68155 - Ingersheim
Ingersheim | |
---|---|
Informations | |
Pays | France |
Département | Haut-Rhin |
Métropole | |
Canton | 68-04 Colmar-1
68-12 Kaysersberg (Ancien canton) |
Code INSEE | 68155 |
Code postal | 68040 |
Population | 4 679 habitants (2018) |
Nom des habitants | Ingershemois, Ingersheimoises |
Superficie | 744 hectares |
Densité | 628.9 hab./km² |
Altitude | Mini: 196 m |
Point culminant | 326 m |
Coordonnées géographiques |
48.095278° / 7.306944° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Une présence humaine dès la période néolithique est attestée par la découverte de trois sépultures avec céramiques « au lieu-dit Dorfburg »[1], en se dirigeant vers Katzenthal. Leur origine est estimée à environ - 3000 avant J.C.
- Le territoire est également occupé à l'époque gallo-romaine. Des traces d'habitats et des sépultures nous renseignent sur le mode de vie de ces ancêtres. Ce sont eux qui ont commencé à implanter la vigne sur les coteaux du piémont.
- La première mention de la localité apparait au VIIe siècle[2]. Au VIIIe siècle, c'est le nom d' « Aungehiseshaim » qui est cité dans un texte. Plusieurs couvents y possédèrent des vignes : Murbach (en 768), Fulda (en 785), Luxeuil (en 815), et Saint-Dié. Au XIIe siècle, ce dernier couvent exploitait une grande cour domaniale du nom de « Grossahoff » (= grande ferme). (Source : Résumé de l'Histoire d'Ingersheim par Denis Keigler)
- Aux XIIe et XIIIe siècles, la cité est fortifiée. L'enceinte de remparts et les « quatre portes fortifiées »[3] ont aujourd'hui disparu. Seules subsistent la base du clocher de l'église Saint-Barthélémy et la Haxaturm (Tour des sorcières). En 1303, Ingersheim fait partie de la seigneurie du Holandsberg, territoire des Habsbourg. Puis la seigneurie est rachetée en 1562 par le baron Lazare de Schwendi.
- Durant la Guerre de trente Ans, la région est dévastée et Ingersheim détruite à deux reprises. Puis les traités de Westphalie (en 1648) entérinent le rattachement du village au royaume de France. Ingersheim va ensuite dépendre de la ville de Colmar, de 1712 jusqu'à la Révolution.
- Au milieu du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Salomon, second président du Conseil souverain d'Alsace, fait construire un château, l'actuelle mairie. Au siècle suivant, l'industrie prospère, la population s'accroit fortement et l'agglomération s'étend du côté de Colmar.
- Du fait de sa position stratégique au croisement de plusieurs routes, Ingersheim fait office d'avant-poste et est durement touchée le 22 août 1914[4].
- La ville est à nouveau fortement éprouvée durant la Seconde guerre mondiale, notamment lors des combats de la Poche de Colmar. Les bombardements alliés s'intensifient en décembre 1944 : l'église subit des dégâts dus aux déflagrations, un obus provoque la destruction du pont, les habitants sont évacués. Finalement la Libération est effective le 2 février 1945. La commune, détruite à plus de 80 %, se voit ensuite décerner les « croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945 »[5].
- Au printemps 1945, la ville de Mauriac dans le Cantal décide de venir en aide financièrement et matériellement aux habitants sinistrés, et devient la « marraine »[6] d'Ingersheim. Elle accueille de jeunes adolescents pour des vacances en 1946. Des échanges amicaux entre les deux villes se poursuivent ; et en 1995, un jumelage est acté.
Héraldique
- D'argent au fasce de gueules, le tout surmonté d'un croissant de lune d'or.
- Le croissant de lune est déjà l'emblème d'Ingersheim au début du XVIIe siècle. Un sceau existe également à cette époque, sur lequel la lune n'est pas personnifiée. Les couleurs sont pérennisées dans l'armorial à la fin du même siècle.
- « La disposition actuelle a été adoptée en 1979 »[7].
- Il existe dans la commune au moins quatre représentations du blason. Les deux observables sur l'ancienne mairie datent de 1600. Une autre version est représentée sur le monument aux morts. Et le blason a été adapté de façon contemporaine sur un des trois hôtels à insectes devant la villa Fleck.
-
Blason de 1600, linteau de l'ancienne mairie Photo C. Angsthelm -
Le même, accompagné des blasons des familles Lupfen et Schwendi, pignon de l'ancienne mairie -
Sur le monument aux morts -
devant la villa Fleck
Toponymie
Ingersheim est un toponyme germanique. Il existe d'ailleurs une commune synonyme en Allemagne.
Le suffixe -heim, très fréquent dans la plaine d'Alsace, signifie maison, domaine, plus généralement village. Le radical reste inexpliqué pour le moment.
Trois formes sont mentionnées : Annghisheim au VIIe siècle[8], Aungehiseshaim au siècle suivant[9]. La troisième forme, Oenginsheim, est citée dans des annales de 1279, lorsque la chapelle éponyme est détruite pat le bâtisseur de la Tour des sorcières, et pourrait probablement correspondre à Ingersheim.
Le toponyme ne change pas pendant la Révolution.
Histoire administrative
- Département - 1801-1871 : Haut-Rhin - 1871-1919 : Haut-Rhin (Allemagne) - 1919-2024 : Haut-Rhin
- Arrondissement - 1801-1871 : Colmar - 1871-1919 : Hreis Rappoltsweiler (Ribeauvillé) - 1919-2024 : Ribeauvillé
- Canton - 1801-2015 : Kaysersberg - 2015-2024 : Colmar-1
- Commune - 1801-.... : ....
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Église catholique Saint Barthélémy
- Historique
- L'église primitive est attestée dès l'an 1114. Le chapitre de Saint-Dié en détenait en effet le droit de patronage et relevait la dîme. De cette époque subsiste une partie de la tour romane. Mais un écrit de 1234 relate l'effondrement du chœur. La tour est alors rehaussée d'un niveau, « peut-être en 1515 »[10]. Plus tard, des fouilles ont permis de découvrir les fondations romanes et d'affirmer que l'édifice était orienté et avoisinait les 17 m de long.
- En 1776, un nouvel édifice est construit, perpendiculairement au plan primitif, selon le projet de l'architecte Jean-Baptiste Alexandre CHASSAIN dans un style plutôt baroque. La base de la tour romane est conservée et rehaussée pour former le clocher actuel. À cette époque, le financement est assuré par le décimateur pour le chœur et les paroissiens pour la nef.
- Un projet de remaniement voit le jour en 1810, selon Germain Michel MESSIER, mais n'est pas retenu car il prévoyait la démolition de la tour. Trois ans plus tard, le même architecte propose une nouvelle mouture : cette fois-ci la tour est conservée, mais la chambre des cloches est reconstruite et l'ancienne flèche remplacée par un clocher à l'impériale.
- Quand il est question d'agrandir l'église, en 1886, le chœur est détruit pour être remplacé par un nouveau, accompagné d'un vaste transept. Lors de ce remaniement, œuvre du colmarien Charles WINCKLER, le clocher à l'impériale est remplacé par la coiffe actuelle, « que l'on dit unique en Europe »[11].
.
- À chacune des deux guerres mondiales, l'église subit des dégâts nécessitant des réparations et le changement des verrières soufflées en 1944. L'édifice est restauré de 1985 à 1986.
- Architecture
- La nouvelle nef et les collatéraux sont orientés nord sud et comportent quatre travées. L'abside est semi-circulaire.
- Les anciennes baies romanes, géminées, ont été murées, et il n'en reste que quelques traces dans la maçonnerie.
- La façade présente un pignon cintré et des rampants disposés en accolade. Hors œuvre, une petite tourelle habille l'angle entre la tour et le collatéral Est.
- Intérieur
L'intérieur de l'édifice se caractérise par une belle luminosité, favorisée par la largeur du transept.
- Derrière le maître-autel en bois sculpté, réalisé par Bernard FELS, est accroché un grand tableau au cadre doré de style néo-rococo. Il s'agit d'une huile sur toile représentant saint Barthélémy au temple de Salomon. Œuvre de Martin FEUERSTEIN, ce tableau est inscrit au titre d'objet historique[12].
- Un Christ en Croix sculpté, datant de la première moitié du XVIIIe siècle est lui aussi inscrit au titre d'objet historique[13].
- Dans les bras du transept, figurent des autels secondaires tout en chêne. Celui de droite est dédié à saint Bonaventure et celui de gauche au Sacré Cœur. Réalisés par le menuisier sculpteur Jean WEYH à la fin du XVIIIe siècle, ils sont inscrits au titre d'objet historique[14].
- Les fonts baptismaux sont originaux. La cuve, en bois, est installée dans une petite niche décorée d'un groupe sculpté, elle-même faisant partie d'une niche lambrissée incrustée dans le mur d'un bas-côté. Il s'agit d'une œuvre d'Ignace SICHLER, datant du premier quart du XIXe siècle. Les fonts sont inscrits au titre d'objet historique[15].
- La chaire à prêcher est également inscrite aux objets historiques[16]. Elle date du XVIIIe siècle.
- L'orgue de tribune, en chêne et étain, est un instrument de facture Joseph RINCKENBACH. Réalisé en 1919 et financé avec les dommages de guerre, il a été installé en 1920. Il est complété d'un orgue de chœur, de facture contemporaine.
-
Espace intérieur -
Tableau du maître-autel, représentant saint Barthélémy -
Christ en Croix -
Une des verrières du transept -
Autel latéral dédié à saint Bonaventure -
Fonts baptismaux -
Orgue de tribune
Tour des sorcières
Était-ce l'élément majeur d'un château médiéval ? Toujours est-il que sa date est estimée à l'an 1220.
Il s'agissait d'un donjon de défense, vraisemblablement rehaussé de deux étages en bois, et les épais murs subsistants ont conservé une hauteur de 4 mètres.
C'est le chevalier Curto, membre de la famille Kurtz, qui aurait eu l'initiative de faire construire cette tour. Et pour les pierres nécessaires à la construction, il n'aurait pas hésité à démolir le clocher de la chapelle d'Oenginsheim, à proximité, qui appartenait alors à l'abbaye de Murbach. Cette démolition est mentionnée dans des annales rédigées par un dominicain colmarien en 1279.
La Tour est encore citée en 1474 et 1580.
Ancienne maison commune
- Cette première maison commune du village, l'une des plus anciennes conservées en Alsace, fut probablement construite vers 1461 (sans que soit connu le maître d'œuvre) avec des baies Renaissance, puis remaniée en 1535 et 1600. Elle a abrité les locaux de la mairie jusqu'en 1952.
- Il a ensuite été question de la démolir. Mais elle a été préservée, et l'inscription aux Monuments historiques actée en 1932 pour le campanile a été étendue en 1962 au façades et à la toiture[17].
- Une restauration a suivi, au cours de laquelle ont été démolis le corps de garde et la tourelle d'angle. Des portes ont donc été déplacées, une fenêtre ajoutée et le clocheton refait.
- Les façades comportent des fenêtres à meneaux à triplet, avec un décor de coquilles.
- Le linteau de la porte d'entrée est sculpté du blason de la cité, à gauche, et des armes des Schwendi, à droite. Il porte le millésime 1600 et l'inscription Honores mutant mores (Les honneurs changent les mœurs) qui est la devise d'Ingersheim.
- Sur le pignon nord, au côté des armes de la ville, sont peintes celles des Lupfen et des Schwendi, anciens seigneurs de la localité. Et sous le campanile veillent les trois têtes moustachues (en haut-relief) dites des trois hongrois, présumés tailleurs de pierre.
-
Façade latérale et ses fenêtres à triplet -
Campanile avec les trois moustachus -
Porte d'entrée en accolade avec linteau sculpté
Ferme de vigneron-boulanger
- Cette ferme date de 1559 comme l'atteste l'écu sculpté de la porte charretière primitive donnant sur la rue principale. En plus du millésime, l'écu porte deux symboles : des serpettes et un bretzel, nous renseignant sur les deux métiers de son propriétaire, dont les initiales étaient F I. La propriété comprenait une cour avec étable et porcherie, grange et remise, et bien sût pressoir. Côté cour, le bâtiment est flanqué d'une tourelle d'escalier polygonale ; sa porte de type Renaissance arbore un écu avec masque et rosace millésimé de 1595.
- La propriété a été fortement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale. Le pâté de maisons attenantes aussi, si bien qu'il a été rasé pour créer la Place des Américains. Cela a permis au propriétaire de la ferme de rajouter deux portes d'accès par cette place : une grande porte charretière, dont un cartouche porte les initiales DA WO et le millésime 1594 et une porte piétonne avec un soleil et la date 1596. Une logette triangulaire a également été ajoutée sur le mur nord.
-
Écu avec serpettes et rosaces -
Cartouche de la porte charretière (post 1945) -
Écu de la porte piétonne (post 1945)
Ancien château devenu hôtel de ville
L'hôtel de ville actuel (voir photos en section Informations pratiques) a une longue histoire.
- C'était au début du XVIIIe siècle la propriété de Joseph THOMANN (1654-1727), receveur à la Cour domaniale du chapitre de Saint-Dié. Puis de ses deux fils, avocats au Conseil souverain d'Alsace.
- Au milieu du siècle, la demeure revient à la petite fille de Joseph THOMANN, qui vient d'épouser Jean-Baptiste Sébastien de SALOMON (1717-1785), deuxième président du Conseil souverain. Des agrandissements et remaniements ont lieu et la propriété devient un château, avec 35 pièces et une salle d'apparat, des dépendances et des jardins.
- Le domaine passe en 1788 aux mains de François Gabriel de GALLIMARD, en 1797 à des notables du lieu, enfin en 1861 à Monseigneur Joseph DEYBACH. Celui-ci le loue à une religieuse, puis le donne à la commune en 1878 pour y accueillir des indigents. Le corps de logis principal devient hôpital, la salle d'apparat devient chapelle.
- L'activité hospitalière cesse en 1958. Une aile du château est détruite ainsi que les dépendances. L'intérieur est réaménagé pour devenir l'hôtel de ville actuel, où les services de la mairie s'installent en 1964.
Autres éléments
- Dans la rue de la République, la maison du maréchal-ferrant Blaise INGOLD est construite en 1595. Cette date et les initiales sont inscrites sur l'écu de la porte charretière avec un fer à cheval et un marteau sculptés. L'enseigne et la ferronnerie sont de facture moderne.
- Dans la même rue une ferme de vigneron date de 1610, comme l'atteste le linteau sculpté d'une dépendance. Le pignon sur rue a été remanié. Cette ferme a été habitée par le maire Célestin REUTTER.
- Une autre ferme, dans la rue du Maréchal Foch, porte le millésime 1723 au-dessus d'une belle porte charretière, tandis que la maison d'habitation attenante porte des dates plus récentes.
- L'ancien presbytère a été construit en 1777, date confirmée par un linteau de porte intérieure. En 1904, le curé Ignace ZIBELIN y fait installer des salles de classe pour le transformer en collège privé. Le bâtiment a ensuite été restauré et réaménagé.
- Non loin de l'hôtel de ville actuel, un grand bâtiment date du début du XIXe siècle. Ancien hôtel-restaurant "Zur Sonne" puis "Au soleil", il a aussi servi de gare de voyageurs à l'époque de la voie ferrée "Kaysersbergertalbahn" qui reliait Colmar à Lapoutroie de 1885 à 1944.
- Rue d'Ammerschwihr, non loin de l'ancienne mairie, le bâtiment rouge date de 1818. Il a été acquis par la commune et transformé en école de filles en 1862, ainsi qu'en salle d'asile. Il a également fait office d'hôpital militaire pendant la Grande Guerre. Délaissé suite à la construction des nouvelles écoles, il a été transformé par le maire et industriel Benoît GEIGER pour y abriter un atelier de tissage (opérationnel jusqu'en 1981.
- Dans la rue du Maréchal Foch demeure un ancien hospice. La maison du couple Jean ESCHBACH et M.A. BARXELL accueillait des nécessiteux à partir de 1838. Deux ans plus tard, la maison est donnée à la commune qui la transforme en petit hôpital. Il reste en service jusqu'en 1878 où il est transféré dans l'ancien château de J.B.S. de SALOMON. Suite à un incendie, il ne subsiste de l'ancienne demeure que la porte d'accès et la cave voûtée sur quatre travées.
-
Maison du maréchal-ferrant Blaise INGOLD, 1595 -
Ferme de vigneron, 1610 -
Ferme de vigneron, 1723 -
Ancien presbytère, 1777 -
Ancien hôtel "Au soleil" et gare de voyageurs, début XIXe -
Ancienne école de filles, hôpital militaire et atelier de tissage, 1818 -
Ancien hospice, 1838
Repères géographiques
Au nord du département, à l'ouest de le plaine, Ingersheim s'est épanouie sur les toutes premières collines du piémont.
Le bourg est situé au carrefour de plusieurs voies de communication dont la fameuse route des vins d'Alsace.
Le territoire est irrigué par la Fecht.
Ingersheim se trouve à équidistance d'Eguisheim, au sud, et de Bennwihr, au nord.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 1 200 | 1 221 | 1 270 | 1 388 | 1 995 | 2 402 | 2 516 | 2 274 | 2 484 | 2 424 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 2 498 | 2 498 | 2 494 | 2 388 | 2 442 | 2 423 | 2 485 | 2 536 | 2 663 | 2 783 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 2 686 | 2 542 | 2 605 | 2 667 | 2 689 | 2 316 | 2 665 | 3 006 | 3 636 | 4 466 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 4 271 | 4 063 | 4 170 | 4 531 | 4 658 | 4 660 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, , INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
-
Eglise vue depuis la route C.Angsthelm -
Puits près de l'ancienne mairie -
Calvaire monumental près de l'église, croix de mission 1858 (sculpteur Barta) -
Villa Fleck, maison de maître du restaurateur J.B. Fleck, 1926, rachetée par la commune, devenue maison de la culture et des associations en 2000 -
Chapelle Notre-Dame-de Lourdes, 1958 (architectes P. POURADIER-DUTEIL et G. PILLON)
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
François Joseph GILLET | 1790 - 1791 | Né en 1751 |
Laurent ESCHBACH | 1791 - 1792 | Né en 1735 - Décédé en 1805 |
Blaise GASCHÉ | 1792 - 1792 | décédé en 1744 |
François Joseph GILLET | 1792 - 1795 | Le même - Décédé en 1829 |
Laurent CRONENBERGER | 1795 - 1797 | - |
Blaise GASCHÉ | 1797 - 1800 | - |
Laurent ESCHBACH le Jeune | 1800 - 1813 | Fils de Laurent ci-dessus - Né en 1762 - Décédé en 1846 |
Louis Dagobert SCHERRER | 1813 - 1816 | Né en 1771 - Ancien capitaine de la Garde nationale - Commerçant - Décédé en 1844 |
- | - | - |
François Joseph GILLET | 1830 - 1843 | Fils de François Joseph ci-dessus - Né en 1793 - Aubergiste - décédé en 1860 |
Jacques SCHWINDENHAMMER | 1843 - 1848 | - |
François Joseph THOMANN | 1848 - 1871 | Né en 1804 - Arpenteur |
- | - | - |
Paul Émile GILLET | 1878 - 1891 | Fils de François Joseph - Né en 1837 - Décédé en 1920 |
Joseph LEIBBRANDT | 1891 - 1909 | Né en 1834 - Vigneron - Décédé en 1917 |
- | - | - |
Benoît GEIGER | 1920 - 1922 | Né en 1859 - Industriel - Entré à la Société Industrielle de Mulhouse en 1910 - Installe un atelier de tissage dans la commune - Décédé en 1922 |
Paul GILLET | 1922 - 1937 | - |
Célestin REUTTER | 1937 - 1945 | Vigneron - Obtient une médaille d'or pour un Zwicker en 1929 |
Laurent MASSON | 1945 - 1959 | - |
Jean Barthélémy THOMANN | 1959 - 1992 | Conseiller général du canton de Kaysersberg (1973-1985) |
René FUCHS | 1992 - 1995 | - |
Gérard CRONENBERGER | 1995 - 2014 | - |
Mathieu THOMANN | 2014 - 2020 | - |
Denise STOECKLÉ | 2020 - (2026) | - |
- | - | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
Joseph LAROTHIERE | 1798-1830 | Il est décédé en 1830 |
François Joseph KUCHLER | 1830-1832 | Né en 1788 - Décédé en 1832 Sa pierre tombale est encastrée dans le mur extérieur de l'église Pour plus d'informations, voir Sélestat - Les curés de l'église Saint-Georges. |
Mathias SCHAEFFER | 1832-1843 | Pour pus d'informations, voir Artolsheim - Les curés |
Antoine BERNHART | 1843-1856 | Il exerce à Strasbourg - La Cathédrale avant 1843, est ensuite curé à Ingersheim, puis à Erstein (1843-1879) Il est décédé à Erstein le 10 avril 1879. Selon les actes ou les documents, le patronyme s'écrit BERNHART ou BERNHARD. En l'occurrence, il décède sous le patronyme BERNHARD. |
Jean Baptiste AUBERTIN | 1856-1884 | Il exerce à Osthouse - Les curés (avant 1856), puis il est curé à Ingersheim. Il décède en 1884. |
Joseph DIETZ | 1884-1903 | Il exerce à Zillisheim (avant 1871), puis il est curé à Wittenheim (1871-1884), puis à Ingersheim. Il décède en 1903. |
Émile TRIPONNEY | 1904-1914 | Il décède en 1922. |
Louis BRUNISSEN | 1917- | Il exerce à Colmar à l'église Saint-Martin (avant 1917), puis à Ingersheim . |
- | - |
Titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Charles Auguste OSTERMANN | 24 août 1865 | Notaire à Tlemcen en Algérie Chevalier en 1932 Son dossier | ||
Jean-Baptiste FREY | 26 avril 1878 | 29 mars 1939 | Supérieur du séminaire français à Rome Chevalier en 1936 Son dossier | |
Alfred SCHOTT | 29 mars 1882 | 20 juin 1961 | Secrétaire en chef à la sous-préfecture de Thann Chevalier en 1947 Son dossier | |
Jérôme WOEHRLING | 25 avril 1847 | 6 avril 1925 | Vétérinaire au 12e Régiment de Dragons Chevalier en 1894 Son dossier | |
Louis Achille MARCHAL | 4 juin 1856 | Directeur général de la société textile de Częstochowa en Pologne Chevalier en 1925 Son dossier | ||
François Joseph HERTZOG | 16 novembre 1831 | 8 mai 1889 | Garde d'Artillerie Chevalier en 1889 Son dossier | |
Jean-Paul ADAM | 8 mai 1852 | 21 novembre 1927 | Officier d'administration Officier en 1915 Son dossier | |
Laurent Edmond THOMANN | 23 mai 1838 | Chef d'escadron de cavalerie Officier en 1893 Son dossier | ||
Joseph STOECKLÉ | 18 juin 1852 | après 1952 | caporal au 26e Régiment de Dragons Chevalier en 1894 Son dossier | |
Étienne WOEHRLING | 2 avril 1858 | 20 décembre 1902 | Capitaine de réserve au 20e Régiment d'Artillerie Officier en 1916 Son dossier | |
Maximin GILLET | 8 juin 1755 | juin 1843 | Chef d'escadron de chasseurs Chevalier en 1804 Son dossier | |
François Joseph HEITZ | 22 octobre 1820 | 14 octobre 1883 | Lieutenant au 2e Régiment de Chasseurs d'Afrique Chevalier en 1858 Son dossier | |
Marie Félix Benoît Justin BARXELL | 14 avril 1905 | 20 mars 1971 | Ancien soldat, puis cuisinier Chevalier en 1959 Son dossier |
Monument aux morts
- Article détaillé : Consulter la liste des victimes inscrites sur le monument
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1793-1892)
Documents numérisés
- Recensement de 1836 Haut-Rhin de la commune de Ingersheim (1836-1836)
- État civil (1873-1882)
- Tables décennales (1883-1892)
- État civil (1863-1872)
- État civil (1825-1862)
- État civil (1863-1872)
- État civil (1830-1852)
- Tables décennales (1873-1882)
- État civil (1873-1882)
- État civil (1853-1862)
- État civil (1883-1885)
- État civil (1873-1882)
- État civil (1793-1824)
- État civil (1793-1803)
- État civil (1804-1829)
- État civil (1863-1872)
- État civil (1820-1840)
- État civil (1886-1892)
- Tables décennales (1792-1872)
- État civil (1793-1820)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | sur RDV | 8 h 30 - 12 h | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | 13 h - 17 h | - | - |
Remarques : ce sont les horaires appliqués durant la crise sanitaire de 2020 à 2022
Mairie |
Adresse : 42 rue de la République - 68040 INGERSHEIM
Tél : 03 89 27 90 10 - Fax : 03 89 27 90 19 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
- Panneaux d'information disséminés dans la ville
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Page du village de Ingersheim, par le CDHF de Guebwiller
- GenCom Le site des communes pour et par les généalogistes
Notes et références
- ↑ Société d'Histoire et de Culture d'Ingersheim
- ↑ Selon Daniel DELATTRE et Wikipedia
- ↑ Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
- ↑ La Lettre d'Ingersheim n° 90, mars 2010
- ↑ Archives du Haut-Rhin
- ↑ Jumelage de Mauriac avec Ingersheim
- ↑ AD du Haut-Rhin
- ↑ Selon Daniel DELATTRE et Wikipedia
- ↑ Panneau d'information situé dans la ville et AD du Haut-Rhin
- ↑ Base Mérimée, église Saint-Barthélémy
- ↑ Panneau apposé sur l'édifice
- ↑ Base Palissy, tableau d'autel
- ↑ Base Palissy, Christ en Croix
- ↑ Base Palissy, autels secondaire
- ↑ Base Palissy, fonts baptismaux
- ↑ Base Palissy, chaire à pêcher
- ↑ Base Mérimée, maison commune