62765 - Saint-Omer

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Saint-Omer
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1914-1918
et croix de guerre 1939-1945
Informations
Pays    France
Département    Pas-de-Calais
Métropole
Canton   62-37   Saint-Omer

Ancien cantons
  62-42   Saint-Omer-Sud
  62-41   Saint-Omer-Nord
  62-62   Arques

Code INSEE 62765
Code postal 62500
Population 14 782 habitants (2020)
Nom des habitants Audomarois(es)
Superficie 1 640 hectares
Densité 901.34 hab./km²
Altitude Mini : 0 m.
Point culminant 27 m.
Coordonnées
géographiques
50.746111° / 2.261667° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

C'est le roi Dagobert qui envoie en 637 le moine Audomar (Omer) comme évêque à Thérouanne (ancienne capitale des Flandres) pour rechristianiser l'Artois et la Flandre ; il construit une église dédiée à la Vierge sur le mont Sithiu qui deviendra collégiale puis cathédrale de Saint-Omer. Avec saint Bertin et deux autres moines ils fondent, en contrebas de l'église, un monastère (devenu abbaye Saint-Bertin), et berceau de la ville de Saint-Omer. Jusqu'à l'an 1000, la ville s'appelait Sithiu puis elle prit officiellement le nom de Saint-Omer lorsque les reliques de saint Omer furent déposées dans l'église du monastère.
Au début du IXe siècle un château est édifié par Baudoin Ie, comte de Flandre, pour se protéger des invasions vikings contre les édifices religieux. Vers l'an 1000, ses successeurs en feront le siège de la châtellenie. Une ville se développe alors autour pour atteindre vers 1300 entre 30 000 et 40 000 habitants. Le commerce principal étant le drap, et Saint-Omer l'une des sept cités drapières de Flandre. La laine provient d'Angleterre, les draps sont fabriqués sur place et les marchands réexportent les produits finis. Mais pour faciliter les ventes il faut un débouché sur la mer et pour cela un premier canal est creusé vers 1100, et un second sera creusé en 1125 dans le marais qui permettra aux gros bateaux d'accéder au port, dit de haut-pont. Une rocade hydraulique facilitera les échanges de denrées alimentaires tels que : sel, grains, poissons et surtout le vin provenant des régions.
La commune est fondée en 1127 par le roi de France lorsqu'il nomme le fils du duc de Normandie, Robert de Courteheuse, comte de Saint-Omer. Guillaume Cliton signe la charte de 1127, accordant aux Communiers de Saint-Omer des droits égaux à ceux des grandes villes côtières de la mer du Nord (Saint-Omer est la deuxième ville de France après Le Mans à obtenir le statut de Commune). Guillaume décède à la bataille d'Alost en 1128, ce sera Thierry d'Alsace (candidat de la population flamande) qui deviendra comte de Saint-Omer.
Longtemps possédée par les comtes de Flandre, l'Artois est réuni à la couronne de France par Philippe-Auguste en 1180. En 1237, Saint Louis attribue l'Artois à son frère Robert avec le titre de comte. Après avoir un temps appartenu aux ducs de Bourgogne, l'Artois passe par héritage aux Habsbourg d'Espagne, pour revenir à la couronne de France après la guerre de Trente Ans. Au XIVe siècle, la guerre franco-flamande et la guerre de Cent ans contre les Anglais ruinent le commerce. Les pestes seront dévastatrices. Au cours du XVe siècle, Saint-Omer perd plus du tiers de sa population et elle ne retrouvera jamais sa position dans le commerce du textile. En 1526 le roi de France renonce à sa souveraineté sur la Flandre et l'Artois, qui devient alors une province des Pays-Bas espagnols. En 1537 Francois Ie envahit à nouveau l'Artois et ses troupes ravagent le pays. Son successeur Henri II continua la guerre contre Charles-Quint qui ordonne en 1553 la destruction complète de plusieurs villes et villages. Ce n'est qu'en 1559 que cessent ces guerres ravageuses avec le traité de Cateau-Cambrésis qui partagea le diocèse de Thérouanne en trois nouveaux diocèses : Boulogne, Saint-Omer et Ypres afin de délimiter les frontières entre le royaume de France et les Pays-Bas espagnols. La bulle du pape Pie IV confirme la création des diocèses, la collégiale Notre-Dame devient cathédrale et Guillaume de Poitiers (1553-1562) est son premier évêque. L'enseignement s'y développe et notamment celui des Jésuites.
Entre le XVIe et le XVIIIe, Saint-Omer accueille de très nombreuses communautés religieuses. Puis elle devient ville de garnison. Saint-Omer devient l'une des principales villes d'enseignement de la région. Un quartier de collèges est construit entre l'abbaye et la cathédrale. Un collège est ouvert par les Jésuites anglais pour l'éducation des jeunes catholiques anglais, irlandais ainsi que pour ceux venant de leur colonie du Maryland.
En 1677, Louis XIV qui cherchait à étendre son royaume, avec l'aide de son frère le duc d'Orléans, remporte la victoire à la bataille de la Peene (Cassel) qui lui permit de prendre Saint-Omer. La ville prendra un aspect un peu plus français avec son palais épiscopal, ses casernes, ainsi que la construction de beaux hôtels particuliers.
La Révolution fera disparaître de nombreux édifices religieux. La mise en valeur du marais se fera au cours du XIXe siècle, avec l'exploitation industrielle dans la vallée de l'Aa à l'extérieur de la ville. Le train facilite l'expédition des légumes. Une gare monumentale sera ouverte en 1848.
Lors de la Première Guerre mondiale, les Anglais installent leur quartier général à Saint-Omer dès fin août 1914 et les premiers escadrons des Royal Flying Corps s'installent sur l'aérodrome qui devient la plus importante base opérationnelle en France, avec à son apogée près de 5000 militaires britanniques et du Commonwealth. Le dernier escadron de la Royal Air Force quittera les lieux en septembre 1918.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1940 Saint Omer est occupée par l'armée allemande et située en zone interdite. En 1943-1944, l'organisation Todt, chargée des grands travaux de l'état nazi, édifie La Coupole pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d'armes, les bombes volantes (Fi 103/V1) et les fusées (A4/V2) pour bombarder l'Angleterre. Cette coupole était destinée à protéger le chantier souterrain et la salle de préparation de lancement de tirs des fusées, mais les bombardements alliés massifs sur le site entre janvier et juillet 1944 retardèrent les travaux. Fin juillet 1944, l'avancée des troupes anglo-américaines en Normandie stoppa le chantier qui ne fut jamais achevé. Par contre la Coupole forte de ses 5.5 m d'épaisseur de béton armé resta intacte. La ville de Saint-Omer sera très peu ravagée par les bombardements alliés.




Toponymie

Nom qui vient du nom Audemer (Omer) [1]

  •   662 : SITDIU
  •   685 : SIRHIU [2]
  • VIIIe siècle : SITHIUS
  • 1042 : VILLA SANCTI AUDOMARI [2]
  • 1119 : SITHUU
  • 1198 : SANCTUS HOTMARUS
  • XIIe siècle : SAYNT HOMER
  • XIIe siècle : SANCTUS AUDOMARUS in FLANDRIA [3]
  • 1202 : SAINT OMEIR [4]
  • 1253 : SAINT OMERK [5]
  • 1255 : SAINT HOMER '[2]
  • 1259 ! SAINT OMER [6]
  • 1293 : SANCTUS ODEMERIUS [7]
  • 1311 : SAINT-HOMER
  • 1321 : SAINT-OMEL [8]
  • 1369 : SAINT-AUMER [2]
  • XIVe siècle : VILLA AUDOMARENSIS
  • XVe siècle : SAINTE-OMAERS [4]
  • 1561 : ODOMAROPOLIS [9]
  • 1793 : MORIN-la-MONTAGNE [10]

Chronologie

  • VIIe siècle  : la ville est fondée grâce au moine-évêque Omer. Il y installera une communauté religieuse
  • 30 nctobre 1613 : L'archiduc Albert et l'infante Isabelle défendent aux Audomorois de porter des habits de soie ou de velours en dehors des banquets et des noces, et de faire festin deux jours de suite
  • 1658 : Saint-Omer devient espagnole après le traité des Pyrénées, capitale de l’Artois
  • 1678 : Saint-Omer fut réunie à la France
  • 1809 : Le maire déclare que le 3 décembre il devra célébrer un mariage dont l'épouse sera dotée de 600 F, l'époux devra avoir fait la guerre avec honneur. L'épouse devra être vertueuse, et habiter la ville. Ce mariage se fera selon le décret impérial de 1806. Les candidatures sont attendues à la mairie
  • 1er novembre 1859 : Tempête sur Saint-Omer, qui provoqua plusieurs dégâts dans la commune, notamment des cheminées abattues, une gargouille qui se détacha de la Tour Bertin

Héraldique

De gueules à la croix patriarcale d'argent[11].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2025 : Pas-de-Calais
  • Arrondissement - 1801-2025 : Saint-Omer
  • Canton - 1801-1984 : Saint-Omer-Nord & Saint-Omer-Sud --> 1984-2015 : Saint-Omer-Nord & Saint-Omer-Sud & Arques --> 2015-2025 : Saint-Omer
  • Commune - 1801-2025 : Saint-Omer

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine bâti

Cathédrale Notre-Dame

Portail Sud
Photo F.Couvreur
Portail Nord

Église Notre-Dame de 1191 au 15e siècle (qui fut cathédrale de 1559 à 1790), avec tableau Descente de Croix, de Rubens (1612), mausolée de Croy, orgue, sarcophage contenant les restes de sainte Erkembode (décédée au 8e siècle, statue de Notre-Dame-des-Miracles.

Omer, premier évêque de Thérouanne, reçoit en don le territoire de Sithieu du seigneur Adroald au VIIe siècle. Il érige une chapelle sur le point le plus haut où il se fait enterrer en 663 après avoir désigné le moine Bertin comme successeur. Sous Louis le Pieux (778-840) la chapelle devient collégiale desservie par 30 chanoines et devient un centre intellectuel et artistique. Au IXe siècle, le site se fortifie face aux invasions vikings. Les chanoines sont à l'origine de la construction de la cathédrale ; ils édifient au nord un cloître ainsi que les bâtiments conventuels où ils vivent jusqu'à la fin du XIIe siècle. En charge de la liturgie des heures les chanoines résidaient dans l'enceinte de l'enclos, sans pour autant avoir fait vœu de pauvreté ni de vie en communauté. Ces bâtiments seront détruits à la Révolution. Au cours du XIIIe siècle les chanoines se font construire des maisons autour de la cathédrale. Lorsque Louis XIV prendra la ville en 1677, l'évêque se fait construire un hôtel particulier luxueux de style classique (siège du palais de justice depuis 1795). Au cours du XIXe siècle, les maisons de chanoines disparaissent et font place à deux écoles dont les façades en brique rouge contrastent avec les tonalités de la pierre et de la brique de sable.

L'église devient cathédrale lors de la destruction de Thérouanne en 1553 et lorsque Saint-Omer devient l'un des trois évêchés.
En 1792, elle est fermée au culte et transformée en hangar agricole jusqu'en 1804. Après la Révolution en 1801 elle redevient simple église suite au Concordat car le diocèse de Saint-Omer est supprimé au profit de celui d'Arras. Le pape Léon XIII élève l'église au rang de basilique en 1879.

La cathédrale est classée aux Monuments historiques [12] et possède de très nombreux objets également classés tels que : objets liturgiques, bannières de procession, statues, clôtures de chapelles, ex-voto, hauts et bas reliefs.....



(photo Bernard Gardet 10/08/2011)


Intérieur

Plan de la cathédrale
Choeur

La collégiale romane édifiée à la fin du XIe siècle en pierre débute, pour la première phase, par le chevet qui s'achèvera vers 1260 par la sculpture du Jugement dernier sur le tympan du portail sud. Elle est déconstruite peu à peu pour faire place à un édifice gothique qui débute par le chœur au début du XIIIe siècle et s'achèvera par la tour occidentale trois siècles plus tard. À la fin du XIVe le transept sud est allongé de deux travées et une rose de style rayonnant est posé sur le portail. La nef et le transept nord seront édifiés au cours du XV e. Une rose de style flamboyant sera posée au-dessus du portail du transept nord. Le triforium aveugle ainsi que les chapiteaux au sommet des colonnes sont conservés.
Elle est en forme de croix latine. Sa nef mesure 105 m de long sur 51 m de large (transept) et une voûte à 22m90.
En 1606 la flèche du transept est détruite lors d'une tempête
En 1610 un cadran solaire est apposé sur le portail sud.

Au cours des années, les chanoines ont doté la cathédrale d'un mobilier assez remarquable :


- Dans le bras nord du transept, une horloge astrolabe, commandée en 1555 par les chanoines à l'orlogeur Pierre Enguerran (la date et la signature y sont gravées). La menuiserie est de Jehan de Créqui. Le Jacquemart date du XVIIIe siècle. L'horloge astronomique est à la fois une horloge calendrier, une horloge astrolabe donnant la position des astres et constellations, et une horloge astrologique donnant les signes du zodiaque. En 1894 une jeune ingénieur bruxellois rénova l'horloge en électrifiant la remontée des poids.



- L'imposante chaire, en provenance de l'église des Dominicains de Saint-Omer est installée en 1714, elle est l'oeuvre du frère convers sculpteur Danvin. Les quatre panneaux de la cuve représentent saint Dominique. L'abat voix, la rampe, la croix, les anges ainsi que la grande statue de la Religion sont l'oeuvre du sculpteur audomarois Hermann Cattez XIXe.

[13]

- Le grand orgue et le buffet d'orgue .


De style baroque,le buffet d'orgue est réalisé par l'atelier audomarois des frères Piette et installé en 1717. L'instrument possédant plus de 3 000 tuyaux a été réalisé par les facteurs d'orgues Thomas et Jean-Jacques Desfontaines. Le buffet repose sur douze colonnes (qui pourraient s'apparenter aux douze apôtres). Leur disposition pourrait évoquer un théâtre baroque. On y voit les figures de saint Pierre et de saint Paul, au-dessus des allégories de la Foi et de l'Espérance, le roi David et sainte Cécile accompagnent le Christ dans un concert céleste, représenté sous la forme d'un enfant écrasant un serpent, symbole du mal.
[14] [15] Le 5 décembre 1908 la tribune et le buffet sont classés au titre d'objets ; la partie instrumentale sera classée au tire d'objet le 15 novembre 1973.

Notre-Dame des Miracles
- Chapelle Notre-Dame des Miracles

La chapelle de Notre-Dame des Miracles se trouve dans le bras sud du transept. La statue en chêne, évoquant un style antiquisant de 1220, provient d'une chapelle présente sur la Grand-Place ; elle mesure 125 cm de haut ; la statue fut rapatriée à la collégiale lors de la démolition de la chapelle. Au XIXe siècle la statue sera modifiée avec l'ajout de dorures, d'une nouvelle couronne et d'un sceptre ainsi que d'une fourrure d'hermine. [16]
Dans la chapelle sont également classés : l'autel [17] ; un ensemble de 12 bas-reliefs ([18] ; 191 cœurs de dévotion (ex-voto), la majorité étant en forme de cœurs enflammés [19]



- Dans le chœur les boiseries Louis XIV réalisées par François Chiffart renvoient aux anciennes fonctions de l'édifice ; le trône épiscopal et les 76 stalles du chœur sont installées en forme de U ; l'imposant maître-autel en bois doré date de 1753 et provient de l'abbaye Saint-Bertin ; au sol, un labyrinthe en marbre noir et blanc est une copie du XIXe du chemin de prière qui pavait le chœur de l'abbatiale Saint-Bertin [20]



Rose flamboyante transept sud
- Verrière décorative du bras du transept sud :

Au centre de la rose, l'Immaculée Conception encadrée de deux anges agenouillés dans une mandorle. Tout autour, huit grands quadrilobes figurent des représentations de la Vierge, avec inscriptions.
Œuvre du verrier Antoine Lussson, fin XIXe. [21]


- Gisant d'Eustache de Croy (†1539), chanoine de Cambrai et évêque d'Arras :

Chef d'œuvre du sculpteur Jacques Dubroeucq érigé à la demande de sa mère, Lamberte de Brimeu. Les remarquables statues en albâtre montrent une double représentation de l'évêque d'Arras : agenouillé, acceptant son destin, et allongé rendant son dernier souffle. Très abîmée à la Révolution, plusieurs éléments manquent à la composition comme saint Eustache veillant sur l'évêque en prière, et en face, sur un piédestal, la Foi complétait l'ensemble.
[22]

Tombeau de St Erkembode
- Le tombeau de saint Erkembode :

Erkembode, surnom signifiant Envoyé Reconnu, c'est le nom qui lui est resté. Ce moine venait d'Irlande et en 723 devint par acclamation de tous en raison de la sainteté de sa vie, abbé de Saint Bertin et évêque de Thérouanne. Il est ainsi le 4e successeur de saint Bertin et de saint Omer. Le diocèse de Thérouanne était immense, il allait de la Belgique actuelle (Ypres) jusqu'à la vallée de la Somme. Saint Erkembode le parcourut en tout sens... soucieux de racheter les terres qu'il redistribuait aux pauvres. Sans doute que ces longues courses apostoliques furent la cause des difficultés de la marche dont il fut atteint : il mourut presque paralysé en 742 et il fut enterré dans la primitive église près du tombeau de saint Omer qui reposait là depuis 72 ans.
Le tombeau de saint Erkembode est une très ancienne cuve monolythe de porphyre gris foncé. Pour toutes les chaussures posées sur le tombeau, dès la mort de saint Erkembode les pélerins sont venus de partout prier sur le tombeau se disant il a tant marché pour nous, marchons à notre tour pour lui, et les pélerins déposaient leurs chaussures hors d'usage sur le tombeau, en ex-voto, pour attester leur longue marche.

Le Grand Dieu de Thérouanne
- Le Grand Dieu de Thérouanne

Fragment d'un groupe sculpté du Jugement dernier datant de 1240-1250 qui surplombait le portail sud de la cathédrale de Thérouanne, et sauvé par les chanoines de saint-Omer lors de la destruction de Thérouanne en 1553 par Charles Quint. Faute de pouvoir l'installer sur le portail nord de la collégiale de Saint-Omer, les chanoines l'ont toujours conservé à l'intérieur du bâtiment. [23]

De très nombreux tableaux sont également classés, parmi lesquels :
-: un triptyque du XVIe siècle représentant l'Adoration des bergers avec saint Bertin et saint Omer au revers [24]
-: la Mise au tombeau du Christ, attribué à Gaspard de Crayer (†1669) puis à Gerhard Seghers, XVIIe avec l'influence de l'école de Rubens qui transparaît dans le rendu des étoffes et le corps du Christ, typique des années 1630. [25]
-: Descente de Croix par Peter Paul Rubens, de 1612, la composition en triangle concentre l'attention sur les personnages et leurs émotions [26]


.


Abbaye Saint-Bertin

Abbaye Saint-Bertin
Photo : F.Couvreur
Ruines
  • Tour Saint-Bertin de l'ancienne abbaye

Le premier évêque Omer, nommé en 638, est rejoint par trois disciples de Luxeuil : Bertin, Mommelin et Ebertamm pour fonder un monastère au VIIe siècle, sur une île au bord du marais ; l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Bertin est le berceau de la ville. Le site est encore entouré par un bras de l'Aa et conserve un accès par le plus vieux pont de la ville. L'abbaye fut l'une des plus puissantes et des plus prestigieuses du nord de la France, avec Saint-Waast à Arras et Saint-Amand, dès le haut Moyen Âge. Son rayonnement artistique s'exprime dans les œuvres conservées à Saint-Omer, au musée de l'hôtel Sandelin et à la bibliothèque, mais surtout au-delà, dans les collections des plus grands musées (Berlin, New York, Saint-Petersbourg....). [29]
Vendue comme carrière à la Révolution, elle est classée Monument historique par liste de 1840 [30]
Plusieurs statues sont classées :

- 5 statues du portail occidental représentant la Vierge à l'Enfant et des saints [31]
- statue de sainte Élisabeth du XVIIe siècle en marbre uni blanc [32]
- Clôture de la chapelle de l'Assomption en marbre veiné brun et calcaire noir du XVIIe [33]

L'abbatiale gothique du XIIIe siècle a succédé à une église romane du XIe siècle dont le chœur était pavé de mosaïques retrouvées lors de fouilles au XIXe siècle et entreposées au musée Sandelin. L'abbé Gilbert prévoit un édifice aussi grand que la cathédrale d'Amiens, soit 40 m de hauteur. Son successeur réduira le projet de moitié : il fera 25 m sous voûte pour 122 m de long sur 40 m de large. La construction s'arrête au XVIe siècle avec la tour qui symbolise l'art gothique des provinces du nord.
Le dernier roi mérovingien Childéric III fut emprisonné après sa destitution par Pépin le Bref en 751, il deviendra moine et, à sa mort sera inhumé dans l'abbaye.


Statue de l'abbé Suger

Abbé Suger par Jean-Baptiste Stouf
Photo : F.Couvreur

(ruines de Saint-Bertin)

Suger est l'un des grands personnages de l'Histoire de France. Né en 1081, vraisemblablement dans une famille jouant un rôle important à l'abbaye de Saint-Denis (Paris). Il y entre comme oblat vers 1091, présenté par ses parents pour son éducation et pour servir Dieu.
En 1726, le moine bénédictin de Saint-Maure, Dom Liron, écrit dans La gloire de l'Artois, pour l'évêque audomarois François de Valbelle, que Suger a vu le jour à Saint-Omer. De là, une légende urbaine naît : Alvise, moine de Saint-Bertin, abbé d'Anchin et évêque d'Arras, originaire de Saint-Omer, serait le frère de Suger. Elle sera reprise dans d'autres ouvrages et propagée jusqu'au milieu du XXe siècle. Au XIXe siècle, où l'exemple des Grands hommes devient essentiel, la ville cherche ses héros, parfois sans fondement historique, il en va ainsi de la glorification de Suger comme de Jacqueline Robins [34] .
Cette statue du sculpteur français Jean-Baptiste Stouf (1742-1826), ornait en 1817 le pont de la Concorde à Paris avec onze autres statues de Grands hommes de la Nation. Elles furent commandées par Louis XVIII pour remplacer celles de huit généraux installées par Napoléon en 1810. Leur poids menaçant la structure du pont, elles sont transférées en 1886 dans la cour d'honneur du château de Versailles. En 1931, elles sont déposées par le château de Versailles dans des villes auxquelles ces personnages sont liés. Financé par l'association Le Vieux Saint-Omer, le convoi arrive le 31 juillet, la statue est installée devant les ruines de l'abbaye.
Bien qu'ayant résisté aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, et à la chute de la tour de l'abbaye en 1947, la statue en marbre était ternie par la pollution et les micro-organismes. La ville de Saint-Omer a souhaité lui rendre son lustre d'origine. Un micro gommage a été effectué par deux restaurateurs spécialisés en sculpture, Étienne Widemann et Fabienne Druilhe. Opération réussie grâce aux mécénat des entreprises. [35] .



Chapelle des Jésuites

Chapelle des Jésuites anglais
Photo : F.Couvreur
Façade

Au XVIe siècle, l'Europe est secouée par les Guerres de religion, l'église protestante progresse alors que l'église catholique cherche à se réformer, ce qui se fera lors du concile de Trente. Pour contrer cette montée du protestantisme, le premier évêque de Saint-Omer, Gérard d'Haméricourt (1504-1577), fait appel à la Compagnie de Jésus de Wallonie pour fonder un collège et une chapelle. Ils seront construits en 1566 par l'architecte de la Compagnie Jean du Blocq (1583-1656)
La chapelle du collège s'avéra tout de suite trop petite, et une église plus vaste fut érigée entre 1615 et 1640 pendant le conflit franco-espagnol. La nouvelle église fut consacrée en 1636, soit quatre ans avant la fin de sa construction.
L'architecte jésuite s'inspire de l'architecture locale, de tradition gothique. La façade monumentale de l'église baroque comporte cinq niveaux, avec de grandes volutes ornant les contreforts ; à chaque niveau, les pilastres portent des chapiteaux différents ; le portail en pierre bleue de Namur arbore des colonnes cannelées et des frontons enroulés ; des têtes de lion figurent à la base des colonnes encadrant le portail ; la frise comporte des triglyphes ainsi que des cranes de bœufs (très en vogue dans l'Antiquité). Deux tours carrées de 40 m de haut sont construites au niveau du chœur.
À l'intérieur, une seule nef de 69 m de long, comportant six travées permettant une acoustique maximale. Elle possède des chapelles latérales, l'ensemble est couvert de voûtes à croisées d'ogives. La pierre et la brique dessinent un élégant quadrillage.
La chapelle servit encore aux offices religieux après que les Jésuites aient été expulsés de France en 1763, jusqu'à la Révolution. Elle est alors désacralisée et servira de magasin de stockage, de garage.
Elle fut longtemps laissée à l'état d'abandon, et après une rénovation entre 2013 et 2017, la Communauté d'Agglomération de Saint-Omer en a fait un haut lieu de diffusion culturelle et artistique du territoire.
La chapelle est classée [36] .



Le quartier des collèges et des lycées

Ce quartier vit au rythme des étudiants depuis plus de 400 ans. Au XVIe siècle, lorsque l'Église applique sa Réforme après le concile de Trente, le nouvel évêque de Saint-Omer fait appel à l'ordre des Jésuites et fonde le séminaire épiscopal. À partir de 1560, plusieurs collèges s'implantent le long des deux axes majeurs de la ville : les rues Gambetta et Saint-Bertin.
La bibliothèque et sa remarquable salle du patrimoine sont installées depuis plus d'un siècle à l'emplacement de l'un de ces établissements. Leur nombre et leur monumentalité, à l'instar de la chapelle de l'ancien collège des Jésuites wallons, reflète la vocation enseignante de la ville et son rayonnement sous l'Ancien Régime. [37]

Collège jésuite

des 17e et 18e siècles (devenu le lycée Ribot)

Ancien Collège des Jésuites anglais (ou wallons)

Ancien collège des Jésuites anglais
Photo : F.Couvreur

En 1565, l'évêque de Saint-Omer, Gérard d'Haméricourt confie aux Jésuites wallons (on appelait wallons tous les peuples des Pays-Bas qui parlaient le vieux français) une maison rue du Viel Brusle (aujourd'hui rue Gambetta), pour y établir un collège. Il prit plus tard le nom de Collège français.
En 1593, des Jésuites expulsés d'Angleterre (suite à l'Acte d'Elisabeth Ie chassant les Jésuites de Grande Bretagne) obtiennent de Philippe II, souverain de l'Artois, le droit de se fixer à Saint Omer et d'établir une école pour les enfants des catholiques anglais. Le collège des Jésuites anglais ne tarde pas à prospérer en accueillant tout enfant de famille noble et opulente, il compte plus de 150 pensionnaires dès les premières années, et sa réputation ne fait que croître au fil des années. Le bon enseignement de cet établissement était devenu proverbial dans toute l'Angleterre, on disait en parlant d'un homme érudit : il a fait ses études à Saint-Omer.
Construction de la chapelle des Jésuites anglais dès 1620.
Entre 1640 et 1650, construction d'un bâtiment reliant la chapelle aux classes ; le collège s'étend alors de la rue du Filé (rue du Lycée) à la grande cour créée à l'emplacement de l'ancienne chapelle.
En 1684 le collège élevé en 1594 est détruit par un incendie et aussitôt reconstruit par un édifice à peu près semblable. Un nouvel incendie détruit l'immeuble en 1726 qui est entièrement reconstruit sur un plan nouveau ; de nos jours il n'en reste que le bâtiment dénommé hôpital Coste.
En 1747, les vieux bâtiments du collège wallon sont remplacés par un édifice neuf (l'actuel bâtiment administratif). Le collège compte alors plus de 500 élèves.
En août 1760, le pensionnat anglais de Saint-Omer est autorisé à prendre la qualité de Collège Royal.
En 1792, le collège anglais devient hôpital militaire alors que l'ancien collège wallon sert de prison, d'asile pour les filles publiques puis de magasin de fourrage.
En 1802, l'ancien collège wallon devient collège communal avec un principal, cinq professeurs et une centaine d'élèves.
En 1815, n'obtenant pas le titre de Collège royal, il devient Collège municipal. Puis en 1848, il obtient le titre de Lycée, c'est le seul du Pas-de-Calais, avec 600 élèves venus de tout le département, on lui adjoint un internat.
En 1924, le lycée prend le nom d'Alexandre Ribot, ancien élève du lycée et ancien Président du Conseil des ministres.
En 1940, les Allemands occupent le lycée transformé en hôpital militaire, et les classes sont transférées rue Saint-Sépulcre. Le lycée réintègre ses anciens bâtiments en 1945 malgré les transformations effectuées par l'occupant. Il s'agrandit avec l'annexion de l'hôpital Coste (ancien collège anglais).

Le bâtiment est classé [38].



Collège Saint-Bertin

Collège Saint-Bertin
Photo : F.Couvreur
Portail

Gérard d'Haméricourt (1504-1577) fonde en 1561 le collège des pauvres de Saint-Bertin qui comptait alors près de 60 élèves. Il fonde en 1571, dote et rente la ville de Saint-Omer d'un collège de Jésuites pour y enseigner gratuitement les humanités et belles-lettres, non seulement aux pauvres boursiers du collège Saint-Bertin mais encore à tous ceux qui s'y présenteraient. Puis en 1573 il fonde à Louvain un collège pour y envoyer spécialement les boursiers de son collège de Saint-Bertin faire leur philosophie et leur théologie.
De nos jours, l'établissement privé catholique de niveau secondaire (ESCAP) propose un enseignement à plus de 250 élèves.
En 1867 le maréchal Pétain entre au collège à l'âge de 11 ans.

Le bâtiment est classé : [39]


Hôtel Sandelin

Hôtel Sandelin
Photo : F.Couvreur
Grille d'entrée

(musée Musenor, 4 rue Carnot)

L'ancien hôtel particulier du Gouverneur de Saint-Omer est acheté par Pierre Sandelin, comte de Fruges, en 1773. Il le fait raser car trop vétuste mais meurt en 1776. C'est sa veuve, Marie-Josèphe, qui fait édifier la nouvelle résidence dans le style français cour et jardin. Le corps de logis principal étant prolongé de deux ailes hébergeant les cuisines et les écuries et formant ainsi un U autour de la cour principale, donnant sur la rue, alors que l'autre façade donne sur le jardin.
Marie-Josèphe Sandelin prend possession de son hôtel en 1977. L'hôtel est confisqué pendant la Révolution Française.
Entre 1795 et 1803 l'hôtel devient la Mairie, puis entre 1803 et 1808 il abrite la sous-Préfecture.
En 1808 la comtesse Sandelin (d'origine espagnole) peut récupérer son bien car seuls les biens des nobles français ont été saisis à la Révolution. La comtesse décède en 1808.
L'hôtel est racheté par la Ville en 1899. En 1829, la Société d'Agriculture et d'Archéologie fonde la commission d'histoire naturelle qui réunit les membres des grandes familles audomaroises, lettrés, amateurs d'art qui constituent par leurs dons une collection d'objets témoins des civilisations extra-européennes.
En 1933, le leg de la baronne du Teil Chaix d'Est-Ange change considérablement le visage du Musée avec l'apport de pièces de mobilier et de tableaux de maître (Greuze, Nattié, Lépicié, Boilly). La baronne favorisa particulièrement le musée de Saint-Omer en mémoire de son époux Joseph du Teil très lié à Saint Omer.

Depuis 1955 le bâtiment, l'un des plus beaux témoins de l'architecture civile du XVIIIe siècle dans le Nord-Pas-de-Calais, est classé Monument historique : [40]


Ancien Hôtel de Ville et théâtre à l'italienne

Ancien Hôtel de Ville et Théâtre municipal Moulin à café
Photo:F.Couvreur

Pour remplacer la halle des échevins qui représentait le pouvoir municipal depuis le XIVe siècle, un nouvel Hôtel de Ville est édifié par l'architecte parisien Pierre-Bernard Lefranc entre 1834 et 1840. C'est un bâtiment cubique (très inspiré de la villa Rotonda réalisé en Italie près de Vicence par Andrea Palladio en 1566). La façade principale est ornée de colonnes encadrant les baies, centrée sur un hall traversant accessible de tous côtés et distribuant en U les fonctions d'Hôtel de ville. Lefranc intègre un théâtre à l'italienne au-dessus du hall surmonté d'une coupole, d'où son surnom Moulin à café.
Le théâtre occupe toute la hauteur de l'Hôtel de Ville et repose sur les piles du hall central tout en étant fixé aux murs par une structure métallique . le sol et les murs sont en bois pour alléger le poids ; la coupole et la voûte de la scène sont constitués de cylindres creux en terre cuite liés avec du plâtre. Le théâtre comporte une salle ovale, dotée de trois étages de balcons et d'un parterre en pente vers la scène. Le style néoclassique a cédé la place en 1903 à un décor luxuriant inspiré de l'histoire du théâtre.
En 1973 le théâtre doit fermer pour raisons de sécurité. Les services municipaux déménagent en 2007, il est alors décidé de réaffecter le bâtiment en théâtre municipal. La salle, la scène ainsi que la machinerie ancienne sont conservées. Le Moulin à café ouvre ses portes en 2018.

Le théâtre est classé aux Monuments historiques [41]. Il est doté de très nombreux objets classés dont deux plaques commémoratives de soldats morts pendant la guerre de 1870 [42].

Fontaine Saint-Denis

Fontaine Saint-Denis
Photo:F.Couvreur

Dans un contexte de renouveau économique, la ville fait édifier cette fontaine par les marbriers Butez et Carpentier en 1832, sur les plan de son architecte A. Lemez. L'édifice néoclassique comporte une base en pierre de Landrethun soutenant le réservoir en maçonnerie surmonté d'une couverture en pierre.
C'est au XVIIIe siècle qu'un système d'adduction est mis en place pour desservir la ville. Canalisée depuis la source Saint Quentin à Longueresse, l'eau arrive dans un réservoir situé sous la fontaine Sainte-Aldegonde place Victor Hugo. Elle est redistribuée par gravité vers différentes fontaines. Ce système fonctionnera jusqu'à l'arrivée de l'eau courante dans les maisons au cours du XXe siècle.
La fontaine a été restaurée en 2017 grâce à un mécénat d'entreprises.
[43]


Autres patrimoines

  • Restes des remparts
  • Hôpital général de 1702
  • Palais de justice (ancien palais épiscopal) de 1680 à 1701

(photo Bernard Gardet 10/08/2011)
  • Statue de Jonnart et Martel (au jardin public)
  • Statue de Monsigny (place Sithiu)
  • Statue du duc d'Orléans (boulevard Vauban)
  • Statue de Ribot (place de Vinquai)
  • Église de l'Immaculée-Conception
  • Église Saint-Denis (13e et 18e siècles
  • Église Saint-Sépulcre (12e et 15e siècles)
  • Étangs et marais
  • Golf

Repères géographiques

-Située à 20 km d'Hazebrouck, à 58 km de Lille et à 210 km de Paris

Anciens noms des rues

Anciens noms Nouveaux noms Anciens noms Nouveaux noms
Rue des Cuisiniers Rue Louis-Martel (1898) Rue Helvetius
Rue Alavoine
Rue Hendricq

Démographie

Année 1793 1800 1806 1820 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 20 135 20 109 20 362 18 246 19 344 19 037 20 661 21 078 22 054 21 987
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 22 011 21 869 22 381 21 855 21 556 21 166 21 661 21 481 20 867 20 993
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 20 469 19 238 19 774 17 815 18 373 18 106 19 280 19 283 18 205 16 932
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 15 415 14 434 15 747 15 004 14 064 14 443 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.

En photos

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Pierre François Louis de LAURETAN 1790 - 1790 -  
Mathias ROSE 1790 -  
WATTRINGUES 1791 - 1791  
d'IHOLDY 1791 -  
Charles CLERY 1792 -  
Henri Bernard DELATTRE 1793 -  
DESCHAMPS 1795 - 1795  
ROSE 1795 -  
Bernard DELATTRE 1796 -  
CARON 1797 - 1797  
BLANCHARD 1797 - 1797  
CUVELIER 1797 - 1797  
PORION 1797 - 1798  
VASSEUR-DECAMPS 1798 -  
HERBOUT 1799 - 1799  
CARPENTIER 1799 - 1799  
WACQUET-LEJEUNE 1799 - 1799  
HACOT 1799 - 1799  
CARPENTIER 1799 -  
LE SERGEANT d'ISBERGUES 1800 -  
BRUSLE-BAUBERT 1802-  
LE SERGEANT d'ISBERGUES 1806 -  
de MAZIGNA 1808 - 1808  
Aimable Joseph HELLEMANS 1808 -  
Pierre François WATTRINGUES 1809 -  
Fidèle Henri LE SERGEANT de BAYENGHEM 1817 - Député [46]  
Maximilien DESCHAMPS 1830 -  
Félix LE SERGEANT de MONNECOVE 1832 -  
Benjamin LE SERGEANT DE MONNECOVE 1844 - Conseiller Général [47]  
Germain ARMAND 1848 -  
Louis FIOLET 1848 -  
Benjamin LE SERGEANT 1850 -  
Joseph de FOLARD 1853 -  
Edmond LEFEBVRE du PREY 1869 - Conseiller Général et Député [48]  
HERMANT-BOUQUILLON 1871-1871  
Constant DUMERIL 1871 - 1871  
HERMANT-BOUQUILLON 1871 - 1871  
Edmond LEFEBVRE du PREY 1871 - Conseiller Général et Député [49]  
HERMANT-BOUQUILLON 1872 - 1872  
François PIDOUX 1872 - 1872  
Constant DUMERIL 1872 -  
HERMANT-BOUQUILLON 1873 - 1873  
Charles TIBLE 1873-  
Edmond LEFEBVRE du PREY 1874 - Conseiller Général et Député [50]  
Émile DUMERIL 1875 - 1884  
François RINGOT 1885- 1912  
Edmond LEFEBVRE du PREY 1912 - Conseiller Général et Député [51]  
Albert TOURNEUR 1919 -  
André TAILLIEZ 1925 -  
Jules DEBUGNY 1929 -  
Hector LALOSSE 1931 -  
Joseph TILLIE 1935 - 1944 né et décédé à Saint-Omer les 24/10/1881 et 20/3/1946 - député de 1932 à 1936  
- -  
- -  
- - -  
Pierre GUILLAIN 1959 - député-maire de Saint-Omer, il fut reçu par le Pape Jean XXIII avec le chanoine Degrave, doyen de Lumbres, en 1959  
Raymond SENELLART 1965 - 1977 -  
Jean SAINT-ANDRE 1977 - 1983 Conseiller général-Décédé le 10/5/2010  
Jean-Jacques DELVAUX 1983 - 2008 Conseiller général - voir Naissances ci-dessus  
Bruno MAGNIER 2008 - 2014 -  
François DECOSTER 2014 - (2026) -  
- - -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Ville de naissance ou de décès de

  • Germaine ACREMANT, écrivaine (13/6/1889-Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), 24/8/1986)
  • Pierre Alexandre Joseph ALLENT, général, historien, député, Pair de France (9/8/1772-Paris, 5/7/1837)
  • Alfred Frédéric Philippe Auguste Napoléon AMEIL, baron, général (8/11/1810-Versailles (Yvelines) , 12/3/1886)
  • Louis de BACKER, avocat historien (16/4/1814-Paris, 4/2/1986)
  • Charles Alexandre Balthazar François de Paule BAERT-DUHOLANT, député du Pas-de-Calais (1791-1792) puis du Loiet (1815-1916), né le 7/12/1751, décédé à Paris le 29/3/1825
  • Léon Charles Adrien BAILLY, peintre (1826-?)
  • Antoine de BALINGHEM, jésuite théologien (1571-Lille, 24/1/1630)
  • Léon Adolphe Auguste BELLY, peintre (18/4/1827-Paris, 24/3/1877)
  • Jean-Yves BERTELOOT, acteur (27/8/1957-....)
  • Abel BERTRAM, peintre (9/9/1871-Paris, 3/8/1954)
  • Émile Théophile BLANCHARD, peintre (1795-Paris, 1860)
  • Jean François BLONDIN-GRAVELET, funambule (28/2/1824-Londres (Grande-Bretagne), 22/2/1897)
  • Jacques BOUDRINGHIN; coureur cycliste (11/5/1945-....)
  • Lazare Hippolyte CARNOT, mathématicien, député, sénateur et ministre (6/4/1801-Paris, 16/3/1888)
  • Louis Be,jamin CARTON, médecin militire archéologue (16/6/1861-1924)
  • François Nicolas CHIFFLART, peintre graveur (25/3/1825-Paris, 19/3/1901)
  • Hippolyte Joseph CUVELIER, peintre (9/3/1803-Saint-Omer, 1/1/1876)
  • Claude DAUSQUE, religieux chroniqueur (1566-1644)
  • Henri DELATTRE, peintre (1801-10/6/1876)
  • Henri Cyrille Joseph DELORME, général né le 19/12/1829, décédé à Paris le 13/8/1912
  • Jean-Jacques DELVAUX, maire de 1983 à 2008 et député de 1993 à 1997, né le 10/8/1942
  • Louis DEVAUX, député de 1876 à 1882 et sénateur de 1882 à 1884, sous-préfet né le 23/11/1819, décédé à Béthune (Pas-de-Calais) le 25/1/1884
  • Christophe EVRARD, cuisinier né le 21/6/1975
  • Daniel FASQUELLE, maire du Touquet (2008-....), élu député en 2007, réélu en 2012, né le 16/1/1963
  • Anselme FLAMEN, sculpteur (2/1/1647)-Paris, 15/5/1717)
  • Jean-Baptiste Charles GAULDREE-BOILLEAU, général né le 9/11/1782; décédé à Paris le 4/12/1857
  • Ronan HUON, écrivain né le 3/8/1922
  • Jules Arthur JOETS, peintre (1/9/1884-1959)
  • Vincent LACRESSONNIERE, coureur cycliste (20/3/1967-....)
  • Édouard LEFEBVRE du PREY, député (1909-1927), sénateur (1927-1944), ministre de l'Agriculture (1921-1922), Garde des Sceaux (1924), ministre des Affaires Étrangères (1924), né le 16/10/1866, décédé à Paris le 14/1/1955)
  • Émile LEFRANC, historien 27/8/1798- ? )
  • Guillaume LIBOREL, avocat, homme politique, bourgeois d'Arras né et déécédé à Saint-Omer les 29/10/1739 et 22/4/1829)
  • Jospeph LIOUVILLE, mathématicien (24/3/1809-Paris, 8/9/1882)
  • Alfred MAËS (15/7/1875-Lens, 18/8/1941), maire de Lens (1928-1941) et député (1919-1941)
  • Tanguy MALMANCHE, dramaturge (1875-Clichy (Hauts-de-Seine), 1953)
  • Louis MARTEL, député (1849-1851, 1863-1870, 1871-1875), sénateur (1875-1892), président du Sénat (1879-1880), ministre de la Hustice et des Cultes (1876-1877), né le 13/12/1813n décédé à Évreux (Eure) le 4/3/1892)
  • Max MEREAUX, musicien compositeur (13/10/1946-....)
  • Éric MORENA, chanteur (27/10/1951-....)
  • Alphonse Marie Adolph de NEUVILLE, peintre illustrateur (31/5/1836-Paris, 18/5/1885)
  • Paulette NOIZEUX, écrivaine (30/5/1887-Paris, 9/4/1971)
  • Auguste Joseph PARIS, avocat, historien, député de 1871 à 1876, sénateur de 1876 à 1882 et de 1885 à 1891, ministre en 1877 (12/11/1826-Arras, 18/12/1896)
  • Jean-François PERON, footballeur né le 11/10/1965
  • Alexandre RIBOT, homme d'État plusieurs fois ministre (2/2/1842-Paris, 13/1/1923)
  • Stéphane SAINT-ANDRÉ, maire de Béthune à partir de 2008, élu député en 2012, né le 21/5/1964
  • Albert Louis Valentin TAVIEL, général né le 17/6/1767, décédé à Paris le 6/12/1831
  • Joseph TILLIE, député de 1932 à 1936, maire de la commune, né et décédé à Saint-Omer les 24/10/1881 et 20/3/1946
  • Jean TITELOUZE, musicien (7/9/1875- ? )
  • Eustache Louis Joseph TOULOTTE, écrivain (13/6/1773-1860)
  • Charles Zachée Joseph VARLET, maire d'Hesdin (1789-1792), député (6/5/1733-Hesdin, 19/3/1811)
  • Nicolas VERIN, compositeur né le21/6/1958
  • Arnould de VUEZ (ou DUEZ), peintre (17/10/1644-Lille, 18/6/1720)

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30-12h 8h-12h 8h-12h 8h-12h 8h-12h - -
Après-midi 13h30-17h - - - - - -

Mairie
Adresse : ¨Place du Maréchal Foch - 62500 SAINT-OMER

Tél : 03 21 98 40 88 - Fax : 03 21 88 55 74

Courriel :

Site internet : [ Site officiel]

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : (mai 2011)

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Les Archives notariales sont déposées aux Archives Départementales du Pas-de-Calais.
Toutefois, à la bibliothèque de Saint-Omer, est conservé le Gros de Saint-Omer qui regroupe les copies des actes notariaux qui devaient faire l'objet d'un dépôt au baillage. Le gros regroupe les actes des notaires de la résidence de Saint-Omer; mais il y apparaît des actes de notaires d'autres villes : Aire-sur-la-Lys, Lillers, Laventie... Une copie de certains des actes peut être retrouvée aux Archives Départementales.

Un dépouillement des contrats de mariage antérieurs avant 1700 a été effectué par Philippe DERIEUX (recueils publiés par le G.G.R.N) et Yves LEMAIRE. Yves LEMAIRE procède aussi à un relevé systématique de tous les actes, plus de 30000 à ce jour (période 1644-1670).
Certains actes, en particulier : les reconnaissances, permettent de retrouver des ancêtres du 16ème siècle.

Patronymes

Mémorial

Remarques

Le fond de l'érudit Noircarmes contient de nombreuses généalogies.


  • "Géants" de la commune :
-MATURIN, créé en 1927
-TUTU, reconstruit en 1954
-PÉDRO, créé en 1953
-BAPTISTIN, maraîcher créé en 1952, hauteur 5 m, poids 90 kg. Géant tracté, qui défile aussi sur l'eau, installé sur une bâcove (barque à fond plat utilisée par les maraîchers). Habillé en maraîcher, il a aussi comme attribut une pipe en terre cuite, symbole de cette ancienne industrie de la ville.
-BELLE-LISE, reconstruite en 2013 (avait été détruite lors d'un incendie à la fin des années 60)

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

  • Fonds Yves Lemaire : Nombreux relevés de registres paroissiaux et notariaux de l'Audomarois

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais - Comte de Loisne - 1907
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Charte de Saint-Bertin
  3. Cartulaire de Sithiense
  4. 4,0 et 4,1 Cartulaire de Saint-Omer
  5. Abbaye de Saint-André-au-Bois
  6. Abbaye de Ham
  7. Cartulaire d'Artois
  8. Charte d'Artois
  9. Annales Meyer
  10. Loi de brumaire an II
  11. L'armorial des villes et des villages de France
  12. Base Mérimée
  13. Base Palissy
  14. Base palissy
  15. Base palissy
  16. Base Palissy
  17. Base Palissy
  18. Base Palissy
  19. Base Palissy
  20. Base Palissy
  21. Base Mérimée
  22. Base Palissy
  23. Base Palissy
  24. Base Palissy
  25. Base Palissy
  26. Base Palissy
  27. Base Palissy
  28. Base Palissy
  29. Information sur le site
  30. Base Mérimée
  31. Base Palissy
  32. Base Palissy
  33. Base Palissy
  34. Héroïne populaire créée par des historiens locaux au début du XVIIIe
  35. Information sur le site
  36. Base Mérimée
  37. Information sur le site
  38. Base Mérimée
  39. Base Mérimée
  40. Base Mérimée
  41. Base Mérimée
  42. Base Palissy
  43. Information sur le site
  44. Base Mérimée
  45. Base Mérimée
  46. Roglo
  47. Roglo
  48. Roglo
  49. Roglo
  50. Roglo
  51. Roglo

Cet article a été mis en avant pour sa qualité dans la rubrique "Article de la semaine" sur l’encyclopédie Geneawiki.