68004 - Altkirch

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Altkirch
Blason Altkirch-68004.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 68 - Blason - Haut-Rhin.png    Haut-Rhin
Métropole
Canton Blason Altkirch-68004.png   68-01   Altkirch

Blason Altkirch-68004.png   68-01   Altkirch (Ancien canton)

Code INSEE 68004
Code postal 68130
Population 5 698 habitants (2018)
Nom des habitants Altkirchois
Altkirchoises
Superficie 954 hectares
Densité 597.27 hab./km²
Altitude Mini: 274 m
Point culminant 392 m
Coordonnées
géographiques
47.623889° / 7.240278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
68004 - Altkirch carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier


Histoire.png Histoire de la commune

Région du Sundgau et la ville d' Altkirch

La ville d' Altkirch fait partie de ce que l’on désigne aujourd’hui sous le terme de Sundgau, qui est la région située à l’extrémité sud de l’Alsace, au-delà de Mulhouse. Cette contrée est habitée dès le paléolithique. Elle est colonisée par les Romains avant de subir les invasions des Alamans, puis des Francs. Le Sundgau fait dès lors partie du duché d’Alsace. Sous les Mérovingiens, la région est christianisée par des moines irlandais.
Le terme de Sundgau apparaît en 750, lorsque le duché est divisé en deux comtés, le Nordgau et le Sundgau, englobant néanmoins une zone bien plus vaste qu’aujourd’hui. La région passe sous l’autorité du Saint Empire Romain Germanique au Xe siècle avec un régime féodal. Elle fait ensuite partie du comté de Ferrette (dont le titre est aujourd’hui porté par la famille Grimaldi, de Monaco) et qui au XIIe siècle appartient à la famille de Montbéliard, et reste sous leur tutelle jusqu’en 1324. Cette période est marquée par de nombreux conflits locaux.
En 1324, Ulrich III meurt sans héritier mâle. Sa fille Anne apporte en dot le Sundgau à la famille des Habsbourg, famille régnante d’Autriche. La région est touchée, tout au long des XIVe et XVe siècle, par la peste et les guerres. Mais c’est surtout la guerre de Trente Ans qui la ravage. Les Suédois massacrent les paysans qui ont tenté de se révolter et détruisent un grand nombre de bâtiments.
Comme le reste de l’Alsace, le Sundgau est annexé à la France en 1648 et connaît alors une politique de repeuplement. Du XVIIIe siècle à nos jours, il suit le même destin que l’Alsace.

Origine d'Altkirch

À l'origine d'Altkirch (mentionnée en 1102 sous le toponyme "Altikirch"), on trouve un beau château construit dès le XIe siècle « par les comtes de Montbéliard »[1]. Situé à l'emplacement de l'actuelle église Notre-Dame, il a été incendié au XVIe siècle, dévasté durant la Guerre de Trente Ans et complètement démoli au XIXe siècle.

Porte de Belfort, 1245

Au début du XIIIe siècle, la cité passe aux comtes de Ferrette, qui commencent à la fortifier dès 1215. Il subsiste quelques vestiges des fortifications, la Tour de garde ainsi qu'une autre tour, et deux des quatre portes médiévales dont la plus ancienne : la Vieille porte ou Porte de Belfort.

Par la suite, aux mains des Habsbourg, Altkirch est comblée de privilèges. Puis, convoitée par les Confédérés, pillée par les Suédois, et les Lorrains, la ville revint à la France après le traité de Westphalie en 1648, et passe aux ducs de Mazarin jusqu'à la Révolution. Malgré toutes ces péripéties historiques, Altkirch garde quelques souvenirs anciens. Son charme lui vient de la butte dominant l'Ill où l'agglomération s'agrippe, avec ses rues montantes à l'indéniable charme provincial. Depuis le parc et les ruines de l'ancien château, la vue sur le Sundgau est remarquable[2].

Sur le plan économique et industriel :
La cité a disposé de six moulins hydrauliques, dont deux au Moyen Âge, trois au XVIIe siècle. L'un d'entre eux « dépendait du prieuré de Saint-Morand »[3]. Ils ont permis l'installation par la suite d'une scierie, d'une huilerie et d'un foulon, puis de l'usine de filature et tissage Jourdain, qui a perduré dans le temps et employait encore plus de 500 personnes en 1950.

Au XIXe siècle, une carrière est exploitée pour produire de la chaux, activité qui entraînera la création d'une cimenterie en 1926 (existant encore de nos jours).
Durant ce même siècle, les deux frères Gilardoni créent une tuilerie et, en 1841, « un modèle de tuile à emboîtement »[4], produit largement apprécié et récompensé par deux médailles d'or à Paris.

Sur le plan militaire :
Durant la Première guerre mondiale, la cité altkirchoise est particulièrement éprouvée, et se voit décerner la Croix de guerre 14-18 avec palme.
Enfin, à partir de 1965, Altkirch devient ville de garnison avec l'installation du 8e Régiment de Hussards au Quartier Plessier.

Héraldique

Sur la fontaine, Place de la République

D'azur à l'église d'argent flanquée à dextre d'un clocher à bâtière du même sommé d'une croisette d'or, le tout maçonné de sable, essoré de gueules, ouvert et ajouré du champ, posé sur une terrasse de sinople.

Ce blasonnement fait référence à l'ancienne église qui se trouvait sur la place du marché[5] et a été démolie en même temps que le château sur l'éperon rocheux.
À sa place se trouve maintenant la fontaine "gothique", abritant une statue de la Vierge provenant de cette église (Voir section Patrimoine).
Sur le sceau de la ville, à la fin du XIIIe siècle, le clocher de l'église était à sénestre.
« Les émaux apparaissent pour la première fois dans l'Armorial général de Louis XIV »[6].

Toponymie

Le toponyme est formé de "Alt" = vieux, vieille, et de "Kirch" = église. Mais pour certains auteurs, ce serait "haute église" et non pas "vieille église".

La première mention de la localité apparait « en l'an 1102 »[7] sous la forme Altikirch.
Par la suite se rencontrent les formes « Altikilcham, Altkilchain, Altkilche, Haltkiliche ou encore Altkilch »[7].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2023 : Haut-Rhin [1871, Haut-Rhin (Allemagne) ... 1919, Haut-Rhin ... 1919, Haut-Rhin]
  • Arrondissement - 1801-2023 : Altkirch [Tcl.1857, Mulhouse] --> 1871-1919 : Kreis Altkirch --> 1919-2023 : Altkirch
  • Canton - 1801-2023 : Altkirch
  • Commune - 1801-2023 : Altkirch

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Lieux de Culte

Ancienne église Notre-Dame de l'Assomption

Ancienne église, huile sur toile de J. Vormece, 1842, musée sundgauvien d'Altkirch
  • Sur la petite colline surplombant le site, se met en place « un lieu de culte païen fortifié »[7] vers la fin du 1er siècle après J.C.
Plus tard des missionnaires érigent une église primitive. Elle daterait du « milieu du 11e siècle »[7] puisqu'elle est citée à côté du château dans un acte de 1102. Plusieurs fois détériorée et remaniée, elle est finalement démolie. C'est elle qui reste dans le souvenir des habitants sous la dénomination « Alta kirche »[8] et serait vraisemblablement à l'origine du toponyme.


  • Une seconde église, placée sous le même vocable, est construite au cœur du village en 1254, comme l'atteste « une pierre commémorative »[9] découverte lors de sa démolition.
Elle présentait une abside romane à laquelle était accolé le haut clocher au toit en bâtière. Dans un angle extérieur de la nef, avait été ajouté au XVe siècle un pinacle gothique abritant une statue de la Vierge, comme l'a immortalisé J. Vormece dans la peinture ci-contre.
Peu à peu, l'édifice devient trop petit, et, surtout, il menace ruine au cours du XIXe siècle. Son accès est interdit en 1842. L'église est détruite en 1844, tout comme « ce qui reste du donjon »[10] du château.
La statue de la Vierge est récupérée et sera mise en valeur plus tard sur la fontaine. Quelques éléments du mobilier sont également conservés et réutilisés dans l'église qui va suivre.


Nouvelle église Notre-Dame de l'Assomption

Nouvelle église, au bout de la rue du château Photo B.ohland

Tandis que les offices religieux se déroulent désormais dans l'ancienne halle au blé, une troisième église se construit à partir de 1845, à l'emplacement de l'ancien château.
Suite à un concours, c'est le projet des architectes parisiens Louis Michel Boltz « et H. Renault »[11] qui est retenu, projet qui adopte un style néo-roman. Des pierres de l'ancienne église sont réutilisées et la construction va durer cinq ans jusqu' à la consécration en 1850.
Le plan de l'édifice respecte le modèle de la croix latine ; la nef comporte sept travées ; le transept saillant en comporte deux ; le chœur à deux travées est complété d'une abside à trois pans ; enfin le clocher porche s'élève sur quatre niveaux et est surmonté d'une flèche octogonale.

Le mobilier :
- Une clé de voûte en grès de l'ancienne église a été conservée. Elle date du XVe siècle et porte les armoiries de Thomann Hilmaïer. Elle est inscrite aux Monuments historiques au titre d'objet[12].
- L'orgue provient également de l'ancien édifice. Il avait été réalisé par Jean-André Silbermann pour le couvent des Catherinettes de Colmar. Il a été installé ici, reconstruit en 1884 par Koulen, puis rénové en 1924 par Rinckenbach.
- Un Mont des Oliviers a aussi été préservé. Les quatre statues en pierre « exécutées vers 1500 »[13] proviennent d'un ancien édicule autrefois à l'extérieur et détérioré durant le seconde guerre mondiale. Ce groupe est classé au titre d'objet historique depuis 1984[14].
- La chaire en pierre de Bar-le-Duc[15] date de 1866 et est l'œuvre des sculpteurs nancéiens Laurent frères, de même que l'autel secondaire dédié à la Vierge.
- Une pietà, en bois peint polychrome, daterait du XVIIe ou du XVIIIe siècle. Elle est inscrite aux objets historiques[16].
- La verrière du croisillon ouest du transept représente Jeanne d'Arc entrant à Orléans. Elle a été réalisée par les frères Ott en 1920 pour remplacer la précédente.
- Un des tableaux représente Saint Morand recevant le comte de Ferrette. C'est une peinture sur toile de Michel Oster, en 1851, qui est inscrite aux objets historiques[17].


Ancien prieuré et église Saint-Morand

Façade principale et entrée
Photo B.ohland

L'ancien prieuré

  • À l'origine, il y avait à cet endroit une simple chapelle. Puis c'est un vrai sanctuaire qui est bâti au XIe siècle « par les comtes de Ferrette »[18]. En 1105, il est reconstruit par des Bénédictins de Cluny et devient un prieuré. Sa direction est confiée au moine Morand, originaire du Palatinat. Celui-ci va devenir un grand évangélisateur du Sundgau, faire des miracles et être canonisé après sa mort en 1115. Le prieuré prend alors son nom, conserve son tombeau en grès, et devient un lieu de pèlerinage « très fréquenté »[19].
Façade latérale et clocher Photo B.ohland
  • De 1621 à 1774, le prieuré passe aux mains des Jésuites, ainsi que son moulin « déjà mentionné en 1532 »[20]. Les Jésuites reconstruisent l'ensemble. Puis de 1774 à la Révolution, le prieuré est occupé par des Franciscains ou à nouveau des Bénédictins (selon les sources).
En 1827, il est acquis par la ville qui y installe un hôpital deux ans plus tard, hôpital qui existe encore de nos jours.
L'ancien prieuré est inscrit aux monuments historiques pour ses deux portails d'entrée et la chapelle à l'étage, où serait mort saint Morand[21].

L'église Saint-Morand

  • La première église du prieuré était dédiée à saint Christophe. En 1444, elle est démolie et reconstruite à l'initiative du prieur Martin Grauter. Elle prend alors le vocable de Saint-Morand. Du temps des Jésuites, elle est rénovée. Au moment de la Révolution, son chœur est condamné, puis le Concordat entraîne la réouverture au culte.
En 1877, le chanoine Heinrich la trouve trop petite et la fait reconstruire, dans un style néo-roman, d'après les plans de l'architecte Charles Winkler. Elle est consacrée en 1886.
  • L'édifice, orienté, comprend trois vaisseaux, un transept et un chevet semi-circulaire. La façade occidentale est précédée d'un portique. Le tympan offre une sculpture représentant le Christ trônant et bénissant. Le clocher gothique octogonal est élevé sur la croisée.
L'église est inscrite partiellement aux Monuments historiques depuis 1937[22].
Lorsque l'on pénètre dans la nef, nos yeux se portent tout de suite sur le sarcophage en grès de saint Morand, disposé à l'entrée de l'allée centrale. Ce sarcophage du XIIe siècle est classé au titre d'objet historique[23].


Chapelle du repos de saint Morand

Chapelle entre Altkirch et Walheim

Cette petite chapelle, à l'écart de la ville, date de 1674 selon « un témoignage écrit »[24], ce qui est confirmé par la notice de la base Mérimée.
Elle correspond à l'endroit ou le saint évangélisateur se serait reposé lors d'un orage. Il se serait allongé sur un rocher qui par miracle se serait assoupli et aurait conservé l'empreinte de sa tête.
La chapelle a été vendue à la Révolution, démolie et reconstruite au XIXe siècle, puis restaurée en 1985.
Son intérieur est voûté et présente un rocher allongé au sol sur lequel repose une statue représentant saint Morand.

Synagogue et Temple

Synagogue
Temple
  • La synagogue est construite entre 1834 et 1837, par l'architecte Jean-Baptiste Schacre[25]. Et Altkirch devient le siège d'un rabbinat à partir de 1844.
L'édifice est pillé et endommagé lors des troubles de 1848 puis restauré vers 1850. La synagogue servit de cinéma sous l'Occupation, à partir de 1940.
Rénovée en 1950 par Picard, elle porte une inscription hébraïque sur un linteau.
Située rue de Ferrette, la synagogue n'est plus utilisée qu'occasionnellement.


  • Le temple se construit en 1879, suite à l'implantation d'une communauté protestante dans la ville.
Il s'agit d'un édifice rectangulaire comportant un vaisseau de trois travées, élevé par l'architecte Louis Schwartz. Les fenêtres sont géminées. La porte d'entrée est surmontée d'un linteau sculpté ainsi que d'une rosace avec billettes.
Le temple est coiffé d'un campanile abritant une cloche.


Patrimoine civil

Fontaine de la Vierge

Fontaine, mairie en arrière-plan

Lorsque l'ancienne église Notre-Dame est détruite en 1844, sont conservés son clocheton et la Vierge dans son pinacle gothique.
La statue n'ayant pas trouvé place dans la nouvelle église, Charles Goutzwiller, historien local, propose de la mettre à l'honneur sur la place, à l'endroit de l'ancienne abside. Il souhaite en effet « rendre hommage à l'esprit de réunion »[26] des Altkirchois. Cela en référence aux évènements du 26 janvier 1376, où, face à une hésitation des ennemis assiégeant la cité, la foule s'est ruée contre les soldats avec héroïsme. Depuis, cette place est un lieu de rassemblement, et, en 1919, a perdu le nom de Place du Marché au profit de Place de la République

Suite à un dessin de l'historien, une cuve octogonale à motifs géométriques est réalisée en 1857 par le sculpteur Laurent, de Nancy. La statue de la Vierge est placée au centre, sur un piédestal avec armoiries, date et historique, le tout surmonté du clocheton.

Si la fontaine est simplement inscrite aux Monuments historiques, la statue, elle, est classée[27], sans que sa date de réalisation soit précisément attestée (XIVe, fin XVe ou milieu XVIIIe selon les sources).

Autres éléments

Le patrimoine de la ville est varié et représente diverses époques :
- outre la Porte de Belfort et la Porte de Huningue, subsistent deux tours des remparts : la Tour de garde, du XIIe siècle, sur le flanc sud, où a siégé le tribunal de l'évêque, ainsi qu'une autre tour qui a servi de prison ecclésiastique,
- la maison du juge, d'époque Renaissance, avec des fenêtres à accolades et contreforts de 1693,
- la maison à oriel ou Maison à la Pomme, édifiée au XVIe siècle (oriel de 1586) et reconstruite deux siècles plus tard,
- le presbytère, construit au XVIe siècle (d'abord hôtel particulier), avec porte en arc brisé, tourelle et fronton sculpté aux armes des seigneurs de Landsberg et de Ramstein,
- l'ancienne demeure du bailli, même époque, rachetée au XXe siècle par la ville pour y installer la collection du Musée sundgauvien (fondé en 1877 par Gustave Kubler),
- l'hôtel de ville, de 1780, avec un avant-corps surmonté d'un fronton sculpté,
- deux autres fontaines, dont la Fontaine de Saint-Morand (6 m de haut), du XVIIIe siècle,
- la nouvelle halle au blé, de 1841, construite par Wagner place du marché aux bestiaux, et faisant suite à l'ancienne halle, de 1751, devenue sous-préfecture,
- les maisons natales des peintres Arthur Schachenmann et Léon Lehmann,
- des corps de moulins.


Repère géographique.png Repères géographiques

La cité médiévale s'est construite sur la colline, ce qui a permis de contrôler les voies de passage, puis l'habitat s'est étendu sur les versants, enfin sur les hauteurs du Roggenberg.
Altkirch est située à équidistance de Mulhouse et de Belfort (environ 13 km).
Le ban communal est irrigué par l'Ill, ce qui a nécessité la construction de trois ponts, donnant lieu à un droit de péage au XVIIIe siècle.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 814 1 625 2 184 2 215 2 819 3 028 3 207 3 495 3 611 3 414
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 224 3 193 2 933 3 007 3 100 3 242 3 402 3 315 3 298 3 392
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 491 3 008 3 680 3 614 3 525 3 807 4 544 4 246 5 118 5 319
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 5 268 5 090 5 386 5 575 5 761 5 775 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

À travers la peinture


Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Jean Adam PFLIEGER 1790 - 1790 Né le 21 janvier 1744 - Député (1789-1791) - Décédé à Paris le 08 février 1801.  
Valentin MEHR 1790 - 1791  
Jean Adam PFLIEGER 1791 - 1792 Voir ci-dessus.  
François-Louis BIAN 1792 - 1795  
Pierre PFANNER 1795 - 1800  
Charles Joseph Xavier Népomucène Ignace Baron de KLOECKLER 1800 - 1807 Fils de François-Xavier baron de KLOECKLER de WALDEGG et MÜNCHENSTEIN et de Marie-Anne de ZIPPER d'ANGENSTEIN.
Inhumé à Saint-Morand d'Altkirch.  
Jean Adam PFLIEGER (le Jeune) 1807 - 1814 Né à Altkirch le 01 décembre 1775 - Ancien capitaine de Dragons  
Christophe Antoine CLAVÉ 1814 - 1814 Maire provisoire en février.  
Jean Adam PFLIEGER (le Jeune) 1814 - 1815 Voir ci-dessus.  
Jean Antoine WINCKLER 1815 - 1817  
Antoine Ignace DEVALLANT 1817 - 1829 Né à Altkirch le 31/07/1766, décédé à Altkirch le 30/03/1832.  
Pierre Casimir Armand Félix de REINACH-FOUSSEMAGNE 1829 - 1830  
Jean Adam PFLIEGER (le Jeune) 1830 - 1846 Le même - Conseiller général de ce canton (1833-1846) - Député (1834-1846) - Décédé à Altkirch le 28/07/1846.  
Dominique ROLLA 1846 - 1848  
(Hugues) Charles (Stanislas) CASSAL 1848 - 1850 Né à Altkirch le 01/04/1818 - Avocat à la Cour d'appel de Colmar - Conseiller général (1848-1852) - Député (1849-1851). Exilé an Angleterre car opposant au Coup d'État de 1851 - Professeurs de lettres et doyen de faculté - Décédé à Londres le 11/03/1885.  
Pierre-François Caspard LAURENT 1851 - 1854 Né en 1807 - Avocat - Conseiller général de ce canton (1852-1864) Décédé en 1879  
Charles COUCHEPIN 1854 - 1870  
Antoine LEHMANN 1870 - 1871  
Antoine ROESCH 1871 - 1885  
Sébastien FAESSER 1885 - 1886  
Jean-Baptiste HANNES 1886 - 1898 Meunier - Né en 1844 - Fils de Jean-Baptiste lui-même meunier - Conseiller municipal en 1876 puis premier adjoint jusqu'en 1886 - Décédé en 1898  
François HIGELIN 1898 - 1901  
Albert DURTHALLER 1901 - 1910  
Joseph BRUNNER 1910 - 1919 Meunier - Né en 1865 - Fils de Jean, lui-même meunier - Conseiller municipal en 1896 - Deuxième adjoint en 1901 - Membre du Conseil d'arrondissement de 1919 à 1928 - Décédé en 1934  
Paul JOURDAIN 1919 - 1940 Né à Altkirch le 28/10/1878 - Petit-fils de l'industriel Xavier jourdain - Député (1919-1927) - Sénateur (1927-1944) - Ministre du Travail (1920-1921), puis des Pensions (1925-1926) - Vice-président du sénat en 1940 - Chevalier de la Légion d'honneur - Décédé à Paris le 26/03/1948.  
THORN 1940 - 1944  
Eugène HOLSTEIN 1944 - 1945  
Charles Édouard AMIOT 1945 - 1952 Né à Vieux-Thann le 28/01/1882 - Ancien militaire, Industriel - Conseiller général (1945-1949) - Sénateur (1946-1948) - Grand officier de la Légion d'honneur en 1949 - Décédé le 16/03/1952.  
Eugène HOLSTEIN 1952 - 1965  
Raymond MULLER 1965 - 1983 Né en 1913 - Médecin puis médecin-chef - Conseiller général de ce canton (1967-1979) - Conseiller régional (1976-1982) - Officier de la Légion d'honneur  
Jean-Luc REITZER 1983 - 2017 Né à Altkirch le 29/12/1951 - Cadre d'entreprise - Conseiller général (1979-2002) - Député[28] (1988-) - Démission[29]  
Nicolas JANDER Septembre 2017 - (2026) Source[30] - Réélu en 2020  
- -  

Cf. : MairesgenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
François Joseph AMBERGER (1759-1838)
Amberger FJ.jpg
1804 - 1838 D'abord installé à Zillisheim, Joseph Amberger était également le chargé d'affaires - et ami proche - du baron Joseph Antoine de Reinach Hirtzbach, dont il sauvegarda les biens pendant la Révolution. La réalisation du portrait ci-contre lui fut offerte en guise de remerciement. Voir sa fiche sur Geneanet.  
- -  
Maître CAYOT 1829 - Il s'occupe notamment du partage après décès de Jean SCHUELLER, dont une part ira à sa fille Reine, épouse du maire de Walheim également meunier du Moulin-bas.  
- -  
Maître UNGERER 1898 - Il s'occupe de la vente aux enchères du moulin du prieuré à cette date.  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
François Joseph WULLIAM 1802 - 1804 Cistercien. Né vers 1735. Décédé en 1808.  
Joseph Jérôme Louis CHÈVRIER 1804 - 1837 Né en 1759. Auparavant curé à Rantzwiller. Chanoine honoraire. Décédé en 1837 et inhumé ici.  
Grégoire Meinrad Léon TRUNKENBOLZ 1838 - 1854 Né en 1801. Auparavant curé à Zaessingue. Chanoine honoraire. Décédé en 1854.  
Augustin Jean-Baptiste LEMAIRE 1854 - 1875 Auparavant curé à Rombah-le-Franc. Se retire à Cernay en 1875. Décédé en 1890.  
- -  
Landolin WINTERER 1876 - 1877 Né en 1832. Chanoine. député protestataire d'Altkirch au Reichstag en 1874. Décédé en 1911  
Édouard Bernard HEINRICH 1877 - 1900 Né en 1832. Auparavant curé à Saint-Léger de Guebwiller. À l'initiative de la reconstruction de l'église Saint-Morand en 1886. Décédé en 1900 et inhumé ici.  
Laurent VIERLING  ? - Pour plus d'informations, voir Leutenheim - Les curés. Il est curé là-bas à partir de 1888. Un document nous signale qu'il exerçait auparavant à Altkirch, mais il ne figure pas dans la liste des curés d'Altkirch[31]  
Jean-Baptiste BRETT 1900 - 1909 Sera ensuite curé à Erstein.  
Auguste SUTTER 1909 - 1915 Né en 1852. Auparavant curé à Marmoutier. Chanoine honoraire. décédé en 1915 et inhumé ici.  
Théophile SCHMIDLIN 1915 - 1920 Né en 1860. Auparavant curé à Wettolsheim. Chanoine honoraire de Strasbourg. Curé doyen d'Altkirch. Décédé en 1920 et inhumé ici.  
Gustave DUSSÈRE 1920 - Né en 1864. Études à Zillisheim puis Strasbourg. Ordonné en 1888. D'abord curé à Huningue. Curé doyen d'Altkirch. Chevalier de la Légion d'honneur. décédé en 1936  
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Pierre RAPP - Source : Faire-part de décès - Dernières Nouvelles d'Alsace.  
Landolin MENSCH 1957 - 1964 Né à Ruelisheim le 5/03/1925 et ordonné prêtre le 10/04/1950. Il a été vicaire à Ottmarsheim jusqu'en 1952 puis à la paroisse Ste-Jeanne d'Arc de Mulhouse jusqu'en 1957. Ensuite, il est en charge de Schaffhouse-sur-Zorn (Bas-Rhin) jusqu'en 1969, Schweighouse jusqu'en 1982, et Blodelsheim jusqu'en 1996.  
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Personnalités liées à la commune

  • Saint Morand : Né vers 1049 à Worms en Rhénanie. Bénédictin de Cluny. Évangélisateur du Sundgau. À la tête du prieuré d'Altkirch pendant 10 années. Décédé ici le 3 juin 1115. Canonisé en 1181.
  • Xavier HOMMAIRE de HELL : Né ici en 1812. Géographe et géologue. Entreprend des expéditions ou voyages en Asie et Russie. Ingénieur des Mines de Saint-Étienne. Concepteur d'ouvrages d'art à Constantinople. Décédé à Ispahan en 1848. Une rue d'Altkirch porte son nom.
  • Charles GOUTZWILLER : Né ici le 3 septembre 1819. Artiste et professeur de dessin de Jean-Jacques HENNER. Historien local et auteurs de publications. À l'origine du projet de la Fontaine de la Vierge. Décédé à Coincy le 2 février 1900.
  • Léon LEHMANN : Né ici le 14 janvier 1873. Sa maison natale se trouve rue du Château. Une partie de son apprentissage s'effectue dans l'atelier de Gustave Moreau. Il réalise des dessins ou peintures au couleurs vives, souvent axés sur le thème militaire. Plus tard il se laisse influencer par le fauvisme puis le cubisme. Il est mis à l'honneur lors du salon d'automne de 1936. Il décède ici le 2 novembre 1953.
  • Arthur SCHACHENMANN : Né ici en 1893. Sa maison natale se situe rue Hommaire de Hell. Peintre autodidacte. Sa préférence se porte sur la représentation de la nature, dont il cherche à rendre la luminosité naturelle, ou sur les natures mortes. Il s'installe en Suisse en 1939 et décède à Schaffouse en 1978.


Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Le monument aux morts
Mémorial en hommage aux incorporés de force
  • Le monument aux morts a été réalisé par Messieurs Bassard et Chavignierce en 1951.
  • À gauche du monument aux morts, le mémorial (accompagné d'un char) rend hommage aux 17000 incorporés de force alsaciens et mosellans morts à Tambow.

Émigration

Émigration au Mexique

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Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h - -
Après-midi 14h - 18h 14h - 18h 14h - 18h 14h -18h 14h - 17h - -
68004 - Altkirch Mairie.JPG

Mairie
Adresse : 5 place de la République - 68130 ALTKIRCH

Tél : 03 89 40 00 04 - Fax : 03 89 08 81 71

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()


Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nom de la commune en langues régionales

  • en alsacien : Àltkerch
  • en allemand : Altkirch

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  • Yves HOLBEIN, Altkirch raconté par mes cartes postales, imprimeur Estimprim, 2017, 105 pages, ISBN 978-2-9560915-0-9
  • Jacques VIGNERON, La fontaine mythique, deux pages d'histoire du Sundgau, Altkirch, imprimerie Martin, 2018, 36 pages, ISBN 978-2-9521828-5-0
  • Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  • Marc GLOTZ et Guy MEYER, Moulins du Sundgau, volume 3, Les Bassins de l'Ill et du Thalbach, Riedisheim, Société d'Histoire du Sundgau, 2000, 368 pages, ISBN 2-908498-12-X

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Référence.png Notes et références

  1. Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  2. Site Visit-Alsace
  3. Marc GLOTZ et Guy MEYER, Moulins du Sundgau, volume 3, Les Bassins de l'Ill et du Thalbach, Riedisheim, Société d'Histoire du Sundgau, 2000, 368 pages, ISBN 2-908498-12-X
  4. Yves HOLBEIN, Altkirch raconté par mes cartes postales, imprimeur Estimprim, 2017, 105 pages, ISBN 978-2-9560915-0-9
  5. devenue Place de la République
  6. Armoiries des communes du Haut-Rhin
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Yves HOLBEIN, Altkirch raconté par mes cartes postales, imprimeur Estimprim, 2017, 105 pages, ISBN 978-2-9560915-0-9
  8. Sundgau Sud-Alsace
  9. Notice IA68006176 de la base Mérimée
  10. Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  11. Jacques VIGNERON, La fontaine mythique, deux pages d'histoire du Sundgau, Altkirch, imprimerie Martin, 2018, 36 pages, ISBN 978-2-9521828-5-0
  12. Base Palissy, clé de voûte
  13. Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  14. Base Palissy, Mont des Oliviers
  15. Du calcaire
  16. Base Palissy, Pietà
  17. Base Palissy, tableau de saint Morand
  18. Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  19. Yves HOLBEIN, Altkirch raconté par mes cartes postales, imprimeur Estimprim, 2017, 105 pages, ISBN 978-2-9560915-0-9
  20. Marc GLOTZ et Guy MEYER, Moulins du Sundgau, volume 3, Les Bassins de l'Ill et du Thalbach, Riedisheim, Société d'Histoire du Sundgau, 2000, 368 pages, ISBN 2-908498-12-X
  21. Base Mérimée, Ancien prieuré
  22. Base Mérimée, église Saint-Morand
  23. Base Palissy, tombeau de saint Morand
  24. Communauté de paroisses d'Altkirch
  25. Architecte-voyer de Mulhouse qui y a réalisé le temple Saint-Étienne, la synagogue et la nouvelle église catholique Saint-Étienne
  26. Jacques VIGNERON, La fontaine mythique, deux pages d'histoire du Sundgau, Altkirch, imprimerie Martin, 2018, 36 pages, ISBN 978-2-9521828-5-0
  27. Base Palissy, statue de la Vierge
  28. Assemblée Nationale
  29. l'Alsace
  30. l'Alsace
  31. Clergé de l'Alsace par Charles Kieffer


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