67411 - Rosheim

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Rosheim
Blason Rosheim-67411.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 67 - Blason - Bas-Rhin.png    Bas-Rhin
Métropole -
Canton Blason Molsheim- 67300.png   67-10   Molsheim

Blason Rosheim-67411.png   67-18   Rosheim (Ancien canton)

Code INSEE 67411
Code postal 67560
Population 5 149 habitants (2017)
Nom des habitants Roshémois, Roshémoises
Superficie 2 955 hectares
Densité 174.25 hab./km²
Altitude Mini : 164 m
Point culminant 842 m
Coordonnées
géographiques
48.4975° / 7.4703° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
67411 - Rosheim carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Bref aperçu historique

"Rosheim est située dans une riante et large vallée, terminée par d'agréables collines" écrit en 1780 le chevalier de Satilleux dans un rapport sur les fortifications de la ville. Le territoire de Rosheim est habité depuis le Néolithique (5000-2000 av. J.C.). Deux grands axes routiers antiques se croisaient à proximité de l'agglomération. Du matériel archéologique gallo-romain a été découvert à l'Est et à l'ouest de la ville. Quelques vestiges mérovingiens témoignent de l'occupation du site au VIIe siècle.

Rosheim au Moyen Âge :

C'est en 778 que Rosheim est citée pour la première fois dans un document écrit. Il faudra attendre plusieurs siècles avant de voir apparaître des textes permettant de reconstituer l'histoire de la cité.
Dès avant le XIIIe siècle, la localité intéresse bon nombre d'établissements religieux d'Alsace et de Lorraine qui y sont pensionnés, à l'instar de l'évêque et du souverain. Certains tiennent à leurs propriétés au point de se les garantir par le truchement de faux. Le plus important de ces seigneurs est le couvent de Hohenbourg (Mont Sainte-Odile) dont le centre administratif (Meyerhof) est situé dans la ville centrale, face à l'église romane. La cité attire également les Hohenstaufen, devenus avoués de Hohenbourg et qui cherchent à s'implanter dans la région; ils accaparent l'agglomération en 1132. Cela vaudra à Rosheim d'être incendiée ou prise par leurs adversaires en 1197 et 1218.
Encore protégée par un simple rempart de terre en 1218, Rosheim accède au statut de Ville vers 1267. C'est en effet la première moitié du XIIIe siècle qui voit l'aboutissement des efforts des Hohenstaufen devenus empereurs, pour s'assurer la suveraineté sur Rosheim. Parallèlement, les habitants tentent de prendre leurs distances par rapport à l'hégémonie de Hohenbourg ; l'abbesse doit faire des concessions à la ville naissante.
En 1303, Rosheim sera citée pour la première fois parmi les villes d'Empire. En 1354, elle forme avec 9 autres villes l'alliance d'entraide connue sous le nom de Décapole. En 1366, Charles IV autorise Rosheim à se doter de statuts (sorte de code civil local) et à percevoir des amendes dont le produit sera employé aux fortifications et aux édifices publics. Une vingtaine d'édifices en pierre, datés du XIIe siècle au XVe siècle, témoignent encore de la prospérité de Rosheim au Moyen Âge.
À la fin du XIIIe siècle, la ville est dirigée par des nobles et des roturiers, assistés par deux fonctionnaires de Hohenbourg, le Heimburger et le Meier. Les nobles seront éliminés du gouvernement au XVe siècle, semble-t-il. La ville est gérée par 2, puis 4 Stettmeister ou Burgmeister. Durant tout le Moyen Âge, Rosheim s'administre elle-même, vote ses impôts, possède sa propre justice (avec son gibet), organise sa défense et sa politique extérieure comme un petit état au sein de l'Empire. Relevant uniquement de l'autorité du souverain, l'autonomie de la ville lui est garantie par ce dernier. En contrepartie, la ville promet son aide militaire et verse quelques impôts et contributions. À l'origine, l'Empereur exerce une surveillance directe par l'intermédiaire du Schultheiss, un noble dont les prérogatives vont s'amenuisant, pour se limiter à la présidence du tribunal local. Il est nommé par le Landvogt. Ses fonctions seront de plus en plus souvent déléguées au sous-prévôt (Unterschultheiss), un roturier, ce qui permettra aux habitants d'être jugés par un des leurs, d'autant plus qu'ils désignent eux-mêmes les neufs échevins et les trois avocats siégeant au tribunal. Au Moyen Âge, le magistrat et le prévôt n'étaient pas les seuls à rendre justice; l'abbesse de Hohenbourg étant seigneur banal de Rosheim, y exerce des droits de juridiction. Le droit d'asile de la cour de Hohenbourg, constitue un des aspects de la justice abbatiale.
Rosheim possède un hôpital dont le chapelain est cité en 1363. Une léproserie fonctionnait au bord du Herrenweg, le grand axe Nord-sud qui traverse le ban dans sa partie Est (RD 422).

Rosheim après la Guerre de Trente Ans :

Après avoir traversé à l'instar du vignoble alsacien une période de prospérité au XVIe siècle, dont le patrimoine architectural de la ville conserve de nombreux témoins, Rosheim sera durement éprouvée par la Guerre de Trente Ans. Prise et saccagée en 1622 par le comte de Mansfeld, commandant les rescapés de l'armée protestante, Rosheim doit verser une rançon; plusieurs habitants sont pris en otage.
La ville sort de ces épreuves dans une situation matérielle précaire. Dans les années qui suivent, il lui faudra participer à l'effort de guerre et accueillir des troupes. Les bourgeois sont à la merci d'une mauvaise récolte; une mauvaise vendange en 1628 les rend insolvables. Les esprits sont échauffés: on assiste à la multiplication des procès de sorcellerie. Les hostilités reprennent en septembre 1632 avec l'arrivée des "Suédois" (alliés de Strasbourg). Après avoir pris Obernai, ils s'emparent de Rosheim; beaucoup d'habitants avaient fui devant les protestants. Outre le payement d'une rançon et une contribution mensuelle, la ville dut subir une garnison. Celle-ci, composé de soldats français, alliés des Suédois, acheva d'épuiser la population.

Rosheim, ville royale :

Au traité de Westphalie qui abandonne en 1648 l'Alsace à la France, le Grand Bailliage impérial d'Alsace dont reléve les dix villes de la Décaploe est cédé à la France, mais les villes continuent à dépendre de l'Empire. C'est ainsi que Rosheim demande en 1651 la confirmation de ses privilèges à Ferdinand III, eu égard aux services rendus pendant la guerre, mais c'est en principe le Grans Bailli en tant que représentant de l'autorité royale française auprès des villes de la Décapole qui doit notamment assister au renouvellement du Magistrat, présider à la justice en appel, à la haute justice, à la nomination du prévôt, etc. A partir de 1655, c'est le plus ancien bourgmestre qui sera appelé à remplir les fonctions de Schultheiss.
La situation de la ville est loin d'être claire : en 1664, Rosheim a choisi Veltin Ulmer comme successeur du Prévôt et Bourgmestre Theobalt Göpp, décédé, mais pour faire ratifier ce choix, elle se heurte à des difficultés. En 1693, il est précisé que le successeur du Bourgmestre Ulrich Nicles, décédé, devra être un sujet qui conviennent au service du roi; le choix se portera sur Nicolas Minch. À plusieurs reprises, les relations entre les dix villes et Rosheim en particulier et l'administration française sont conflictuelles. Rosheim envoie une députation auprès de l'empereur à Ratisbonne : en 1652, c'est le Bourgmestre Vix Friederich qui participe au voyage.
Malgré un nouvel endettement de la ville, la reconstruction s'amorce au courant de la seconde moitié du siècle, bien que Rosheim doive faire face à de nombreux efforts de guerre. Dès 1652 elle est occupée par les troupes du duc de Lorrain. En 1672, durant la guerre de Hollande, Rosheim est ville étape, les remparts doivent être démantelés en 1673; des cantonnements lui sont imposés en 1694-1695. Le magistrat s'occupe de loger les soldats de passage : en décembre 1692 il décide que Michel Zum Steg, le portier de la Porte de Boersch devra en Héberger, alors que son collègue de la porte de Strasbourg en sera dispensé. C'est sans doute à l'occasion de leur passage à Rosheim que quelques militaires ont fondés un foyer.
En 1679, le traité de Nimègue met fin à l'indépendance (relative) de Rosheim en l'annexant au Royaume de France, en même temps que les autres villes de la Décapole.

Durant la seconde moitié du XVIIe siècle, une réglementation souvent tatillone régit la vie quotidienne, allant jusqu'à se mêler de la vie privée des habitants. En 1666, le magistrat stipule que si un bourgeois désir marier sa fille à un étranger à la ville, il devra au préalable se renseigner auprès des édiles si le futur conjoint est susceptible de devenir bourgeois de Rosheim. La religion peut être un facteur déterminant pour se voir refuser le droit de bourgeoisie ou bien le droit de manance.

Bourgeois et notables sont autorisés à se marier à la Rathstub. Il semble que ce soit à partir du mariage que les bourgeois participent pleinement aux "charges de la bourgeoisie".

Rosheim au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle :

Jusqu'en 1760, la ville est administrée par 4 bourgmestres assistés de 8 conseillers et de 8 chefs de "tribus" représentant les bourgeois, à raison de 2 par quartier. Le renouvellement du magistrat avait lieu le surlendemain de la Saint-Michel. En 1760, l'intendant de Lucé avait jugé opportun de réduire dorénavant le nombre à 2 et celui des conseillers à 4 par mesure d'économie. Dès le début du XVIIIe siècle des contestations se sont élevées entre la bourgeoisie et le magistrat, portant notamment sur le mode d'élection et la manière de gouverner, jugée dictatoriale.

Après 1751, le Magistrat est "secondé" (et surveillé) par le prêteur royal, Jean Chrysostome Muller, déjà prêteur royale d'Obernai depuis 1749. Il résidera alternativement dans les 2 villes, cependant sa présence ne fera pas l’unanimité.

Comme il est d'usage au XVIIIe siècle la perception des revenus de la ville est affermée; le fermier verse un forfait (65 000 livres en 1748, 6 750 en 1754-1756) et s'arrange pour trouver son profit en percevant lui-même les impôts et taxes. Les revenus sont variées. Les amendes et les rentes foncières constituent une autre source de revenus, ainsi que la location des bâtiments communaux, comme la tuilerie, le bain ou la scierie. La ville vend le bois des ses forêts, les pierres extraites de ses carrières. Même le droit d'utiliser l'eau du Rosenmeer pour faire fonctionner un moulin se monnaye.
La ville a le monoplole de la vente du sel et du fer ; quiconque se procure ces matériaux autrement que par l'intermédiaire du fermier est passible d'amende. Il va sans dire que la ville profite de ce commerce.
Parmi les impôts que lève Rosheim, on trouve l'impôt sur la fortune et une série de taxes dont certaines remontent au Moyen-age: droit de bourgeoisie, droit de manance, droit de migration (levé sur les bourgeois désirant quitter la ville), droit sur les héritages lorsque les héritiers n'habitent pas sur place, droit d'étal aux foires, taxes sur les juifs, péages aux portes, droit perçu sur les terres relevant d'une colonge dont la ville est propriétaire, nombreuses taxes sur le vin.

La ville possède également des vignes, mais elle ne les fait cultiver que pour en tirer le vin qu'elle doit annuellement aux différents fonctionnaires municipaux : 40 mesures au greffier, 12 au médecin, 24 aux deux maîtres d'école.

La ville joue en outre le rôle de bailleur des fonds pour le roi et pour des particuliers; le total de ces "dettes actives" se mont en 1764 à 6897 livres. En 1748, les caisses municipales accusent un actif de 20 000 livres, sans les revenus affermés.
La forêt tient un grand rôle dans la politique de construction du magistrat: pour l'entretien des bâtiments on prévoit annuellement 286 sapins et 15 chênes, ainsi que 800 sapins et 20 chênes pour les maisons particumières. En 1751, on recense 3248 arpents 16 perches (mesure de Roy) de forêt, généralement en bon état. On y trouve une scierie, deux fermes (tenues par des anabaptistes) et deux logements de forestiers.
Le droit de chasse étant un droit seigneurial, il appartient au magistrat.
Les 9 corporations de métiers sont réorganisées sous l'administration française. En 1750, la corporation des charpentiers regroupe également les tailleurs de pierres et les maçons. Les charrons forment une corporation à eux seuls, ainsi que les tisserands, les cordonniers et les tailleurs. Les tonneliers et les cuvetiers sont regroupés, de mêmes que les meuniers et les boulangers, les maréchaux et les cloutiers. Les menuisier sont organisés avec les serruriers, les vitriers, les tourneurs, les chapeliers, les cordiers et les bonnetiers.
L'ancienne cour de Hohenbourg, devenue propriété de l’évêque en 1548, et ses employés conservent de nombreux privilèges auxquels ils semblent tenir plus que jamais, comme le prouvent les chicaneries au XVIIIe siècle. Le recrutement des employés est parfois difficile : les Roshémiens préfèrent les "charges de la bourgeoisie" à une exemption et une liberté journellement remise en cause. Par ailleurs, la ville ne voit pas toujours d'un bon oeil le départ d'un de ses bourgeois.
Au XVIIIe siècle, Rosheim traverse une période de prospérité, mais qui est marquée par des "disettes" où les vignerons doivent acheter à fort prix le grain dont ils ont besoin et où les bestiaux sont épuisés par les corvées de charroi qu'on leur impose continuellement. Quelques statistiques agricoles de la seconde moitié du XVIIIe siècle sont conservées. En 1760, les souris et la vermine survenue par la trop grande sécheresse réduisent de moitié les récoltes de froment, de méteil et de seigle. La production d'orge tombe au quart et celle de légumes et "menus grains" au huitième. On ne cultive pas d'avoine. Il ne reste rien des récoltes précédentes, étant donné que la population consomme plus qu'elle ne produit. En 1772, la vendange sera réduite d'un tiers, les 5 années précédentes ayant déjà été déficitaires; la récolte de fruits et de pomme de terre est réduite de moitié ; or "le pauvre et l'artisan sont réduits à faire toute leur nourriture du pain"... 5 ans plus tard, les souris et les mauvaises herbes favorisées par un temps pluvieux compromettent plus du tiers des récoltes. La vendange est réduite de deux tiers. La vente du vin est soumise à la concurrence des vignes de plaine qui ne cessent de se développer, notamment dans le Kochersberg. Les habitants ne peuvent plus payer leurs impôts, ni acheter les aliments dont ils ont besoin. En dépit de ces difficultés, la seconde moitié du XVIIIe siècle sera une des grandes périodes de construction à Rosheim. En effet, particuliers et municipalité transforment ou reconstruisent un grand nombre d'édifices : le greffes (dès 1709), le presbytère de la paroisse haute (1736 et ses dépendances en 1754), une nouvelle tuilerie et un four à chaux (1749), une scierie (1749), une maison forestiére (1749), le prétorat (1750-51), les boucheries publiques (1751), l'Hôtel de ville (1760), l'église St-Étienne (1783), sans parler du pavage de la rue principale (1750) et de la construction d'une route avec pont voûté (1749).
Vers 1760, le ban de Rosheim offre encore un aspect idyllique. Les zones bâties ne débordent pas l'enceint extérieure, exception faite des chapelles et des "industries" de l'époque : les fours à chaux et les distilleries de l'Est, la tuilerie à l'Ouest et les 5 moulins. Deux étangs et un lavoirs'étendent devant la Porte Basse et le Zimmer platz (chantier de construction pour les charpentiers) est aménagé devant le Lewertor, non loin d'un tilleul.
Les terres arables qui couvrent 56 % du ban, sont réparties comme suit : les champs à l'Est et vers Dorlisheim, les prés et pâturages entre les deux bras du Rosenmehr, au Sud et à l'Est de la ville, au lieu dit du Guntersbronnen et dans la forêt et enfin les vignes sur les hauteurs au Sud et au Nord de l'agglomération ; elles occupent environ le quart de la surface cultivable du ban.

La révolution à Rosheim :

Le cahier des doléances de la ville de Rosheim, établi au début de 1789 est assez représentatif de la situation politique, économique, sociale et de l'état d'esprit régnant dans la commune à la veille de la Révolution. Il met en évidence les tensions qui existent tout au long du XVIIIe siècle entre les bourgeois et le magistrat. En 1788, les représentants des corporations adressent à la Commission intermédiaire une plaint contre leur magistrat, l'accusant "de despotisme odieux, d'empire le plus arbitraire, le plus ruineux et des vexations les plus criantes". Il gérerait les affaires "sans écouter les suppliants, ni les chefs de tribus, au mépris de toutes les constitutions municipales". Particulièrement visé est le bourgmestre Ignace Braun, qui parti de peu a accumulé une fortune considérable.

La Révolution commença vraisemblablement à Rosheim lorsque les bourgeois se réunirent pour préparer ce cahier des plaintes et doléances que la ville allait présenter à l'Assemblée des dix villes jadis impériales, réunie à Sélestat le 26 mars 1789. Il demande dans son article 10 "que le receveur actuel, fils d'un bourgmestre, qui n'a point été élu par la bourgeoisie, soit destitué...".

Héraldique

  • D'argent à la rose de gueules boutonnée d'or et pointée de sinople[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-1871 : Bas-Rhin --> 1871-1919 : Bas-Rhin (Allemagne) --> 1919-2023 : Bas-Rhin
  • Arrondissement - 1801-1806 : Barr --> 1806-1871 : Sélestat --> 1871-1919 : Kreis Molsheim --> 1919-2023 : Molsheim
  • Canton - 1801-2015 : Rosheim --> 2015-2023 : Molsheim
  • Commune - 1801-2023 : Rosheim

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Gentilé

Les "mariages Napoléon"

Pictos recherche.png Article détaillé : Les mariages Napoléon - historique


Les mariages Napoléon recensés dans la commune sont :

  • Michel SCHERER : Soldat retiré avec congé de réforme du 27e régiment d'infanterie de ligne, à lui délivré par les membres du conseil d'administration dudit régiment, le 23/03/1810.
    Né à Rosheim en 1777. Fils de Stanislas (+ ap. 04/1810), cultivateur à Rosheim, et de Rosalie HUTH (+ ap. 04/1810). Michel, de retour dans son village en mars 1810, ne tardera pas à se marier.
    Il épouse à Rosheim, le 23/04/1810, ULMER Elisabeth, née en 1777, fille de Jacques Michel (+ ap. 04/1810), vigneron à Rosheim, et de Agathe HERGER (+ ap. 04/1810). Les nouveaux époux ne savent pas signer.
    Sans doute la remise de la dot a-t-elle eu lieu le même jour, et la noce payée par la commune, comme dans beaucoup d'endroits.

Anecdote historique

Un vin foudroyant.
Connaissez-vous le knipperlé ? C'est un fameux cru de la région de Rosheim, auquel les citoyens du lieu doivent leur salut en l'an 1213.
En l'automne de cette année-là, le duc de Lorraine envoie ses troupes à Rosheim pour défendre un droit qu'il tenait de son père défunt, et que le roi Frédéric de Hohenstaufen souhaitait récupérer. Envahis par surprise, les gens de Rosheim se terrent dans l'église, tandis que les Lorrains dévalisent leurs caves et leurs maisons. Ils pillent et ils boivent tant et tant que la légion lorraine finit ivre morte dans les celliers. Les gens de Rosheim n'eurent plus qu'à tuer les assaillants, incapables de se défendre, tandis que leurs chefs, un peu moins avinés, prenaient la fuite. Ils allèrent supplier le duc de Lorraine de renoncer à son action.
C'est ainsi, grâce à son vin, que Rosheim retrouva l'intégralité de ses droits et sa liberté.
(Tiré de L'Almanach de l'Alsacien 2003, Editions Reflets de Terroir, p. 101, ISBN 2-84503-175-0.)
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saints Pierre et Paul

67411 Rosheim-eglise.jpg
  • Bâtie en grès jaune, cette église est un intéressant édifice roman de la seconde moitié du XIIe, restauré au XIXe (notamment les voûtes). On remarque sa beauté à l'extérieur, la moulure des bandes et corniches lombardes, les quatre statues de lions dévorant un homme (XIIe) placées aux angles de la façade Ouest, le portail latéral Sud, la riche décoration de l'abside et surtout l'encadrement de la fenêtre ouverte dans l'axe et des symboles des quatre évangélistes. Sur la croisée s'élève un clocher octogonal du XIVe.
  • A l'intérieur, suivant les habitudes de l'école romane du Rhin, à une travée de nef correspondent deux travées de bas-côtés voûtés d'arêtes. Les voûtes seules sont gothiques. L'abside, en cul-de-four, est décorée de peintures modernes dues à Richomme.
  • L'absidiole est une chapelle carrée, voûtées d'arêtes, servant de sacristie du début du XIIe. C'est vraisemblablement le chevet d'une église antérieure ; à la voûte, une Assomption peinte par Haffner.


67411 - Rosheim Eglise Saints Pierre et Paul chapiteau 21 têtes.jpg
  • L'un des chapiteaux cubiques se distingue par sa remarquable astragale composée de 21 têtes auréolées, toutes différentes. C'est l'œuvre d'un sculpteur physionomiste qui, le premier en Alsace, exécuta des têtes humaines dotées d'une expression naturelle et vivante.



Église Saint Etienne

67411 - Rosheim Eglise Saint Etienne XVIII e.jpg
  • Église de style néo-classique fut construite à la fin du XVIIIe par l'architecte Salins de Monfort, auteur du Château des Rohan à Saverne.
  • La façade de l'église ressemble à un temple antique avec ses quatre colonnes surmontées d'un fronton triangulaire.
  • A l'intérieur, l'église possède un orgue de 1860 construit par les facteurs d'orgue Stiehr-Mockers.



Le puits à six seaux

Le puits à six seaux
Photo P. BELLIER





Situé place de la République, face à la mairie, le puits à six seaux de style Renaissance, aussi appelé Sechseimerbrunnen, a été construit en 1605. Il a rendu bien des services aux habitants de la commune. En effet, il faisait partie du réseau de puits d'eau potable qui a fonctionné jusqu'en 1906.


Lors de la restauration de 2001, un lion a été ajouté au sommet du puits.


Depuis 1930, il est inscrit au titre des monuments historiques.


Les Portes

  • Vestiges de la double enceinte de fortifications, la Porte de l'Horloge (Zittgloeckel) et celle de l'Hôpital (Hohenbourg) sont proches de l'église Saint Pierre et Paul.
  • Les deux autres, la Porte Basse et la Porte du Lion, à l'Est et au Nord, font partie de la seconde enceinte.



Repère géographique.png Repères géographiques

La commune est située à environ 30 km de Strasbourg et et 55 km de Colmar.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 135 3 355 3 643 3 646 3 772 3 795 3 502 3 832 3 971 3 931
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 910 3 948 3 724 3 569 3 602 3 481 3 264 3 128 3 128 3 169
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 062 2 666 2 679 2 753 2 744 2 715 2 726 3 004 3 291 3 499
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 3 766 4 016 4 548 4 708 4 862 5 083 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos


Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
François Antoine KIRMANN 1819 - 1829 Officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, colonel, baron d'Empire.  
- -  
Nicolas BISCH - Maire en 1851.
Source : Archives Départementales du Bas-Rhin  
Aaron BLUM - Maire en 1854.
Source : Archives Départementales du Bas-Rhin  
- -  
Emile SCHMIDT 1868... Ancien maréchal des logis des Cent-Gardes. Maire de Rosheim. Membre du Conseil d'arrondissement. Nommé le 24/04/1869 comme capitaine commandant la 7e compagnie du 2e bataillon de la garde nationale mobile du Bas-Rhin.  
- -  
Joseph PETEROLFF 1871 - Né à Rosheim le 28/03/1830. Décédé à Rosheim le 3/01/1894. Conseiller municipal en 1860. Conseiller d'arrondissement en 1868. Conseiller général du canton en 1873.  
- -  
Paul GRAU 1949 - 1965 Conseiller général  
- -  
Georges BARUCH 1971 - 1980  
- -  
Alphonse TROESTLER 1989 - 2001 Conseiller général  
Jean-Paul BELLER 2001 - 2008  
Michel HERR 2008 - (2026)  
- -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
BOSCH - Notaire en 1861.
Source : Archives Départementales - Acte de mariage Helmbacher - Munck du 11/05/1859.  
- -  
Eugène GIRARDIN - Notaire en 1937.
Source : Acte de mariage.  
- -  
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
François Joseph WEISSROCK 1802-1803 Il décède à Boersch le 08 avril 1806.  
Jean-Baptiste PFLUGER 1803-1820 Il décède en 1820.  
Joseph SCHNEIDER 1820-1821  
Jean-Baptiste RAESS 1821-1864 Il est né à Sigolsheim (Haut-Rhin) le 24 février 1783 et est décédé à Rosheim le 23 août 1864.
Il est le fils de Bernard RAESS et de Marie-Eve HIRSINGER.
Il est curé en cette commune et Chamoine Honoraire à la Cathédrale de Strasbourg.
Il est Chevalier de la Légion d'Honneur.  
François-Xavier KOENIG 1864- Il est né à Silgolsheim (Haut-Rhin) vers 1807 et est décédé à Rosheim le 04 décembre 1868.
Il est le fils de François-Xavier KOENIG et de Marie Ursule RAESS.  
Simon RAESS 1869-1881  
Louis FELTZ 1881 Recteur de Rosheim.
il est né à Huttenheim le 03 septembre 1831 et est décédé le 14 novembre 1897.
Il est le fils de André FELTZ, agriculteur, et de Madeleine BECHT.  
Paul BURGER 1898-1915 Il décède en 1923.  
Joseph VIERLING 1915-1919  
Louis HERT 1919-1925 Il décède en 1925.  
Joseph JERÔME 1925-  
- -  

Les titulaires de la Légion d'honneur

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

  • KIRMANN François Antoine, né le 02/10/1768 à Bischoffsheim, y décédé le 16/10/1850, Officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de Saint-Louis, colonel, baron d'Empire, commandant les Mameluks de la Garde, maire de Rosheim de 1819 à 1829. Voir : Voir
Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Armand Aron ALEXANDRE 13/10/1885 -  
Reinhard Antoine Clément BADANY 17/05/1775 -  
Jonas Jules BERNHEIM 07/10/1863 -  
Joseph Emile Pierre Paul BISCH 23/03/1881 -  
Marie Xavier Louis Albert BLUM 23/08/1844 -  
Marie François Xavier Charles BOSCH 26/07/1854 -  
Charles Clément Alfred BRAUN 15/03/1840 -  
Marie François Gaston BRAUN 16/08/1842 -  
Ignace Henri BRITSCH 13/02/1847 -  
Benoît Adolphe COUTREST 21/03/1812 -  
Victor Valentin DREYER 15/02/1866 -  
Etienne ERHARD 23/12/1774 -  
Emile Ignace Joseph FISCHER 13/06/1869 -  
Joseph GALL 13/04/1827 -  
François Emile GEORGLER 09/01/1834 -  
Jacques GOERGLER 24/07/1792 -  
Marie Joseph Pierre Paul GRAU 02/06/1888 -  
Lehman HALBRON 05/12/1829 -  
Jean HERR 21/06/1784 -  
Mathieu HERR 07/09/1792 -  
François HOFFMANN 20/10/1811 -  
Charles Clément Auguste JANIN 10/12/1835 -  
Gustave Joseph KIRMANN 24/01/1818
Rosheim
08/05/1887
Oran (Algérie)
Chevalier de la Légion d'honneur (1862). Capitaine de gendarmerie. Fils de François Antoine Dossier  
Charles LAFFERT 04/11/1881 -  
Moyse LANG 18/08/1854 -  
Victor Eugène Ernest MATTLÉ 15/05/1890 -  
Jean NAAB 06/02/1821 -  
Philippe NIBEL 17/10/1813 -  
Albert Frédéric OHL 04/12/1839 -  
Joseph OHRESSER 01/04/1810 -  
François Charles REYS 18/12/1827 -  
Louis Philippe REYSS 19/08/1831 -  
Edouard Léon RIEFFEL 02/07/1815 -  
Antoine SCHAFFNER 22/03/1882 -  
François Raymond STAHL 22/01/1875 -  
Charles STERLE 10/12/1846 -  
Emile STERLE 07/11/1882 -  
Jean Philippe STERLE 26/01/1845 -  
Laurent STRUB 04/08/1769 -  
Aloyse TROESTLER 03/07/1823 -  
Emile WERTHEIMER 24/07/1852 -  
Léon WERTHEIMER 26/11/1862 -  
Joseph WITZ 24/02/1870 -  
Françoise Eléonore WOLFF 07/03/1870 -  
Eugène Oscar Alphonse WUNSCHENDORFF 26/01/1839 -  
Jules Hippolyte Eugène WUNSCHENDORFF 06/06/1840 -  
- -  
- -  

Source : La Légion d'honneur

Les titulaires de la médaille de Sainte-Hélène

La médaille de Sainte-Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon Ier pendant les guerres de 1792-1815.

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

Medaille st helene 2.jpg
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  

Source : Les médaillés de Sainte-Hélène

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Ville de Naissance

  • Victor Valentin DREYER : Vicaire, archévêque
Il est né le 15 février 1866 et est décédé à Vigny (Val d'Oise) le 7 mai 1944.
Il est :
- Vicaire apostolique de Rabat (Maroc) du 27 juin 1923 au 11 mars 1927.
- Vicaire apostolique du Canal de Suez du 11 mars 1927 au 24 novembre 1928.
- Archevêque titulaire d'Adulis du 26 novembre 1928 au 7 mai 1944.

Ville de décès

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts


Monument aux morts
Photo P. BELLIER


Monument aux morts
Photo P. BELLIER
Monument aux morts
Photo P. BELLIER


Morts aux guerres

Pictos recherche.png Article détaillé : Rosheim - Morts aux guerres

Émigration

Émigration en Algérie

Pictos recherche.png Article détaillé : Rosheim - Émigration en Algérie

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 9h - 11h -
Après-midi 14h - 18h 14h - 16h 14h - 18h 14h - 16h - - -
67411 - Rosheim Hôtel de Ville.jpg

Mairie
Adresse : 84, place de la République - BP 90030 - 67560 ROSHEIM

Tél : 03 88 49 27 60 - Fax : 03 88 49 23 08

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public (Janvier 2016)

Dépouillements des registres paroissiaux

Les registres et l'état civil sont consultables en ligne sur le site Adeloch des Archives départementales : Adeloch

Les recensements sont également consultables en ligne sur le site Ellenbach : Ellenbach

Archives notariales

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Rosheim

  • François IGERSHEIM, L'Alsace des notables 1870-1914, la bourgeoisie et le peuple alsacien, Strasbourg, bf éditions, 1981, 318 pages (CDI collège de Lutterbach)

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