La tour est un vestige d’une première église qui fut construite au XIIe siècle par le chapitre de la cathédrale de Strasbourg, dont l’évêque était seigneur de Boersch. Elle fut incendiée en 1385. Seul les deux étages inférieurs de la tour subsistent. Une seconde église fut construite à la limite du XIVe et du XVe siècle qui fut ensuite détruite pour laisser place à l’édifice actuel datant du XVIIIe siècle dont l’entrepreneur fut Jean Michel BEIHTLER. Les deux étages inférieurs de la tour du XIIe siècle furent surhaussés de 2 étages pendant cette construction. Un cinquième niveau de style néo-gothique fut rajouté en 1878. Le rez-de-chaussée et le premier étage, romans, sont décorés d’arcatures et de bandes lombardes.
Derrière le maître-autel, on trouve un tableau peint par HEIMLICH en 1773 représentant saint Brice bénissant la cité, entouré de remparts, tels qu'on pouvait les voir au XVIIIe siècle.
Le grand orgue réalisé à Puttelange en Lorraine en 1865 par Verschneider a remplacé celui de Toussaint qui datait de 1775 environ ; modifié en 1886 ; entre 1907 et 1928, modernisé par ROETHINGER dans l'ancien buffet de Verschneider [2] .
Un série de 8 verrières à personnages produitent par OTT frède Strasboug illumine la nef[3]
Situé à côté de l'Hôtel de ville, le puits comporte une margelle circulaire couronnée d'un baldaquin sculpté . Il date de 1617 construit en 1617 par Jacob Zumsteg, auteur également du puits de Rosheim.
Dans un cartouche sont gravés les noms de l'architecte et des notables qui ont permis son édification grâce à leurs dons.
En 2009, le puits a été restauré.
Classement aux monuments historiques le 3 juillet 1900[6][7].
La Tour-Arrière ou Aftertor est située au nord de l'agglomération. Un puits se trouve à proximité près de l'escalier qui mène au chemin de ronde. Daté de 1564, il est peint par le célèbre illustrateur alsacien Hansi.
La tour des remparts date du second quart du XIVe siècle. Tours construites par Bechtold de Bucheck. Les transformations les plus radicales ont été opérées au XIXe siècle et au XXe siècle.
Les tours des remparts : porte basse; porte haute; arrière-porte : classement par arrêté du 3 juillet 1900 [8]
il reste aujourd'hui 3 des 4 portes qui permettaient l'accès à la ville : à l'est la Porte Basse (Niedertor), au sud la Porte Haute (Obertor) aujourd'hui décorée d'une représentation de Saint-Médard, patron de la paroisse et au nord la Porte Arrière (Aftertor). À l'ouest la porte du Presbytère a été démolie en 1758 pour cause de vétusté.
Les tours des remparts : porte basse; porte haute; arrière-porte : classement par arrêté du 3 juillet 1900 [8]
L'hôtel de ville est un batiment typiquement de la Renaissance construit au XVIe siècle, en deux étapes.
C'est d'abord la partie nord qui est achevée, puis séparée de la seconde partie par une tour qui abrite un escalier à vis en pierre.
Le rez-de-chaussée comporte alors une halle ouverte pour le marché. Au début du XVIIe siècle, un oriel à deux étages est ajouté par l'architecte Jakob Zumsteg. Il est ensuite recouvert d'un toit un peu bizarre en forme de bulbe en 1872. Au XVIIIe siècle le bâtiment est la résidence du bailli. La tourelle porte la date de 1572 et l'oriel de 1615.
Inscription aux monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1930[9]
Cette chapelle de pèlerinage édifiée en 1862 ; restaurée et embellie en 1933, daté par travaux historiques. Elle remplacerait la chapelle primitive érigée en 1694 par le chanoine Willaume de saint Léonard et qui a sans doute été rasée au cours de la Révolution.
Né à Boersch le 09/10/1862. Fils de Laurent Grégoire SCHMUTZ, propriétaire, et de Elisabeth SENSENBREMER. Chevalier de la Légion d'honneur. Conseiller général de Rosheim (1924-1934)
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Eugène CORDAN
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(1907-1983) - Maire en 1953. Chevalier du mérite agricole.
Théobaldus (Thiébaut) GRAU : Archigrammaticus, greffier de Rosheim de 1668 jusqu'à son décès. Né en 1621 à Boersch, décédé en 1725 à Rosheim, à l'âge de 104 ans. Fils de Théobald, boucher (+ 1688) et de Marguerite BONCETAT. Il épouse avant 1673, Catherine SCHÄFER, née en 1653, décédée le 11/02/1712 à Rosheim) inhumée dans l'église romane de Rosheim, dont :
- Catherine GRAU : née en 1673 à Rosheim, qui épouse à Obernai, le 28/08/1693, Théobald STREICHER, né le 15/01/1671 à Obernai, receptor consignatorium.
- François Joseph GRAU : né en avril 1676 à Rosheim, décédé en mars 1746 à Strasbourg, directeur et receveur général des Domaines et gabelles en Alsace, directeur général des Domaines royaux en Alsace, qui épouse à Strasbourg, le 20/04/1711, Elisabeth du COMTE (o 1695 Strasbourg, + 1745).
Durant sa longue carrière, il se fait conférer de nombreux privilèges. En 1705, il est dispensé par le Conseil, ainsi que sa femme, de toutes les impositions et charges réelles et personnelles leur vie durant. Il est autorisé à désigner son successeur, ce qu'il fait en la personne de Jean Louis REMY, époux de sa petite-fille Anne Catherine FOCCART.
Il fera inhumer son épouse dans l'église romane de Rosheim, dans la chapelle de la Vierge, du côté de l'Evangile (côté nord). Une plaque est apposée sur le mur, de l'autre côté. On y voit ses armoiries, représentant un arbre.
(Source : Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Molsheim, 1986, p.88, et Geneanet "andora").
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815. Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.
Prénom(s) NOM
Naissance
Décès
Observations
François Ignace BISCH
02/11/1789
Soldat au 12e régiment du bataillon du train d'artillerie. Période: 03/11/1813 - 15/04/1815 Réside à Sélestat (Bas-Rhin)
Joseph GEORGES
19/09/1791
Soldat au 85e régiment de ligne, 113e régiment de ligne Période : 24/06/1812 - 27/01/1814
Jean Georges HESS
11/01/1788
Soldat au 59e régiment de ligne Période : 10/11/1808 - 22/12/1817