Les trois religions concordataires sont présentes à Colmar, ainsi que le culte musulman et bien d'autres cultes tels que méthodistes ou évangélistes Chrischona. De ce fait, les édifices sont nombreux et variés :
Une collégiale qui a eu pendant un certain temps le statut de cathédrale, des églises d'anciens couvents qui présentent l'architecture caractéristique des ordres mendiants, des églises classiques du XIXe siècle mais aussi quatre églises contemporaines du même architecte.
Cloître de l'ancien couvent et statue de Martin SchongauerLe musée, côté ancienne entrée
Autrefois un couvent :
C'est dans un écrin médiéval classé, l'ancien couvent des Dominicaines d'Unterlinden[3], que le musée déploie ses collections. Ce couvent, dont il reste un cloître ouvragé, une église gothique et des caves, est devenu propriété de la ville à la Révolution. Il a d'abord été « converti en logement pour prisonniers de guerres, puis en hôpital et, de 1795 à 1848, en caserne de lanciers »[4]. C'est au milieu du XIXe siècle que l'association Schongauer (fondée en 1847) projette de mettre à l'abri et en valeur ses collections.
Maintenant un musée attractif :
Le musée est inauguré en 1853. Il est intéressant de noter que durant une partie du XXe siècle, il a été dirigé par Jean-Jacques Waltz, le célèbre illustrateur dit "Hansi", à qui on doit un patrimoine viticole régional. Les collections se répartissent sur quatre espaces distincts : le couvent (avec cloître et ancienne église du XIIIe siècle) pour les collections anciennes ; la galerie souterraine qui abrite les œuvres du XIXe siècle ; depuis 2015 une nouvelle aile "d'Herzog et de Meuron", mettant en valeur les collections d'art moderne et contemporain ; et dernièrement l'espace dégagé par la réhabilitation des anciens bains municipaux, « ouverts en 1906 »[5], avec une grande salle d'exposition à l'endroit de l'ancienne piscine.
Ce polyptique à transformation datant du XVIe siècle est l'œuvre conjointe du peintre Matthias Grünewald et du sculpteur Nicolas de Haguenau.
Fleuron des collections du musée, ce chef-d'oeuvre a trouvé une place de choix dans l'église de l'ancien couvent des Unterlinden depuis le milieu du XIXe siècle.
Une version en relief pour mal-voyants et non-voyants est accessible sur la tribune de l'église.
Ce monument imposant a été construit à l'emplacement d'une ancienne douane du XIVe siècle. Il a servi d'entrepôt de marchandises, de lieu de dédouanement et aussi de siège de l'administration de la cité. De 1698 à 1866, il a fait fonction d'hôtel de ville. Il a aussi servi de « Chambre de commerce et d'industrie, école catholique de garçons ou encore école israélite »[6]
L'ensemble se décompose en trois parties :
- Le bâtiment principal, construit de 1450 à 1480 : son grand entrepôt, de plein pied, a conservé une colonne Renaissance. La grande salle de l'étage a servi de lieu de réunion et de décision : « la suite des baies à meneau forme une verrière continue contenant les armes des villes de la Décapole »[7].
- Le bâtiment central, ancien établissement de bains, devenu possession de la ville en 1482 : son rez-de-chaussée faisait office d'abattoir jusqu'au milieu du XIXe siècle. L'escalier monumental de sa façade Ouest est construit en équerre et devancé par une autre colonne. La loggia, la tourelle et les colonnes de la façade Est ont été restaurées en 1896.
- Le bâtiment au Nord, acquis par la cité colmarienne en 1594 : au départ c'était un lieu de négoce du suif et des bougies. Plus tard, il a été loué à des Colmariens ; c'est dans ce lieu qu'est né Jean RAPP.
L'ensemble de l'édifice est classé aux monuments historiques depuis 1974[8].
Édifiée en 1609 pour le compte du marchand Anton BURGER devenu en 1626 le bourgmestre (stettmeister) de la ville, cette maison doit son nom aux 106[9] petites têtes humaines grimaçantes ornant la façade. Son oriel adopte une forme rectangulaire au milieu de la façade et sa terrasse est protégée par un garde-corps en pierre ajourée.
En 1698, la maison devient la propriété de Baudoin de Launoy, puis de Guillier « trésorier de l'extraordinaire de guerre »[10], qui est à l'initiative d'une première restauration en 1738.
La statue en étain du vigneron alsacien au sommet du pignon à volutes est d'Auguste BARTHOLDI : elle a été installée en 1902 lorsque l'immeuble est devenu la bourse aux vins de Colmar.
L'immeuble est de style Renaissance et son architecte se nommait Albert Schmidt[11].
La maison est classée aux Monuments historiques depuis 1898[12]
Un des fleurons de l'architecture colmarienne, peut-être l'une des plus photographiées par les touristes, elle date de 1537. Elle a été construite, à la place d'une ancienne, par Ludwig Scherer, un chapelier précédemment installé à Besançon. Puis elle a connu de multiples restaurations au fil de ses propriétaires successifs : Claus Sattmann en 1577 (date des peintures), Claudius Sison en 1613, Christian Haussmann en 1733, F.X. Pfister en 1840, Victor Judlin en 1892, enfin restaurée en 1971 par son petit-fils Georges Bauer et les services des Monuments historiques.
Au niveau architectural sont empilés, au-dessus des arcades du rez-de-chaussée, deux étages comportant des fenêtres à meneaux et deux niveaux de combles. Un angle est agrémenté d'un oriel sur deux étages, encadré de part et d'autre de deux galeries avec balustrade en bois. Sur le pignon côté sud, se démarque une tourelle octogonale abritant l'escalier, surmontée d'un bulbe.
Les décors en peinture murale seraient l'œuvre de l'artiste Christian Vacksterffer et représentent diverses scènes, dont quelques unes de la Genèse; On y remarqu aussi des portraits d'empereurs : « Maximilien, Ferdinand Ier, Charles Quint et Rodolphe II »[13].
La maison est classée aux Monuments historiques depuis 1927[14].
Ancien poêle des laboureurs
Ancien poêle C.Angsthelm
De toutes les corporations de Colmar, celle des laboureurs était la plus importante. Elle se réunissait dans ce poêle construit en 1626. Cette maison a par ailleurs abrité le culte de la communauté israélite en attendant la construction de la synagogue.
La bâtisse constitue un « condensé de tout le répertoire décoratif de l'architecture Renaissance »[15].
Le fronton très travaillé au-dessus du portail sert d'écrin aux armes de la corporation.
Parmi les décorations, au niveau de la frise de l'entablement se remarque un médaillon ovale portant une inscription allemande, signifiant "La critique est facile, l'art est difficile".
L'édifice est inscrit aux Monuments historiques depuis 1929[16].
Quelques maisons remarquables (classées)
Pans de bois, Rocaille et Baroque, Renaissance, Wilhelmien, "Judendstil", Néo : tous les styles architecturaux sont présents à Colmar. Voici trois maisons parmi tant d'autres :
La maison Adolph : déjà citée en 1371, elle a subi de nombreux remaniements. Elle porte le nom du propriétaire du XIXe qui a choisi de ré-ouvrir des fenêtres gothiques qui avaient été murées. les deux grandes arcades du rez-de-chaussée datent du XVIe siècle.
La maison Schongauer : grande maison à colombages avec oriel en pierre, elle appartenait à la famille Schongauer, mais le peintre n'y a pas vécu. Par contre il occupait un atelier dans la petite maison voisine, "Au cygne", datant de la fin du XVe siècle.
La maison aux raisins : villa en pierre de taille due à l'architecte Grégoriady au début du XXe siècle. Son avant-corps central, massif, est surmonté d'un fronton chantourné très travaillé, sur le thème de la vigne. Les fenêtres sont encadrées en "anse de panier" et la grille fidèle à l'art nouveau.
Maison Adolph
Maison Schongauer
Maison aux raisins
Détail fronton aux raisins
Cour d'Appel
C. Angsthelm
Au XIXe siècle, la cour royale puis impériale de Colmar siège dans le palais de l'ancien Conseil souverain d'Alsace. Après l'annexion à l'Empire allemand, l'institution prend le nom d' Oberlandesgericht, tribunal supérieur de l'État d'Alsace-Lorraine. Entrepris en 1902, cet imposant édifice d'inspiration néo-baroque est caractéristique de l'architecture officielle wilhelminienne ; achevé en 1906, il abrite toujours la plus haute juridiction des départements de l'Est de la France.
Le bâtiment est inscrit aux M.H. depuis 1995 pour ses façades, ses toitures et son hall d'entrée avec escalier d'honneur monumental.[17]
Gare
C. AngsthelmC. Angsthelm
En 1902 il a été décidé de construire une nouvelle gare en remplacement du bâtiment existant devenu trop petit. Édifié en briques rouges ornées de grès gris, avec un beffroi de 36 mètres de haut, l'édifice s'est inspiré de la gare polonaise de Gdansk, en style art nouveau. L'aigle impérial qui ornait le fronton, a été remplacé dès que l'Alsace-Lorraine est redevenue française par les armes de la ville de Colmar. Les premières verrières du hall voyageurs, soufflées en 1844, ont été remplacées en 1991 par une composition de Jean Le Gac.
Le bâtiment voyageurs est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1984.[18]
Repères géographiques
Petite Venise autrefois
Plutôt dans la partie Nord du département haut-rhinois, la capitale du vignoble alsacien s'épanouit en plaine, à l'ouest de la terrasse rhénane et jusqu'au piémont des Vosges au relief garni de vignes.
Le ban communal est traversé par la Lauch et autres petits canaux et ruisseaux. Cette présence d'eau ainsi qu'une terre fertile a favorisé l'implantation des horticulteurs, maraîchers et tanneurs dans l'ancienne cité.
Les berges de la Lauch sont habitées de constructions au ras de l'eau, accessibles en barque à fond plat, ce qui a valu au centre ville le surnom de "Petite Venise", et qui, avec le patrimoine de la ville, attire trois millions de visiteurs par an.
Démographie
On dénombrait 21746 Feux en 1788 à Colmar
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
13 000
11 933
14 465
14 300
15 442
15 958
19 908
20 050
21 348
21 284
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
22 629
23 669
23 311
23 990
26 106
26 537
30 399
33 146
36 844
41 791
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
43 808
42 255
43 167
46 518
49 448
46 124
47 305
52 355
59 550
64 771
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
62 483
63 498
65 136
65 713
67 409
69 899
67 730
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Plaque commémorative dédiée à Jean de Lattre de Tassigny
Cimetière du Ladhoff
Tombe de Jean-Jacques Waltz dit Hansi
Tombe Voulminot réalisée par Auguste Bartholdi
Dos tombe Voulminot par Auguste Bartholdi
En Peinture
Couvent des Unterlinden - 1838 - Henri Lebert - Musée Unterlinden à Colmar
Ville de naissance et de décès
Ville de naissance
F.A. Bartholdi par Hubert Louis Noël et Antoine Rubin 1907 C. Angsthelm
(Frédéric) Auguste BARTHOLDI : sculpteur, auteur d'œuvres de taille gigantesque (La Statue de la Liberté, Le Lion de Belfort), né le 2 août 1834, décédé à Paris le 4 octobre 1904
Il fut remarqué tout d'abord par sa statue du général Rapp réalisée alors qu'il n'avait que vingt ans. Par la suite, il obtint de nombreuses commandes officielles (35 œuvres de par le monde). Ses œuvres les plus connues sont le Lion de Belfort, qui rend hommage au courage et à la ténacité des défenseurs de la ville en 1870, et La Liberté éclairant le monde, placée à l'entrée du port de New York.
Laetitia BLÉGER : miss France 2004, née le 10 avril 1981
Rodolphe BURGER : chanteur, musicien, né le 26 novembre 1957
Franck DELAY : chanteur acteur né le 2 octobre 1973
Pascal ELBE : acteur, réalisateur, scénariste, né le 13 mars 1967
Pierre Marie GASCHY : Vicaire Apostolique à Saint-Pierre et Miquelon à compter du 16 juin 2009, évêque à Saint-Pierre et Miquelon (ordonné le 11 octobre 2009). Né le 26 juin 1941
Michel HAUSSER : musicien, né le 7 février 1927
Pierre HERMÉ : Chef pâtissier, créateur de la célèbre maison « Pierre Hermé Paris » connue pour ses marrons. Il est issu d'une famille de boulangers ayant exercé ce métier sur plusieurs générations. Né à Colmar en 1961.
Jean RAPP : général et homme politique, comte Rapp, né à Colmar le 27 avril 1773 et décédé à Rheinweiler le 8 novembre 1821. Il multiplie les fonctions et les grades : colonel, aide de camp de Bonaparte, général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur, gouverneur général de Dantzig, commandant en chef de l'Armée du Rhin, nomme « Pair de France le 5 mars 1819 »[20]. Son nom figure sur l'Arc de Triomphe parisien.
Il est inhumé à Colmar, au cimetière du Ladhof, son cœur ayant été déposé en l'église Saint-Matthieu (église protestante), dans la même ville. Les communes de Colmar, Paris 07e et Strasbourg ont donné son nom à une rue.
Guy ROUX : entraîneur de football, né le 18 octobre 1938.
Camille SÉE : homme politique, auteur d'une loi sur l'enseignement secondaire des filles en 1880, né à Colmar (?) le 10 mars 1847, décédé à Paris le 20 janvier 1919. Un lycée colmarien porte son nom.
Michel VALETTE : comédien, écrivain, chanteur auteur compositeur, né le 14 juin 1928
Jean Jacques WALTZ : dessinateur de bandes dessinées connu sous le nom de HANSI, né et décédé à Colmar (Haut-Rhin) les 23 février 1873 et 10 juin 1951.
Les dessins de Hansi ne sont pas anodins mais, au travers de caricatures, témoignent rapidement de son opposition à l'annexion par les Allemands. Ainsi, d'après Gérard BARDON, « le dessinateur devient un des représentants les plus efficaces de l'autonomiste alsacien au sein du Reich »[21]. Cela aboutit d'ailleurs à un procès par le tribunal de Leipzig, amenant Hansi à se réfugier dans "l'intérieur" (c'est ainsi que les Alsaciens annexés appellent la France à cette époque).
Il est intéressant de noter également que Hansi a été conservateur du musée d'Unterlinden, en 1923, à la suite de son père.
Pierre PLEIMELDING : footballeur né à Laxou (Meurthe-et-Moselle) le 19 septembre 1952, décédé le 1er mai 2013.
Jean Jacques WALTZ : dessinateur de bandes dessinées connu sous le nom de HANSI, né et décédé à Colmar les 23 février 1873 et 10 juin 1951
Notables
Les préfets
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Pascal LELARGE
-18/09/2016
Préfet de la Sarthe (01/2011-), préfet de l'Yonne en 2009-2010, préfet du Haut-Rhin (-2016), préfet du Finistère (19/09/2016-] Il est né à Saint-Brieuc en 1956. Photo sur Cote Brest.
Laurent TOUVET
19/09/2016-
Haut fonctionnaire, conseiller d'État, directeur général du Conseil supérieur de l'audiovisuel (2001-2004), préfet de l'Ain, préfet du Haut-Rhin Il est né à Dijon le 08 septembre 1962. Photo sur La Voix de l'Ain et Photo sur Agence Ami.
Né en 1838 à Colmar. Décédé le 17/01/1903 à Colmar. Député au Landesausschuss de 1888 à 1899
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Daniel BLUMENTHAL
1908 -
Né à Thann le 25/04/1860. Décédé à Paris le 29/03/1930. Avocat au barreau de Mulhouse, puis de Colmar. Conseiller général de Colmar de 1900 à 1918. Député au Landesausschuss en 1903, ainsi qu'au Reichstag de Strasbourg-Campagne la même année.
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Charles SENGEL
1922 - 1929
Charles SENGEL, né à Brumath (Bas-Rhin) le 9 juillet 1867, fut d'abord un temps droguiste à Paris, après une enfance passée dans la maison familiale de la rue du Général Rampont (à Brumath, Bas-Rhin). A son retour en Alsace, il s'installa à Colmar où son frère aîné Philippe était aubergiste. Il y épousa en 1891 Catherine Sophie Gully, fille d'un commerçant d'étoffes de la cité haut-rhinoise. Il dirigea ensuite un négoce de produits manufacturés. Membre du Parti Radical, Charles Sengel fit son entrée au Conseil Municipal de Colmar en 1908. Membre de la Commission municipale à partir du 26 novembre 1918, il devint adjoint au maire en 1919. Elu maire le 8 avril 1922, il exerça ce mandat durant sept années, jusqu'au 18 mai 1929. Colmar lui doit entre autres la création de la cité de la soie en 1926. Décédé en 1938, il fut enterré au cimetière de sa ville natale, Brumath (Société d'Histoire et d'Archéologie de Brumath, n°19, juin 1992, extraits, p.2).
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Édouard RICHARD
1845 -
Député maire de Colmar en 1945. Décoré de la légion d'honneur et de la Croix de guerre, le 2 février 1946, par le ministre des Armées Édouard MICHELET
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Joseph REY
1970 -
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-
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Edmond GERRER
1977 - 1995
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Gilbert MEYER
1995 - 2020
Fonctionnaire territorial. Conseiller général de l'ancien Canton de Neuf-Brisach de 1983 à 1995. Conseiller régional de 1986 à 1992.
Né à Heiligenberg près de Molsheim. Décédé à Colmar le 22/11/1935. D'abord notaire à Wintzenheim. Conseiller général du canton de Wintzenheim de 1885 à 1918. Président du Conseil Général du Haut-Rhin de 1909 à 1918. Député à la chambre basse du Landtag pour Neuf-Brisach/Andolsheim de 1911 à 1918.
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Les curés
Voir la page des édifices religieux.
Les bâtonniers
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Paul Albert HELMER
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- Né à Barr (Bas-Rhin) le 06 janvier 1874. - Chevalier de la Légion d'Honneur - Voir Commune de Barr "Les titulaires de la Légion d'Honneur"
Dossier - Docteur en Droit - Avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation - Chevalier de la Légion d'Honneur - Commandeur et Officier de divers ordres - Epoux de Mlle Kann
Paul Alphonse Eugène NACHBAUR
13 Avril 1860
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Dossier - Président du tribunal de 1ère instance de Colmar - Docteur en Droit - Chevalier de la Légion d'Honneur - Août 1927
Avocat à la Cour d'Appel de Colmar. Bâtonnier. Vice-président de la Conférence des bâtonniers de France. Commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur. Commandeur de l'ordre du Mérite. Président du conseil de surveillance de la manufacture d'impression sur étoffes - Beauville. L'inhumation a eu lieu au cimetière israélite de Colmar le 03 octobre 2017. Photo. Source : faire-part de décès - Dernières Nouvelles d'Alsace.
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Monument aux morts
Le monument aux morts dédié aux combats en Afrique du Nord
Plaque commémorative aux Martyrs de la Résistance 1940 - 1945. Plaque inaugurée par la Général De Gaulle
Jean Georges HEYMANN Né en 1834 à Colmar, d'ascendance autrichienne, décédé en 1904 à Moindou (voir :[1]) , époux de Antoinette EXAVEYRON. Cette famille alsacienne semble cependant installée en Nouvelle-Calédonie avant juin 1873. En effet, Jean Georges HEYMANN établit sa demande d'option pour la nationalité française le 30 septembre 1872 à Nouméa. Il est alors gendarme. Dès 1875, il est installé cultivateur au 13e km , et occupe les fonctions de garde-champêtre de Moindou de 1880 à 1890. Comme les ESCHENBRENNER, c'est une famille implantée à Moindou jusqu'à récemment. (Source : bulletin C.G.A., 2000-2, n°130, p. 690)
↑Page 4, dans l'article de Jean-François Lasnier intitulé "Le nouveau Unterlinden", in Revue Connaissance des Arts, Hors-série n° 693 intitulé "Colmar, Musée Unterlinden", Paris, 2015, 66 pages, ISSN 1242-9198
↑Mag' Haut-Rhin n° 60, magazine trimestriel édité par le Conseil départemental du Haut-Rhin et distribué aux habitants en février 2018
↑Toute l'Alsace n° 6, juin 2022, magazine édité par la Collectivité européenne d'Alsace
↑Page 96, in Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
↑Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck et Guy Bronner, Alsace : dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 664 p. (ISBN 978-2-7165-0250-4), p. 101-102.
↑Page 101, in Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
↑Architecte de la ville au début du XVIIIe siècle, et maître d'œuvre de cette maison
↑Page 12, dans l'article de Jean-claude Bonnard intitulé "Colmar, le Moyen-Âge et la Renaissance", in Semestriel Rhin Couleur Sud, n° 2, automne/hiver 2016, Tours, JCF Rives de Loire, ISSN en cours
↑Page 103, in Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1