De l'ancien allemand Gruaba qui signifie Grube (fosse, excavation) ou fossé, explication plus plausible puisque l'ancien nom est Diefengruaba, et que d'après d'anciens documents on extrayait de l'argile pour le torchis des maisons (nahe zu Diefengruaba) à côté de Dieffenbach.
En 1970, il existait encore une Leimegut d'où l'argile était récupéré.
Diefengruaba est vraisemblablement évoqué pour la première fois en 884 par Charles le Gros.
Le village fut propriété des Puller de Hohenbourg au xive siècle. En 1332, le village était en possession des Langraves de Werd, qui le vendirent au Lichtenberg. Après l'extinction de cette maison, le village passe aux mains des Hanau-Lichtenberg en 1570.
Héraldique
Parti : au premier d'azur à l'étoile de six rais d'argent en chef, au second d'or plein[1] .
Il s'agit des armes des Puller de Hohenbourg, seigneurs du village au XIVe siècle.
Source : Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com
Histoire
Le surnom des habitants :
Les habitants de Dieffenbach-lès-Woerth sont surnommé les "Leimetreppler" qui se traduit par Piétineurs d'argile.
On ne sait rien de la première église. En 1832, un projet d'une nouvelle église fût confié à Louis Martin Zégowitz, Architecte de l'arrondissement de Wissembourg qui l'oriente un peu différemment (Est-Ouest) et la construit sur l'emplacement de l'ancienne. Cette église est achevée en 1833.
L'évêque de Strasbourg la place sous le patronage de Saint-Joseph (Fêté le 19 mars).
C'est une église de style néo-roman qui est composée d'une nef de 17 m de long sur 10 m de large plafonnée à 9 m de haut, percée de 4 fenêtres en plein cintre de chaque coté, dont une murée actuellement. Le chœur est en 3 parties, également percé d'une fenêtre de chaque coté, fait 6 m sur 6 m sur 9 m de haut. De chaque coté, existe une annexe dont celle de gauche sert de Sacristie. Les vitraux dont ceux du chœur sont des donations qui proviennent de OTT Frères à Strasbourg. Les peintures sont de FEURER et BARTLING de Haguenau datés de 1920 et 1921. Le Retable, coté gauche, honore Saint-Grégoire et Saint-Jérôme et l'apparition du Sacré-Cœur à Marguerite Marie Alocoque. Le Retable de Droite honore Saint-Ambroise, Saint-Augustin et Longin plantant sa lance dans le flanc de Jésus. Sainte-Élisabeth de Hongrie et Sainte-Odile protectrice des yeux sont aussi représentées. Au plafond, on voit la transfiguration dessinée par Michel FEURER en 1920. La remise du rosaire à Saint-Dominique et Catherine de Sienne est de 1921 ainsi que le Jardin des Oliviers. L'église possède un Maître-Autel, deux Autels secondaires et une Chaire à Prêcher en Chêne qui forment un belle ensemble sculpté par BENDICKG(BENDCKG), un confessionnal, un Baptistaire taillé en grès rose avec un couvercle en bois ; une chaire sur colonnes de bois datée de 1834 qui reçoit un Orgue neuf en 1847 fabriqué par STIEHR Joseph, facteur d'orgues à Seltz. [2]
En 1863, Rinckenbach Joseph, facteur d'orgues d'Ammerschwihr, le remplace par un à 18 registres. Il sera réparé en 1883 et 1893 par Mockers Louis de Seltz.
La façade qui est réquisitionnée en 1917 est remplacée par du zinc. Les stations du chemin de Croix sont peintes sur du fer blanc. En 1893, un clocher-porche fut bâti. La flèche à 8 pans culmine à 32 m, elle abrite au départ une Cloche en Do # au moins jusqu'en 1925, 2 autres seront rajoutées vers 1930, une en Fa # et l'autre en La #.
Un Presbytère fut construit en 1835 qui est maintenant la propriété de la Commune. La Cure a également un jardin qui fait environ 12 ares.
La cloche Sainte-Louise
En 1924, année de Visite Canonique, on nota la présence d'une armoire forte, qui renfermait un Calice et une Patène de 1838 poinçonnées par Martin et Dejean Orfèvres à Paris ainsi qu'un ciboire fait par Weihinger Johann, fils de Zweibrücken (Deux-Ponts) Sarre Allemagne. A cette époque, la commune accorda une subvention annuelle à la Paroisse de 375 Francs. Le Curé touchait 500 Francs et 12 stères de bois, en dehors de son traitement de l'Évêché, 80 Francs à la fête patronale et 80 Francs à l'Adoration Perpétuelle du Conseil de Fabrique, ainsi que 250 Francs pour l'Administration de l'annexe de Preuschdorf. [3]
Les Sœurs de Malades de Woerth fournissent les hosties et Lorentz de Bergheim (68) le vin de messe.
Le 1er Mai 2016, une nouvelle cloche est baptisé Sainte Louise et le mécanisme de l'horloge est restauré.
Histoire en images
Repères géographiques
Source : Carte Cassini
Ban communal
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
158
276
270
317
339
344
317
324
299
262
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
300
329
328
320
307
299
267
297
291
318
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
351
374
336
330
344
327
315
331
359
368
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
354
359
361
348
344
352
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
France
Bas-Rhin
67-13 Reichshoffen
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Article détaillé : Dieffenbach-lès-Woerth - Morts aux guerres
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références