67513 - Waldersbach
Waldersbach | |
---|---|
![]() | |
Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
|
Code INSEE | 67513 |
Code postal | 67130 |
Population | 139 habitants (1999) |
Nom des habitants | Waldersbachois, waldersbachoises |
Superficie | 337 hectares |
Densité | 41.25 hab./km² |
Altitude | Mini: 464 m |
Point culminant | 925 m |
Coordonnées géographiques |
48.415278° / 7.214167° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
![]() | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Toponymie
Héraldique
D’azur à l’église d’argent, essorée de Gueules, sur une terrasse de Sinople; au chef cousu de gueules chargé de trois rocs d’échiquier d’argent
Histoire
Sous l'ancien régime, Waldersbach fait partie de la petite seigneurie du Ban de la Roche, ce nom "Le Ban de la Roche" a été adopté, puis abandonné, à l'époque moderne, comme dénomination officielle par une partie des villages ayant composé l'ancienne seigneurie. Ce nom demeure néanmoins valable, dans un contexte historique, pour désigner la seigneurie d'Ancien Régime.
Histoire administrative
- 1793 : Valdersbach
- 1801 : Waldersbah (Bulletin des lois)
- 1974 : Waldersbah absorbe Bellefosse, Belmont et Fouday
- 1991 : Waldersbach (cède : Bellefosse, Belmont et Fouday)
Histoire Industrielle
Il semblerait qu'un début d'exploitation minière ait eu lieu dès la période Rathsamhausen. Il est difficile d'en situer le début, qui présenta un certain caractère clandestin du fait de la compétition pour l'appropriation de ces richesses. En 1558, opère une commission d'enquête impériale auprès de Jacques de RATHSAMHAUSEN, soupçonné d'exploiter des mines clandestinement ; d'une façon générale, l'autorité impériale favorise la famille de VELDENZ au détriment de la famille de RATHSAMHAUSEN pour les questions minières, si bien que peu à peu cette dernière famille perd de son pouvoir.
Faits marquants de l'histoire humaine
Les procès de sorcellerie
Se reporter à l'article Les procès de sorcellerie du Ban de la Roche
Waldersbach en 1655
La guerre de Trente Ans ayant pris fin en 1648, le recensement de 1655 peut être considéré comme une approximation acceptable de l'état dans lequel elle laisse le village.
En 1655, nous trouvons à Waldersbach les familles suivantes :
- Hans SCHMITT der jung, c'est à dire Jehan MARESCHAL, justicier et ancien de Waldersbach, épousera 1674 Ursule CAQUELIN ; d'où Didier, né le 19 9 1677
- Jorg WULLIA, cloutier et sa femme ; le 27 6 1663, Georges VOULIAT épouse Esther MOUGENAT, d'où Odile (née le 22 03 1666) et Marie (née le 17 03 1670)
- Hans SCHMITT ou Hainsel Schmid, ou le jeune Jehan MARESCHAL, doyen en 1665 ép. 1645 Jehannon MARESCHAL (Junon MARCHAL), de Natzwiller
- Dietrich CAQUELIN meunier ép. 1640 Marguerite VONIER ; noter qu'un Claus CACKELIN était déjà meunier en 1534, mais à la Haute Goutte, hameau de Neuviller.
- Sontag Caqulin Demanche CAQUELIN
- Claus Caqulins wittib, la veuve de Nicolas CAQUELIN, Jehannon LE MAIRE ; Nicolas CAQUELIN et Jehannon LE MAIRE sont les grands parents du Sébastien CAQUELIN qui migrera sur la Princess Augusta ; ainsi que de Jeanne CAQUELIN , épouse de Georges PELETIER, probable parent du pasteur dissident
- Claus SCHMITT, Nicolas MARESCHAL (BERNHARDT) , et Oudille ESTIENNE (STEFF), sa femme
Il convient d'ajouter quelques familles non mentionnées au recensement mais connues des paroissiaux :
- Jehan BERNHARD, maréchal à Waldersbach, Marguerite, sa femme ; enfants : Catherine ép. 1656 Sébastien Hierig ; Marie ° 1649 ; ? °1652
- Urselle, fille de Nicolas FONDEUR à son vivant de Walterspach 1654, fille de Nicolas Jean-Pierre à son vivant fondeur au fourneau de Walterspach 1655
Tradition de dissidence religieuse
Les pasteurs dissidents
La pauvreté de la paroisse, son éloignement, la sauvagerie supposée de ses habitants, en font un poste de punition pour les pasteurs. Ceux qui arrivent à Waldersbach sont donc souvent soit des médiocres, soit des dissidents. D'où une très longue tradition d'hétérodoxie religieuse, qui démarre bien avant Stouber et Oberlin, tradition que le livre de Chalmel met bien en valeur. Les possibilités, pour le pasteur, de s'abstraire du contrôle hiérarchique sont d'ailleurs observées en toute conscience par Stouber, qui note bien franchement que : "Dans ces postes, les pasteurs avaient plus à craindre le mépris et l'oubli qu'un contrôle et une surveillance sévères "
Parmi ces pasteurs dissidents, on note :
- Johann DUVERNOIS, 1691-1695
- Georges Léopold PELETIER, 1707-1712
- Jean Georges STOUBER, 1750-1754, puis 1760-1767
- Jean Frédéric OBERLIN, 1767-1826
Sur l'action de Johann DUVERNOIS au Ban de la Roche, on ne sait rien. En revanche, il est possible de dire ce qui suit des trois autres :
Georges Léopold PELETIER
- Fortement influencé par les doctrines piétistes, PELETIER (1707-1712) exerce une forte influence sur ses paroissiens ; il organise des réunions "de réveil" avec certains de ses paroissiens, ce qui n'est pas sans déclencher une certaine jalousie chez les autres; Catherine CAQUELIN les décrit en ces termes :
- "Ce fut particulièrement dans notre heureuse famille que Dieu fit germer les bonnes semences qui nous furent données par son valet M. PELETIER. Il se forma alors, et déjà auparavant, et du temps même du ministère de M. PELETIER dans le pays, de saintes réunions dans la paroisse; elles étaient composées de véritables fidèles. Ma grand mère racontait que ces réunions se tenaient ordinairement chez son oncle Sébastien et chez sa tante, dans une maison du Beaulieu à Waldersbach. Mais Satan mit tout l'Enfer en mouvement contre ces réunions, et fit que l'on se moqua de tous ceux qui les fréquentaient; ensuite, on les calomnia. Un bourgeois de Waldersbach tira un coup de fusil au travers de la vitre chez cette tante et la balle vint friser la tête de son mari dans le lit et perça la paroi ... On n'osa plus se rassembler, et on fit des réunions privées chacun chez soi ..."
- Il y a peut être un lien entre le pasteur PELETIER et Georges PELETIER, marchand, qui épouse Jeanne CAQUELIN
- On notera que la famille CAQUELIN, assidue aux réunions du pasteur PELLETIER, se trouvera également en nombre, en 1736, sur le navire Princess Augusta qui part pour l'Amérique; peut-être même s'agit-il des mêmes individus, car le prénom de Sébastien CAQUELIN se retrouve à la fois parmi les adeptes du pasteur PELLETIER et sur la liste de passagers de la Princess Augusta ; les CAQUELIN d'Amérique adhèrent majoritairement à l'Eglise des "Dunkards", ou "Brethren" (disciples d'Alexander MACK ) et minoritairement à celle des Mennonites.
Jean Georges STOUBER
- Ce pasteur est celui qui va donner une véritable impulsion à la scolarisation au Ban de la Roche : construction d'écoles, recrutement d'instituteurs plus capables et mieux payés, renouvellement de la pédagogie avec la rédaction et la publication d'un "alphabet méthodique". Par ces moyens, Stouber donne à l'acte d'enseigner une véritable efficacité.
- Il recrute Sarah BANZET, la première des "conductrices de la tendre enfance"; cette jeune fille prend l'initiative de réunir les enfants autour d'elle; elle nous a laissé un journal remarquablement écrit.
- A l'église, il modifie la liturgie pour rendre le culte plus accessible aux fidèles :
- "J'évitais le langage traditionnel de la chaire pour celui d'un entretien amical, mais de bonne tenue. Souvent, je leur demandais si, sous cette forme, les choses leur paraissaient claires, s'ils ont fait l'effort de chercher à comprendre".
- "Je m'abstenais des tournures qui me paraissaient trop s'écarter de celles qui leur étaient familières. Il me fallait renoncer à utiliser moi-même leur patois, ils auraient trouvé cela déplacé et ridicule. Mais je m'attachais à tout rendre avec les mots les plus simples et les plus naturels … Je changeais souvent les termes familiers de la liturgie, et, d'une façon générale, rien ne devait devenir une habitude, m'efforçant de plus en plus de garder au culte un ton naturel et vivant. Avec ma paroisse, j'usais d'un langage libre, sans fard, comme un père et un frère, aussi bien en chaire qu'à l'autel et parfois en plein chœur."
- Caractère bienveillant, peu porté au conflit, STOUBER use volontiers d'un vocabulaire minimisant pour décrire ses réformes : il s'agit "seulement" de rendre la Bible plus accessible grâce à un choix de mots judicieux; en réalité, il est conscient de la portée plus large de ses réformes, comme en témoigne ce dialogue avec le vieil instituteur Jean-David Bohy, qui remarque :
- Il y a des anciens qui ne se gênent plus, et qui demandent si on leur a changé Dieu.
- Stouber répond :
- "C'est tout à fait ça. Car jusque là c'était le Dieu des ténèbres mais désormais c'est le Dieu de lumière que nous voulons servir".
- Dieu de ténèbres ... Stouber n'y va pas de main morte pour qualifier les instances officielles de son Eglise ... en même temps, celles-ci n'y sont pas allées non plus de main morte lors des procès de sorcellerie.
Jean Frédéric OBERLIN
- Est le plus connu de ces pasteurs dissidents. Il naît dans une famille très marquée par les idées piétistes et moraves. Son parrain, Franz-Christian LEMBKE, émigre en Amérique et enseigne pendant trente ans dans la communauté morave de Bethléem/Nazareth en Pennsylvanie. C'est aussi un mystique et un adepte de Swedenborg, porté à donner une signification mystique aux événements qui surviennent, très curieux du surnaturel, chose qui, lorsqu'on y songe, ne devrait pas choquer de la part d'un religieux. Ce mysticisme lui est plusieurs fois reproché par STOUBER, qui s'alarme des tendances naturelles des Bandelarochois à voir des fantômes et des sorcières partout, et qui voudrait que le presbytère soit un lieu de résistance à cette tendance. C'est là le seul point de désaccord entre STOUBER et OBERLIN, qui s'entendent à merveille sur tout le reste. C'est d'ailleurs STOUBER qui a suggéré au seigneur catholique le recrutement d'OBERLIN.
- En même temps, c'est un esprit pratique, un homme adroit de ses mains, qui sait fabriquer le matériel pédagogique qui lui manque. On ne compte plus ses initiatives, toujours très concrètes, pour améliorer la vie matérielle de ses paroissiens. Il fait venir plusieurs employeurs. Il convainc l'industriel, Jean-Georges Reber de Sainte-Marie-aux-Mines, d'installer une filature à Waldersbach; puis, ce sont les Suisses Jean-Luc et Daniel Legrand qui installent une rubanerie à Fouday] .
- Adepte des mœurs patriarcales, OBERLIN admire la rigueur morale des anabaptistes, et il s'en inspirerait volontiers dans le domaine vestimentaire. Il tente de convaincre ses paroissiennes d'adopter une coiffe d'inspiration mennonite, cachant totalement les cheveux, coiffe qui devient typique du Ban de la Roche sous le nom de cape Sarah. En même temps, et sans être aucunement féministe au sens moderne du terme, il améliore la condition de la femme de façon notable. Il fait donner aux sages-femmes, à l'origine recrutées sur leur respect de l'institution ecclésiale, une formation médicale moderne. Le travail féminin lui semble chose normale. Les femmes sont l'épine dorsale de son système de conductrices de la tendre enfance (nous dirions aujourd'hui : institutrices d'écoles maternelles) et Mme OBERLIN s'embauche un temps dans une filature pour montrer qu'une femme respectable y a sa place. Même dans le domaine religieux, il consent de fait à la femme une certaine autorité, comme en témoigne le respect avec lequel il traite la "prophétesse" (c'est lui qui lui applique ce terme plus que respectueux) Anne-Catherine GAGNIERE.
Les réactions des paroissiens
Les paroissiens du Ban de la Roche ne sont pas des plus faciles.
- Figurez vous qu'il leur arrive d'influer sur la nomination du pasteur. La "prophétesse" Anne-Catherine GAGNIERE entend bien soit conserver STOUBER, soit obtenir un pasteur qui lui ressemble ; certes, ce n'est que par ses prières qu'elle exerce son influence, mais Anne-Catherine prie beaucoup, en public, et c'est une femme d'influence (le pouvoir de nomination du pasteur appartient au seigneur, bien que ce dernier soit catholique).
- Une fois nommé, le pasteur ne fait pas ce qu'il veut. Les difficultés transparaissent dans de nombreuses anecdotes. Il faut dire que, quelles que soient les libertés qu'ils prennent sur le plan théologique, les pasteurs du Ban de la Roche sont aussi de sévères personnes qui tiennent la liste de ceux qui assistent à la sainte Cène, la liste des femmes qui portent des corselets décents ... rien d'une "théologie de la libération" au sens d'aujourd'hui. Quand STOUBER entreprend de rendre visite à ses paroissiens pour leur parler du sens de la vie, certains craignent au début qu'il ne cherche à les confesser.
- Avant cela, nous avons vu comment un habitant de Waldersbach tire un coup de fusil sur la maison des CAQUELIN, où se réunit le petit groupe des disciples préférés du pasteur PELETIER. Le pasteur STOUBER va se heurter à une forme de résistance sournoise, qu'il n'a peut-être pas totalement détectée.
- Voici comment il décrit le niveau de connaissance de ses paroissiens :
- "Pour apprendre, ils n'avaient comme repère que la forme brute et la longueur globale des mots qui revenaient le plus souvent dans leurs livres. Les autres mots, ils les devinaient d'après leur ressemblance plus ou moins précise avec les premiers. Voilà comment ils lisaient, ou pour dire vrai : personne ne savait lire. Leur manuel courant était le recueil de cantiques. Ils connaissaient les mots : "Sauveur, Créateur, Seigneur, Dieu, Jésus-Christ". Mais, si on leur mettait un autre livre entre les mains, c'était pour eux comme un pays étranger où l'on ne connaît pas les gens. Lorsque les mots se ressemblaient, ils disaient "Jésus" pour "Je suis", "cœur" pour "cour", "herbe" ou "heureux" pour "hébreux", "ordure" pour "ardeur", "oiseau" pour "vaisseau", "honneur" pour "horreur". Un enfant qui épelait, t, e, m, p, s, je l'ai entendu dire "corps" parce qu'il avait entendu dire qu'après p, s, on avait prononcé le mot "corps".
- Ou encore :
- "Ils se procurèrent contre paiement beaucoup de Bibles que j'avais achetées, et elles leur furent cédées en dessous de leur prix. Il faut ajouter que leur achat m'avait été généreusement facilité par une réduction généreusement accordée par M. Imhof, de Bâle, auprès de qui je les avais commandées."
- "Autrefois, ce qu'ils savaient de la Bible, c'est que c'était un gros livre, censé contenir la parole de Dieu. Il me fallut beaucoup de temps pour les convaincre que les petites Bibles de poche étaient aussi la parole de Dieu."
- "Quant à savoir ce qu'étaient l'Ancien et le Nouveau Testament, un livre biblique, un chapitre, un verset, ils n'en avaient qu'une bien pâle idée. Des années durant, ils n'avaient pas su si, pour mes serments, j'employais des textes bibliques et lesquels. Si l'on montrait à quelqu'un le début d'un chapitre, il n'en savait pas pour autant comment trouver la fin du précédent. En effet, dans les écoles, on ne leur avait jusqu'alors pas expliqué ce qu'est une feuille, une page, une ligne, une syllabe, etc … Toutes les lettres de l'alphabet étaient pour eux des "mots". Lorsqu'à l'école un enfant avait fini d'apprendre le contenu d'une page et qu'il y avait là un mot coupé, l'instituteur n'avait pas idée que l'autre moitié du mot se trouvait sur le verseau. On terminait donc la leçon du jour sur la première moitié du mot, et on commençait celle du lendemain par la seconde moitié."
- Ces descriptions du niveau de connaissance des habitants de ban de la roche laisse extrêmement perplexe. Qu'est-ce donc que ces paroissiens qui ne comprennent pas qu'une petite bible puisse contenir la même parole de Dieu qu'une grande ?
- Nous en sommes d'autant plus surpris que nous avons pu voir à quel point le Ban de la Roche était un foyer permanent d'effervescence religieuse, non seulement au niveau des pasteurs mais aussi des paroissiens ; nous avons déjà parlé de la tradition durable de réunions religieuses autour du pasteur (réunons de Waldersbach autour du pasteur PELETIER) ou sans lui (réunions à Bellefosse avec préparation du voyage de la Princess Augusta ; activité religieuse des Mennonites dans leurs censes) ; la transplantation en Amérique de certains paroissiens nous les montre d'ailleurs parfaitement capables de faire leur choix parmi les différentes églises et sectes qui foisonnent dans le Nouveau Monde.
- En entendant ses paroissiens douter que ses petites Bibles puissent contenir la vraie parole de Dieu, STOUBER pourrait quand même faire l'hypothèse que ces pauvres gens cherchent tous les moyens de refuser poliment d'acheter un livre alors qu'ils manquent de pain !
- Mais, dans la France de l'Ancien Régime, où la religion était chose obligatoire, le seul moyen, pour le paysan de base, de préserver un peu de liberté intérieure pouvait être de jouer les idiots.
- Finalement, les choses s'arrangent. STOUBER et OBERLIN sont, globalement appréciés de leurs paroissiens, même si certains de ceux-ci leur reprocheront longtemps de les avoir fait passer pour des mangeurs d'herbe.
De Waldersbach à la Pennsylvanie et à l'Iowa, la famille CAQUELIN
- On a vu plus haut combien la famille de Sébastien CAQUELIN, de Waldersbach, était assidue aux réunions de réveil organisées par le pasteur PELLETIER. Ce n'est sans doute pas un hasard si, en 1736, nous retrouvons le nom de CAQUELIN, et même le prénom de Sébastien, parmi les passagers de la Princess Augusta. On est tout naturellement conduit à faire faire l'hypothèse que nous avons affaire au même groupe de personnes.
- En Pennsylvanie, la famille fait souche avec vigueur ; le vieux Sébastien CAQUELIN, veuf de Marie-Jeanne BANZET, meurt à Cocalico, Pennsylvanie. Sa descendance, en particulier sa fille Sara et ses fils Jean-Jacques ("Jacob") et Jean Nicolas ("John") font souche en Pennsylvanie, dans le milieu des "Dunkards" (une petite église baptiste) et autour du village de Upper Allen Township.
- Un autre des fils, Didier ("Dietrich", Diederich"), est peu être Amish et vit proche des familles BRUCKER/BRICKER et ZIMMERMANN/CARPENTER qui habitaient la cense de Lambermoulin près de Salm avant de migrer. A l'appui de cette hypothèse, On peut lire ceci sur internet, sous la plume d'un chercheur sérieux :
- "When Jean and Didier Caquelin, aka John Cocklin and Deetrick Gockley(?), witnessed the last wills of both my immigrant ancestor Peter Bricker (in 1760) and his son Christian Bricker (in 1782) in Pennsylvania, these Caquelins "affirmed" rather than swore an oath that they had witnessed the testators sign their respective wills. As far as I know, only Mennonites, Amish, and Quakers affirmed the truth rather than swore oaths. I recently discovered that subsequent generations of Gockleys, at least some branches, were indeed Mennonites".
Ajoutons que la présence du nom de GOCKLEY au village typiquement Amish de Bird in Hand est également un indice.
- La famille fait souche avec vigueur, et le nom est américanisé sous différentes formes
- L'immigration continue au dix-neuvième siècle, le nom étant américanisé :
- Louis Gustave CAQUELIN, parti de Waldersbach pour Woolstock, Iowa après l'annexion de 1870, fait souche sous son nom transformation.
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Carte de la vallée de la Bruche ; Waldersbach n'est pas indiqué, mais le village est proche de Fouday et de Bellefosse, qui sont indiqués
Carte du Ban de la Roche dessinée par le pasteur OBERLIN
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 342 | 343 | 364 | 438 | 576 | 514 | 500 | 507 | 498 | 445 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 475 | 450 | 464 | 443 | 392 | 384 | 348 | 342 | 327 | 321 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 320 | 261 | 233 | 206 | 189 | 184 | 168 | 158 | 155 | 131 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 120 | 123 | 139 | 137 | 149 | 130 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006 & 2011.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
Pierre REYMANN | 2001 - (2020) | Réélu en 2008; 2014 |
- | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Émigration
Émigration aux États-Unis d'Amérique
Article détaillé : Waldersbach - Emigration aux États-Unis d'Amérique
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1793-1972)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès. AD88 8E 561-204564 (1802-1823)
- Naissances & Mariages & Décès. AD88 8E 561-204566 (1843-1853)
- Naissances & Mariages & Décès. AD88 8E 560-204563 (1843-1862)
- Décès. AD67 4 E 513/17 (1919-1919)
- Naissances. AD67 4 E 513/7 (1892-1892)
- Naissances. AD67 4 E 513/7 (1883-1883)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/3 (1851-1851)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/2 (1822-1822)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/3 (1844-1844)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/4 (1867-1867)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/3 (1840-1840)
- Mariages. AD67 4 E 513/13 (1910-1910)
- Naissances. AD67 4 E 513/4 (1872-1872)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/3 (1856-1856)
- Autres. AD67 4 E 437/126 (1933-1942)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/3 (1852-1852)
- Mariages. AD67 4 E 513/5 (1875-1875)
- Mariages. AD67 4 E 513/7 (1889-1889)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 4 E 513/2 (1809-1809)
- Mariages. AD67 4 E 513/13 (1906-1906)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | 8h00 - 12h00 | - | 8h00 - 12h00 | - | - | - |
Après-midi | - | 14h00 - 18h00 | - | 14h00 - 18h00 | - | - | - |
Mairie |
Adresse : 17, Rue de la Suisse - 67130 WALDERSBACH
Tél : 03 88 97 31 80 - Fax : 03 88 97 31 80 Courriel : Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Mardi et Jeudi 8h à 12h et 14h à 18h Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Recherches généalogiques
- Recensements seigneuriaux des communes de Ban de la Roche
- Les registres ont été dépouillé par l'association CEDHEG
- Pour prolonger en Suisse l'ascendance des migrants en provenance du canton de Berne, ceux qui parlent l'allemand trouveront une mine de relevés généalogiques et de renseignements biographiques dans le CD ROM produit en 2002 par Paul HOSTETTLER Taüferwanderung, ce CD peut être consulté au Cercle généalogique d'Alsace, 5 rue Fischart 67000 Strasbourg (CD ROM n° 8)
Archives notariales
Patronymes
Remarques
Bibliographie
- Denis LEYPOLD ; Le Ban de la Roche au temps des seigneurs de RATHSAMHAUSEN et de VELDENZ ; éditions Oberlin ; 1989
- Monique FRANCOIS ; Nicolas MILAN, bourreau et victime lors des procès de sorcellerie du Ban de la Roche en 1620/1621 ; Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace (BCGA) n° 159 pages 150 à 153
- Loïc CHALMEL ; OBERLIN, le pasteur des lumières ; éditions la Nuée Bleue ; 2006
- Olympia ALBERTI : Les enfants reviendront après l'Epiphanie ; Le Verger éditeur ; contient le journal tenu en 1767 par Sara Banzet, servante du pasteur Stouber
- Johann Georg Stuber présenté par Johann Wilhelm BAUM, éditions Oberlin (traduction moderne d'un texte en allemand paru en 1846 et pris à la source de la fille même de Stouber, Régine-Charité)