier
François Xavier KIENER
12 septembre 1883
26 juin 1965
Combattant volontaire - Chevalier en 1948 : son dossier
Louis Maurice LAULY
22 septembre 1838
29 février 1881
Capitaine au 94e de ligne - Chevalier en 1881 : son dossier
Camille DIEBOLT
7 juin 1902
16 mars 1962
Lieutenant dans les colonies - Chevalier en 1951 : son dossier
Alphonse BOOG : né à Battenheim le 29 mars 1872, décédé à Riedisheim le 11 novembre 1949.
Instituteur et directeur d'école à Riedisheim de 1914 à 1935. Également secrétaire de mairie, compositeur organiste et historien de la commune.
Le comité de l'association d'histoire locale, "Les amis de Riedisheim", porte son nom.
Monument aux morts
Le monument aux morts, devant le cimetière
Mémorial dédié aux Malgré-Nous
Dédicace du mémorial
Le monument aux morts a été inauguré en 1929. Les Allemands firent enlever la statue en 1940 et effacer les noms des 110 victimes. La statue, œuvre du sculpteur C. GEISS pour symboliser la souffrance, a été retrouvée à Mulhouse, et une nouvelle plaque en marbre noire a été posée en 2018.
Le mémorial a été érigé non loin de là, en souvenir des 17 000 jeunes alsaciens et mosellans incorporés de force et morts dans les différents camps de Russie.
Émigration
Émigration aux États-Unis d'Amérique
ABT Laurent, passeport novembre 1844. Vigneron. Sans autres renseignements.
Société d'histoire "Les amis de Riedisheim - Comité Alphonse Boog".
Fondée en 1972 par Roger KIENY. Son but : étudier et documenter le passé de la commune, le faire revivre au travers de projets de revalorisation, d'animations ou de conférences.
1 rue du Dépôt - 68400 Riedisheim - Président actuel : Richard KLEINHENY - Site
Nom de la commune en langues régionales
en alsacien : Riadasa
en allemand : Riedisheim
Bibliographie
François IGERSHEIM, L'Alsace des notables 1870-1914, la bourgeoisie et le peuple alsacien, Strasbourg, bf éditions, 1981, 318 pages (CDI collège de Lutterbach)
Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
Collectif d'auteurs, Bulletin de la Société d'Histoire "Les Amis de Riedisheim" n° 32, Riedisheim, 2004, 126 pages
↑Cette forêt s'étire entre Mulhouse et le Rhin, de Roggenhouse au nord, jusqu'à Bartenheim au sud.
↑Né en 973, décédé en 1024. De la dynastie des Ottoniens, il est duc de Bavière, devient roi puis empereur de la maison princière de Saxe. Il est aussi patron de la ville de Bâle. Homme intègre et réfléchi, il a largement œuvré à la fondation d'édifices religieux, et est canonisé en 1140.
↑Nommé aussi Adalbert. Il est évêque de Bâle depuis l'an 999. Il décède en 1014 et est inhumé dans la crypte de la cathédrale bâloise.
↑Née à Chypre au IVe siècle, décédée en l'an 304 près Augsbourg, plus exactement à Friedberg. Afre était une prostituée, puis s'est convertie et repentie. Elle est morte en martyre, immolée sur un bûcher. Elle a été canonisée en 1064, et est vénérée chaque 7 août.
↑Collectif d'auteurs, Bulletin de la Société d'Histoire "Les Amis de Riedisheim" n° 32, Riedisheim, 2004, 126 pages