Etaples Military Cemetery

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Etaples Military Cemetery
Pays    France
Département Blasons du Pas-de-Calais    Pas-de-Calais
Situation
Adresse -
Commune Étaples
Informations pratiques
Téléphone
Site Web
Horaires
Coordonnées ° / ° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Liens complémentaires
Localisation

Historique

Emplacement du cimetière

Le cimetière vu de la baie de la Canche (partie centrale de la photo)

(photo Bernard GARDET, 23/8/2012)
Situé à environ 1 kilomètre d'Étaples sur la gauche de la route menant d'Étaples à Camiers et Boulogne, le cimetière a une superficie de plus de 5 hectares.
L'entrée du cimetière

(photo Bernard GARDET, 25/10/2011)

Présentation

(texte issu de la brochure du Syndicat d'Initiatives)
Le cimetière militaire d'Étaples fut construit sur les lieux même où se trouvait le camp militaire de la première guerre mondiale. On le découvre à la sortie nord de la ville, entre la route qui mène à Boulogne-sur-Mer et à la baie de la Canche, sur un site dominant le vaste estuaire.
Sur le promontoire en forme de demi-cercle, Sir Edwin Lutyens a conçu une terrasse de 70 mètres flanquée à chaque extrémité d'une arche majestueuse couronnée de quatre drapeaux de pierre immobiles.
L'arche nord

(photo Bernard GARDET, 25/10/2011)
De la haute croix se dressant derrière la pierre du Souvenir, un escalier monumental, relayé par cinq rangées de marches, descend jusqu'à la nécropole où dorment de leur dernier sommeil 10.729 membres des forces du Commonwealthn mais aussi 658 soldats allemands et 1 travailleur chinois.
Le Calvaire

(photo Bernard GARDET, 25/10/2011)
Des soldats tombés lors de la seconde guerre mondiale reposent également en ces lieux (le cimetière a en effet été utilisé pour les inhumations de janvier à fin mai 1940 et, après la guerre, quelques tombes ont également été ramenées dans ce cimetière d'autres lieux d'inhumation français).
Le cimetière vu de l'arche nord

(photo Bernard GARDET, 25/10/2011)
Le cimetière fut inauguré le 14 mai 1922 par le roi d'Angleterre George V et le maréchal Douglas Haig, qui commanda les troupes des forces du Commonwealth pendant la première guerre mondiale.
Le cadre somptueux de ce lieu sacré, véritable havre de paix et de recueillement, entouré d'un mur épais de conifères, mérite amplement le détour d'une visite.
Le cimetière, vue générale

(photo Bernard GARDET, 25/10/2011)

Historique

(texte figurant, en anglais et en français à l'entrée de la nécropole)
Étaples est le plus grand cimetière de guerre du Commonwealth en France.
A la fin de la première guerre mondiale (1914-1918), près de 12.000 hommes et femmes soldats venus du monde entier, avaient été enterrés ici. De nouvelles tombes furent ajoutées après la deuxième guerre mondiale (1939-1945).
Chacune de ces tombes se dresse comme un mémorial dédié à un individu et aux sacrifices consentis lors des terribles années de guerre.
Un monument à la mesure du lieu
Le grand mémorial qui marque l'entrée du cimetière militaire a été dessiné par l'architecte Sir Edwin Lutyens, en S. La Pierre du Souvenir et la Croix du Sacrifice se dressent sur les terrasses.
L'entretien du cimetière
La Commission des Tombes de Guerre du Commonwealth est chargée du marquage et de l'entretien des tombes des soldats du Commonwealth morts durant les deux guerres mondiales, de la construction de monuments pour ceux dont l'identité est inconnue, de la tenue des archives de ces 1,7 million d'enterrements, et la commémoration.
Aujourd'hui, l'entretien du cimetière est assuré par une équipe de gardiens de la Commission -une petite partie d'un effectif de plus de 400 employés en France;
Les états partenaires de la Commission sont l'Australie, le Canada, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique-du-Sud et le Royaume-Uni.
La réalité de la guerre
  • Le camp militaire d'Étaples :
Pendant la première guerre mondiale, les troupes du Commonwealth destinées au front de l'ouest débarquent dans les ports français du Havre et de Boulogne. Les hommes étaient ensuite transférés vers le camp de base principal des Alliés, juste à l'extérieur de la petite ville d'Étaples. Les soldats appelèrent la ville "Eat-Apples" ("Mange-Pommes"), un jeu de mots sur le nom du lieu.
  • La vie au camp :
Pas moins de 100.000 soldats étaient hébergés au camp. Le simple soldat Clifford Saunders en a gardé de douloureux souvenirs :
"Étaples fut pratiquement le camp de base le plus détesté de tous les temps. Les hommes devaient suivre un entraînement rigoureux sur plusieurs jours, combat à la baïonnette, exercices en groupe, etc... Au cours de cet entraînement rigoureux, il fallait traverser une chambre dans laquelle on avait libéré du gaz. Les instructeurs disaient : "C'est juste pour vous habituer à la réalité quand vous serez là-bas".
Outre cet entraînement, on donnait des cours sur la façon de traiter des problèmes tels que les poux, le pied de tranchée (douloureux œdème des pieds), et les attaques aux gaz toxiques . La discipline était stricte et le camp avait été baptisé "Bull ring" ("l'arche aux taureaux")".
  • Les soins aux malades et aux blessés :
Nombreux sont ceux qui revenaient à Étaples, victimes des conditions épouvantables sur le champ de bataille. Sur le camp, les hôpitaux pouvaient traiter 22.000 soldats blessés, les blessures infectées étant monnaie courante. Ici, la plupart des tombes sont celles d'hommes hospitalisés dans le camp, les victimes étant évacuées d'ici vers les hôpitaux du Royaume-Uni.
Les Allemands ont vite reconnu l'importance stratégique d'Étaples et l'ont bombardé en un certain nombre d'occasions. Les personnels médicaux féminins furent parmi les victimes. On peut voir leurs tombes dans le cimetière auprès des soldats venus des deux côtés de la guerre, parmi lesquels elles ont donné leur vie.


Ils ne vieilliront pas comme nous qui leur avons survécu
Ils ne connaîtront jamais l'outrage et le poids des années
Quand viendra l'heure du crépuscule et celle de l'aurore, nous nous souviendrons d'eux.


Sortie du cimetière

(photo Bernard GARDET, 25/10/2011)

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