67411 - Rosheim

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Rosheim
Informations
Pays    France
Département Blasons du Bas-Rhin    Bas-Rhin
Métropole -
Canton   67-10   Molsheim

  67-18   Rosheim (Ancien canton)

Code INSEE 67411
Code postal 67560
Population 5 360 habitants (2021)
Nom des habitants Roshémois, Roshémoises
Superficie 2 955 hectares
Densité 181.39 hab./km²
Altitude Mini : 164 m
Point culminant 842 m
Coordonnées
géographiques
48.4975° / 7.4703° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire de la commune

Bref aperçu historique

"Rosheim est située dans une riante et large vallée, terminée par d'agréables collines" écrit en 1780 le chevalier de Satilleux dans un rapport sur les fortifications de la ville. Le territoire de Rosheim est habité depuis le Néolithique (5000-2000 av. J.C.). Deux grands axes routiers antiques se croisaient à proximité de l'agglomération. Du matériel archéologique gallo-romain a été découvert à l'Est et à l'ouest de la ville. Quelques vestiges mérovingiens témoignent de l'occupation du site au VIIe siècle.

Rosheim au Moyen Âge :

C'est en 778 que Rosheim est citée pour la première fois dans un document écrit. Il faudra attendre plusieurs siècles avant de voir apparaître des textes permettant de reconstituer l'histoire de la cité.
Dès avant le XIIIe siècle, la localité intéresse bon nombre d'établissements religieux d'Alsace et de Lorraine qui y sont pensionnés, à l'instar de l'évêque et du souverain. Certains tiennent à leurs propriétés au point de se les garantir par le truchement de faux. Le plus important de ces seigneurs est le couvent de Hohenbourg (Mont Sainte-Odile) dont le centre administratif (Meyerhof) est situé dans la ville centrale, face à l'église romane. La cité attire également les Hohenstaufen, devenus avoués de Hohenbourg et qui cherchent à s'implanter dans la région; ils accaparent l'agglomération en 1132. Cela vaudra à Rosheim d'être incendiée ou prise par leurs adversaires en 1197 et 1218.
Encore protégée par un simple rempart de terre en 1218, Rosheim accède au statut de Ville vers 1267. C'est en effet la première moitié du XIIIe siècle qui voit l'aboutissement des efforts des Hohenstaufen devenus empereurs, pour s'assurer la suveraineté sur Rosheim. Parallèlement, les habitants tentent de prendre leurs distances par rapport à l'hégémonie de Hohenbourg ; l'abbesse doit faire des concessions à la ville naissante.
En 1303, Rosheim sera citée pour la première fois parmi les villes d'Empire. En 1354, elle forme avec 9 autres villes l'alliance d'entraide connue sous le nom de Décapole. En 1366, Charles IV autorise Rosheim à se doter de statuts (sorte de code civil local) et à percevoir des amendes dont le produit sera employé aux fortifications et aux édifices publics. Une vingtaine d'édifices en pierre, datés du XIIe siècle au XVe siècle, témoignent encore de la prospérité de Rosheim au Moyen Âge.
À la fin du XIIIe siècle, la ville est dirigée par des nobles et des roturiers, assistés par deux fonctionnaires de Hohenbourg, le Heimburger et le Meier. Les nobles seront éliminés du gouvernement au XVe siècle, semble-t-il. La ville est gérée par 2, puis 4 Stettmeister ou Burgmeister. Durant tout le Moyen Âge, Rosheim s'administre elle-même, vote ses impôts, possède sa propre justice (avec son gibet), organise sa défense et sa politique extérieure comme un petit état au sein de l'Empire. Relevant uniquement de l'autorité du souverain, l'autonomie de la ville lui est garantie par ce dernier. En contrepartie, la ville promet son aide militaire et verse quelques impôts et contributions. À l'origine, l'Empereur exerce une surveillance directe par l'intermédiaire du Schultheiss, un noble dont les prérogatives vont s'amenuisant, pour se limiter à la présidence du tribunal local. Il est nommé par le Landvogt. Ses fonctions seront de plus en plus souvent déléguées au sous-prévôt (Unterschultheiss), un roturier, ce qui permettra aux habitants d'être jugés par un des leurs, d'autant plus qu'ils désignent eux-mêmes les neufs échevins et les trois avocats siégeant au tribunal. Au Moyen Âge, le magistrat et le prévôt n'étaient pas les seuls à rendre justice; l'abbesse de Hohenbourg étant seigneur banal de Rosheim, y exerce des droits de juridiction. Le droit d'asile de la cour de Hohenbourg, constitue un des aspects de la justice abbatiale.
Rosheim possède un hôpital dont le chapelain est cité en 1363. Une léproserie fonctionnait au bord du Herrenweg, le grand axe Nord-sud qui traverse le ban dans sa partie Est (RD 422).

Rosheim après la Guerre de Trente Ans :

Après avoir traversé à l'instar du vignoble alsacien une période de prospérité au XVIe siècle, dont le patrimoine architectural de la ville conserve de nombreux témoins, Rosheim sera durement éprouvée par la Guerre de Trente Ans. Prise et saccagée en 1622 par le comte de Mansfeld, commandant les rescapés de l'armée protestante, Rosheim doit verser une rançon; plusieurs habitants sont pris en otage.
La ville sort de ces épreuves dans une situation matérielle précaire. Dans les années qui suivent, il lui faudra participer à l'effort de guerre et accueillir des troupes. Les bourgeois sont à la merci d'une mauvaise récolte; une mauvaise vendange en 1628 les rend insolvables. Les esprits sont échauffés: on assiste à la multiplication des procès de sorcellerie. Les hostilités reprennent en septembre 1632 avec l'arrivée des "Suédois" (alliés de Strasbourg). Après avoir pris Obernai, ils s'emparent de Rosheim; beaucoup d'habitants avaient fui devant les protestants. Outre le payement d'une rançon et une contribution mensuelle, la ville dut subir une garnison. Celle-ci, composé de soldats français, alliés des Suédois, acheva d'épuiser la population.

Rosheim, ville royale :

Au traité de Westphalie qui abandonne en 1648 l'Alsace à la France, le Grand Bailliage impérial d'Alsace dont reléve les dix villes de la Décaploe est cédé à la France, mais les villes continuent à dépendre de l'Empire. C'est ainsi que Rosheim demande en 1651 la confirmation de ses privilèges à Ferdinand III, eu égard aux services rendus pendant la guerre, mais c'est en principe le Grans Bailli en tant que représentant de l'autorité royale française auprès des villes de la Décapole qui doit notamment assister au renouvellement du Magistrat, présider à la justice en appel, à la haute justice, à la nomination du prévôt, etc. A partir de 1655, c'est le plus ancien bourgmestre qui sera appelé à remplir les fonctions de Schultheiss.
La situation de la ville est loin d'être claire : en 1664, Rosheim a choisi Veltin Ulmer comme successeur du Prévôt et Bourgmestre Theobalt Göpp, décédé, mais pour faire ratifier ce choix, elle se heurte à des difficultés. En 1693, il est précisé que le successeur du Bourgmestre Ulrich Nicles, décédé, devra être un sujet qui conviennent au service du roi; le choix se portera sur Nicolas Minch. À plusieurs reprises, les relations entre les dix villes et Rosheim en particulier et l'administration française sont conflictuelles. Rosheim envoie une députation auprès de l'empereur à Ratisbonne : en 1652, c'est le Bourgmestre Vix Friederich qui participe au voyage.
Malgré un nouvel endettement de la ville, la reconstruction s'amorce au courant de la seconde moitié du siècle, bien que Rosheim doive faire face à de nombreux efforts de guerre. Dès 1652 elle est occupée par les troupes du duc de Lorrain. En 1672, durant la guerre de Hollande, Rosheim est ville étape, les remparts doivent être démantelés en 1673; des cantonnements lui sont imposés en 1694-1695. Le magistrat s'occupe de loger les soldats de passage : en décembre 1692 il décide que Michel Zum Steg, le portier de la Porte de Boersch devra en Héberger, alors que son collègue de la porte de Strasbourg en sera dispensé. C'est sans doute à l'occasion de leur passage à Rosheim que quelques militaires ont fondés un foyer.
En 1679, le traité de Nimègue met fin à l'indépendance (relative) de Rosheim en l'annexant au Royaume de France, en même temps que les autres villes de la Décapole.

Durant la seconde moitié du XVIIe siècle, une réglementation souvent tatillone régit la vie quotidienne, allant jusqu'à se mêler de la vie privée des habitants. En 1666, le magistrat stipule que si un bourgeois désir marier sa fille à un étranger à la ville, il devra au préalable se renseigner auprès des édiles si le futur conjoint est susceptible de devenir bourgeois de Rosheim. La religion peut être un facteur déterminant pour se voir refuser le droit de bourgeoisie ou bien le droit de manance.

Bourgeois et notables sont autorisés à se marier à la Rathstub. Il semble que ce soit à partir du mariage que les bourgeois participent pleinement aux "charges de la bourgeoisie".

Rosheim au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle :

Jusqu'en 1760, la ville est administrée par 4 bourgmestres assistés de 8 conseillers et de 8 chefs de "tribus" représentant les bourgeois, à raison de 2 par quartier. Le renouvellement du magistrat avait lieu le surlendemain de la Saint-Michel. En 1760, l'intendant de Lucé avait jugé opportun de réduire dorénavant le nombre à 2 et celui des conseillers à 4 par mesure d'économie. Dès le début du XVIIIe siècle des contestations se sont élevées entre la bourgeoisie et le magistrat, portant notamment sur le mode d'élection et la manière de gouverner, jugée dictatoriale.

Après 1751, le Magistrat est "secondé" (et surveillé) par le prêteur royal, Jean Chrysostome Muller, déjà prêteur royale d'Obernai depuis 1749. Il résidera alternativement dans les 2 villes, cependant sa présence ne fera pas l’unanimité.

Comme il est d'usage au XVIIIe siècle la perception des revenus de la ville est affermée; le fermier verse un forfait (65 000 livres en 1748, 6 750 en 1754-1756) et s'arrange pour trouver son profit en percevant lui-même les impôts et taxes. Les revenus sont variées. Les amendes et les rentes foncières constituent une autre source de revenus, ainsi que la location des bâtiments communaux, comme la tuilerie, le bain ou la scierie. La ville vend le bois des ses forêts, les pierres extraites de ses carrières. Même le droit d'utiliser l'eau du Rosenmeer pour faire fonctionner un moulin se monnaye.
La ville a le monoplole de la vente du sel et du fer ; quiconque se procure ces matériaux autrement que par l'intermédiaire du fermier est passible d'amende. Il va sans dire que la ville profite de ce commerce.
Parmi les impôts que lève Rosheim, on trouve l'impôt sur la fortune et une série de taxes dont certaines remontent au Moyen-age: droit de bourgeoisie, droit de manance, droit de migration (levé sur les bourgeois désirant quitter la ville), droit sur les héritages lorsque les héritiers n'habitent pas sur place, droit d'étal aux foires, taxes sur les juifs, péages aux portes, droit perçu sur les terres relevant d'une colonge dont la ville est propriétaire, nombreuses taxes sur le vin.

La ville possède également des vignes, mais elle ne les fait cultiver que pour en tirer le vin qu'elle doit annuellement aux différents fonctionnaires municipaux : 40 mesures au greffier, 12 au médecin, 24 aux deux maîtres d'école.

La ville joue en outre le rôle de bailleur des fonds pour le roi et pour des particuliers; le total de ces "dettes actives" se mont en 1764 à 6897 livres. En 1748, les caisses municipales accusent un actif de 20 000 livres, sans les revenus affermés.
La forêt tient un grand rôle dans la politique de construction du magistrat: pour l'entretien des bâtiments on prévoit annuellement 286 sapins et 15 chênes, ainsi que 800 sapins et 20 chênes pour les maisons particumières. En 1751, on recense 3248 arpents 16 perches (mesure de Roy) de forêt, généralement en bon état. On y trouve une scierie, deux fermes (tenues par des anabaptistes) et deux logements de forestiers.
Le droit de chasse étant un droit seigneurial, il appartient au magistrat.
Les 9 corporations de métiers sont réorganisées sous l'administration française. En 1750, la corporation des charpentiers regroupe également les tailleurs de pierres et les maçons. Les charrons forment une corporation à eux seuls, ainsi que les tisserands, les cordonniers et les tailleurs. Les tonneliers et les cuvetiers sont regroupés, de mêmes que les meuniers et les boulangers, les maréchaux et les cloutiers. Les menuisier sont organisés avec les serruriers, les vitriers, les tourneurs, les chapeliers, les cordiers et les bonnetiers.
L'ancienne cour de Hohenbourg, devenue propriété de l’évêque en 1548, et ses employés conservent de nombreux privilèges auxquels ils semblent tenir plus que jamais, comme le prouvent les chicaneries au XVIIIe siècle. Le recrutement des employés est parfois difficile : les Roshémiens préfèrent les "charges de la bourgeoisie" à une exemption et une liberté journellement remise en cause. Par ailleurs, la ville ne voit pas toujours d'un bon oeil le départ d'un de ses bourgeois.
Au XVIIIe siècle, Rosheim traverse une période de prospérité, mais qui est marquée par des "disettes" où les vignerons doivent acheter à fort prix le grain dont ils ont besoin et où les bestiaux sont épuisés par les corvées de charroi qu'on leur impose continuellement. Quelques statistiques agricoles de la seconde moitié du XVIIIe siècle sont conservées. En 1760, les souris et la vermine survenue par la trop grande sécheresse réduisent de moitié les récoltes de froment, de méteil et de seigle. La production d'orge tombe au quart et celle de légumes et "menus grains" au huitième. On ne cultive pas d'avoine. Il ne reste rien des récoltes précédentes, étant donné que la population consomme plus qu'elle ne produit. En 1772, la vendange sera réduite d'un tiers, les 5 années précédentes ayant déjà été déficitaires; la récolte de fruits et de pomme de terre est réduite de moitié ; or "le pauvre et l'artisan sont réduits à faire toute leur nourriture du pain"... 5 ans plus tard, les souris et les mauvaises herbes favorisées par un temps pluvieux compromettent plus du tiers des récoltes. La vendange est réduite de deux tiers. La vente du vin est soumise à la concurrence des vignes de plaine qui ne cessent de se développer, notamment dans le Kochersberg. Les habitants ne peuvent plus payer leurs impôts, ni acheter les aliments dont ils ont besoin. En dépit de ces difficultés, la seconde moitié du XVIIIe siècle sera une des grandes périodes de construction à Rosheim. En effet, particuliers et municipalité transforment ou reconstruisent un grand nombre d'édifices : le greffes (dès 1709), le presbytère de la paroisse haute (1736 et ses dépendances en 1754), une nouvelle tuilerie et un four à chaux (1749), une scierie (1749), une maison forestiére (1749), le prétorat (1750-51), les boucheries publiques (1751), l'Hôtel de ville (1760), l'église St-Étienne (1783), sans parler du pavage de la rue principale (1750) et de la construction d'une route avec pont voûté (1749).
Vers 1760, le ban de Rosheim offre encore un aspect idyllique. Les zones bâties ne débordent pas l'enceint extérieure, exception faite des chapelles et des "industries" de l'époque : les fours à chaux et les distilleries de l'Est, la tuilerie à l'Ouest et les 5 moulins. Deux étangs et un lavoirs'étendent devant la Porte Basse et le Zimmer platz (chantier de construction pour les charpentiers) est aménagé devant le Lewertor, non loin d'un tilleul.
Les terres arables qui couvrent 56 % du ban, sont réparties comme suit : les champs à l'Est et vers Dorlisheim, les prés et pâturages entre les deux bras du Rosenmehr, au Sud et à l'Est de la ville, au lieu dit du Guntersbronnen et dans la forêt et enfin les vignes sur les hauteurs au Sud et au Nord de l'agglomération ; elles occupent environ le quart de la surface cultivable du ban.

La révolution à Rosheim :

Le cahier des doléances de la ville de Rosheim, établi au début de 1789 est assez représentatif de la situation politique, économique, sociale et de l'état d'esprit régnant dans la commune à la veille de la Révolution. Il met en évidence les tensions qui existent tout au long du XVIIIe siècle entre les bourgeois et le magistrat. En 1788, les représentants des corporations adressent à la Commission intermédiaire une plaint contre leur magistrat, l'accusant "de despotisme odieux, d'empire le plus arbitraire, le plus ruineux et des vexations les plus criantes". Il gérerait les affaires "sans écouter les suppliants, ni les chefs de tribus, au mépris de toutes les constitutions municipales". Particulièrement visé est le bourgmestre Ignace Braun, qui parti de peu a accumulé une fortune considérable.

La Révolution commença vraisemblablement à Rosheim lorsque les bourgeois se réunirent pour préparer ce cahier des plaintes et doléances que la ville allait présenter à l'Assemblée des dix villes jadis impériales, réunie à Sélestat le 26 mars 1789. Il demande dans son article 10 "que le receveur actuel, fils d'un bourgmestre, qui n'a point été élu par la bourgeoisie, soit destitué...".

Héraldique

  • D'argent à la rose de gueules boutonnée d'or et pointée de sinople[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-1871 : Bas-Rhin --> 1871-1919 : Bas-Rhin (Allemagne) --> 1919-2025 : Bas-Rhin
  • Arrondissement - 1801-1806 : Barr --> 1806-1871 : Sélestat --> 1871-1919 : Kreis Molsheim --> 1919-2025 : Molsheim
  • Canton - 1801-2015 : Rosheim --> 2015-2025 : Molsheim
  • Commune - 1801-2025 : Rosheim

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Gentilé

Les "mariages Napoléon"

Article détaillé : Les mariages Napoléon - historique


Les mariages Napoléon recensés dans la commune sont :

  • Michel SCHERER : Soldat retiré avec congé de réforme du 27e régiment d'infanterie de ligne, à lui délivré par les membres du conseil d'administration dudit régiment, le 23/03/1810.
    Né à Rosheim en 1777. Fils de Stanislas (+ ap. 04/1810), cultivateur à Rosheim, et de Rosalie HUTH (+ ap. 04/1810). Michel, de retour dans son village en mars 1810, ne tardera pas à se marier.
    Il épouse à Rosheim, le 23/04/1810, ULMER Elisabeth, née en 1777, fille de Jacques Michel (+ ap. 04/1810), vigneron à Rosheim, et de Agathe HERGER (+ ap. 04/1810). Les nouveaux époux ne savent pas signer.
    Sans doute la remise de la dot a-t-elle eu lieu le même jour, et la noce payée par la commune, comme dans beaucoup d'endroits.

Anecdote historique

Un vin foudroyant.
Connaissez-vous le knipperlé ? C'est un fameux cru de la région de Rosheim, auquel les citoyens du lieu doivent leur salut en l'an 1213.
En l'automne de cette année-là, le duc de Lorraine envoie ses troupes à Rosheim pour défendre un droit qu'il tenait de son père défunt, et que le roi Frédéric de Hohenstaufen souhaitait récupérer. Envahis par surprise, les gens de Rosheim se terrent dans l'église, tandis que les Lorrains dévalisent leurs caves et leurs maisons. Ils pillent et ils boivent tant et tant que la légion lorraine finit ivre morte dans les celliers. Les gens de Rosheim n'eurent plus qu'à tuer les assaillants, incapables de se défendre, tandis que leurs chefs, un peu moins avinés, prenaient la fuite. Ils allèrent supplier le duc de Lorraine de renoncer à son action.
C'est ainsi, grâce à son vin, que Rosheim retrouva l'intégralité de ses droits et sa liberté.
(Tiré de L'Almanach de l'Alsacien 2003, Editions Reflets de Terroir, p. 101, ISBN 2-84503-175-0.)
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Patrimoine bâti

Église Saints Pierre et Paul

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Vue d'ensemble sur la nef- Photo J-P GALICHON
  • Bâtie en grès jaune, cette église est un intéressant édifice roman de la seconde moitié du XIIe, restauré au XIXe (notamment les voûtes). On remarque sa beauté à l'extérieur, la moulure des bandes et corniches lombardes, les quatre statues de lions dévorant un homme (XIIe) placées aux angles de la façade Ouest, le portail latéral Sud, la riche décoration de l'abside et surtout l'encadrement de la fenêtre ouverte dans l'axe et des symboles des quatre évangélistes. Sur la croisée s'élève un clocher octogonal du XIVe.
  • A l'intérieur, suivant les habitudes de l'école romane du Rhin, à une travée de nef correspondent deux travées de bas-côtés voûtés d'arêtes. Les voûtes seules sont gothiques. L'abside, en cul-de-four, est décorée de peintures modernes dues à Richomme.
  • L'absidiole est une chapelle carrée, voûtées d'arêtes, servant de sacristie du début du XIIe. C'est vraisemblablement le chevet d'une église antérieure ; à la voûte, une Assomption peinte par Haffner.


  • L'un des chapiteaux cubiques se distingue par sa remarquable astragale composée de 21 têtes auréolées, toutes différentes. C'est l'œuvre d'un sculpteur physionomiste qui, le premier en Alsace, exécuta des têtes humaines dotées d'une expression naturelle et vivante.
  • L'église est classée au monument historique depuis 1840[2]



Église Saint Étienne

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Vue d'ensemble sur la nef - Photo J-P GALICHON


  • De l’église primitive du XIIIe siècle il ne subsiste que le clocher actuel, de style roman tardif. Celui-ci abrite la chapelle baptismale.
  • Église de style néo-classique fut construite à la fin du XVIIIe (1780-1788) par l'architecte Salins de Monfort, auteur du Château des Rohan à Saverne.
  • La façade de l'église ressemble à un temple antique avec ses quatre colonnes surmontées d'un fronton triangulaire.
  • Église à nef unique, rectangulaire de 18,5m x 35 m.
  • A l'intérieur, l'église possède un orgue dont le buffet d'orgue date 1860 construit par les facteurs d'orgue Stiehr-Mockers. La partie instrumental de l'orgue et du facteur Joseph Rinckenbach. Elle date de 1926[5]
  • Les vitraux datent du début du XXe siècle.
  • L'église est inscrite au monument historique depuis 1990[6]


Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON


La date de construction de cette chapelle est inconnue : une chapelle est mentionnée à cet endroit en 1688 et elle figure sur les cartes du XVIIIe siècle.

Chapelle située au carrefour à la sortie de Rosheim, en quittant la rue Général de Gaulle vers la route de Bœrsch.

La chapelle figure à l'inventaire général[9].

Chapelle de la Vierge-des-Sept-Douleurs

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Vue d'ensemble sur la chapelle - Photo J-P GALICHON


Chapelle située au hameau de Bruderberg.
Lieu de pèlerinage consacré à Notre-Dame des Sept Douleurs, à Saint Thiébaut et à Saint Gangolf. Un document du XVe siècle signale l'existence de la chapelle dont on ignore la date de construction ; elle a été remaniée plusieurs fois. L'orgue, placé "en nid d'hirondelle" sur le mur gauche, a été construit par Pierre LEHM (1912-2003), facteurd'orgue amateur de la région de Rosheim.

La chapelle figure à l'inventaire général[10].

Chapelle Saint-Joseph

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Vue d'ensemble sur l'intérieur - Photo J-P GALICHON


Chapelle située au hameau de Bruderberg.

Couvent des Bénédictines

Apperçu sur les bâtiments - Photo J-P GALICHON
vue sur le côté abside de la chapelle - Photo J-P GALICHON


Les bénédictines de la communauté de Saint-Nicolas-de-Port sont arrivée en 1862 à Rosheim.

  • En 1866, elles ouvrent un pensionnat pour jeunes-filles.
  • En 1870, la communauté risque d’être expulsé et pousse la Mère à chercher un second lieu d’implantation, où une partie de la communauté ira vivre.
  • En 1898 : Les sœurs restées à Rosheim élisent une nouvelle Mère . La nouvelle Prieure construit la chapelle de la communauté et une aumônerie, développe les bâtiments du pensionnat.
  • 1939 - 1945, La communauté accueille de nombreuses religieuses expulsées de leurs couvent : une quarantaine de Soeurs de Ribeauvillé, et une trentaine de bénédictines d’Ottmarsheim.
  • Octobre 1962 : Ouverture de l’atelier de fabrication d’hosties.
  • 1963 : Rénovation de la chapelle Notre-Dame du Sacré Coeur selon les nouvelles recommandation du Concile Vatican II.
  • 1998 : Rénovation de la chapelle & construction du cloître.

Source [11]


Le puits à six seaux

Le puits à six seaux
Photo P. BELLIER





Situé place de la République, face à la mairie, le puits à six seaux de style Renaissance, aussi appelé Sechseimerbrunnen, a été construit en 1605. Il a rendu bien des services aux habitants de la commune. En effet, il faisait partie du réseau de puits d'eau potable qui a fonctionné jusqu'en 1906.


Lors de la restauration de 2001, un lion a été ajouté au sommet du puits.


Depuis 1930, il est inscrit au titre des monuments historiques.


Les Portes

  • Vestiges de la double enceinte de fortifications, la Porte de l'Horloge (Zittgloeckel) et celle de l'Hôpital (Hohenbourg) sont proches de l'église Saint Pierre et Paul.
  • Les deux autres, la Porte Basse et la Porte du Lion, à l'Est et au Nord, font partie de la seconde enceinte.



Ancienne synagogue

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Tympan - Photo J-P GALICHON


Synagogue située 3 Rue du Général de Brauer.
La présence juive à Rosheim est attestée à partir du début du XIIIe siècle.
N’ayant plus de synagogue suite à un incendie, les juifs de Rosheim prièrent pendant le 18e siècle dans des oratoires. Une synagogue fut inaugurée en 1835, puis remplacée par une autre, de style néo-romane, en 1882.
Signe de l’amélioration de la condition des juifs à Rosheim, Aron BLUM fut élu maire en 1852. La défaite de 1870 fit partir de nombreux juifs souhaitant rester français. La population juive qui avait atteint l’apogée à cette époque avec 310 personnes, déclina graduellement, atteignant 69 personnes en 1936. La Shoah fit de nombreuses victimes parmi les juifs encore présents.
Ainsi, en 1953, il n’y avait plus que 29 juifs à Rosheim. La synagogue a été ré-inaugurée en 1959 mais n’est plus en fonction. Sa façade est restée intacte, mais l’intérieur a été transformé en chambres d’hôtes.

Source[12]

Maison romane

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Vue sur les têtes


Maison du XIe siècle réalisée sur un plan carré possédant des murs de 80 centimètres environ. Le carré mesure environ 8 mètres de côté. Maison "Tour", c'est à dire un édifice servant de logement mais aussi capable de défendre en cas d'attaque. Cette maison faisait partie d'un ensemble qui comprenait des dépendances en bois et en torchis, ainsi que des terres agricoles.
La maison possède trois niveaux, le rez de chaussé ayant une vocation d'entrepos. Le premier étage (lieu de vie) est accessible par l'escalier extérieur en bois.

La Maison romane est classée par arrêté du 25 juillet 1921[13].

Source[14]

Autres patrimoines

  • Grange aux dîmes[15]
  • Maison aux 6-8, rue de l'Église[16]
  • Maison au 31, rue du Général-de-Gaulle[17]
  • Maison au 65, rue du Général-de-Gaulle[18]
  • Maison au 108, rue du Général-de-Gaulle[19]
  • Maison au 1, rue des Violettes[20]
  • Chapelle de la Grotte de Lourdes au Bruderberg

Repères géographiques

La commune est située à environ 30 km de Strasbourg et et 55 km de Colmar.

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 135 3 355 3 643 3 646 3 772 3 795 3 502 3 832 3 971 3 931
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 910 3 948 3 724 3 569 3 602 3 481 3 264 3 128 3 128 3 169
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 062 2 666 2 679 2 753 2 744 2 715 2 726 3 004 3 291 3 499
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 3 766 4 016 4 548 4 708 4 862 5 083 5 360 - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2021.

En photos

Cartes postales

Photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
François Antoine KIRMANN 1819 - 1829 né le 02/10/1768 à Bischoffsheim, y décédé le 16/10/1850, Officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de Saint-Louis, colonel, baron d'Empire, commandant les Mameluks de la Garde, maire de Rosheim de 1819 à 1829. Voir : Sa fiche Geneanet  
- -  
François Charles BRAUN février 1832 - septembre 1848  
Nicolas BISCH - Maire en 1851.
Source : Archives Départementales du Bas-Rhin  
Aaron BLUM 1852 - Maire en 1854.
Source : Archives Départementales du Bas-Rhin  
François Charles BRAUN avril 1856 - août 1865  
Émile SCHMIDT septembre 1865 - 1870 Ancien maréchal des logis des Cent-Gardes. Maire de Rosheim. Membre du Conseil d'arrondissement. Nommé le 24/04/1869 comme capitaine commandant la 7e compagnie du 2e bataillon de la garde nationale mobile du Bas-Rhin. Gendre de Charles BRAUN  
- -  
Joseph PETEROLFF 1871 - janvier 1894 Né à Rosheim le 28/03/1830. Décédé à Rosheim le 3/01/1894. Conseiller municipal en 1860. Conseiller d'arrondissement en 1868. Conseiller général du canton en 1873.  
- - -  
François Xavier WEISS 1896 - 1914 -  
Joseph MEYER mai 1914 - 1929 -  
Antoine SCHAFFNER mai 1929 - juin 1940 -  
Paul GRAU juin 1940 - Général - Légion d'Honneur  
Antoine SCHAFFNER 1945 - 1949  
Paul GRAU novembre 1949 - 1965 Conseiller général  
Jules KELLER 1965 - 1971  
Georges BARUCH 1971 - décembre 1980 Démission  
Alphonse TROESTLER janvier 1981 - 2001 Conseiller général de Rosheim (1988-2008) - Issu d’une famille présente à Rosheim depuis 1574 au moins.  
Jean-Paul BELLER 2001 - 2008  
Michel HERR 2008 - (2026)  
- -  

Cf. : Mairesgenweb & Personnalités marquante de Rosheim.

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
BOSCH - Notaire en 1861.
Source : Archives Départementales - Acte de mariage Helmbacher - Munck du 11/05/1859.  
- -  
Eugène GIRARDIN - Notaire en 1937.
Source : Acte de mariage.  
- -  
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
François Joseph WEISSROCK 1802-1803 Il décède à Boersch le 08 avril 1806.  
Jean-Baptiste PFLUGER 1803-1820 Il décède en 1820.  
Joseph SCHNEIDER 1820-1821  
Jean-Baptiste RAESS 1821-1864 Il est né à Sigolsheim (Haut-Rhin) le 24 février 1783 et est décédé à Rosheim le 23 août 1864.
Il est le fils de Bernard RAESS et de Marie-Eve HIRSINGER.
Il est curé en cette commune et Chamoine Honoraire à la Cathédrale de Strasbourg.
Il est Chevalier de la Légion d'Honneur.  
François-Xavier KOENIG 1864- Il est né à Silgolsheim (Haut-Rhin) vers 1807 et est décédé à Rosheim le 04 décembre 1868.
Il est le fils de François-Xavier KOENIG et de Marie Ursule RAESS.  
Simon RAESS 1869-1881  
Louis FELTZ 1881 Recteur de Rosheim.
il est né à Huttenheim le 03 septembre 1831 et est décédé le 14 novembre 1897.
Il est le fils de André FELTZ, agriculteur, et de Madeleine BECHT.  
Paul BURGER 1898-1915 Il décède en 1923.  
Joseph VIERLING 1915-1919  
Louis HERT 1919-1925 Il décède en 1925.  
Joseph JERÔME 1925-  
- -  

Les titulaires de la Légion d'honneur nés à Rosheim

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Armand Aron ALEXANDRE 13/10/1885 19/04/1950 Source[21]  
Reinhard Antoine Clément BADANY 17/05/1775 29/10/1836
Strasbourg
Source[22]  
Jonas Jules BERNHEIM 07/10/1863 - Source[23]  
Joseph Emile Pierre Paul BISCH 23/03/1881 04/03/1962 Source[24]  
Marie Xavier Louis Albert BLUM 23/08/1844 22/02/1871 Source[25]  
Marie François Xavier Charles BOSCH 26/07/1854 22/05/1941 Source[26]  
Charles Clément Alfred BRAUN 15/03/1840 26/09/1909 Source[27]  
Marie François Gaston BRAUN 16/08/1842 29/01/1924 Source[28]  
Ignace Henri BRITSCH 13/02/1847 - Source[29]  
Benoît Adolphe COUTREST 21/03/1812 13/07/1867 Source[30]  
Victor Valentin DREYER 15/02/1866 - Source[31]  
Étienne ERHARD 23/12/1774 26/06/1833 Source[32]  
Émile Ignace Joseph FISCHER 13/06/1869 19/01/1950 Source[33]  
Joseph GALL 13/04/1827 14/12/1888 Source[34]  
François Émile GEORGLER 09/01/1834 - Source[35]  
Jacques GOERGLER 24/07/1792 09/05/1863 Source[36]  
Marie Joseph Pierre Paul GRAU 02/06/1888 08/11/1967 Source[37]  
Lehman HALBRON 05/12/1829 - Source[38]  
Jean HERR 21/06/1784 23/02/1850 Source[39]  
Mathieu HERR 07/09/1792 30/10/1863 Source[40]  
François HOFFMANN 20/10/1811 07/11/1889 Source[41]  
Charles Clément Auguste JANIN 10/12/1835 27/06/1904
Bonneval (Eure-et-Loir]]
Source[42]  
Gustave Joseph KIRMANN 24/01/1818
Rosheim
08/05/1887
Oran (Algérie)
Chevalier de la Légion d'honneur (1862). Capitaine de gendarmerie. Fils de François Antoine[43]  
Charles LAFFERT 04/11/1881 11/01/1948 Source[44]  
Moyse LANG 18/08/1854 08/03/1914 Source[45]  
Victor Eugène Ernest MATTLÉ 15/05/1890 14/02/1962 Source[46]  
Jean NAAB 06/02/1821 10/10/1892 Source[47]  
Philippe NIBEL 17/10/1813 14/04/1878 Source[48]  
Albert Frédéric OHL 04/12/1839 - Source[49]  
Joseph OHRESSER 01/04/1810 22/03/1866 Source[50]  
François Charles REYS 18/12/1827 09/03/1898 Source[51]  
Louis Philippe REYSS 19/08/1831 31/10/1912 Source[52]  
Edouard Léon RIEFFEL 02/07/1815 05/02/1881 Source[53]  
Antoine SCHAFFNER 22/03/1882 05/05/1949 Source[54]  
François Raymond STAHL 22/01/1875 19/10/1957 Source[55]  
Charles STERLE 10/12/1846 - Source[56]  
Émile STERLE 07/11/1882 08/12/1920 Source[57]  
Jean Philippe STERLE 26/01/1845 06/04/1898 Source[58]  
Laurent STRUB 04/08/1769 /03/1834 Source[59]  
Aloyse TROESTLER 03/07/1823 16/02/1899 Source[60]  
Émile WERTHEIMER 24/07/1852 06/11/1924 Source[61]  
Léon WERTHEIMER 26/11/1862 - Source[62]  
Joseph WITZ 24/02/1870 08/07/1915 Sourece[63]  
Françoise Eléonore WOLFF 07/03/1870 17/03/1949 Source[64]  
Eugène Oscar Alphonse WUNSCHENDORFF 26/01/1839 26/04/1916 Source[65] - Sa généalogie[66]  
Jules Hippolyte Eugène WUNSCHENDORFF 06/06/1840 10/10/1901 Sous-inspecteur des lignes télégraphiques (Toulon) en 1875, inspecteur des télégraphes à Rouen[67] - Sa Généalogie[68]  
- -  

Source: Base Leonore

Les titulaires de la médaille de Sainte-Hélène

La médaille de Sainte-Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon Ier pendant les guerres de 1792-1815.

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  

Source : Les médaillés de Sainte-Hélène

Ville de naissance ou de décès de

Ville de Naissance

  • Victor Valentin DREYER : Vicaire, archévêque
Il est né le 15 février 1866 et est décédé à Vigny (Val d'Oise) le 7 mai 1944.
Il est :
- Vicaire apostolique de Rabat (Maroc) du 27 juin 1923 au 11 mars 1927.
- Vicaire apostolique du Canal de Suez du 11 mars 1927 au 24 novembre 1928.
- Archevêque titulaire d'Adulis du 26 novembre 1928 au 7 mai 1944.
  • Jean-Marie LEHM : Universitaire, prix Nobel de chimie en 1987, après définition d'un nouveau domaine : la chimie supramoléculaire. Il est né le 30 septembre 1939

Ville de décès

Monument aux morts


Monument aux morts
Photo P. BELLIER


Monument aux morts
Photo P. BELLIER
Monument aux morts
Photo P. BELLIER


Morts aux guerres

Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur les monuments aux morts...

Émigration

Émigration en Algérie

Article détaillé : Rosheim - Émigration en Algérie

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 9h - 11h -
Après-midi 14h - 18h 14h - 16h 14h - 18h 14h - 16h - - -

Mairie
Adresse : 84, place de la République - BP 90030 - 67560 ROSHEIM

Tél : 03 88 49 27 60 - Fax : 03 88 49 23 08

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public (Janvier 2016)

Dépouillements des registres paroissiaux

Les registres et l'état civil sont consultables en ligne sur le site Adeloch des Archives départementales : Adeloch

Les recensements sont également consultables en ligne sur le site Ellenbach : Ellenbach

Archives notariales

Remarques

Bibliographie

  • François IGERSHEIM, L'Alsace des notables 1870-1914, la bourgeoisie et le peuple alsacien, Strasbourg, bf éditions, 1981, 318 pages (CDI collège de Lutterbach)

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. L'armorial des villes et des villages de France
  2. Fiche Mérimée - Église Saints Pierre et Paul
  3. Base Palissy - Mendiant
  4. Base Palissy - Singe, prédateur avec sa proie
  5. Découverte des orgues
  6. Fiche Mérimée - Église Saint Étienne
  7. Base Palissy - Chaire à prêcher
  8. Base Palissy - Maître-Autel
  9. Fiche Mérimée - Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours
  10. Fiche Mérimée - Chapelle de la Vierge-des-Sept-Douleurs
  11. Histoire du Monastère
  12. J. Guide Europe
  13. Fiche Mérimée - Maison Romane
  14. Panneau sur site.
  15. Fiche Mérimée - Grange aux dîmes
  16. Fiche Mérimée - Maison aux 6-8, rue de l'Église
  17. Fiche Mérimée - Maison au 31, rue du Général-de-Gaulle
  18. Fiche Mérimée - Maison au 65, rue du Général-de-Gaulle
  19. Fiche Mérimée - Maison au 108, rue du Général-de-Gaulle
  20. Fiche Mérimée - Maison au 1, rue des Violettes
  21. Dossier - Armand Aron ALEXANDRE
  22. Dossier - Reinhard Antoine Clément BADANY
  23. Dossier - Jonas Jules BERNHEIM
  24. Dossier - Joseph Emile Pierre Paul BISCH
  25. Dossier - Marie Xavier Louis Albert BLUM
  26. - Dossier - Marie François Xavier Charles BOSCH
  27. Dossier - Charles Clément Alfred BRAUN
  28. Dossier - Marie François Gaston BRAUN
  29. Dossier - Ignace Henri BRITSCH
  30. Dossier - Benoît Adolphe COUTREST
  31. Dossier - Victor Valentin DREYER
  32. Dossier - Étienne ERHARD
  33. Dossier - Émile Ignace Joseph FISCHER
  34. Dossier - Joseph GALL
  35. Dossier - François Émile GEORGLER
  36. Dossier - Jacques GOERGLER
  37. Dossier - Marie Joseph Pierre Paul GRAU
  38. Dossier - Lehman HALBRON
  39. Dossier - Jean HERR
  40. Dossier - Mathieu HERR
  41. Dossier - François HOFFMANN
  42. Dossier - Charles Clément Auguste JANIN
  43. Dossier - Gustave Joseph KIRMANN
  44. Dossier - Charles LAFFERT
  45. Dossier - Moyse LANG
  46. Dossier - Victor Eugène Ernest MATTLÉ
  47. - Dossier - Jean NAAB
  48. Dossier - Philippe NIBEL
  49. Dossier - Albert Frédéric OHL
  50. Dossier - Joseph OHRESSER
  51. [https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/319531 - Dossier
  52. Dossier - Louis Philippe REYSS
  53. Dossier - Edouard Léon RIEFFEL
  54. Dossier - Antoine SCHAFFNER
  55. Dossier - François Raymond STAHL
  56. Dossier - Charles STERLE
  57. Dossier - Émile STERLE
  58. Dossier - Jean Philippe STERLE
  59. Dossier - Laurent STRB
  60. Dossier - Aloyse TROESTLER
  61. Dossier - Émile WERTHEIMER
  62. Dossier - Léon WERTHEIMER
  63. Dossier - Joseph WITZ
  64. - Dossier - Françoise Eléonore WOLFF
  65. Dossier - Eugène Oscar Alphonse WUNSCHENDORFF
  66. Geneanet - Eugène Oscar Alphonse WUNSCHENDORFF
  67. Dossier - Jules Hippolyte Eugène WUNSCHENDORFF
  68. Geneanet - Jules Hippolyte Eugène WUNSCHENDORFF



^ Sommaire

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