62826 - Le Touquet-Paris-Plage
Le Touquet-Paris-Plage | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Pas-de-Calais |
Métropole | |
Canton | 62-24 Étaples
62-37 Montreuil (Ancien canton) |
Code INSEE | 62826 |
Code postal | 62520 |
Population | 4 229 habitants (2018) |
Nom des habitants | Touquettois, Touquettoises |
Superficie | 1 531 hectares |
Densité | 276.22 hab./km² |
Altitude | Mini : 1 m |
Point culminant | 42 m |
Coordonnées géographiques |
50.468° / 2.0352° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Station balnéaire.
Lorsque Alphonse Daloz, notaire parisien, remporte aux enchères le domaine du Touquet de 1 600 ha en 1837, le lieu n'est alors qu'une vaste étendue de dunes livrée aux lapins de garenne. Après maintes tentatives de culture et d'élevage restées infructueuses, Alphonse Daloz se consacre à la plantation de pins maritimes.
Dans cette forêt naissante, devenant rapidement giboyeuse, Alphonse Daloz invite son ami Hippolyte de Villemessant, directeur du Figaro. Il découvre une merveille de la nature, un endroit rêvé pour attirer les Parisiens en bord de mer au Nord de la France. L'idée de créer une station est née : Paris-Plage voit le jour en 1882.
Au fil du temps, la station acquiert rapidement sa renommée de Perle de la côte d'Opale et les voyageurs du monde entier viennent séjourner dans les nombreux hôtels qui ouvrent les uns après les autres.
Le Touquet-Paris-Plage, autrefois rattaché à la commune du Cucq, est devenue commune indépendante en 1912. Son statut de ville balnéaire dotée d'un patrimoine architectural spécifique a justifié qu'elle constitue à elle seule une aire d'étude [1] et [2].
De la naissance des premiers Hôtels à la Première Guerre mondiale (1882-1918)
L'arrivée du chemin de fer en 1848 dans la ville voisine d'Étaples est une révolution dans la mobilité. Les affiches de promotion éditées par la Compagnie du Chemin de Fer du Nord vantent la proximité de la station à 3 heures de Paris et à 4 heures de Londres. Dès le début de Paris-Plage, Joseph Duboc, charpentier d'Alphonse Daloz, bâtit en 1882 le premier hôtel À la Naissance de la Plage . Plusieurs autres vont suivre à l'image du Saint-Georges, de l'hôtel des Dunes ou du Grand Hôtel des Bains.
En 1900, le tramway d'Étaples à Paris-Plage est inauguré, amenant son lot supplémentaire de voyageurs ; les hôtels profitent du tracé qui passe par la rue de Paris où se concentrent de nombreux établissements hôteliers.
En 1902, John Whitley, homme d'affaires britannique visionnaire, rachète le domaine du Touquet aux héritiers Daloz et fonde avec son ami banquier Allen Stoneham, la société Le Touquet Syndicate Limited qui favorise la création d'infrastructures sportives et hôtelières.
C'est sous son ère que l'impulsion est donnée pour la construction de nombreux hôtels prestigieux destinés à la clientèle britannique.
Il transforme le Château Daloz en Hôtel de la Forêt en 1903, fait bâtir l' Hôtel Atlantic en 1904, et le premier Hôtel Hermitage est inauguré la même année.
La Première Guerre mondiale vient mettre un frein à cet élan ; les hôtels sont réquisitionnés en hôpitaux militaires. Il faudra attendre quatre longues années pour retrouver la joie de vivre dans la station.
Les années folles : luxe et raffinement (1918-1939)
C'est au cours de l'entre-deux-guerres, époque dite des Années Folles, que la station connait une vague de modernité et de dynamisme. Cette période de prospérité sans précédent voit l'arrivée de nombreuses boutiques de luxe : joailliers, maisons de couture (Poiret notamment), décorateurs se côtoient. La ville devient un centre de divertissement avec ses casinos, son champ de course et ses festivals.
Dans la continuité de la Belle Époque, les hôtels sont toujours plus nombreux à porter des noms à consonance anglaise, faisant référence à la culture de nos amis d'outre-Manche : Balmoral, Bristol, Normandy, Pretty Corner, Royal Picardy, Victoria, Westminster, White Star, Windsor. La présence de la gentry fait du Touquet la plus britannique des stations françaises.
Les architectes alliés à la puissance financière des propriétaires, regorgent d'imagination pour construire des hôtels adoptant de nouveaux styles architecturaux comme l'Art Déco. C'est ainsi que l' Hôtel Westminster ouvre ses portes en 1924. En 1929, le somptueux hôtel Royal Picardy (the most beautiful hotel in the world) est à l'apogée de l'inventivité des architectes.
Tous ces établissements offrent un luxe inégalé et attirent une clientèle internationale aristocratique, des artistes et des hommes d'affaires. Le Syndicat des hôteliers est créé en 1925. En 1929, la station comporte 123 hôtels et pensions avec 3 567 chambres.
Le Prince de Galles (futur Édouard VIII) s'entiche du Touquet, il y vient plusieurs fois par an à bord de son avion Moth pour jouer au golf et aux jeux de hasard.
La guerre vient mettre une seconde fois un arrêt brutal au développement touristique de la région.
Les heures sombres : quand arrive la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
Les hostilités marquent une période difficile pour Le Touquet-Paris-Plage et ses hôtels.
Occupée par les forces allemandes dès mai 1940, la ville subit les réquisitions. Plusieurs hôtels servent à loger des travailleurs belges, hollandais et danois pour la construction du Mur de l'Atlantique. D'autres hôtels sont utilisés comme quartiers généraux ou hôpitaux militaires et seront pillés, bombardés ou détruits. Enfin, certains, comme l'Hôtel du Golf ou l' Hôtel des Anglais seront totalement anéantis et ne seront pas reconstruits après le conflit. Cette période laisse des cicatrices profondes dans le tissu urbain et hôtelier. Désormais, Le Touquet doit se relever et se réinventer pour écrire une nouvelle page de son histoire. [3].
Le Mur de l'Atlantique
En Janvier 1944, Rommel est nommé commandant en chef de l'armée en charge de la défense des côtes entre les Pays-Bas et l'embouchure de la Loire où ils estiment le débarquement le plus probable. La côte du Pas-de-Calais, et notamment la plage du Touquet représente un site idéal par sa proximité des côtes anglaises (70 km). Les Allemands entassent les batteries d'artillerie les plus colossales du Mur de l'Atlantique ainsi que la plus forte densité d'ouvrages fortifiés armés du front ouest. Tenter une opération amphibie sur le littoral par les Alliés eut été un vrai suicide. En débarquant sur les côtes normandes, Eisenhower a complètement déjoué le plan de défense organisé par Hitler et Rommel. Lors des bombardements de la ville par la Royal Air Force, les Allemands reçoivent l'ordre de poser des mines à travers toute la station, y compris chez les civils. À la Libération, le 4 septembre 1944, les forces canadiennes investissent une ville déserte et sinistrée. Elle est alors qualifiée de la ville la plus minée de France. 92 745 mines et engins explosifs seront retrouvés et désamorcés sur le territoire de la commune pendant les trois années intensives de déminage. En 2017, six engins explosifs, type pieu de Rommel ont été retrouvés lors de grandes marées, elles devaient exploser lors de l'arrivée des barges sur la plage.
De très nombreuses célébrités ont apprécié Le Touquet : Sir Winston Churchill, Greta Garbo, Agatha Christie, Marlène Dietrich, Sean Connery, Coco Chanel et sa villa La Garçonne, Brigitte Bardot, Hergé le créateur de Tintin y possédait une villa ; des membres de familles royales y séjournaient régulièrement : le roi Léopold III de Belgique et son épouse Astrid, le duc de Windsor et Wallis Simpson...
Toponymie
- Nom qui vient de touqua, bosquet.
- (extrait du Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, par le comte de Loisne, 1907) :
- (hameau de Cucq) :
- -1774 : TOUCQUET les Mauvaises Femmes
Héraldique
- Parti, au premier d'or à trois bandes d'azur, à un phare d'argent enflammé d'or posé sur une dune de sinople émergeant d'une mer aussi d'argent mouvant de la pointe, à la bordure de gueules, au second de gueules à une nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur de fleurs de lys d'or. (le second correspondant en fait au blasonnement de la ville de Paris)
Histoire administrative
- Département - 1912-2024 : Pas-de-Calais
- Arrondissement - 1912-2024 : Montreuil
- Canton - 1912-2015 : Montreuil --> 2015-2024 : Étaples
- Commune - 1912-2024 : Le Touquet-Paris-Plage
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
- Le Touquet-Paris-Plage, créée par une loi du 28 mars 1912. Faisait partie auparavant de la commune de Cucq.
Patrimoine bâti
Église Sainte-Jeanne-d'Arc
Église Sainte-Jeanne-d'Arc de 1912.
Cet édifice, probablement une des premières églises en France consacrées à Jeanne d'Arc, succède à un premier lieu de culte : la petite chapelle Saint-André devenue bien trop exigüe pour répondre aux besoins de Paris-Plage dont la notoriété depuis sa création dans les années 1880 est rapide et importante. La prospérité économique, la mode des bains de mer et la fréquentation assidue des Britanniques sont à l'origine des nombreux programmes architecturaux de qualité qui sont encore aujourd'hui la marque de la station.
Construite sur les plans de l'architecte Lucien Viraut en 1910, la vaste église Sainte-Jeanne d'Arc est inaugurée par monseigneur Lobbedez, évêque d'Arras, le 13 août 1911. Le vocable de l'église, choisi à la demande des catholiques britanniques, en fait une originalité car Jeanne d'Arc n'a été canonisée qu'en 1920.
Détruite en grande partie par les bombardements du 4 juin 1944, reconstruite et terminée en 1954; l'église est encore agrandie en 1958 en prolongeant le bras droit du transept, sur un terrain acheté avec les dédommagements de guerre.
En forme de croix latine (nef centrale, bas-côtés, transept et chœur), mais orientée vers le nord et non vers le soleil levant, en raison de la forme de la parcelle. L'église est remarquable à plus d'un titre : son harmonie architecturale, sa charpente en carène de vaisseau, ses vitraux, son mobilier liturgique et son grand orgue en tribune.
Le maître-autel : ce mobilier des années 1950 est placé au centre du transept, ce qui le rend pus visible de la nef et des bas-côtés. Cette place anticipe aussi la réforme liturgique post-conciliaire de célébration, face aux fidèles. Les œuvres en fer forgé sont de l'artiste Lambert Rucki.
L'autel du Saint-Sacrement : Les sculptures latérales, en faïences dorées, représentent la multiplication des pains, annonçant l'Eucharistie. Sur la porte du tabernacle est représenté le double symbole du Christ : la Croix et le poisson.
Les grandes orgues : Oeuvre du facteur Quoirin et inaugurée en 2008 par Olivier Latry, titulaire des grandes orgues de Notre Dame de Paris, elles remplacent l'orgue Cavaillé-Coll d'origine. Ces orgues s'inscrivent dans la tradition française de la facture d'orgue. Elles sont dotées de 17 jeux répartis sur 3 claviers, ce qui en fait un instrument important de la région permettant l'interprétation d'un large répertoire de la Renaissance à nos jours.
L'orgue bénéficie d'organistes titulaires de renommée internationale et est utilisé tous les dimanches lors des offices, ainsi que pour les récitals.
Les vitraux : particulièrement lumineux et colorés, changeant au gré de la lumière du jour du fait de l'orientation sud-nord de l'église, ils sont l'oeuvre de quatre artistes différents :
- - à gauche, Jacques Le Chevalier évoque la vie de Jeanne d'Arc, de sa naissance au couronnement du roi à Reims.
- - à droite, les œuvres de Max Ingrand représentant la période dramatique de la vie de Jeanne, de sa blessure devant Paris au bûcher sur la place du Vieux Marché à Rouen le 30 mai 1431.
- - Les vitraux du chœur à gauche et à droite sont d'Adeline Bony et représentent les mystères du Rosaire, joyeux, glorieux et douloureux.
- - Enfin le vitrail central est une oeuvre de l'atelier Six et représente la Résurrection, à droite l'arrivée des Saintes Femmes au tombeau et à gauche l'apparition de Jésus à Thérèse. [4].
L'église est classée aux Monuments historiques depuis 1994 : [5]
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Côté -
Clocher -
Choeur et vitraux -
Nef -
Croix -
Statue en marbre de Jeanne d'Arc par Jules Déchin 1926
offerte par une anglaise
Hôtel de Ville
L'Hôtel de ville a été construit en 1929 par les architectes Debrouwer et Drobecq (choisis parmi les 30 projets proposés). L'inauguration est célébrée en 1931. C'est un édifice monumental et atypique, plusieurs styles se côtoient : néo-tudor, anglo-normand et flamand, le tout avec une touche Art-Déco. Il présente des arcs d'inspiration gothique mais sans les formes lobées et les arcatures ogivales.
À l'extérieur, sa composition étonne avec un corps principal imposant qui forme le cœur de l'édifice comportant la majestueuse salle d'honneur (digne d'un château anglais), le grand pignon faisant face à l'église au nord est devancé par un grand porche d'entrée aménagé avec deux rampes latérales et un escalier monumental menant aux salles d'apparat et notamment la salle des mariages au plafond d'inspiration Tudor. La façade sud-est composée d'un grand massif aux doubles courbes inversées (concaves de chaque côté et convexes au centre) est prolongée par un pavillon sud-est avec un escalier.
Le beffroi presque détaché à l'extrémité sud, de 38 m de haut, sert d'entrée.
Après le phare de la Canche en 2011, l'Hôtel de Ville fut le deuxième édifice du patrimoine architectural du Touquet-Paris-Plage à être classé Monument historique le 27 mai 2014. Son premier classement à l'inventaire des Monuments historiques, uniquement pour sa salle d'honneur, date de 1927. [6].
Les Hôtels [7]
Un érudit local, Jacques Garet, dont l'arrière grand-père a été un des pionniers du Touquet, s'amusait à dire : "les mauvaises langues disaient que les rois et les maharadjas séjournaient à l'Hermitage, les nouveaux riches au Royal Picardy et qu'on mettait les maîtresses au Westminster".
Hôtel Hermitage
Un premier hôtel est construit en bois en 1904, à l'emplacement des écuries du château Daloz mais ne dure pas longtemps. Un nouveau bâtiment, oeuvre de l'architecte Henri Martinet, est inauguré en 1910. L'actuel édifice résulte de l'agrandissement et de la transformation en 1930 adoptant un style architectural néo-classique.
Dans les Années folles, l'hôtel accueille les membres de la Haute société ainsi que le Prince de Galles, futur roi d'Angleterre Édouard VIII.
Durant la Première Guerre mondiale, l'hôtel est réquisitionné et transformé en hôpital militaire. Lors de la Seconde Guerre mondiale il est partiellement détruit par les bombardements alliés d'août 1944.
Après sa restauration, il a été transformé en résidence d'appartements en 1968.
Le Royal Picardy
L'hôtel Royal Picardy (dont le nom est donné en souvenir à un régiment de cavalerie de Louis XIV) adopte sa devise "Nec pluribus impar", qui signifie supérieur à tout le monde.
Associant les styles flamand et anglo-normand, les architectes Louis Debrouwer et Pierre Drobecq réalisent un tour de force : 1 200 hommes (87 corps de métiers) travaillent pendant 8 mois à l'édification de ce chantier hors-norme. Les premiers clients arrivent le 12 août 1929, quelque temps avant le krach boursier qui causera sa faillite en 1931.
Siège de la Kommandantur entre 1940 et 1944, mais les bombardements alliés de juin 1944 l'obligent à fermer une nouvelle fois. N'ayant pas bénéficié des dommages de guerre, il est définitivement fermé en 1951.
Avec une façade de 40 mètres de hauteur comprenant 9 étages, l'hôtel est composé de 500 chambres (toutes avec le téléphone), de 120 salons et boudoirs, et d'une cinquantaine d'appartements de 5 à 10 pièces, certains avec piscine. Plusieurs équipements de luxe viennent compléter l'offre : une piscine ozonée chauffée, un hammam, une salle de culture physique ou encore un terrain de golf miniature. Le garage avec box privés peut accueillir 100 voitures. Les clients se promènent dans un parc de 6 ha.
Les noms les plus illustres viennent y séjourner : l'aristocratie internationale comme le Prince de Galles, les princes d'Orient et d'Inde et aussi les milliardaires d'Amérique.
La ville du Touquet en fait l'acquisition en 1967 pour ériger à sa place le lycée hôtelier en 1975.
L'hôtel du Manoir
La villa familiale a été construite par Allen Stoneham, face au parcours de golf, en 1911. Elle a été convertie en Club House en 1950.
De nos jours, elle est à nouveau hôtel.
L'Hôtel Regina
L'hôtel est construit en 1906 dans l'avenue du Château, dans un parc de 2 ha.
Charles Guyot, propriétaire, confie son exploitation à Léon Ferras en 1913, père du célèbre violoniste Christian Ferras. Fréquenté par une clientèle britannique, il est transformé en hôpital complémentaire pendant la Première Guerre mondiale.
Il est aujourd'hui transformé en une résidence d'appartements connue sous le nom de la Morinie.
L'Hôtel des Anglais
Situé avenue des Troènes, l'hôtel est construit en 1904. À son ouverture, il possède 52 chambres. Il est agrandi en 1907 et possède une capacité de 250 chambres. Pierre Drobecq et Louis Debrouwer, architectes de l'Hôtel de Ville et de l'Hôtel Royal Picardy, le modernisent et l'agrandissent une dernière fois en 1930. Il possède alors 370 chambres. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est bombardé le 2 juin 1944 par les Alliés. Il ne sera pas reconstruit.
L'Hôtel Bristol
Situé dans la rue Jean Monnet, l'hôtel Bristol est à l'origine la villa Graziella, bâtie par l'architecte Albert Pouthier qui a également construit les villas Nirvana et le Petit Château.
En 1927, une extension de la villa est réalisée pour devenir l'hôtel Bristol.
Deux ans plus tard, l'hôtel est agrandi dans le style Art Deco et possède 100 chambres. À presque 100 ans, le Bristol accueille toujours la clientèle avec une capacité de 47 chambres.
Le Normandy
Le Normandy, situé entre les rues de Paris et de Londres, remplace le Savoy Hôtel. Monsieur Michoud en est le directeur.
Il est agrandi, puis reconstruit en 1924 dans le style anglo-normand sur les plans de l'architecte Auguste Bluysen. Il bénéfice alors d'une cour intérieure, d'un jardin terrasse et d'une potinière qui donne sur la rue Saint-Jean.
En 1928, un terrible incendie ravage l'hôtel. Louis Quételart restaure l'hôtel, son bar et son dancing et ajoute une salle de cinéma disposant de 424 places, dont 314 au parterre et 60 au balcon ainsi que 50 dans les loges.
À la fin de l'année 1929, l'hôtel est reconstruit et géré en partie par les frères Monteverdi.
C'est aujourd'hui le casino Partouche.
L'Hôtel Westminster
En pleine période des Années Folles, l'hôtel Westminster est considéré comme le plus british des hôtels de la station. Les voitures de luxe défilent alors sur le promontoire pour déposer les célébrités qui s'affichent sur le perron. Têtes couronnées, maharadjas, acteurs ou actrices viennent y séjourner.
Pendant la Première Guerre mondiale, la duchesse de Westminster traverse la Manche et met en place un hôpital militaire dans le casino réquisitionné.
Aujourd'hui on peut admirer les portraits de ces personnalités dans la galerie des célébrités de l'hôtel : le prince de Galles (futur Édouard VIII), Maurice Ravel, Marlène Dietrich, Ian Fleming, Édith Piaf, Sean Connery, Charlotte Rampling, Jacques Dutronc, et bien d'autres....
Lucien Barrière avait fait l'acquisition de l'hôtel dans les années 1970. Aujourd'hui l'hôtel fait partie du Groupe Barrière.
En 2008, Le Pavillon, restaurant gastronomique de l'hôtel, remporte son étoile au guide Michelin avec le chef William Elliott.
En 2019, il est entièrement rénové tout en gardant son style Art Deco par l'archictecte Bruno Borrione. En 2021 il est le seul hôtel de la Côte d'Opale a avoir obtenu une cinquième étoile.
En 2024, l'hôtel Westminster fête ses 100 ans.
Le Grand Hôtel
En 1886, Alphonse Legendre construit le Grand Hôtel à l'angle du boulevard de la Mer et de la rue Saint-Louis. Il fait appel à l'architecte Charles Billoré qui le conçoit tout en bois.
En 1890, l'hôtel est agrandi pour accueillir une salle de danse qui devient le casino municipal de Paris-Plage.
En 1901 les frères Street rachètent l'établissement et en font un hôtel de luxe incontournable de 70 chambres.
En 1926, le nouveau Grand Hôtel, en ossature béton, voit le jour sur les plans de l'architecte Raoul Jourde et dispose de 120 chambres sur 4 étages. Trois ans plus tard il est agrandi.
En 1956, il devient l'Hôtel de la Mer puis laisse la place à la résidence du même nom en 1979.
Le Grand Hôtel des Dunes
Le Grand Hôtel des Dunes, construit en 1892 par l'architecte Fernand Buisset, appartenait à Louis Hubert, ancien chef de gare à Étaples.
En 1894, John Withley y présente son projet de plaisance franco-anglais Mayville.
C'est aujourd'hui une résidence d'appartements.
La Poste
Le bâtiment est une réalisation de l'architecte J. Boissel, lauréat d'un concours organisé par la municipalité. Elle est inaugurée en 1927. Les entrepreneurs étant Varlet & Fils et Delcourt Frères.
Elle a été bâtie sur l'emplacement de l'ancienne église.
La Poste est classée aux Monuments historiques depuis le 5 décembre 1997 [8], et [9].
Marché couvert
À l'origine, le marché se tenait autour de la chapelle Saint-André, puis après 1912, la chapelle étant devenue trop petite pour accueillir tous les fidèles, elle servit de marché couvert jusqu'à sa démolition en 1927.
Le nouveau marché voit le jour en 1932, place de la demi-lune, il a été construit dans un style régionaliste par l'architecte marseillais Henri-Léon Bloch associé à Henri-Paul Nénot. Sa façade semi-circulaire comporte une série d'arcs en plein cintre reposant sur deux gros piédroits cylindriques. Il a été réalisé en pierre de Baincthun pour le soubassement et les murs sont revêtus d'un enduit crème, les pignons portent de faux pans de bois et les tuiles plates couvrent le toit pentu. Ornée d'une horloge, la grande voûte centrale --pièce maîtresse de la structure-- permit de réguler la circulation à double sens dans la rue Jean Monnet qui débouche sur la place. Une poissonnerie a été ajoutée dans l'aile sud en 1960.
Le marché couvert est classé Monument historique depuis 1996 [10] et [11].
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Le marché couvert dans les années 1930
Kiosque Serge Gainsbourg
Le kiosque à musique réalisé par Albert Pouthier est inauguré en 1924 à l'époque des Années Folles. Depuis le 31 août 2001, il porte le nom de Serge Gainsbourg qui débuta sa carrière au piano-bar Le Club de la Forêt (actuel restaurant Flavio) situé en face, rue du Verger. Il y joua entre 1954 et 1961.
C'est au Touquet-Paris-Plage qu'il écrivit notamment sa célèbre chanson Le Poinçonneur des Lilas.
Musée Édouard Champion
Musée Édouard Champion (avenue du Golf), qui porte le nom d'un donateur, éditeur parisien, chargé de la vie culturelle du Touquet. Le musée est installé, depuis 1991, dans une villa anglo-normande Way-side construite en 1925.
Le musée abrite les collections des peintres de l'École d'Étaples, des portraits photographiques de célébrités du début du XXe siècle ainsi qu'une collection représentative des plus grands artistes français des années 1950 à 1970. Il présente alternativement la collection permanente avec des collections temporaires de grands artistes des XXe et XXIe siècles.
Le musée est labellisé Musée de France.
Le Palais des Congrès
Le palais des Congrès est édifié en 1913 sur les fondations du Château Daloz alors en bois que le créateur de la station avait construit sur son domaine en 1864. Avant la crise de 1929, un casino est installé dans les lieux, il est considéré comme l'une des salles de jeux les plus importantes d'Europe. Fréquenté par la haute société internationale et surtout par l'aristocratie anglaise, puis par les célébrités du théâtre et du cinéma. Début juillet 2018, il est agrandi et rénové afin d'attirer un tourisme d'affaires et multiplier par deux le nombre de manifestations professionnelles annuelles. L'architecture existante a été préservée malgré l'ajout plus contemporain ; les salons historiques sont conservés. Une nouvelle salle de spectacles Maurice Ravel est créée pouvant accueillir 1 200 places assises.
Les casinos
Un casino a été créé dans le Château Daloz dès 1903. Il accueille surtout une majorité de britanniques attirés par les jeux d'argent alors interdits en Angleterre. Le Château détruit pendant la Première Guerre mondiale en 1912, est alors remplacé par le Palais et le casino de la Forêt en 1913 (qui deviendra le Casino Barrière). Ian Fleming, écrivain y créa son personnage de James Bond dans son roman Casino Royale lors de ses séjours au Touquet.
Le casino municipal ouvert dès 1897, propriété des frères Street, devient en 1911 le Casino de la Plage. Situé dans les locaux du Grand Hôtel (qui devient l' Hôtel de la Mer en 1956), il déménage dans un nouvel établissement en centre-ville lors de son acquisition par les Frères Partouche en 1976.
Des villas
Une cinquantaine de villas sont classées aux Monuments historiques.
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Le Petit Château [12] -
Villa Roi d'Ys [17] -
Villas Lyderic et Phinaert
noms des géants du carnaval de Lille [18] -
Village suisse [21] -
Villas Cérès, Cybèle, Les Deux Perles -
Villa Baroque
Phare et Maison des Phares
Phare d'une hauteur de 57 m (274 marches), inauguré en 1952, en remplacement
de deux petits phares de 1845 et 1851, détruits par les Allemands le 2 septembre 1944.
Le phare de la Canche, appelé aussi phare du Touquet, est classé aux Monuments historiques [22] et [23].
Golf
Le golf du Touquet, l'un des premiers de France, est inauguré en 1904 par Lord Balfour, Premier ministre britannique. Son fondateur, Allen Stoneham, fait bâtir la villa familiale Le Manoir face au green de golf en 1911. Elle devient le Club House en 1950, puis sera transformée en hôtel.
Le golf de la Mer (considéré comme l'un des plus beaux de France) inauguré en 1931 avait été "testé" par le Prince de Galles Édouard VIII avant son ouverture au public.
De nos jours, Le Touquet dispose de trois parcours de golf : Le Manoir (9 trous), La Mer (18 trous) et la Forêt (18 trous).
Aéroport international
Dès 1922 les appareils anglais cherchant à se poser au Touquet devaient se rendre à l'aérodrome de Berck-Merlimont, et une navette automobile assurait la liaison. La municipalité du Touquet vote en 1934 la construction d'un aérodrome au Touquet. L'aérogare est une réalisation de l'architecte Louis Quételart, inaugurée en juillet 1936. La piste n'est pas encore bitumée.
La liaison Le Touquet/Lydd est assurée, fin des années 1940, par un avion Bristol 170 Freighter transportant 3 véhicules dans sa soute et une dizaine de passagers. Entre 1948 et 1958 la compagnie assurera une trentaine de vols par jour dans les deux sens.
En avril 1940, la Royal Air Force s'installe à l'aéroport du Touquet avec une escadrille de chasseurs. Le 10 mai l'offensive allemande Fall Gelb attaque l'aétoport et détruit tous les chasseurs anglais. Début août 1940, l'état-major Jagdfliegerführer 2 qui dirige toutes les escadrilles de chasse dans le nord de la France s'installe à l'hôtel du Golf. Hermann Goering rendra visite aux escadrilles présentes et surtout à l'état-major qui coordonne leurs interventions au-dessus de l'Angleterre. Fin 1942, le Jagdfliegerführer 2 quitte Le Touquet pour Abbeville, la piste étant trop proche de la côte et une cible pour les attaques de la R.A.F. Mais la Luftwaffe maintient une compagnie affectée à sa défense jusqu'en 1943.
En 1956, il est le troisième aéroport français (en terme de mouvements) après Paris-Orly et Nice. En 1954 un avion atterrissait ou décollait toutes les 4 minutes. Puis au fil des ans, l'aérogare est agrandie, la tour de contrôle surélevée et de nouvelles pistes créées et allongées. La première Caravelle se pose en 1965.
L'aéroport assure essentiellement les vols entre la France et la Grande Bretagne.
Depuis 2023, l'aéroport international a été renommé Aéroport international Elisabeth II du Touquet-Paris-Plage en hommage a une grande reine et à la plus britannique des stations françaises.
L'aérogare est classée aux Monuments historiques depuis 1994 [24] et [25]
Vestiges du mur de l'Atlantique
Centre nautique Aqualand
Institut de thalassothérapie
Repères géographiques
Situé sur la rive sud de l'embouchure de la Canche à 105 km de Lille et à 192 km de Paris.
Démographie
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
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Population | - | 2 595 | 3 244 | 3 880 | 3 560 | 3 296 | 3 625 | 4 064 | 4 403 | 5 370 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | 2026 | 2031 | 2036 |
Population | 5 204 | 5 596 | 5 299 | 5 438 | 4 538 | 4 244 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Photos
-
Le Petit Caddy emblème du Touquet par Edouard Courchinoux -
Le Petit Caddy (2) -
Allée Princes de Monaco -
Front de mer et cabines de plage -
Le Plongeoir 1949
en attente de classification -
Cabines de plage -
Rue Saint-Jean, rue piétonne -
Lycée hôtelier (emplacement ancien hôtel Royal Picardie)
Cartes Postales
-
L'annonce du tambour de ville -
L’Hôtel de Ville la nuit
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Fernand RECOUSSINE | 1912 - 1925 | Premier maire de la nouvelle commune Le Touquet-Paris-Plage |
Léon SOUCARET | 1925 - 1933 | |
Jules POUGET | 01/1934 - 05/1942 | Médecin emprisonné en 1942. |
Arnaud DURAND | 06/1942 - 09/1942 | |
Jules PENTIER | 09/1942 - 06/1944 | |
Armand DURAND | 06/1944 - 09/1944 | |
Jules POUGET | 09/1944 - 07/1963 | |
Pierre FERRIER | 09/1963 - 05/1969 | Médecin |
Léonce DEPREZ | 07/1969 - 06/1995 | Né le 10/7/1927 à Béthune. |
Philippe COTREL | 06/1995 - 03/2001 | |
Léonce DEPREZ | 03/2001 - 03/2008 | Journaliste. |
Daniel FASQUELLE | 03/2008 - 10 juillet 2017 | Né le 16/01/1963 à Saint-Omer. Élu député en 2007, réélu en 2012. |
Lilyane LUSSIGNOL | 10/07/2017 - 2020 | |
Daniel FASQUELLE | juin 2020 - (2026) | |
- | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
DEPLANQUE Pierre Augustin | 1888-1899 | Premier prêtre desservant Paris-Plage puis premier curé officiel de Paris-Plage à la chapelle Saint-André |
GUERIN Armand Eugène | 1899-1903 | |
DELIGNY Gustave | 1903-1947 | curé de la paroisse en 1903, célèbre la première messe à l'église Sainte Jeanne d'Arc le 16 juillet 1911, Décède au Touquet le 10 juin 1947 |
TREFELLE Jean | 1947-1955 | |
MORTREUX Gustave | 1955-1976 | |
NOYER Jacques | 1976-1987 | Né au Touquet le 17 avril 1927, nommé évêque d'Amiens le 31 octobre 1987, décède en 2020 |
DEBRET Pierre Noël | 1987-1994 | |
WESTERLYNCK Claude | 1994-2001 | |
LEPRÊTRE Gérard | 2001-2010 | |
PILLAIN Guy | 2010-2019 | |
DUBRULLE Luc | 2019- | |
- |
Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
- Jacques NOYER, évêque d'Amiens de 1987 à 2003, né le 17 avril 1927.
- Jacques DELCOURT, karatéka né le 21 août 1928.
- Christian FERRAS, violoniste né le 17 juin 1933 (1933-1982).
- Philippe VASSEUR, homme politique, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation de 1995 à 1997, né le 31 août 1943.
Décès :
- Louis QUÉTELARD, architecte de la Région Hauts de France, né à Berck le 27 mars 1888, décédé au Touquet le 19 août 1950.
- Maxence VAN DER MEERSCH, écrivain, né à Roubaix (Nord) le 4 mai 1907, décédé le 14 janvier 1951.
Personnalités liées à la station :
- Emmanuel MACRON, Président de la République, épousa Brigitte TROGNEUX le 14 mai 2017 à l'Hôtel de Ville. Madame Macron y possède une villa.
- Philippe NOIRET, acteur, (1930-2006), né à Dunkerque y a passé tous ses étés, il possédait une résidence proche du centre hippique car il était passionné de chevaux ; son nom a été donné à une avenue
- Philippe ALEXANDRE, journaliste et écrivain, (1932-2022), Président du prix du jeune romancier du Salon du Livre du Touquet, est inhumé dans le cimetière du Touquet
- Jean DUBUFFET, peintre, (1901-1985) possédait la villa Mirivis en 1962
Monument aux morts
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
- Article détaillé : Consulter la liste du monument aux morts ...
- Article détaillé : Consulter la liste des carrés militaires ...
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1893-1932)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
Cimetières
- Cimetière communal du Touquet-Paris-Plage
- Cimetière communal du Touquet-Paris-Plage, carré militaire Anglais
- Cimetière communal du Touquet-Paris-Plage, carré militaire
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h - 12 h | 8 h - 12 h | 8 h - 12 h | 8 h - 12 h | 8 h - 12 h | 9 h - 12 h * | - |
Après-midi | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | - | - |
Hôtel de ville (Photo B. Gardet 14/08/2011) |
Adresse : Boulevard Daloz - 62520 LE TOUQUET-PARIS-PLAGE
Tél : 03 21 06 72 72 - Fax : 03 21 06 72 50 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : * Accueil ouvert le samedi matin uniquement pour l'état civil et le service stationnement. Source : L'annuaire Service Public (Novembre 2019) |
Associations d'histoire locale
Films tournés au Touquet
quelques uns parmi tant d'autres :
- Journal d'un curé de campagne de Robert Bresson en 1951
- Ascenseur pour l'échafaud de Louis malle en 1958
- French Dressing de Ken Russell en 1964
- Ma femme s'appelle reviens de Patrice Leconte en 1982
- Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat en 1987
- La vie est un long fleuve tranquille de Étienne Chatiliez en 1988
- Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc en 2002
- Quelqu'un de bien de Patrick Timsit en 2002
Bibliographie
- Histoire du Touquet et de Paris-Plage
- Les disparus - Les biographies des fondateurs du Touquet-Paris-Plage
- Le Touquet Paris-Plage - Tome II
- La seconde guerre mondiale au Touquet
- Le Touquet a 100 ans !
- Petite histoire du Touquet - Paris - Plage - Tome I
- Petite histoire du Touquet - Paris - Plage - Tome II
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Base Mérimée
- ↑ Base Mérimée
- ↑ Information sur le site
- ↑ dépliant de l'église
- ↑ Base Mérimée
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- ↑ Information sur le site
- ↑ Base Mérimée
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